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Ben Laden mort et enterré fin 2001 a été récemment ressuscité puis médiatiquement assassiné par l'administration Obama pour concrétiser le plan de déstabilisation/balkanisation du Pakistan tout en visant également la Chine ses relations économiques croissantes avec Islamabad, en fait une attaque contre l'économie chinoise en plein essor de la part d'une puissance mondiale en total déclin.

Le Dc Steve R. Pieczenick un ex haut responsable du département d'état US sous 3 administrations différentes a affirmé que le raid contre le bunker de Bin Laden au Pakistan était une fausse opération à visée propagandiste car Ben Laden est mort fin 2001. Il avait déjà affirmé ceci en 2002 rapportant que Ben Laden était atteint du Syndrome de Marfan une maladie dégénérative ne pouvant être soignée et qui écourte largement la vie du patient ce que les renseignements US savaient ajoutant que le gouvernement US attendait le moment opportun pour sortir son cadavre.

Un autre médecin, le Dc Richard Devereux, un clinicien qui traite des patients atteints de ce Syndrome de Marfan au Weill Cornell Medical Center à New York dans une interview accordée au magazine Salon le 9 novembre 2001 avait lui aussi diagnostiqué chez Ben Laden ce Syndrome de Marfan :

« C'est un Marfanoîd. Il semble avoir de longs doigts et de long bras. Sa tête apparaît très allongée et son visage étroit... C'est concevable qu'il soit atteint du Syndrome de Marfan et il pourrait être examiné pour cela. »

A ce Syndrome de Marfan maladie dégénérative incurable s'ajoute bien sûr le fait que Ben Laden était atteint d'insuffisance rénale - ce que la CIA avait reconnu en 2008 - nécessitant qu'il soit sous dialyse. Aucune machine de dialyse n'a été découverte dans son pseudo bunker attaqué par les forces spéciales US au Pakistan.

Toute cette histoire d'assassinat a été mise en scène par l'administration Obama. Le récit a changé d'heure en heure, les photos publiées à la Une des médias menteurs se sont avérées truquées :

- Photo d'Obama, Clinton et consorts supposés regarder en temps réel l'attaque contre le bunker de Ben Laden alors qu'en fait comme l'a révélé le directeur de la CIA Léon Panetta la liaison a été interrompue donc ce qu'ils contemplaient c'était tout simplement un écran noir ;

- Photo soit disant de Ben Laden entrain de zapper pour se regarder sur écran que Libération des Rothschild de Tel Aviv a agité hystériquement comme « preuve » de sa présence dans ce bunker, alors que l'homme en question était vu de dos et que des Pakistanais sur les lieux ont reconnu être un voisin ;

- Vidéo publiée par la Maison Blanche affirmant qu'elle datait de 2010 où on voit un Ben Laden apparaissant bien plus jeune et en meilleure santé qu'en 2001.

La liste est longue des preuves que toute cette histoire d'opération « mort ou vif » contre Ben Laden n'est qu'une mise en scène Obamaesque visant à tromper l'opinion publique et détourner son attention afin de dissimuler d'autres desseins guerriers.

Déstabilisation du Pakistan sape de ses relations avec la Chine pour contenir l'essor économique de cette dernière

La déstabilisation du Pakistan est déjà à l'œuvre avec l'expansion de la guerre en Afghanistan au-delà de ses frontières au prétexte que les Talibans y trouveraient facilement refuge et pour se faire l'intensification depuis plusieurs mois déjà des attaques de drones en territoire pakistanais dont les principales victimes sont des civils.

Des rapports ont été publiés aux US par des think tank - qui décident de la politique de Washington - tels le Center for International Policy financé par Soros prônant clairement de fomenter le chaos dans la province du Baluchistan dans le cadre de la pseudo « guerre contre le terrorisme » ciblant en fait les relations en plein essor entre Islamabad et Beijing.

Dans un article de Selig Harrison de ce Think Tank intitulé « Free Baluchistan » Harrison appelle ouvertement à « aider les 6 millions d'insurgés du Baluchistan pour lutter pour leur indépendance du Pakistan et face à la répression croissante du ISI « (service de renseignements pakistanais). Allant au-delà même de cette balkanisation du Pakistan Harrison déclare que « le Pakistan a mis à disposition de la Chine une base à Gwadar au cœur même du Baluchistan. Donc un Baluchistan indépendant servirait les intérêts stratégiques des US en plus du but premier de contenir les forces islamistes ».

Harrison a publié ensuite un autre article « the Chinese Cozy Up to the Pakistanis » où il déclare d'emblée que « l'expansion de la Chine est naturelle et un accompagnement acceptable de sa puissance en développement mais jusqu'à un certain point. « Il appelle ensuite de nouveau à s'ingérer dans les affaires du Pakistan disant « pour contrer ce que fait la Chine au Pakistan les US doivent jouer serré et soutenir le mouvement pour un Baluchistan indépendant le long de la mer d'Arabie et pour œuvrer avec les insurgés Baluchis afin de chasser les Chinois de leur base navale à Gwadar. Beijing veut des corridors intérieurs dans le Gilgit et le Baltistan première étape pour s'installer en bordure de la mer d'Arabie à Gwadar qui servira de port chinois point de départ d'un corridor logistique à travers le Pakistan jusqu'au territoire chinois. »

Le plan d'Harrison c'est de plonger le Pakistan dans le chaos et ensuite d'utiliser les forces armées US afin « d'aider» systématiquement à y restaurer l'ordre.

En plus de disposer d'une base au port de Gwadar dans la région du Baluchistan au Pakistan, la Chine a aussi construit des routes, des barrages et même des centrales nucléaires pour produire de l'électricité. La Chine a également fourni au Pakistan une énorme quantité de technologie militaire.

Face à cette coopération accrue entre la Chine et le Pakistan, les US que cette coopération bien sûr dérange, ont choisi d'avoir recours à des opérations de déstabilisation en territoire pakistanais. Le faux assassinat de Ben Laden - une opération menée en violation flagrante de la souveraineté du Pakistan pour rappeler à Islamabad sa vulnérabilité et qui est le maître - puis l'accusation par Washington de l'existence de complicités au sein de l'appareil militaire et ou des renseignements pakistanais avec Al Qaeda et Ben Laden tout ceci entre dans le plan de déstabilisation du Pakistan voire sa balkanisation en petits états constitués par des minorités ethniques ( Pashtun, Baluchi, et autres) soumis au dictat et la présence permanente sous formes de bases militaires de Washington.

Pire les US ont à plusieurs reprises sous prétexte de sécuriser l'arsenal nucléaire militaire pakistanais menacé de s'en emparer.

En 2009 Seymour Hersh a publié un article intitulé « Defending the Arsenal » dans lequel il fait état de l'immense suspicion et méfiance du Pakistan à l'égard des Etats Unis notamment concernant son arsenal nucléaire. Les Pakistanais voient d'un très mauvais œil l'obsession américaine de « défendre » l'arsenal nucléaire du Pakistan. Les US sous prétexte d »aider » le Pakistan si jamais ce dernier plongeait dans une situation de chaos ont essayé à maintes reprises de localiser les armes nucléaires du Pakistan de même que les pièces détachées pour détonateurs stockées séparément pour assurer un maximum de sécurité.

Cette plongée progressive du Pakistan dans l'instabilité a déjà commencée par le débordement de la guerre d'Afghanistan par delà les frontières de ce pays. Si cette instabilité venait à s'amplifier cela permettrait aux US au prétexte de lutter « contre le terrorisme » d'occuper le Pakistan comme extension de l'occupation sans fin de l'Afghanistan et par la même occasion d'en chasser les sociétés chinoises impliquées dans des projets de développements d'infrastructures et autres.

Ceci explique pourquoi la Chine a été prompte à réagir au faux assassinat de Ben Laden. elle en a vite saisi les implications volant immédiatement au secours pour défendre Islamabad et critiquant de manière sévère, fait inhabituel, la violation de la souveraineté nationale du Pakistan par les Etats Unis.

La Chine a récemment accusé les US d'essayer de la déstabiliser directement et d'utiliser le prétexte de la « guerre contre le terrorisme » et celui du "non respect des droits de l'homme " pour contrer l'influence économique grandissante de cette dernière. Ces accusations chinoises ne font que corroborer ce que le département d'état US admet publiquement déclarant de lui-même que des dizaines de millions de dollars US sont prévus pour aider les « opposants » au régime de Beijing à contourner les systèmes de sécurité du régime chinois sur internet afin de fomenter des mouvements de protestations pour déstabiliser la Chine.

C'est avec ce même scénario que le « Printemps Arabe » a été fomenté voire détourné étendu à la Lybie puis la Syrie avec comme objectif dans ces deux derniers pays : « changement de régime ».

Echaudé par cette dernière intrusion armée des US sur son territoire il se pourrait que le Pakistan se détourne peu à peu de Washington, ce qu'il a déjà commencé à faire puisque le premier ministre pakistanais s'est rendu tout récemment à Moscou signe d'un rapprochement avec la Russie en plus de sa coopération économique et militaire croissante avec la Chine.

Ces deux pays, La Russie et la Chine, viennent d'annoncer publiquement leur coopération rapprochée en matière de politique étrangère qui concerne non seulement le Moyen Orient et l'Afrique du Nord - scènes d'insurrections qu'on sait désormais avoir été au pire fomentées à Washington au mieux récupérées par les US - mais aussi l'Asie qui pourrait également être touchée par des soulèvements si les deux puissances émergentes que sont la Russie et la Chine ne les préemptent pas en adoptant rapidement une position commune extrêmement ferme face aux Américains et leur vassaux européens et arabes.

Actualisation

Selon une dépêche AFP du 13/05/2011 :

"Le général Khalid Shameem Wynne, considéré comme le numéro deux de l'armée pakistanaise, a annulé aujourd'hui une visite prévue aux États-Unis, dans un contexte de vives tensions entre les deux pays depuis la mort d'Oussama Ben Laden, a annoncé un responsable militaire.

Cette visite a été annulée "en raison du climat qui prévaut" entre les deux pays, a précisé ce responsable sous couvert d'anonymat, en référence à l'opération commando américaine unilatérale qui a tué le chef d'al-Qaida le 2 mai à Abbottabad, dans le nord du pays.

"Le général Khalid Shameem Wynne a contacté son homologue américain, l'amioral Mike Mullen, et l'a informé de l'annulation de sa visite aux Etats-Unis prévue du 22 au 27 mai", a déclaré le responsable. Le général Wynne préside l'état-major de l'armée, un rôle toutefois honorifique, l'armée étant dans les faits dirigée par le chef d'état-major, le général Ashfaq Kayani, considéré comme l'homme le plus puissant du pays.

Cette visite, à l'invitation de l'amiral Mullen, était prévue depuis plusieurs mois, a ajouté le responsable militaire, précisant que le général Wynne avait appelé son homologue américain pour l'informer de cette annulation."