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N'a t'on pas déjà vu cette pose, en 1932 ?
Traduction : Nicole. Modifications : SOTT

La conspiration mondiale derrière le rayonnant sourire enfantin

Les vraies couleurs, c'est maintenant que nous les voyons. Ceux qui tentent encore de nous fourguer le mythe Wikileaks, le sourire enfantin masquant la puissante conspiration, l'espionnage et la trahison aux plus hauts niveaux de la société Américaine, ce sont les vrais ennemis de l'âge de l'information.

Il y a deux opinions sur Wikileaks. Tous les services de renseignements mondiaux croient - tous, sans exception - que Wikileaks n'est qu'une agence de renseignement faisant marcher le monde. Ils se le disent de l'un à l'autre ; Vladimir Poutine et Zbigniew Brzezinski l'ont annoncé au monde et les autres leur ont emboîté le pas.

Personne, du moins personne de typiquement "responsable" ne prononcera le mot "Israël", mais c'est ce qu'ils disent quand ils disent "agence de renseignement". Ils veulent dire Israël. Chaque fuite Wiki fait quelque chose pour aider Israël de façon différente à un moment différent. Si Israël a un problème, une fuite Wiki est là, élément de la solution. Cette fois, la Secrétaire Clinton barrait le chemin, et Wikileaks est monté au créneau pour descendre le Département d'Etat et fournir à Israël l'habituel travail "nickel chrome" qu'ils ont coutume de faire.

Il y a un autre groupe ; pas un groupe qui pense que Wikileaks est réel - seul le pékin moyen gobe ça - non, un groupe qui adore Wikileaks comme un toxico adore son shoot. La presse adore Wikileaks. Moi-même, je l'aime. Wikileaks fait crever le plafond du lectorat, pas seulement en Amérique mais dans le monde entier. Wikileaks est un phénomène marketing d'informations, comme n'importe quel désastre. Ce n'est pas sans raison que les médias sont comparés à des vautours et des hyènes.

Tuer Wikileaks pour le canular qu'il est, non un canular inoffensif, un canular à longue détente, c'est comme tuer la poule aux oeufs d'or. Wikileaks vend des infos, augmente la fréquentation à des niveaux inimaginables, fait même planter les serveurs par surcharge. Il n'y a pas juste une histoire apprenant au monde à quel point l'Amérique est mauvaise, il y a aussi le drame TV quotidien, le soap opera de Julian Assange.

Je me demande quand le public va réaliser le flux sans fin des photos à la pose et la mise en scène soigneusement étudiées. Imaginez juste une rencontre d'Aussage, se cachant d'Interpol, sauvant sa peau, avec la CIA aux trousses, les victimes de "viol éclair" en colère se cachant dans les rues de Londres et d'Amsterdam. Il a toujours du temps pour les médias, ne manque jamais une interview.
"Julian, regarde de côté, prend un oeil mauvais...fais-toi menaçant. OK, une autre, cette fois...plus cool...quelque chose que la communauté homo aimera. OK, ça va être géant."
Wikileaks serait drôle s'il ne permettait pas de tuer des gens, ce sur quoi tout le monde est d'accord. Ceux qui ont un puissant désir d' y "croire", les mécontents, ceux qui ont envers l'Amérique une haine déclarée ou secrète, et plus que tout, ceux qui s'ennuient. Wikileaks est parfait pour les gens qui n'ont rien à faire, qui n'ont aucun sujet de conversation, et absolument aucune connaissance sur la politique étrangère ou la défense. Il y en a pour tous les goûts dans Wikileaks, du viol, du sexe homo, des poursuites en voiture, tout sauf la vérité.

LA SORDIDE VERITÉ

Pourquoi appeler Wikileaks un canular ? Beaucoup ont maintenant réalisé que certaines infos sont absurdes, qu'on a apparemment déterré et sélectionné des informations bien "méchantes", toutes partiales, et selon toute probabilité, pas de simples "fuites". Wikileaks est de la propagande vendue comme de la vérité. Est-ce que ce qui paraît dans Wikileaks est pur mensonge ? Voici une bonne analogie pour Wikileaks :
Il y a trois maisons à vendre dans une rue. Un homme, un voisin en bas du lot, met en place un site web prétendant qu'un meurtrier et violeur d'enfant habite dans la rue. Le site web est correct, comme l'est Wikileaks, il y a un meurtrier et violeur d'enfants qui vit dans la rue, mais comme nous pouvons le parier, l'histoire n'est pas complète.

La valeur des maisons s'effondre. Davantage sont à vendre. Personne ne va acheter là et ceux qui y sont veulent tous partir.

Les trois maisons sont saisies et d'autres vont suivre. L'homme qui a créé le site les achète pour la moitié de leur valeur, les familles à qui elles appartenaient vivent maintenant dans un refuge public pour les sans-domicile.

Ce que le site web ne dit pas est que la personne qui l'a conçu est le meurtrier et le violeur d'enfant. Bienvenue dans Wikileaks et "la guerre par la tromperie".
LE FBI ET L'AIPAC

Nous sommes censés croire que Julian Assange et Bradley Manning ont dupé le FBI, se sont moqués de lui. Ann Coulter bat le tambour, élément de sa croisade contre les homosexuels en général. Qu'est-ce qui n'est pas à haïr ? Rarement un excès de poids, l'élégance, le succès financier, l'éducation supérieure, certainement pas un groupe démographique qui ferait appel à Ann Coulter, pas plus que le genre d'Américains aux plaisirs desquels elle pourvoit.

Vendre le mythe "Bradley Manning", selon lequel l'"amant" du violeur en série Assange aurait pillé le Pentagone de ses secrets les moins vitaux, faisant poser le genou à terre à la mauvaise dictature fasciste de l'Amérique...le mythe. Il y a aussi un petit problème qui est que Manning était en prison quand les autres fuites se sont produites. L'excuse donnée, selon laquelle Assange a gardé l'info sous le coude durant des mois, ne tient pas.

Judy Woodruff de PBS, tandis qu'elle interrogeait les anciens conseillers à la sécurité nationale, Zbigniew Brzezinski et Stephen Hadley, a tenté de vendre le mythe Bradley Manning. Regardez Brzezinski et Hadley l'interrompre comme un radio réveil scotché sur une station "rap" :
JUDY WOODRUFF : Mais il a eu quantité de ces documents en main -ne sont-ils pas restés chez Wikileaks quelque temps ?

ZBIGNIEW BRZEZINSKI : Nous n'en savons rien.

JUDY WOODRUFF : ... parce que - du fait de cet ami intime qui est en prison et accusé, une relation dans l'armée ?

STEPHEN HADLEY : Nous ne le savons pas !
Publiquement, le FBI se tait, choisissant l'ignominie et la survie. Des sources haut placées indiquent que le scandale d'espionnage de l'AIPAC, maintenant poussé sous le tapis, aurait 10 fois l'ampleur de l'infâme affaire Pollard. On nous dit qu'il existe des preuves solides d'espionnage généralisé s'étendant aux plus hauts niveaux non seulement de la Défense mais aussi de l'Exécutif. Des mandats d'arrêt ont été préparés pour un certain nombre de fonctionnaires de Bush et plusieurs actuellement au service du président Obama. Avec deux présidents exposés à des chantages parce que leurs administrations avaient été totalement pénétrées par des espions, le FBI a été anéanti.

Grant Smith décrit le procès Rosen c. AIPAC qui menace de mettre Washington à genoux avec un scandale d'espionnage aux proportions inimaginables :
Le procès en diffamation de Steven J. Rosen contre l'American Israel Public Affaires Comité (AIPAC) est maintenant dans une phase critique. Une série de contre-dépôts jalonne le terrain critique sur lequel se trouve la Cour. Rosen a l'intention de montrer que l'obtention et l'exploitation des informations classifiées du gouvernement américain pour servir Israël est une pratique courante à l'AIPAC. Il prétend qu'il était injuste que l'AIPAC le licencie et le diffame dans la presse après qu'il a été inculpé pour espionnage en 2005.

Le 2 mars 2009, Rosen a déposé sa plainte civile contre son ancien employeur, les administrateurs, et un cabinet de relations publiques extérieur pour diffamation et calomnie. Rosen, ancien directeur de la politique étrangère de l'AIPAC, réclame 5 millions de dollars de dommages et intérêts de l'AIPAC, et des dommages punitifs de 500 000 $ de chacun des anciens membres du conseil, pour une demande totale de 21 millions de dollars. L'AIPAC a fait des déclarations aux médias selon lesquelles les convictions de Rosen seraient "délibérément fausses et diffamatoires et publiées dans un mépris total". L'AIPAC a licencié Rosen et son collègue Keith Weissman après qu'ils ont été inculpés pénalement en vertu de la loi de 1917 sur l'espionnage en 2005. Tous deux ont été surpris dans une opération d'infiltration du FBI par laquelle ils recevaient des informations classifiées de l'employé du Département de la défense le Col. Lawrence Franklin, qui a plaidé coupable et s'est porté témoin de l'Etat.

Le conseiller juridique de Rosen, David H. Shapiro a brutalement averti l'avoué de l'AIPAC, Thomas L. McCally qu'il chercherait à démontrer au nom de Rosen une "découverte grave" lors d'une audience le 5 Juin 2009. C'est ce genre d'intrusion publique guidée par des éléments infiltrés bien informés, à la suite des raids dévastateurs du FBI, que l'AIPAC veut probablement éviter à tous prix.

Ironiquement, comme l'action publique du gouvernement a échoué, la preuve de ce que la circulation des informations classifiées est une pratique courante à l'intérieur de l'AIPAC dépend de la plainte civile de Rosen.
Ce à quoi les employés du FBI ont fait allusion, c'est au fait que le dossier aurait dû être pris en compte et suivi d'une enquête qui aurait conduit, non seulement à un vaste réseau d'espionnage Israélien opérant à travers l'AIPAC, mais à la falsification des rapports de renseignements utilisés pour justifier l'invasion fatale non seulement de l'Irak mais aussi de l'Afghanistan par les États-Unis. Des sources indiquent que Wikileaks est considérée comme une tentative de reproduire l'espionnage et la trahison de 2001 et 2003, mais cette fois avec l'Iran pour cible.

WIKILEAKS COMME MARCHANDISE DE DISTRACTION

Il y a peu de doute que le principal but de Wikileaks a toujours été d'ouvrir la voie vers une attaque de l'Iran. Si quelqu'un ignore ce que Zbigniew Brzezniski appelle "semis" avec "renseignement orienté", ce qu'il dit est la preuve que Wikileaks est une opération de renseignement, la saga Wikileaks peut être appréciée pour le théâtre uniquement. Qui serait surpris de voir Assange dans Skating with the Stars?Après tout, Bristol Palin a fait une très bonne saison dans Dancing with the Starset Assange peut être un personnage moins controversé.

Julian Assange va-t-il être arrêté et condamné à suivre un traitement pour son addiction sexuelle ? Est-ce que quelqu'un peut imaginer Assange présenter des excuses publiques ? Ca vaudrait le coup de veiller tard pour regarder.

Quiconque dans l'industriereconnaît quelques éléments de base concernant Assange. Tout est mis en scène, tout est calculé. Quiconque ne voit pas le travail manuel d'un publiciste professionnel et agent, l'"assistant personnel", les gardes du corps et tout l'attirail de Britney ou Lindsay, est, disons, impliqué dans l'opération lui-même. Assange est juste un acolyte, un "complice de foire". Britney mérite mieux comme comparaison.

LE GORILLE DE 500 LIVRES

Appeler Wikileaks un simple canular est une gracieuseté. Peut-être pouvons-nous aussi appeler le 9/11 un canular. Est-ce que les familles des victimes se sentiraient mieux ? L'histoire prouvera que Wikileaks, le 9/11, l'invasion de l'Irak, le fiasco aveugle et apparemment éternel de l'Afghanistan sont tous des actes de la même pièce, certainement une tragédie mais sûrement pas Shakespearienne.

Bradley Manning n'est pas le "Wikileaker", en aucun cas. Si les affirmations du FBI sur l'AIPAC sont correctes et il n'y a aucune raison de ne pas le croire, Wikileaks pourrait facilement être la petite armée de "citoyens à double nationalité", les seuls suspects possibles. Il n'y a aucun autre groupe en mesure d'imposer le silence et d'enterrer le FBI, en mesure de sortir des documents des bases de données de la Défense, de l'Etat, des ambassades étrangères. Les tentatives tristes visant à blâmer Manning ou les Chinois, certainement victimes des récentes révélations, sont des actes de désespoir.

Wikileaks le canular n'est pas un espace de rumination. Vous acceptez le fait ou affichez vos couleurs, rouge, blanc et bleu ou bleu et blanc.

C'est maintenant, les débats durent depuis longtemps. Assange un héros? Assange une victime? Lorsque vous voyez ces questions, regardez ce qu'il y a derrière. Vous verrez le visage souriant de trahison, pas pour la première fois.