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Le singe ne se laisse pas acheter par les Hommes qu'il juge égoïstes

Le capucin à houppe noire n'est pas dupe. S'il juge qu'une personne est égoïste, il n'acceptera pas de traitement de faveur de sa part. Il est capable de rejeter de la nourriture offerte par une personne qu'il aurait vue refuser d'aider quelqu'un d'autre.

Le capucin à houppe noire vit en Amérique du Sud et principalement au Brésil. Il est connu pour son caractère sociable et son intelligence. Il utilise quotidiennement des outils pour casser les coques des noix. Il jette, secoue et transporte divers alimen
© José Reynaldo da Fonseca, cc by sa 3.0Le capucin à houppe noire vit en Amérique du Sud et principalement au Brésil. Il est connu pour son caractère sociable et son intelligence. Il utilise quotidiennement des outils pour casser les coques des noix. Il jette, secoue et transporte divers aliments et objets.
Les singes refuseraient-ils l'égoïsme ? Les capucins sont de petits singes d'Amérique. La plupart des espèces du genre Cebus sont réputées pour être instinctivement sociables et coopératives. Elles sont aussi connues pour leur intelligence. Le capucin à houppe noire par exemple (Cebus apella) frappe des noix contre une branche pour les casser et utilise des outils pour râper l'écorce des arbres...

Comme l'Homme, ce capucin semble être capable de se faire une idée sur une personne juste en la regardant. S'il peut choisir, il préférera un traitement de faveur de la part de quelqu'un qui est capable d'aider et de partager plutôt que d'un égoïste. C'est en tout cas ce que suggère une étude dirigée par le chercheur James Anderson de l'université de Stirling (Royaume-Uni), dont les résultats ont été publiés dans Nature Communications.

Snowflake Cold

Les éruptions volcaniques ont un effet de refroidissement sur la planète

Les petites éruptions volcaniques ont un effet de refroidissement sur la planète, et ralentissent ainsi le réchauffement climatique mondial, en bloquant la lumière du soleil dans l'atmosphère.

Les températures moyennes mondiales ont augmenté ces dernières années, mais pas autant qu'elles n'auraient dû, grâce à une série de petites éruptions volcaniques qui ont rejeté les particules bloquant la lumière du soleil dans l'atmosphère.

C'est la conclusion d'une nouvelle étude, qui a aussi montré que des particules microscopiques dérivant des cheminées industrielles n'ont pas eu beaucoup d'effet pour refroidir la planète, d'après un article du journal Science.

Entre 2000 et 2010, la concentration atmosphérique moyenne de dioxyde de carbone - un gaz à effet de serre- a augmenté de plus de 5%, passant de 370 parts par million à presque 390 parts par million.

Nebula

Origine de la vie : nouvelles pistes avec des molécules interstellaires

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Certaines des molécules organiques découvertes dans les nuages moléculaires. On détecte leurs traces dans le rayonnement radio du milieu interstellaire avec des radiotélescopes comme celui de Green Bank, que l'on voit en arrière-plan.© Bill Saxton, NRAO, AUI, NSF
On pense que bien des molécules organiques ayant permis à la vie d'apparaître sur Terre se sont probablement formées dans l'espace avant d'être apportées sur notre planète par des comètes et des météorites. De nouvelles techniques d'identification ont permis de détecter les précurseurs d'une base de l'ADN et d'un acide aminé dans des nuages moléculaires à l'aide du radiotélescope de Green Bank.

Sagittarius B2 (Sgr B2) est un nuage moléculaire géant de gaz et de poussières qui se trouve à environ 120 parsecs du centre de la Voie lactée. C'est l'un des plus grands dans la Galaxie, couvrant une région de 45 pc de diamètre. La masse totale de Sgr B2 est estimée à 3 millions de fois la masse du Soleil, avec une densité moyenne de 3.000 atomes d'hydrogène par cm3, soit une densité environ 20 à 40 fois plus élevée que dans un nuage moléculaire typique.

Les températures dans le nuage peuvent varier de 40 K à 300 K selon la distance à laquelle on se trouve des lieux où des étoiles se forment. Les températures moyennes et la pression dans Sgr B2 sont donc faibles, et la vitesse des réactions chimiques y est extrêmement lente. Toutefois, Sgr B2 est en réalité très riche en molécules organiques complexes, à tel point que presque la moitié des molécules interstellaires connues ont été trouvées dans Sgr B2.

Solar Flares

Spectaculaires arches de feu et pluie coronale sur le Soleil

L'observatoire solaire Solar Dynamics Observatory (SDO) a brillamment terminé sa troisième année d'étude du Soleil. La Nasa a mis en ligne récemment de superbes vidéos avec des images ayant marqué l'année 2012. On voit en particulier celle de la formation d'une boucle coronale impressionnante, donnant lieu à ce qu'on appelle une pluie coronale.


Cette vidéo montre des images du Soleil prises pendant l'année 2012 par SDO. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle avec deux barres horizontales en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître, si ce n'est pas déjà le cas. En passant simplement la souris sur le rectangle, vous devriez voir l'expression « Traduire les sous-titres ». Cliquez pour faire apparaître le menu du choix de la langue, choisissez « français », puis cliquez sur « OK ». © Nasa


Solar Dynamics Observatory (SDO) est un satellite lancé par la Nasa le 11 février 2010. Il tourne autour de la Terre sur la fameuse orbite de Clarke (l'orbite géostationnaire autour de l'équateur), il est donc en rotation géosynchrone. Sa mission est de permettre de mieux comprendre comment et pourquoi le champ magnétique du Soleil change et comment cela affecte l'activité de l'astre.

Vers une météorologie solaire et spatiale

À terme, on espère que cela contribuera à l'établissement d'une véritable météorologie spatiale qui nous permettra de mieux protéger notre civilisation technologique et ses satellites des colères du Soleil. On devrait aussi mieux comprendre les relations entre notre étoile et le climat de notre planète.

Solar Flares

Panne du soleil ou double Pic ? La NASA n'arrive pas à prédire le maximum solaire

Traduit de l'anglais par Les Chroniques de Rorscharch

Depuis quelques années le soleil se comporte anormalement. Quand la NASA fait semblant de ne pas savoir pourquoi , ça donne ce papier où la désinformation tourne à fond.

ISES Solar Cycle Sunspot Number progression_janvier_2013
© NDAA/SWPC Boulder, CO, USAProgression du nombre de tâches solaires en janvier 2013
Quelque chose d'inattendu est en train d'arriver au soleil. 2013 est censée être l'année du Maximum Solaire, le pic du cycle de 11 ans des taches solaires. Pourtant, 2013 est arrivée et l'activité solaire est relativement faible. Le nombre des taches solaires est bien en dessous de sa valeur en 2011, et les fortes éruptions solaires sont rares depuis de nombreux mois.

Le calme a conduit certains observateurs à se demander si les prévisionnistes ont raté le coche. Le physicien Dean Pesnell du Goddard Space Flight Center a une explication différente :

« C'est bien le maximum solaire », affirme t-il. « Mais il semble différent de ce que nous attendions, car il comporte un double pic ».

Network

Cloud : la perte totale des données est possible. La preuve par 2e2 et megauplaod

L'affaire 2e2 a violemment secoué le secteur informatique anglais. Du jour au lendemain, de très grosses sociétés se sont trouvées privées de leurs données en raison de la faillite du prestataire cloud. Elles ont eu le choix entre payer des sommes importantes pour récupérer leurs données, ou acheter une tonne de Kleenex pour pleurer. Analyse d'un risque insuffisamment pris en compte dans les projets de cloud.

On l'a déjà dit et on ne le répétera jamais assez : basculer son infrastructure informatique en mode cloud n'est pas un acte anodin.

Il y a évidemment les aspects économiques de la décision. Les économies escomptées à court terme sont-elles réellement des économies si on les compare aux coûts récurrents qu'implique cette architecture ? L'exercice doit être réalisé au cas par cas, car la réponse qu'apportera mon voisin n'est pas nécessairement la même que la mienne.

Fireball 4

Une météorite de 18 kg trouvée par des chercheurs belges en Antarctique

Cinq scientifiques de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) et de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) en expédition à la station Princess Elisabeth ont découvert le 28 janvier dernier une météorite de 18 kg dans la calotte glaciaire en Antarctique, indique jeudi dans un communiqué l'International Polar Foundation. Cette chondrite ordinaire est la plus grosse trouvée dans la région depuis 1988.

Ces scientifiques font partie du projet SAMBA, qui correspond à la contribution belge à la recherche globale de météorites en Antarctique pilotée par le Japon et les USA, et qui est notamment soutenu par l'International Polar Foundation.

"Cette météorite est une découverte assez inattendue, non seulement par son poids, mais parce qu'il est exceptionnel de trouver des éléments de telle taille en Antarctique", explique Vinciane Debaille, géologue de l'ULB qui dirigeait l'équipe belge.

Gear

Réchauffement climatique : une majorité de sceptiques

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Pour la presse française, l'avantage avec le réchauffement climatique d'origine humaine, c'est qu'il rassemble un très large consensus de scientifiques tous d'accord, et que la science est maintenant fermement établie. L'ennui avec la presse anglaise, américaine, et anglo-saxonne en général, l'ennui avec les universitaires notamment au Canada, l'ennui avec internet et la communauté scientifique, c'est qu'elle n'est pas d'accord du tout avec ce que pipeaute la presse française.

Dans les figures de proue de cette presse française si tendrement lovée contre les organisations para/méta/étatiques qui distribuent de la subvention, on retrouve régulièrement Foucart & Huet, qui sont au journalisme scientifique ce que les saucisses aux lentilles Raynal & Roquelaure sont à la cuisine étoilée au Michelin. Malheureusement, cette fois-ci, je ne pourrai pas aller piocher dans les consternantes bêtises qu'ils sortent habituellement pour camoufler l'effondrement des théories réchauffistes qu'ils entretiennent à grands renforts d'effets de manches.

Fish

Découvrez les curieux spécimens qui peuplent les fonds de l'océan Antarctique...

Des chercheurs de Institut Alfred Wegener pour la recherche polaire et marine, en Allemagne, viennent de finaliser une base de données répertoriant les étranges créatures vivant dans les profondeurs de l'océan Antarctique.

Fonds marins Antarctique
© Steve Clabuesch/NSF/USAPImage d'un mur de glace d'une banquise à Explorer's Cover, New Harbor, Détroit de McMurdo, située non loin d'équipements photographiques commandés à distance. Un appareil photo est relié par un câble aux équipements à terre, qui téléchargent les photos vers internet par radio.
Quel genre de créatures peuvent se permettre de peupler des zones aussi hostiles que les profondeurs de l'océan Antarctique ? Pour le savoir, une équipe de chercheurs de Institut Alfred Wegener pour la recherche polaire et marine, en Allemagne, se sont attelés à créer une base de données en ligne recensant toutes les espèces répertoriées dans la région. La collection se limite pour le moment à la faune macrobenthique, à savoir tous les organismes vivant sur les fonds marins, à près de 800 mètres de profondeur, et assez grands pour être visibles à l'œil nu.

Le catalogue, présenté dans la revue Nature, décrit en détail des spécimens étranges appartenant à la famille des échinodermes, des éponges, des crustacés et même de certains poissons. Ces derniers sont spécifiquement adaptés à la vie en eaux glaciales grâce à des protéines antigel présentes dans leur sang et des fluides corporels. La base de données s'appuie sur des informations récoltées au cours de 90 expéditions différentes depuis 1956. Les photographies sous-marines remontent quant à elles au milieu des années 1980.

Fireball 5

En vidéo, les comètes Lemmon et PanSTARRS dans le ciel austral rougi par une aurore

Merveilleuse vidéo où transparaissent deux remarquables comètes dans le voisinage du Petit Nuage de Magellan. Une douce et chaleureuse aurore australe sublime la scène cosmique !

Bien que situé à une latitude moyenne dans l'hémisphère sud, l'astrophotographe Alex Cherney a pu profiter d'une soudaine aurore australe aux couleurs crépusculaires au cours de ses prises de vue d'un non moins étonnant et merveilleux panorama céleste.