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Le CERN n'aurait pas découvert un mais deux bosons de Higgs

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Alors que les scientifiques du CERN de Genève étaient en passe de mettre la main sur le fameux boson de Higgs, celui-ci se serait dédoublé de façon parfaitement inattendue. Les résultats de l'expérience Atlas font état non plus de un mais de deux bosons de Higgs.

C'est un virage totalement inattendu qu'a pris la quête du si mystérieux boson de Higgs. En effet, début juillet, les physiciens du CERN à Genève ont annoncé qu'ils avaient identifié une nouvelle particule et que celle-ci pourrait bien être le boson de Higgs, dont l'existence a été prédite il y a plus de 45 ans par le scientifique Peter Higgs. L'annonce de la découverte avait ainsi créé un véritable vent d'enthousiasme parmi les scientifiques.

Mais la semaine dernière, c'est un résultat bien plus étrange qu'ont dévoilé les résultats de l'expérience Atlas menée au CERN. Ce n'est plus un mais deux bosons de Higgs qui auraient été découverts grâce aux désintégrations engendrées par les collisions de particules à l'intérieur de l'accélérateur LHC. En vérité, ce dédoublement inquiétant daterait même de mai 2012 mais jusqu'ici les scientifiques n'en auraient pas fait clairement état. D'après les résultats, il n'y aurait donc non pas une seule particule de masse d'environ 125 gigaélectronvolts (GeV), mais deux avec des masses de 123,5 GeV et 126,6 GeV.

Satellite

Un fleuve semblable au Nil découvert sur Titan

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Une rivière de 400 kilomètres de long a été découverte sur Titan, le plus gros satellite de Saturne. Selon la NASA, c'est la première fois qu'un fleuve aussi vaste est repéré ailleurs que sur la Terre. Les similitudes avec notre planète ne s'arrêtent pas là : cette rivière d'hydrocarbures liquides ressemble comme deux gouttes... d'eau au Nil.

Titan est la plus grande lune de Saturne. C'est le seul satellite connu du système solaire à posséder une atmosphère dense et épaisse. Depuis longtemps déjà, les scientifiques la suspectent d'héberger de la vie microbienne.

En 2004, la NASA avait envoyé la sonde spatiale Huygens, du nom de l'astronome ayant découvert Saturne en 1655, se poser sur Titan. Elle y découvre déjà des lacs d'hydrocarbures liquides et de nombreux points communs avec la planète Terre : Titan est rythmé par des saisons, sa surface est parsemée de dunes et de vallées...

Book 2

La bibliothèque de Cambridge numérise ses précieux manuscrits

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Le papyrus Nash contenant les dix Commandements fait partie des manuscrits numérisés par la bibliothèque de Cambridge
La bibliothèque de l'Université de Cambridge vient d'achever la numérisation d'antiques manuscrits religieux. Parmi la collection, se trouve le papyrus Nash, un ensemble de quatre fragments vieux de 2.000 ans et contenant les dix commandements en hébreu.

Il est maintenant possible, pour tous les internautes, de consulter à loisir les anciens manuscrits jusqu'à présent précieusement conservés par la bibliothèque de l'Université de Cambridge. La structure a récemment achevé la numérisation de milliers de pages dont les versions digitales sont consultables sur son site.

« En raison de leur âge et de leur délicatesse, ces manuscrits sont rarement en mesure d'être montrés et lorsqu'ils sont exposés, on ne peut voir seulement qu'une ou deux pages » explique dans un communique Anne Jarvis, bibliothécaire de l'Université. Elle ajoute : « Grâce à la générosité de la Fondation Polonsky, il est désormais possible pour n'importe qui avec une connexion à Internet de sélectionner un travail d'intérêt, et parcourir les pages du manuscrit, pour l'explorer en détail ».

Satellite

Nouveau trou noir dans Andromède

Paf ! Boom ! Il y a presque un an on détectait une source importante de rayons X en provenance du fin fond de l'espace. Quelques mois plus tard, un article parait dans le magasine Nature, derrière cette source de rayons X se cache un nouveau trou noir dans la galaxie d'Andromède.

Le 15 janvier dernier, le bon vieux satellite XMM-Newton de l'Agence Spatiale Européenne révélait une source de rayons X. Cette source se situe à 2,5 millions d'années-lumière de la terre, dans la galaxie d'Andromède. Il a fallu quelques mois d'analyses et de rédactions pour connaître le fin mot de cette histoire. Les rayons X viennent d'un nuage de gaz chaud entourant un trou noir. Ce trou noir se nourrit de la matière provenant d'une étoile voisine.

People 2

L'homosexualité débute dans le ventre de la mère

Il n'y a pas de « gène gay ». On a eu beau fouiller dans une cinquantaine d'années de recherches : on n'a trouvé aucun lien entre l'homosexualité et les activations épigénétiques qui sont capables de moduler la sensibilité aux hormones masculines durant le développement foetal. Les efforts ont été réalisés dans ce sens, mais les résultats n'ont pas été à la hauteur.

Des chercheurs américains (université du Tennessee) et suédois ont donc développé une autre hypothèse sur cette base. La sensibilité aux hormones sexuelles durant le développement de l'être à venir dans l'utérus de la mère est régulée différemment pour les personnes qui vont devenir ensuite homosexuelles ou hétérosexuelles. Ils ont même construit un modèle mathématique afin de tester leurs idées. Il y aurait bien une réponse de type « épigénétique ». Pour expliquer les différences sexuelles chez les humains (car les autres explications reposant sur l'Évolution ou la sélection naturelle ne sont pas entièrement satisfaisantes).

Galaxy

Hubble épingle 7 galaxies aux frontières de l'Univers

Hubble galaxies
© Nasa/ESA/CaltechUne portion du Hubble Ultra Deep Field 2012.

Le télescope spatial Hubble a découvert 7 galaxies si lointaines que leur lumière a mis plus de 13 milliards d'années à nous parvenir.

L'Univers ayant 13,7 milliards d'années, nous les observons telles qu'elles étaient lorsque celui-ci n'avait que 3 % de son âge actuel. L'une d'elles, dont la lumière affiche un redshift à confirmer de 11,9, serait même vue telle qu'elle était 380 millions d'années seulement après le big bang.

Une époque cruciale de la vie de l'Univers

Bulb

Des scientifiques ont fait pousser des neurones !

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On peut faire un nombre de choses absolument hallucinant avec... de l'urine. Ne grimacez pas, c'est un produit extrêmement polyvalent, à tel point que les scientifiques viennent de réussir à faire pousser des neurones grâce à ce fluide !

A l'annonce de cette nouvelle, c'est le scepticisme qui s'est emparé de nous. En effet, par quel miracle est-il possible de créer une entité viable, qui plus est dans le cerveau, avec ce qui est littéralement un déchet de notre corps.

Les chercheurs Chinois du Guangzhou Institutes of Biomedicine and Health, sont parvenus à faire croître ces cellules fraîchement expulsées au sein même de neurones.

Pour parler en termes exacts, les cellules rénales épithéliales, présentes dans l'urine, sont aptes à se muer en cellules souches pluripotentes. Sous ces derniers mots barbares se cachent des cellules qui peuvent se fondre dans n'importe quel type de tissu humain en seulement 12 jours.

Concrètement, cela prend deux fois moins de temps qu'avec les techniques traditionnelles qui passent par de douloureuses biopsies ou usent d'échantillons sanguins. Cette découverte est déjà perçue comme une alternative à l'utilisation des cellules souches embryonnaires dans le cadre de la médecine régénérative.

Après maints essais, les scientifiques ont concrétisé des cellules stables, des neurones pleinement opérationnels en à peine quatre semaines. Les tests sur les rats sont très engageants puisqu'aucune n'a muté en tumeur.

Cette découverte pourrait être un grand pas pour la médecine régénérative, d'autant plus que la technique est non-invasive et qu'elle n'utilise pas les cellules souches embryonnaires souvent controversées.

Concrètement, il suffit de faire pipi dans un bocal. On aura vu franchement pire pour gagner quelques neurones. Seule interrogation on ne sait qui de Claire Bennet de Heroes ou de Bear Grylls faisait partie de l'équipe !

Ladybug

Une étrange créature retrouvée dans un cocon de 200 millions d'années

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© Benjamin Bomfleur et Danielle Cook FranceLe micro-organisme a été trouvé piégé dans un cocon de 200 millions d'années

Des chercheurs de l'Université du Kansas, aux États-Unis, viennent d'identifier un micro-organisme emprisonné dans un cocon vieux de 200 millions d'années.


En analysant, quelques années auparavant, des échantillons recueillis en Antarctique, Benjamin Bomfleur, a mis en évidence un petit organisme emprisonné dans un cocon de sangsue vieux de 200 millions d'années. Mais le chercheur, de l'Université du Kansas, était à l'époque doctorant, et a dû mettre entre parenthèses sa découverte, le temps de clôturer ses travaux de thèse.

Le mystère de l'étrange micro-organisme n'a donc finalement pu être élucidé que cette année grâce à l'intervention d'un expert, Moestrup Ojvind chercheur à l'Université de Copenhague. Ensemble, les deux scientifiques se sont attelés à décrire l'animal et la structure dans laquelle il a été emprisonné. Leurs recherches, ont fait l'objet d'une publication parue cette semaine dans la revue Proceedings of the National Academy of Science.

Selon l'étude, le cocon, ressemble à celui produit par les actuelles sangsues comme Hirudo medicinalis. Enfermé à l'intérieur, le micro-organisme en forme de larme, se compose d'un corps rond d'environ 25 micromètres de long, soit la largeur de certains poils humains, et une queue près de deux fois plus longue. Comme tout eucaryote, le spécimen unicellulaire est doté d'un noyau à l'intérieur de la partie ronde et présente des caractéristiques similaires au genre Vorticella.

Comet 2

L'astéroïde qui a éliminé les dinosaures a aussi décimé serpents et lézards

Publiant leurs travaux dans PNAS, des chercheurs américains ont établi, à partir de la documentation fossile de l'Amérique du Nord, que l'astéroïde supposé responsable de la disparition des dinosaures a également entraîné celle de nombreuses espèces de serpents et de lézards.

La météorite qui s'est abattue il y a 65 millions d'années au Mexique aurait non seulement éliminé la quasi-totalité des dinosaures, mais même anéanti jusqu'à 83% des reptiles de la planète. C'est du moins ce qu'affirme une étude dirigée par le Dr Nicholas Longrich, de l'Université de Yale (États-Unis) et récemment publiée dans la revue PNAS.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié les fossiles nord-américains de lézards et de serpents, qui côtoyaient alors les dinosaures. Ils ont ainsi constaté que le cataclysme avait aussi décimé leurs rangs. "Lézards et serpents ont rivalisé avec les dinosaures en termes de diversité, ce qui fait [du Crétacé] un 'âge des lézards' tout autant qu'un 'âge des dinosaures'. L'événement 'astéroïde' est généralement considéré comme affectant principalement les dinosaures. Mais (...) les serpents et les lézards ont été frappés très durement. (...)", a expliqué le Dr Longrich.

Blue Planet

La Terre vue par satellite la nuit

Les scientifiques viennent de dévoiler des vues inédites de notre planète la nuit. Une image globale composite, a été construite par le National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) de la NASA, à partir d'images de nuit, sans nuage. Les images prises par satellite, montrent la lueur des phénomènes naturels et provenant de l'activité humaine à travers la planète.

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© NASA Earth Observatory / NOAA NGDCCarte composite du monde assemblée à partir de données acquises par le satellite Suomi NPP en Avril
et Octobre 2012.