Un manque de vitamine D pourrait augmenter le risque de fractures de stress.
En revanche l'apport en produits laitiers ou en calcium semble sans effet.

Des chercheurs Américains de Boston aux Etats-Unis ont décidé d'identifier le lien entre la consommation de laitages, de calcium, de vitamine D et le risque de fracture de stress. La fracture de stress est communément admise comme étant provoquée par des mouvements répétés ou inhabituel. Il est de notoriété de retrouver ces fractures sur des sportifs en bonne santé et certains auteurs ont mis en avant que ces fractures pourraient être liées à une trop grande fatigue ou à un surentraînement, d'où le nom de "fracture de stress".

6712 jeunes filles âgées de 9 à 15 ans ont été suivies entre 1997 et 2004 dans le but d'évaluer leur apparition d'une fracture de stress. Leurs habitudes alimentaires ont été relevées régulièrement. Pendant cette période de 7 ans les chercheurs notent qu'il n'existe aucun lien entre la consommation de produits laitiers ou les apports alimentaires en calcium et le risque de développer une fracture. En revanche ils constatent que les apports en vitamine D sont directement proportionnels au risque de fracture de stress. Comparativement au groupe ayant les apports les plus faibles, le groupe ayant les plus gros apports en vitamine D a vu son risque diminuer de 49%.

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