Science et TechnologieS


Magnet

Un nouveau type de magnétisme révolutionnaire

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A l'Institut de Technologie du Massachusetts (MIT), des chercheurs étudient un phénomène physique très ancien, le magnétisme. Une équipe l'a poussé à son paroxysme en découvrant un nouveau type de magnétisme qui pourrait créer des superconducteurs plus facilement et des communications spatiales instantanées, rien que cela...

QSL, « quantum spin liquid », est un état très particulier de la matière qui jusque là n'avait été que théorisé. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un liquide mais d'une forme cristalline. Dans le QSL, l'état magnétique des particules changent constamment, les interactions entre elles sont très fortes, elles ne tiennent donc pas en place.

L'équipe, menée par Young S. Lee, annonce que cette découverte, encore « très fondamentale » pourrait conduire à réduire considérablement les soucis de température rencontrés pour créer des superconducteurs. A l'heure actuelle, il faut les refroidir à -200°C. Grâce au QSL, cette température ultrabasse ne serait plus nécessaire.

Fireball 5

La plus grosse météorite d'Europe Centrale découverte par une équipe polono-française

261 kilogrammes, tel est le poids de la plus grosse météorite de Pologne, découverte par une équipe de chercheurs franco-polonais le 4 octobre 2012 dans la Réserve de météorite de Morasko, située à 10 kilomètres au nord de Poznan.

Déterrée le 8 octobre à près de 2,2 mètres de profondeur, la météorite est actuellement exposée à la faculté de géographie et de géologie de l'Université Adam Mickiewicz (AMU) de Poznan. Composée à 93 % de fer et 6 % de nickel, cette trouvaille extraterrestre contribuera au débat sur les origines de notre univers.

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© Jakub Kaczmarczyk/PAPMétéorite avant nettoyage (à gauche, 279 kg) et après nettoyage (à droite, 261kg).
« C'est la plus grande météorite jamais découverte en Europe Centrale » affirme Pierre Rochette, professeur de géophysique et planétologue à l'Université d'Aix-Marseille lors d'un entretien avec le service scientifique de l'Ambassade de France en Pologne. La météorite a une forme conique faisant 50 cm de hauteur, 40 cm de largeur et 71 cm de longueur, et 2 mètres pour circonférence au point le plus large. Il s'agit d'une grossière octahédrite de classe IAB ('coarse IAB octahedrite'), composé de 93 % de fer, 6 % de nickel et 1 % d'autres éléments qui restent à déterminer en laboratoire.

Calendar

La fin du monde, oui, mais à quelle heure ?

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À mesure que la date fatidique approche, l'inquiétude monte. À quelle heure réserver son taxi? Aura-t-on le temps de préparer à manger ou est-ce qu'à 17h il sera déjà trop tard? Si la question est d'importance, les Mayas ne sont plus là pour y répondre. Alors que faire ?

Plusieurs hypothèses s'offrent à nous sous la forme d'autant d'interrogations. Sur Mundomaya, le site officiel du tourisme Maya qui rassemble Mexique, Honduras, El Salvador et Belize, un décompte estime que la fin du monde aura lieu à minuit heure locale, soit à 7h, heure de Paris.

Pourtant, la fin du monde concerne toute la planète, alors frappera-t-elle à un endroit précis? Et si oui, où?

Un autre phénomène de la même nature nous pose chaque année cette question. Si l'on considère que la fin du monde est comme le nouvel an, alors l'Apocalypse aurait dû d'abord frapper la République de Kiribati et les îles Samoa, archipels situés au coeur de l'Océan pacifique, ce jeudi, à 11h.

Satellite

Et s'il manquait une planète à notre système solaire ?

Selon les simulations menées par des chercheurs américains, il manquerait une planète à notre système solaire. Celle-ci aurait été présente lors de sa formation mais en aurait ensuite été éjectée.

"Me Voici Tout Mouillé, J'ai Suivi Un Nuage". Et s'il manquait un mot à cette phrase, moyen mémo-technique utilisé par les professeurs pour apprendre les différentes planètes de notre système solaire. Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune : voici les noms des planètes qu'abrite aujourd'hui notre système (planètes naines exclues). Mais celles-ci ont-elles toujours été au nombre de huit ? Pas tout à fait, si l'on en croit des chercheurs du Southwest Research Institute de Boulder aux États-Unis. Selon eux, notre système pourrait à ses débuts, avoir compté une voire deux planètes géantes supplémentaires.

Better Earth

Une planète potentiellement habitable découverte autour de l'étoile Tau Ceti

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Des astronomes viennent de découvrir que l'étoile Tau Ceti abrite pas moins de cinq planètes. L'une d'entre elles pourrait même se trouver dans la zone "habitable".

La liste des planètes potentiellement habitables s'allonge une nouvelle fois ! Dans une étude publiée mardi dans la revue Astronomy & Astrophysics, des chercheurs révèlent avoir découvert cinq planètes en orbite autour de l'étoile Tau Ceti, une étoile visible à l'œil nu située dans la constellation de la Baleine. Si ces planètes ont pu être découvertes, c'est grâce à la nouvelle technique de collecte de données astronomiques, capable de détecter des signaux deux fois plus faibles.

"Nous avons choisi Tau Ceti [ ... ] parce que nous pensions qu'elle ne comportait aucun signal. Et elle est si brillante et semblable à notre Soleil qu'elle constitue un banc d'essai idéal pour tester notre méthode de détection des planètes de petite taille", explique Hugh Jones, de l'Université britannique du Hertfordshire. Au total, les chercheurs ont ainsi passé en revue pas moins de 6.000 observations de Tau Ceti provenant de télescopes installés au Chili, en Australie et même à Hawaï. Les cinq planètes détectés ont une masse comprise entre deux et six fois celle de la Terre.

Solar Flares

Le GIEC admet à son tour le rôle prédominant du Soleil

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Il y avait longtemps qu'on n'avait pas parlé des climastrologues et des escrologistes de combat qui nous vendent non pas du rêve mais de la catastrophe planétaire à longueur d'année pour mieux pousser leur agenda interventionniste, décroissant et malthusien. Heureusement, une récente fuite d'un avant-projet du prochain rapport du GIEC nous aide à nous les rappeler à notre bon souvenir. Surprise (légère) : les dogmes climatologistes s'effritent un à un.

Tout commence avec Alec Rawls, qui participe à la rédaction de l'AR5, c'est-à-dire du second avant-projet du prochain rapport du GIEC (le groupe international d'experts sur le climat) ; et alors qu'il vient de clore ses contributions au rapport et que la période des commentaires est achevée, il décide d'en publier la version courante, jugeant que le contribuable qui le finance doit pouvoir prendre connaissance des informations déjà disponibles. D'autant plus que, selon lui, ces informations remettent complètement en cause la thèse centrale du réchauffement climatique, basée sur le dioxyde de carbone et son origine humaine...

Et c'est ainsi qu'on découvre que le GIEC admet, même pas à demi-mot, que oui, le soleil réchauffe bien la Terre. Certes, la plupart des scientifiques de bon sens (dont Svensmark, par exemple), étaient arrivés à la même conclusion depuis un moment déjà.

Solar Flares

Un modèle pour expliquer la disparition momentanée des tâches solaires

Tâche solaire
© Gringo.chTâche solaire

Un modèle théorique développé par les chercheurs de l'Indian Institute of Science (IISc) à Bangalore propose une explication à la disparition cyclique des tâches solaires pendant plusieurs dizaines d'années.

Une tâche solaire est une région sur la surface du soleil marquée par une température inférieure à son environnement et à une intense activité magnétique. Le nombre de ces tâches augmente et diminue cycliquement sur une période de 11 ans environ. Un des aspects les plus surprenants de ce phénomène est que certains de ces cycles disparaissent pendant plusieurs dizaines d'années.

Ces périodes sont nommées « Grand minima », des indices montrent que 27 grands minimas ont eu lieu dans les 11 000 dernières années du soleil. Ces grands minimas pourraient avoir des répercussions dans le système solaire et sur le climat terrestre d'où l'importance de comprendre leurs origines et d'être en mesure de les prévoir.

Black Magic

Le visage de l'Homme de Florès a été reconstruit : finalement, il nous ressemble...

Les chercheurs ont mis en évidence ce à quoi pouvait ressembler le visage du célèbre et controversé Homme de Florès aussi appelé "Hobbit" en raison de sa petite taille.

Avec une formation en médecine légale, Susan Hayes, chercheur à l'Université de Wollongong, en Australie, a pu donner un visage au squelette.

Les restes ont été découverts dans la grotte de Liang Bua, sur l'île indonésienne près de Flores en 2003. Les ossements étaient ceux d'une femme âgée de 30 ans et haute de 1 mètre.

Pour arriver à cette représentation du visage, Hayes a entré les informations obtenues à partir de scans en imagerie 3D du crâne dans un logiciel graphique et elle a également examiné des portraits de paléo-artistes du Hobbit.
Les interprétations antérieures faisaient plus ressortir les caractéristiques du singe; cependant, son examen suggérant des caractéristiques modernes est plus précis.

Better Earth

D'anciennes pierres à cuire révèlent le passé magnétique de la terre

D'anciennes pierres à cuire utilisées en Nouvelle-Zélande pourraient révéler l'histoire magnétique de la Terre remontant à des centaines d'années.

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© Credit: RaviGognaLes anciens fours de cuisson Maoris, ou hangis, devaient contenir des pierres révélant le passé magnétique de la terre.
Ces pierres étaient utilisées par les Maoris, indigènes Néo-Zélandais, dans leur fours à cuisiner, appelés hangi, au cours des dernières centaines d'années.

Les pierres était si chaudes que les minéraux qu'elles contenaient, ayant des propriétés magnétiques, se seraient alignés avec le champ magnétique de la Terre de l'époque.

"Nous avons de très bonnes données paléomagnétiques à travers le monde concernant l'intensité du champ et sa direction, en particulier dans l'hémisphère Nord," explique l'une des auteurs de l'étude, Gillian Turner, de l'Université de Victoria, en Nouvelle-Zélande, "le Sud-Ouest du Pacifique, cependant, avait un déficit de données dans ce domaine."

Beaker

Australie : la couleur rose de l'eau du Lac Hillier toujours sans explication rationnelle

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Le lac Hillier en Australie présente certainement une des plus grandes énigmes scientifiques. Son eau de couleur rose n'a jamais pu être expliquée depuis l'année de sa découverte en 1802 jusqu'à ce jour.

Le Lac Hillier est certainement l'une des exceptions naturelles les plus curieuses qui soient. Son eau d'une couleur rose vif questionne tout le monde et jusqu'à présent, personne n'a encore pu expliquer ce phénomène étrange.

Situé sur une île d'Australie-Occidentale nommée "Middle Island" qui se trouve dans l'archipel de la Recherche, ce lac mesure 600 mètres de longueur. Séparé de l'océan par des dunes de sable blanc, il se trouve au milieu d'une forêt d'eucalyptus et est bordé d'un liseré de sels blancs.