Comment: Article dépublié d'Agoravox.
Autre source (dépublié également)


Image
« La seule chance pour Sarkozy de remporter cette élection réside dans un événement exogène à la campagne, un événement international, exceptionnel ou traumatisant ». La messe est dite.

« La seule chance pour Sarkozy de remporter cette élection réside dans un événement exogène à la campagne, un événement international, exceptionnel ou traumatisant. »

Ce n'est pas de moi, c'est de Christophe Barbier, le patron de l'Express, ami de Carla et de Nicolas. Selon cet observateur avisé de la faune politique, « seul un cataclysme capable de fédérer les Français autour de son président peut offrir une chance de réélection à Sarkozy ». Barbier disait ça, avec justesse, la semaine dernière dans l'émission « C Dans l'Air », sur France 5.

Depuis l'ignoble tuerie de Toulouse dans une école juive et l'exécution de nos soldats par un spectre évanescent roulant en scooter, une question me torture l'esprit : Est-ce que Sarkozy et « la vermine » qui l'entoure sont capables de commettre un acte délictueux susceptible de forcer le destin ? Un false flag, un attentat sous fausse bannière destiné à renverser l'opinion en pleine élection présidentielle, est-il possible dans notre pays ?

Pour ma part, et c'est un pressentiment purement subjectif, le doute est grand. Au regard de l'ensemble de son oeuvre depuis cinq ans, j'ai l'intuition que Nicolas Sarkozy est apte aux pires turpitudes. Un type qui fut l'intime des pires salopards de la création tels Berlusconi, Bachar el-Assad ou Poutine, un individu conseillé au sein même de l'Elysée par l'extrême-doite de Patrick Buisson, un aventurier cynique capable de déclencher une guerre en Libye pour se refaire une santé dans les sondages, ce type-là, oui, est en mesure de provoquer le pire pour sauver sa tête et son petit pouvoir personnel. (Amok) Et, sans revenir sur la longue liste des saloperies qui ont émaillées son quinquennat des ténèbres, j'évoquerai juste les menaces de mort proférées contre les témoins gênants de l'affaire Bettencourt-Sarkozy (Lien).

Pas de coïncidences en période électorale

Une telle folie serait d'autant plus compréhensible, de son point de vue de bête traquée, que les socialistes se montrent menaçants en lui promettant les foudres de la justice pour l'après 6 mai. « Manuel Valls, le directeur de la communication de campagne de François Hollande, a assuré que Nicolas Sarkozy avait "peur" de n'être pas réélu parce qu'il craignait de perdre l'immunité présidentielle. » Lien.

Je ne crois pas aux coïncidences en période électorale et j'en reviens donc à la question. Sarkozy et son entourage nauséabond sont-ils des ordures capables de faire assassiner des Français pour remporter une élection qui sauverait leurs peaux, leurs privilèges, leur fric, leur liberté ?

En attendant de le savoir, « le sortant » vient de geler l'élection présidentielle sur son terrain, celui de l'insécurité, en profitant de circonstances exceptionnelles ; comme évoqué par Christophe Barbier. A partir d'aujourd'hui si la DCRI et la PJ, aux ordres de l'Elysée, font savamment feuilletonner l'affaire jusqu'en avril ou mai prochain, le bon peuple n'aura plus d'autre choix que de voter Sarkozy, le président fort d'une France forte, pour les protéger d'un spectre évanescent roulant en scooter.

Et ce sera reparti pour cinq ans de plus au Fouquet's. C'est cousu de fils blancs, au bonheur des riches.