Commentaire : Ce n'était qu'une question de temps bien sûr, avant que l'on ne commence à voir des engins de surveillance patrouiller dans le ciel. On nous sert de la « sécurité routière » pour justifier tout ça. Évidemment. Qui est contre la sécurité routière ? Personne bien entendu, et si c'est le cas, c'est que l'on cautionne forcément les chauffards, les hors-la-loi, les assassins du volant. Et qu'il est certain que l'on doit avoir soi-même des choses à cacher...

Un prétexte idéal donc pour ajouter à la liste des moyens de flicage de la population un procédé qui rapportera aussi beaucoup d'argent à l'état. A quand l'amende pour avoir fumé au volant, avoir oublié de mettre un clignotant, avoir baillé plus de trois fois en moins d'une heure ?

drones
© Jacek Halicki (Creative Commons)
Une première expérimentation s'est déroulée dans l'Oise. La technologie semble prometteuse, mais aucune décision n'est prise pour le moment.

Les contrevenants de la route vont de plus en plus avoir de mal à passer entre les gouttes. Le ministère de l'Intérieur envisage, en effet, d'utiliser des drones pour surveiller le trafic routier et, le échéant, verbaliser certaines infractions. D'après Les Echos, une première expérimentation de dix semaines vient de se terminer au sein de la gendarmerie de l'Oise, portant principalement sur les dépassements de lignes continues.

L'avantage du drone, c'est qu'il permettrait de remplacer les sorties en hélicoptères au-dessus des autoroutes, qui sont très onéreuses. Reste à savoir si l'on dispose des mêmes capacités de détection. Selon une source ministérielle, un drone pourrait permettre aux forces de l'ordre de repérer non seulement les dépassements de vitesse mais aussi les situations dangereuses, comme les dépassements à droite ou le non-respect des distances de sécurité. Il peut rester en vol stationnaire pour focaliser sur un endroit précis. Il peut également suivre une voiture à la trace. Plutôt pratique.

Mais selon le quotidien économique, aucune décision n'est prise pour le moment. Performance de détection, sécurité, réglementation aérienne... les questions auxquelles il faut répondre sont encore nombreuses. L'expérimentation de drones n'est qu'une des onze mesures décidées le 2 octobre par le Comité interministériel de la sécurité routière. Parmi les autres pistes figurent également le test de systèmes de lecture automatique des plaques d'immatriculation pour lutter contre le défaut d'assurance des véhicules.