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Meilleur du Web: Nouvelle étude : les conspirationnistes sont sains ; les suiveurs des gouvernements sont fous, hostiles

Traduit par Global Relay Network
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De récentes études de la part de psychologues et sociologues aux USA et au Royaume-Uni suggèrent qu'à l'inverse des stéréotypes des médias mainstream, ceux qui sont étiquetés "conspirationnistes" apparaissent plus sains que ceux qui acceptent les versions officielles des événements.


L'étude la plus récente a été publiée le 8 juillet par les psychologues Michael J. Wood et Karen M. Douglas de l'Université de Kent (Royaume-Uni). Intitulée "What about Building 7? A social psychological study of online discussion of 9/11 conspiracy theories" (Et pour le Bâtiment 7? Une étude socio-psychologique de discussions en ligne sur les théories de la conspiration autour des attentats du 11 septembre 2001, ndt), l'étude faisait la comparaison entre les commentaires "conspirationnistes" (pro-théorie de la conspiration) et "conventionnalistes" (anti-conspiration) sur des sites web d'information.

Les auteurs ont été surpris de découvrir qu'il est maintenant plus conventionnel de laisser des commentaires soi-disant conspirationnistes que conventionnalistes: "Sur les 2174 commentaires recueillis, 1459 furent définis comme conspirationnistes et 715 comme conventionnalistes." En d'autres termes, parmi les gens qui commentent les articles d'information, ceux qui ne croient pas aux explications gouvernementales d'événements tels que le 11 septembre ou l'assassinat de JFK dépassent en nombre ceux qui y croient par un facteur de plus de deux contre un. Ceci veut dire que ce sont les commentateurs pro-théorie de la conspiration qui expriment ce qui est reconnu comme la sagesse populaire conventionnelle, tandis que les commentateurs anti-conspiration deviennent une minorité isolée.

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Meilleur du Web: Révélations : Jésus était Jules César !

Une enquête sur l'origine du Christianisme

Jesus et César
© Inconnu
Jules César, fils de Vénus et fondateur de l'empire romain, a été élevé après sa mort tragique au statut de dieu de l'empire : Divus Iulius (Julius ci-après). Son culte disparaît quand le christianisme surgit. Jésus Christ, fils de Dieu et auteur du christianisme, paraît subitement au deuxième siècle avec son culte. Aucun historien ne fait état de son existence, qui reste à ce jour douteuse, avant cette période.

Une figure historique sans culte, un culte sans figure historique, une asymétrie complémentaire frappante.

Jésus serait-il la forme sous laquelle l'histoire nous a transmis Divus Julius ?

L'Évangile se rapporterait-il à la vie de César comme les églises chrétiennes aux anciens temples sur les fondements desquels elles ont été bâties ?

Les erreurs des copistes et l'évolution de l'iconographie sont détectés et visualisés ; l'Évangile se révèle être l'histoire de la guerre civile romaine, une mutation des Historiae d'Asinius Pollion.

La question traitée est la suivante :

Jésus est-il Divus Julius ? (Jésus est-il Divus Julius, le César déifié, tel que la tradition nous l'a transmis ?

A - Les images que l'iconographie de César nous présente ne recouvrent pas l'image que nous nous faisons de lui.

Dans notre tête Jules César est un guerrier et un dictateur. Sur ses représentations authentiques cependant (statues et monnaies) on voit surtout apparaître l'aspect de la clémence, la proverbiale clementia Caesaris. Surtout la tête de statue conservée au Musée Torlonia présente étonnamment les traits et l'expression de Jésus dans une pietà. Même la couronne qu'il porte, le plus souvent la couronne de chêne du Soter, correspond par sa forme et sa signification à la couronne d'épines du Sauveur.

Commentaire:
Pour les lecteurs familiers avec l'anglais, voici le documentaire à propos du travail de Francesco Carotta et d'un prêtre catholique - espagnol - sous-titré en anglais :


The Gospel of Caesar



Bad Guys

Meilleur du Web: Ingérence humanitaire à la sauce nazie

Le nazisme non-avoué de nos gouvernements fait décidément plus de ravages, à long terme, que celui que le monde a connu en 39-45. L'ennemi était alors bien défini. Les points de repères idéologiques parfaitement fixés dans Mein Kampf et les discours des meilleurs orateurs du III Reich. On a cru - ou plutôt on a voulu croire - que le nazisme s'était éteint après Nuremberg. Quel espoir naïf que nous entretenions tous, n'imaginant pas un seul instant que ce qui a été combattu avec tant de juste haine ne fera que changer de visage et de verbe.

Enfant arabe dans une déchetterie
© AFP
M. Fabius, grand manitou des milieux diplomatiques français, ne diffère en rien d'Hitler. Simplement, ce qu'il fait, il ne le fait pas au nom de la grande Allemagne idéalement peuplée d'Aryens. Il ne le fait pas non plus - Dieu nous garde de ces grossières amalgames que l'on nous fait ingurgiter à l'intraveineuse - au nom du judaïsme, père incontestable du christianisme. Il le fait au nom d'une sinistre idéologie partagée par une certaine partie de l'élite politique étasunienne et israélienne. Bien entendu, si Hitler avait le courage de ses convictions, M. Fabulous, comme l'a si bien surnommé Allain Jules, bloggeur et journaliste indépendant, ment comme un arracheur de dents. Voyez-donc ce regard pathétique et ces accolades fraternelles avec Netanyahu dont il semble faire les quatre volontés ! Quelle facticité à la Néron !

Le conflit syrien semble insolvable depuis voilà trois ans. De un, cette insolvabilité parle déjà d'elle-même, confirmant le fait que M. Al-Assad jouit d'un soutien populaire extrêmement important. De deux, convenez-en, lorsqu'un conflit s'enlise malgré une intervention étrangère supposée légitime, la moindre des choses serait de changer de tactique. Ces deux truismes restent pourtant ignorés. On implore des raisons très secondaires, inculpant à la Russie et à la Chine leur effroyable « manque de cœur » par rapport aux brigades du type Al-Farouq et Al-Nosra. On envisage, d'une façon outrancièrement machiavélienne, d'épuiser le grand « dictateur » en finançant l'extermination de son peuple. Que de remue-ménage meurtrier que la presse mainstream feint de ne pas pouvoir s'expliquer.

Commentaire: Le cannibal d'Alep, invité spécial de la BBC !!! Si si !


Che Guevara

Meilleur du Web: Le sort de Morsi préfigure t-il celui des Frères musulmans ?

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Sur 84 millions d’Égyptiens, 33 sont descendus dans les rues fêter le coup d’État militaire.
Bien que surpris par la rapidité des événements, Thierry Meyssan célèbre la destitution du gouvernement des Frères musulmans. Alors que la presse atlantiste soutenait Mohamed Morsi et conspuait Bachar el-Assad, il tenait le discours opposé et dénonçait le « printemps arabe » comme une manipulation. Le peuple égyptien et son armée ont tranché.

À l'issue de cinq jours de manifestations géantes réclamant le départ du président Morsi, l'Armée égyptienne l'a destitué et a désigné le président du Conseil constitutionnel pour assurer l'intérim jusqu'à la convocation de nouvelles élections.

Pour mesurer l'importance de l'événement, il convient de le resituer dans sa propre narration.

Une agitation politique a gagné une partie de l'Afrique, puis du monde arabe, à partir de la mi-décembre 2010. Les deux principaux pays concernés ont été la Tunisie et l'Égypte. Ce phénomène s'explique d'abord par des causes profondes : un changement générationnel et une crise alimentaire. Si l'aspect démographique échappe largement au contrôle humain, l'aspect économique a été partiellement provoqué en pleine connaissance de cause, en 2007-08, puis à nouveau en 2010.

En Tunisie et en Égypte, les États-Unis avaient préparé la « relève de la garde » : des leaders neufs à son service à la place de leaders démonétisés. Le département d'État avait formé de jeunes « révolutionnaires » pour qu'ils se substituent au pouvoir en place. Aussi, lorsque Washington a constaté que ses alliés étaient dépassés par la rue, il leur a intimé l'ordre de céder la place à l'opposition qu'il avait préfabriquée. Ce ne sont pas la rue, mais les États-Unis qui ont chassé Zine el-Abidine Ben-Ali et le général Hosni Moubarak. Et ce sont toujours les États-Unis qui ont installé les Frères musulmans pour leur succéder. Ce dernier point est moins évident puisque les deux pays ont organisé des élections, mais la tenue d'un scrutin ne signifie pas sa sincérité. Cependant, une étude minutieuse montre que les dès étaient pipés.

Handcuffs

Meilleur du Web: Mos Def subit la procédure de gavage de force des prisonniers de Guantanamo

Le rappeur et acteur Mos Def a tenu à montrer la procédure de gavage de force des prisonniers de Guantanamo sur lui-même. Âmes sensibles s'abstenir.


Mos Def connu aussi sous le nom de Yasiin Bey a voulu qu'on lui fasse subir ce que 40 des 120 prisonniers de Guantanamo subissent chaque jour. En effet, en ce début de ramadan, Mos Def dénonce les instructions militaires et la procédure d'exploitation standard pour les détenus soumis au gavage.

De la même manière que WikiLeaks qui avait dévoilé des documents militaires sur Guantanamo, Human Rights propose une vidéo choc de 4 minutes, sachant que la réelle procédure dans la prison dure environ deux heures et est effectuée deux fois par jour...

On vous laisse imaginer la torture qu'endurent ces prisonniers chaque jour en voyant comment souffre le rappeur.

Syringe

Meilleur du Web: Pandémies : l'Union européenne accroît son pouvoir pour sonner l'alerte et imposer la vaccination

Puzzle
© Inconnu

Voici une information que nous a communiquée une journaliste d'une grande chaîne avec comme commentaire que ces nouvelles prérogatives européennes rendront encore moins contrôlable l'achat de vaccins lors des futures pandémies (tant attendues)...

Comme nous le verrons plus bas, dans l'encadré, toutes les pièces du « puzzle » sont en train d'être imbriquées les unes dans les autres et tout est hélas fin prêt pour l'émergence d'un nouveau scandale sanitaire.

Il est essentiel qu'un maximum de citoyens soient informés de ces « différentes pièces » à mettre bout à bout, pour qu'ils soient en mesure de comprendre les vrais enjeux et le « puzzle » global le moment venu.

Pandémies : l'Union européenne renforce son système d'alerte et de réaction

Session plénière Santé publique − 03-07-2013

La capacité de l'Union européenne à faire face aux menaces transfrontalières pour la santé, telles que le coronavirus, l'épidémie E. coli de 2011 ou la grippe H1N1 de 2009 sera renforcée par une législation adoptée ce mercredi. Le texte instaure un système d'alerte précoce, facilite l'achat commun de vaccins et permettra de décréter l'urgence sanitaire au niveau européen en cas de crise.

La législation tire les leçons des récentes crises, telles que l'épidémie d'infections provoquées par la bactérie Escherichia coli en 2011, le nuage de cendres volcaniques en 2010 ou la pandémie de la grippe H1N1 en 2009. Le dispositif européen existant sera renforcé afin de permettre une coordination et une réaction plus rapides à l'échelle de l'Union européenne.

Eye 1

Meilleur du Web: Dans les méandres de la désinformation : ces criminels qui cachent la réalité

La première victime de toutes les guerres, c'est la vérité.

Paradoxalement, bien que tous s'entendent pour acquiescer à cet état de fait, on a l'impression que personne ne le réalise ou en tienne compte. Il suffit de quelques mots ou quelques discours de proclamés « experts » (sic) ou encore de journalistes (sic) véreux pour bien camoufler la réalité qui pourtant avec le temps finit par crever les yeux.


La réalité syrienne est habilement (grossièrement) et hypocritement cachée. Cacher cette réalité est criminel. On nous cache qu'une forte proportion de la population syrienne appuie totalement son gouvernement.

Manifestations pro-Assad
© InconnuManifestations pro-Assad

Vader

Meilleur du Web: Comprendre la géopolitique - le saccage des richesses de l'Afrique par l'Empire

L'agression de l'OTAN contre la Libye (productrice de pétrole), l'intervention de la France au Mali (or et uranium), la construction d'une base militaire étasunienne au Niger (uranium) et l'encerclement de l'Algérie (pétrole et gaz) sont des chaînons de la stratégie qui vise, devant la crise du capitalisme mondial, à intensifier l'exploitation des travailleurs et le pillage des ressources naturelles de l'Afrique.

Impérialisme en Afrique_Map
© Iran-resist.org
Le journaliste Dan Glazebrook, qui écrit dans des journaux comme The Guardian, The Independent et The Morning Star, a publié un article dans l'hebdomadaire cairote Al-Ahram Weekly dans lequel il dénonce cette conspiration.

Dan Glazebrook commence par rappeler que l'Occident draine chaque année des milliers de millions de dollars provenant du service de la dette, des bénéfices provenant des investissements et des prêts liés au régime de la corruption des secteurs des bourgeoisies compradores.

Une autre façon de dominer l'Afrique consiste à mettre à sac ses richesses naturelles. On peut citer le cas connu du Congo, où des bandes armées contrôlées par ses voisins ougandais, rwandais et burundais pratiquent à l'est du pays le vol de minéraux pour revendre ces derniers à des entreprises étrangères... qui sont elles-mêmes complices du forfait.

L'Afrique finance également les classes dominantes occidentales en fixant le prix de ses matières premières à des tarifs défiant toute concurrence, mais aussi en versant des salaires misérables aux travailleurs qui s'échinent dans les mines ou aux champs.

En somme, le capitalisme impose au continent africain le rôle de fournisseur de matières premières et de main d'œuvre à bas coûts. Mais, afin que cette situation se perpétue, il fait en sorte que l'Afrique continue d'être pauvre et divisée, les coups d'État et des guerres contribuant largement à cette situation.

Eye 1

Meilleur du Web: Le prix de la vérité

Général Cartwright
© InconnuAncien commandant de la force de frappe US, ancien chef d’état-major adjoint interarmes, ancien conseiller militaire du président Obama, le général Cartwright est accusé d’espionnage : il aurait fait fuiter au New York Times des informations sur la guerre secrète contre l’Iran de manière à prévenir une guerre inutile.

Alors que la presse internationale traite les informations d'Edward Snowden comme des révélations sur le programme PRISM et feint de découvrir ce que tout le monde pouvait savoir depuis longtemps, Thierry Meyssan s'intéresse au sens de cette rébellion. De ce point de vue, il attache beaucoup plus d'importance au cas du général Cartwright, également mis en examen pour espionnage.

Les fonctionnaires états-uniens, civils ou militaires, qui encourent trente ans minimum de réclusion pour avoir révélé à la presse des secrets d'État US, sont-ils des « lanceurs d'alerte » exerçant un contre-pouvoir dans un système démocratique ou des « résistants à l'oppression » d'une dictature militaro-policière ? La réponse à cette question ne dépend pas de nos propres opinions politiques, mais de la nature de l'État US. Cette réponse change totalement si l'on se concentre sur le cas de Bradley Manning, le jeune soldat gauchiste de Wikileaks, ou si on y intègre le cas du général Cartwright, conseiller militaire du président Obama, mis en examen jeudi 27 juin 2013 pour espionnage.

Ici, un retour en arrière est nécessaire pour comprendre comment on passe de l'« espionnage » au profit d'une puissance étrangère à la « déloyauté » face à une organisation criminelle qui vous emploie.

Pire que la censure : la criminalisation des sources

Le président des États-Unis et Prix Nobel de la paix, Woodrow Wilson, tenta de donner à l'Exécutif le pouvoir de censurer la presse lorsque la « sécurité nationale » ou la « réputation du gouvernement » sont en jeu. Dans son discours sur l'état de l'Union (7 décembre 1915), il déclara : « Il y a des citoyens des États-Unis ... qui ont versé le poison de la déloyauté dans les artères mêmes de notre vie nationale, qui ont cherché à traîner l'autorité et la bonne réputation de notre gouvernement dans le mépris ... à détruire nos industries ... et à avilir notre politique au profit d'intrigues étrangères .... Nous sommes sans lois fédérales adéquates .... Je vous exhorte à faire rien de moins que de sauver l'honneur et le respect de soi de la nation. De telles créatures de la passion, de la déloyauté, et de l'anarchie doivent être écrasées » [1].

Cependant, le Congrès ne le suivit pas immédiatement. À la suite de l'entrée en guerre des États-Unis, il vota l'Espionage Act, reprenant l'essentiel de l'Official Secrets Act britannique. Il ne s'agit plus de censurer la presse, mais de lui couper l'accès à l'information en interdisant aux dépositaires des secrets d'État de les communiquer. Ce dispositif permet aux Anglo-Saxons de se présenter comme des « défenseurs de la liberté d'expression », alors qu'ils sont les pires violateurs du droit démocratique à l'information, défendu constitutionnellement par les pays scandinaves.

Che Guevara

Meilleur du Web: Témoignage de Slim Rehouma vétéran de la guerre d'Afghanistan

Slim Rehouma, Caporal-Chef de l'Armée française et vétéran de la guerre d'Afghanistan, livre un témoignage cru et réaliste de la situation de l'institution et pose un certain nombre de questions.

Cette interview va t-elle faire en sorte que les langues se délient au sein des soldats et de l'état-major ?