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La stagnation de la température à l'échelle mondiale est réelle

Traduction par Résistance 71

Un nouveau rapport (fichier pdf) écrit par le Dr David Whitehouse et publié aujourd'hui par la Global Warming Policy Foundation conclut qu'il n'y a eu aucune augmentation statistiquement signifiante des températures globales annuelles depuis 1997.

Après avoir analysé la littérature scientifique, le rapport conclut que la stagnation est un fait empirique et une réalité qui défie les modèles actuels sur le changement climatique. Pendant la période où la température globale de la terre est demeurée statique, la composition atmosphérique en gaz carbonique a augmenté de 370 à 390 ppm.
« La stagnation est une réalité et n'est pas le résultats de choix de points de départ et d'arrivée. Son commencement peut-être visualisé clairement dans les données et cela continue jusqu'à aujourd'hui »
, a dit le Dr Whitehouse, l'auteur du rapport. Le rapport démontre que la stagnation des températures a été un sujet de discussion actif dans la littérature scientifique depuis des années, mais que ce débat scientifique n'a ni été suivi par la vaste majorité des médias, ni reconnu par ceux qui font campagne pour le changement climatique, les sociétés scientifiques et les scientifiques prominents sur le sujet.

Cow

Homosexualité, transgenre : des pratiques courantes dans la nature

L'espèce humaine n'a décidément rien inventé en matière de sexe. Dans le monde animal, les relations homosexuelles ne relèvent pas de l'exception, tandis que la transsexualité existe bel et bien. Reste à comprendre quels pourraient en être les fondements. Futura-Sciences est allé interroger Thierry Lodé, le spécialiste français de la question.

Il est des questions qui ne cesseront jamais de faire débat. L'homosexualité est peut-être l'une d'elles. Pourtant bien tolérée dans certaines cultures par le passé, elle reste au cœur de la controverse, comme l'a récemment montré la polémique nationale autour de la loi sur le mariage pour tous.

Pourtant, d'après l'expert en sexualité animale Thierry Lodé, chercheur en écologie évolutive aux universités de Rennes 1 et d'Angers, les pratiques entre individus du même sexe ne sont pas rares dans la nature et, de ce fait, n'ont rien de strictement humain. Comment la science peut-elle alors les expliquer ?

Airplane

Les drones s'équipent de serres pour fondre sur leurs proies




Les rapaces sont parmi les prédateurs les plus performants de la nature, et c'est sans aucun doute pourquoi ils ont servi de modèle au développement d'un drone équipé de serres.


L'Université de Pennsylvanie s'est largement inspiré des techniques de chasse des rapaces comme les aigles ou les faucons pour développeur un nouveau drone volant équipé d'un bras proposant une pince à la manière de serres.

Ce sont 3 griffes mobiles qui équipent le bras monté sur un quadrirotor et lui permettent d'attraper des objets. Mais c'est plus globalement le mouvement du rapace qui est reproduit puisque le drone est capable de fondre sur son objectif et de l'attraper à une vitesse relativement importante ( neuf fois sa propre taille par seconde ).

Fireball 5

La Russie s'organise pour intercepter des météorites avec des armes nucléaires


Un programme de lutte contre les menaces spatiales verra le jour en Russie vers la fin de cette année. La nouvelle a été annoncée par le chef de l'agence Roskosmos, Vladimir Popovkine. Prenant la parole à la chambre haute du parlement russe, il a évoqué la mise en place d'un centre d'alerte et de défense contre les menaces spatiales.

Ces derniers jours l'humanité a été vivement sensibilisée par de telles menaces. Le 15 février le monde entier a été bouleversé par l'information sur le météorite de Tcheliabinsk.

A l'heure actuelle les spécialistes russes proposent de mettre au point un système mondial de surveillance des corps célestes et, le cas échéant, de destruction d'astéroïdes dangereux, dit Vladimir Popovkine.

Commentaire: Effectivement, il serait temps que la communauté internationale se penche sur cette menace céleste qui est le plus grand danger pour l'humanité.

Malheureusement pour nos scientifiques russes, et pour nous-mêmes, ce genre de programme ne sert à rien, puisqu'il faudrait une arme nucléaire un milliard de fois plus puissante que la plus violente ayant explosé sur la Terre.


Satellite

Wise a découvert un nouveau système binaire proche du Soleil

Image
L'image principale est celle de Wise J104915.57-531906. Un zoom avec les meilleurs instruments du télescope Gemini est visible en haut à droite. La résolution plus élevée a permis de séparer les images de deux astres, des naines brunes froides. © Nasa, JPL, Gemini Observatory, Aura, NSF
Un astronome du Penn State's Center for Exoplanets and Habitable Worlds vient de faire une étonnante découverte dans les données collectées par Wise, complétées par d'autres observations : le plus proche système binaire découvert à quelques années-lumière du Soleil. Ce sont des naines brunes.

Tout comme Spitzer et Herschel, le Wide-field Infrared Survey Explorer (Wise) a permis de scruter les secrets du cosmos dans l'infrarouge. Sa mission a duré environ 13 mois, prenant fin en 2011. Elle a permis de découvrir, entre autres, le premier astéroïde troyen de l'orbite terrestre, mais aussi des millions de trous noirs supermassifs cachés.

Contrairement aux attentes de certains, Wise n'a pas permis de découvrir Tyché, mais le satellite vient peut-être de nous donner son résultat le plus extraordinaire, si l'on en croit un article déposé sur arxiv par l'astrophysicien Kevin Luhman. L'article concerne un objet catalogué sous la dénomination de Wise J104915.57-531906, et qui apparaissait comme doué d'un mouvement rapide sur la voûte céleste. À tel point qu'il ne devait pas être passé inaperçu dans de précédentes campagnes d'observations du ciel dans l'infrarouge.

Galaxy

ALMA réécrit l'Histoire du Baby-Boom Stellaire de l'Univers

Un sondage record de galaxies distantes révèle la présence d'eau la plus lointaine jamais observée.

Images prises par ALMA de l'effet lentille gravitationnelle sur les galaxies lointaines à formation d'étoiles
© ALMA/ESOImages prises par ALMA de l'effet lentille gravitationnelle sur les galaxies lointaines à formation d'étoiles
Des observations effectuées au moyen d'ALMA montrent que les sursauts les plus intenses de naissance d'étoiles dans l'Univers se sont produits bien plus tôt que ce que l'on pensait. Les résultats sont publiés dans une série d'articles à paraître dans l'édition du 14 mars 2013 de la revue Nature ainsi que dans l'Astrophysical Journal. Ce travail de recherche constitue l'exemple le plus récent des découvertes faites avec le nouvel observatoire international ALMA dont l'inauguration a lieu ce jour.

Les sursauts les plus intenses de naissance d'étoiles sont supposés s'être produits dans l'Univers jeune, au sein de galaxies massives et brillantes. Ces galaxies à sursauts d'étoiles convertissent de vastes réservoirs de gaz et de poussières cosmiques en nouvelles étoiles à un rythme effréné - plusieurs centaines de fois plus rapidement que les imposantes galaxies spirales semblables à notre propre galaxie, la Voie Lactée. En scrutant les confins de l'espace peuplés de galaxies si distantes que leur lumière a mis plusieurs milliards d'années à nous parvenir, les astronomes peuvent observer cette période active de l'Univers jeune.

« Plus la galaxie est éloignée, plus l'époque que nous scrutons est reculée, de sorte qu'en mesurant leurs distances nous pouvons reconstituer la chronologie de l'intensité avec laquelle l'Univers a créé de nouvelles étoiles à différentes périodes de son histoire, longue de 13,7 milliards d'années », nous dit Joaquin Vieira (Institut de Technologie de Californie, USA), qui a conduit l'équipe et est l'auteur principal de l'article à paraître dans la revue Nature.

Satellite

GOCE : le premier sismographe en orbite

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© ESATremblement de terre enregistré par GOCE

Il est courant que les satellites cartographient les changements observables sur la surface terrestre lors des tremblements de terre, mais jusqu'à maintenant les ondes sonores causées par des séismes n'ont jamais pu être détectées directement depuis l'espace. GOCE, le satellite de mesure du champ de gravité terrestre de l'ESA, doté d'une extrême sensibilité, a ajouté une autre « première » à sa liste de succès.

Un grand tremblement de terre ne provoque pas seulement des ondes sismiques à l'intérieur de notre planète, mais il fait aussi vibrer la Terre comme un tambour. Ces vibrations produisent des ondes sonores qui montent dans l'atmosphère.

Lors de leur propagation, la taille de ces ondes passe de quelques centimètres au sol à plusieurs kilomètres dans l'atmosphère résiduelle située à une altitude comprise entre 200 et 300 km.

Seules les ondes sonores à basse fréquence - les infrasons - peuvent atteindre cette altitude. Elles génèrent des mouvements verticaux qui font dilater et contracter l'atmosphère par accélération des particules d'air.

Aujourd'hui, le Japon se souvient des 20 000 victimes du séisme et du tsunami qui ont ravagé la côte nord-est du pays il y a exactement deux ans. Des études récentes ont révélé que le choc provoqué par ce séisme d'une grande magnitude fut aussi détectable dans l'espace et que le satellite GOCE a enregistré sa trace.

Comet

Des preuves de vie d'extraterrestre dans une météorite découverte au Sri Lanka

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S'il y a une nouvelle scientifique qui est assurée d'avoir un impact viral, c'est bien la découverte de vie extraterrestre. Même si c'est la 15e fois que le même scientifique l'annonce - avec toujours aussi peu de preuves.

«Des fossiles d'algues découverts dans une météorite», s'excite la twittosphère depuis lundi matin. Le point de départ est un article initialement publié en ligne en janvier, dans une revue appelée le Journal of Cosmology - dont la crédibilité a été plusieurs fois mise en doute ces dernières années - puis republié ce lundi, sous une forme augmentée, sur le serveur de pré-publication ArXiv. Le premier signataire de la version de janvier est un nommé Chandra Wickramasinghe, connu dans les cercles spécialisés comme un des plus fervents promoteurs de la panspermie, c'est-à-dire l'hypothèse selon laquelle la vie serait apparue sur Terre grâce à des météorites ou des comètes.

Comme l'écrivait en janvier l'astronome Phil Plait, du blogue Bad Astronomy, la panspermie est une hypothèse plausible, mais la promotion qu'en fait Wickramasinghe laisse quelque peu à désirer :
Il a dit que la grippe provenait de l'espace. Il a dit que le SRAS [syndrome respiratoire aigu sévère] provenait de l'espace. Il a affirmé que des cellules vivantes trouvées dans la stratosphère provenaient de l'espace. Il a dit qu'une étrange pluie rouge en Inde provenait de l'espace (il a été prouvé qu'il n'en était rien).

Radar

Nouvelle approche des chambres magmatiques

Des chercheurs de l'Université de Bristol (Grande Bretagne) ont publié dans le Journal of Geophysical Research les résultats d'une nouvelle étude censée aider les scientifiques dans la compréhension des processus de formation des chambres magmatiques et le déclenchement des éruptions. La recherche a été financée par le Conseil Européen de la Recherche.

Caldeira de Crater Lake (Etats Unis)
© Claude GrandpeyCaldeira de Crater Lake (Etats Unis)
C'est bien connu : à l'issue des éruptions les plus violentes, il peut se produire l'effondrement du couvercle qui se trouve au-dessus du réservoir magmatique qui vient de se vider. Il se forme alors une dépression appelée caldeira. Il s'agit de l'un des événements les plus dévastateurs sur Terre car il menace les zones habitées à proximité et peut avoir un impact sur le climat de la planète.

L'étude, réalisée par deux étudiants du département des Sciences de la Terre de l'Université de Bristol, montre que les chambres magmatiques susceptibles de provoquer des éruptions donnant naissance à des caldeiras se développent probablement plus rapidement et avec une montée de magma initiale plus faible qu'on le pensait jusqu'à présent.

Satellite

Un satellite russe touché par un débris spatial

Le nanosatellite russe BLITS a été heurté par un fragment du satellite météorologique chinois Fengyun-1C, a écrit dans son blog l'expert du Center for Space Standards and Innovation (Colorado) Thomas Kelso.

Selon le chercheur, les spécialistes du Service International de télémétrie laser (ILRS) ont détecté un brusque changement des paramètres de l'orbite du satellite russe. Lancé en 2009, l'appareil représente une boule réflecteur d'une masse de 7,5 kilos.

Après avoir consulté la base de données sur les débris spatiaux, les experts ont constaté que le nanosatellite russe avait été touché par un fragment du satellite chinois Fengyun-1C, détruit en 2007 lors des essais d'armes antisatellites menés par la Chine.

Commentaire: Peut-être que le satellite russe a été heurté par une météorite/fragment cométaire ? Vu l'augmentation substantielle de cesdits objets qui s'approchent de la Terre, ce serait une explication à considérer pour la communauté scientifique.