L'épidémie de peste porcine africaine en Europe de l'est aurait été provoquée par des virus créés dans des laboratoires américains, affirme un chroniqueur de Sputnik Lettonie. Selon lui, les pays baltes servent de cobayes pour les essais d'armes biologiques.
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Plusieurs cas de la peste porcine africaine (PPA) enregistrés en 2018 dans des pays d'Europe de l'est peuvent témoigner de l'existence d'un système de développement des armes biologiques américaines en vue de la troisième guerre mondiale, estime le chroniqueur de Sputnik Lettonie Alexandre Khrolenko.

Selon lui, les pays baltes servent de principal champ d'expérimentation de ces armes.

Plusieurs faits pourraient prouver cette hypothèse. En juin 2018, la PPA a été détectée chez 165 porcs en Lettonie. Par suite, environ 20.000 animaux ont été euthanasiés ce qui s'est traduit par d'énormes pertes pour les agriculteurs.

En Lituanie, on a conseillé aux fermiers de renoncer à l'élevage porcin puisque 41 cas de PPA ont été enregistrés sur le territoire du pays en 2018.

M. Khrolenko indique que la résistance de la PPA au climat de la région semble être paradoxale. C'est pourquoi il estime que ce virus aurait été adapté à ces conditions en laboratoire. Selon le journaliste, de tels travaux peuvent être effectués dans le laboratoire du Pentagone de Fort Detrick.

L'épidémie de la PPA s'est déclarée dans plusieurs pays de l'Europe de l'Est en 2018, dont la Géorgie, l'Ukraine, la Moldavie, la Pologne et les pays baltes, ce qui coïncide, d'après M. Khrolenko, avec l'apparition de laboratoires militaires et biologiques américains dans cette région. Il indique également qu'auparavant Washington testait ses armes biologiques en Amérique latine, ce qui est prouvé par des données déclassifiées.

Par ailleurs, le chroniqueur souligne que dans certains pays de la CEI et les pays Baltes, les systèmes du contrôle épidémiologique sont adaptés aux standards américains.

Alexandre Khrolenko avertit que désormais aucun pays où les États-Unis ont leurs intérêts ne sont protégés de la possibilité de la propagation des virus créés ou modifiés dans ces laboratoires. Le danger d'une agression biologique ne cesserait d'augmenter, résume le journaliste.