Traduction : Le Grand Soir

Un nouvel appel à lutter contre les hommes armés du Conseil National de Transition (CNT) a été lancé aux citoyens Libyens par le leader du pays d'Afrique du Nord, Mouamar Kadhafi, qui a considéré que les actions menées par cet organisme 'rebelle' étaient financées par des secteurs qu'il appelle colonisateurs.

Tripoli le 24 Aout 2011

Dans une déclaration à la télévision syrienne Al Rai, Kadhafi a invité instamment "les hommes, les femmes, les jeunes et les vieux, à lutter contre les rats et les traitres payés par les colonisateurs".

Le leader Libyen a aussi demandé aux tribus et aux habitants des autres villes de venir en aide aux habitants de Tripoli, la capitale de la nation du Maghreb. "Je demande que les tribus de Sebha, Beni Oualid, Feran, Yufra et Anwaset se charge chacune d'une zone pour aider à purger la capitale. Il faut que vous passiez Tripoli au peigne fin pour en éliminer les rats." a-t-il dit, cité par la chaîne syrienne, qui, sur sa page web, ajoute que l'appel de Kadhafi a été lancé depuis la capitale Libyenne.

Dans une allocution de 7 minutes, Kadhafi a aussi déclaré que les 'rebelles' armés par le CNT, appuyés par l'OTAN, se sont cachés au sein des familles de la capitale et ont occupé des édifices civils, ce qui a obligé les forces loyales au Gouvernement à éviter les combats.

"L'armée ne peut pas détruire les édifices et les maisons" a dit Kadhafi à ce sujet.

Plus tôt, Kadhafi a assuré qu'il resterait en Libye et a demandé instamment à ses partisans de résister à l'agression étrangère jusqu'à "la victoire ou la mort".

Dans ce message Kadhafi a assuré que l'abandon du symbolique complexe résidentiel et militaire de Bab Al Aziziya, à Tripoli, pris par les forces du CNT, était dû à un "mouvement tactique", après les bombardements de l'OTAN sur ce palais qui, expliqua-t-il, n'avait pas d'importance pour lui.

Le complexe présidentiel a été détruit pas un bombardement de l'OTAN avant d'être pris par les partisans du CNT, qui ont déjà fait flotter sur ses ruines l'antique drapeau tricolore du pays.

Après l'intervention de Kadhafi, le porte-voix du gouvernement Libyen, Musa Ibrahim, a assuré que le leader Libyen était "préparé à résister aux 'rebelles ' pendant des mois, voire des années" et qu'il s'était engagé à transformer la Libye en un "volcan de guerre et de mort" jusqu'à parvenir à chasser l'ennemi.

Pendant ce tems, des informations venant de médias alternatifs et indépendants situés en Libye rendaient compte de la présence de navires français près de la côte, avec du personnel prêt à débarquer, ce qui deviendrait une invasion terrestre, non prévue ni autorisée par l'ONU.

D'autres informations révèlent que des mercenaires coordonnés par l'OTAN sont en train de préparer des actions qui pourraient aboutir à un empoisonnement de l'eau, afin d'en rendre coupable Kadhafi et de favoriser ainsi l'invasion terrestre.