Science et TechnologieS


Snowflake Cold

La NASA confirme que le réchauffement climatique est une fraude : l'Antarctique gagne 112 milliards de tonnes de glace par an

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Une étude récente menée par la NASA a révélé que les gains de masse de la couche de glace de l'Antarctique sont suffisants pour compenser les pertes croissantes des glaciers de la région. Selon les scientifiques, les nouvelles données offrent des gains non comptabilisés antérieurement dans l'Antarctique, mais elles vont à l'encontre des conclusions d'autres rapports tels que l'étude de 2013 du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Le précédent rapport du GIEC précisait que le continent était en train de perdre constamment sa masse de glace terrestre.

Selon la nouvelle recherche de la NASA publié dans le « Journal of Glaciology », la calotte glaciaire de l'Antarctique a accumulé un gain net de 112 milliards de tonnes de glace par an dans la période couvrant 1992 à 2001, mais a ralenti à 82 milliards de tonnes de glace par an de 2003 à 2008. Jay Zwally, chercheur en chef, et ses collègues ont évalué des données météorologiques constamment enregistrées à partir de 1979 jusqu'à l'heure actuelle, pour montrer que l'accumulation de neige dans la région orientale de l'Antarctique a en fait diminué de 11 milliards de tonnes par an au cours des deux dernières décennies. L'équipe a examiné des données historiques recueillies à partir de carottes de glace, et a découvert que des chutes de neige d'il y a 10 000 ans se sont lentement tassées et se sont transformées en glace sur les dernières millénaires.

Telescope

Un ciel bleu et de la glace sur Pluton

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© Nasa/JHUAPL/SWRICe ciel bleu est celui de Pluton, dans une image prise par la mission New Horizons et dévoilée par la Nasa
Nouvelles révélations sur la planète naine des confins du système solaire. La Nasa a diffusé ce jeudi des photos de Pluton qui révèlent une brume atmosphérique de couleur bleue entourant Pluton.

L'image est poétique. Un fin cercle bleu qui entoure un disque noir. Ce sont les premières images en couleur de l'atmosphère de Pluton, dévoilées par la Nasa. Et sur la planète naine aux confins du système solaire, le ciel est donc bleu!

"Qui se serait attendu à un ciel bleu dans la ceinture de Kuiper? C'est superbe", a déclaré Alan Stern, responsable de la mission New Horizons à l'origine de ces nouvelles photos. Cette découverte donne des informations sur la taille et la composition des particules de brume. "Un ciel bleu est souvent causé par la diffusion de la lumière solaire dans de très petites particules", explique Carly Howett, chercheur de la Nasa. "Sur la Terre par exemple, ces particules sont des molécules d'azote. Sur Pluton, elles semblent être de plus grosses particules de suie que nous appelons Tholins."

Commentaire: Ça s'agite beaucoup dans l'espace, comme nous le soulignions tout récemment. Nous allons de découvertes en découvertes. Petit tour d'horizon :

- Un océan sur Pluton ?
- Pluton : de plaines en montagnes
- L'étonnant survol des glaces de Pluton par New Horizons
- Un océan global sur Encelade ?
- Petit tour des étrangetés martiennes avec le robot Curiosity, le bien-nommé
- Cérès : un survol des mystérieuses particularités de la petite planète
- Cérès : après de mystérieuses taches lumineuses, une pyramide... ?




Telescope

Un océan global sur Encelade ?

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© Nasa, JPL, Space Science InstituteUn océan se cache-t-il sous la surface gelée d’Encelade, l’un des satellites naturels de Saturne, plus petit que la France ? Image composite prise en 2005 par Cassini entre 61.300 et 11.100 km de la surface. Les « rayures du tigre » sont visibles dans la région du pôle sud, en bas de ce portrai
Voilà dix ans que la sonde Cassini a repéré les extraordinaires geysers d'Encelade, qui trahissent une activité à l'intérieur de ce petit satellite de Saturne, de seulement 500 km de diamètre. Après une longue et patiente étude de plusieurs années, des chercheurs concluent aujourd'hui qu'ils ne sont pas produits par une petite mer régionale mais bien par un océan d'eau global, entre le noyau rocheux et sa surface. La ou les sources d'énergie n'ont toujours pas été clairement identifiées.

À l'aube des années 1980, au cours des visites historiques de Voyager 1 et 2 (novembre 1980 et août 1981) à Saturne, Encelade ne fut survolée que brièvement et à grande distance, ce qui ne délivra pas beaucoup d'informations sur sa surface gelée. Les découvertes et, avec elles, les surprises n'arrivèrent qu'en janvier 2005, lorsque quelques mois après l'arrivée de l'ambitieuse sonde Cassini dans l'environnement de la planète géante, des geysers furent observés en contre-jour, sur le limbe de ce satellite naturel. Tous jaillissent depuis de longues crevasses situées à proximité du pôle sud, baptisées « rayures du tigre ». Après de nombreux survols à des altitudes variables (entre plusieurs centaines et seulement quelques dizaines de kilomètres), les chercheurs découvrirent que les glaces aux points d'émissions étaient jusqu'à 110 °C plus chaudes que partout ailleurs et aussi que la vapeur d'eau expulsée est mêlée à de la matière organique et salée.

Commentaire: Beaucoup d'annonces et de nouvelles venant de l'espace ces derniers temps... Des paysages plutoniens, de l'eau et du sel entre deux artefacts martiens, un océan sur Encelade et des brillances mystérieuses sur Ceres. Bientôt la découverte de quelques micro-organismes opportuns ?


Mars

Le « scoop » de la NASA : découverte d'eau liquide sur Mars

Mars has water
© NASA / Greg Shirah / Handout / Reuters
D'après dernières informations révélées par l'agence spatiale américaine, les lignes sur la surface de Mars observés depuis plusieurs décennies par les astronomes s'avèrent être des ruisseaux de saumure, une solution d'eau et de sel. La nouvelle découverte, annoncée lundi lors d'une conférence de presse à Washington, donne un nouvel élan à l'espoir de découvrir un jour les preuves d'une vie extraterrestre.

«De l'eau liquide est aujourd'hui présente sur la surface de Mars, a déclaré Michael Meyer, le chef du programme de l'étude de Mars à la NASA. «En conséquence, nous présumons qu'il est au moins possible qu'il existe un environnement favorable à la vie».

Commentaire: Cela fait des années que les scientifiques postulent la présence d'eau liquide sur Mars. Déjà, en 2006 :
[..] plusieurs études ont suggéré la possibilité que de l'eau liquide puisse apparaître brièvement à la surface, à partir d'une source d'eau souterraine. L'existence d'une telle source suggère la présence d'eau mais aussi d'une source de chaleur stable, les deux conditions nécessaires à un environnement favorisant la vie.
Voir aussi : De l'eau liquide découverte sur Mars ?

En bref, leur scoop a fait plouf !


Mars

Planète Mars : le 28 septembre, la NASA annoncera une « découverte scientifique majeure »

La NASA devrait annoncer, lors d'une conférence exceptionnelle planifiée ce lundi 28 septembre 2015, une découverte scientifique majeure concernant "le mystère de Mars".

Cet événement, prévu pour 17h30 heure française, sera diffusé en direct sur la web TV de la NASA.
Le nom donné à cet événement "le mystère de Mars résolu" alimente les spéculations et la question récurrente : aurait-on trouvé de l'eau sur la planète rouge ?

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Commentaire : La conférence de presse pourra être suivie en direct sur http://www.ustream.tv/NASAJPL. Nous ferons une mise à jour sur le site à la suite de cette conférence. Restez connectés !


Magnify

Le « 7ème continent » et ses paillettes de plastique

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© Expédition 7èmeContinent VinciSato« Au fur et à mesure que nous progressions, nous avons commencé être entouré de déchets divers: bottes, casque, bidons. » raconte Patrick Deixonne, chef de l'expédition.
Le « 7ème continent » c'est le nom donné aux gigantesques soupes de plastique qui flottent au milieu des océans. Patrick Deixonne et une équipe de scientifiques se sont rendus dans l'Atlantique Nord pour explorer ce « continent » dont la taille est d'environ 3 fois la France.

En 1997, le capitaine Charles Moore, accompagné de Patrick Deixonne, a été le premier à découvrir une zone immense de plastique flottant dans le Pacifique. Depuis cette découverte, plusieurs expéditions se sont lancées en direction des différentes zones de déchets.

En France, l'explorateur Patrick Deixonne a mis en place en mai dernier une nouvelle expédition vers l'Atlantique Nord (après le Pacifique en mai 2013), accompagné de scientifiques du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES), de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) pour cartographier les zones et du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique, Université Paul Sabatier) pour analyser les déchets.

Moon

Éclipse totale et super Lune : le rarissime duo du 28 septembre

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Carte de visibilité de l’éclipse totale de la super Lune du 27-28 septembre 2015. © Xavier M. Jubier
L'éclipse de Lune de la nuit du 27 au 28 septembre 2015, la seconde de l'année, sera doublement exceptionnelle. Elle sera totale pour un grand nombre de Terriens (le 28 septembre, à partir de 2 h du matin en France métropolitaine) et elle apparaîtra plus grande que d'habitude car, du fait du périgée, ce sera une super Pleine Lune. En entrant dans l'ombre de la Terre, notre satellite naturel blêmira et changera de couleur pour devenir roux, rouge voire sépia. Un phénomène rare à ne pas manquer.

Cinq jours après l'équinoxe d'automne, nombre de Terriens pourront admirer, entre le 27 et le 28 septembre 2015, selon leur position géographique, une éclipse de Lune. Une grande partie des terres immergées est en effet concernée — à l'exception notable de la Sibérie orientale, de l'Inde, de la Chine, des deux Corées, du Japon, de l'Indonésie et de l'Australie. La « Pleine Lune des récoltes » (Harvest Moon), ainsi que la surnomment les Anglo-Saxons, sera alors alignée avec le Soleil et la Terre. Elle traversera le cône d'ombre de notre planète durant plus de cinq heures.

Ce phénomène naturel, qui nous donne rendez-vous en France métropolitaine le 28 septembre, en fin de nuit, entre 0 h 11 TU et 5 h 22 TU, soit de 2 h 11 à 7 h 22 en heure locale, sera remarquable à plus d'un titre. D'abord, même s'il s'agit de la seconde éclipse de Lune de l'année, c'est la seule qui sera totale (celle du 4 avril, invisible en Europe, était partielle). La prochaine se déroulera le 31 janvier 2018, mais nous ne pourrons pas la voir en Europe. Il faudra plutôt attendre le 27 juillet de la même année pour l'admirer sur le Vieux continent, assombrie et teintée de rouge (voir cette carte). L'événement aura lieu dès la tombée de la nuit et notre satellite naturel s'affichera à côté de Mars — la Planète rouge sera alors en opposition, alignée elle aussi avec la Terre et le Soleil, plus la Lune !

Telescope

La fusion de deux trous noirs observée pour la première fois

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© REUTERS/NASA/HandoutDeux trous noirs avaient été détectés au cœur du quasar Markarian 231, d'après une étude publiée en août. La paire située dans le quasar PG 1302-102 serait toutefois bien plus "enlacée" et leur collision serait imminente
La collision entre deux trous noirs qui gravitent l'un avec l'autre, au coeur d'une galaxie à 3,5 milliards d'années-lumière de la Terre, serait imminente (à l'échelle de l'Univers). Elle permettrait de tester la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein.

Deux trous noirs s'entraînent dans une danse tellement collé-serré qu'ils vont entrer en collision. Ce choc entre les deux danseurs passionnent les astrophysiciens qui évoquent un "Saint-Graal". Cet événement aussi puissant que 100 millions de supernovas combinées permettrait en effet de tester la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein.

Mais rembobinons! Deux trous noirs dansent, donc. A l'origine, ce sont les flashes lumineux émis dans la constellation de la Vierge qui intriguaient les astronomes de Caltech, en Californie. Ce "quasar PG 1302-102", - le "cœur d'une galaxie lointaine qui brille intensément", explique Science et Avenir - émet des flashes réguliers tous les cinq ans. Cette régularité est une anomalie, car ces signaux devraient être aléatoires.

Blue Planet

Un océan souterrain découvert en chine sous un désert

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© Sputnik. Andrei Maximov
Des chercheurs chinois ont découvert d'immenses réserves d'eau souterraines dans l'une des régions les plus arides de la planète.

La découverte a été faite dans le bassin du Tarim, dans la province chinoise du Xinjiang (nord-ouest), rapporte la chaîne Discovery.

Pendant des travaux de recherche sur le réchauffement climatique dans cette région, les scientifiques se sont aperçus que d'importantes quantités de dioxyde de carbone y disparaissaient sans aucune raison apparente. En fait, le bassin du Tarim est un énorme "puits de carbone", une zone qui contribue à limiter le réchauffement climatique. D'habitude, ce sont des forêts ou des océans qui aspirent le carbone. En mesurant des échantillons de dioxyde de carbone dans différents emplacements du désert, les chercheurs sont parvenus à estimer la quantité d'eau infiltrée dans le bassin.

« C'est une quantité d'eau terrifiante », déclarait le professeur Li Yan, qui conduit l'étude, au South China Morning Post. « Personne n'avait jamais imaginé qu'il puisse y en avoir autant sous le sable. Nous allons devoir revoir notre définition du désert ». Il se peut également qu'il y ait d'autres océans souterrains dans le monde, estime le professeur. En effet, il y aurait 1.000 milliards de tonnes de carbone "manquantes" sur la planète.



Commentaire: A propos de « réchauffement climatique » :

- Pourquoi le réchauffement climatique me laisse froid


Family

L'ADN révèle les débuts de Néandertal en Espagne

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© ScienceTrois des crânes de la Sima de los Huesos étudiés par l'équipe d'Arsuaga
Le plus ancien ADN humain jamais séquencé démontre que des Néandertaliens, ou leurs ascendants directs, vivaient déjà il y a environ 400 000 ans dans ce qui est aujourd'hui l'Espagne. L'analyse de cet ADN, présentée lors d'un colloque le 10 septembre par l'équipe de Matthias Meyer, de l'Institut Max-Planck de Leipzig, bouscule la chronologie de l'histoire humaine en Europe : elle suggère que la séparation entre la lignée néandertalienne et celle de notre espèce pourrait remonter à 765 000 ans, bien plus tôt que ce que l'on pensait.

C'est dans la Sima de los Huesos, la « grotte des os », située près d'Atapuerca au nord de l'Espagne, que Mathias Meyer et ses collègues ont recueilli le fameux ADN. La Sima de los Huesos est l'un des plus extraordinaires sites abritant des fossiles humains. Elle contient des milliers d'os et de dents appartenant à au moins 28 individus différents. Leur morphologie a été étudiée par l'équipe du paléontologue Juan-Luis Arsuaga, de l'université Complutense de Madrid. Elle est très proche de celle des Néandertaliens (voir notre article).

Sur la base de ces résultats, Arsuaga a classé les hommes de la Sima de los Huesos comme des Homo heidelbergensis, espèce humaine ancienne considérée comme l'ancêtre des Néandertaliens. En fait, certains paléontologues, comme le Français Jean-Jacques Hublin, estiment qu'il s'agit bel et bien de Néandertaliens anciens.