Science et TechnologieS


Comet

Les premières images de la « comète du siècle »

La comète ISON commence à se vaporiser dans l'espace à mesure qu'elle se rapproche du Soleil. Sa chevelure et sa queue ont commencé à se former.

La première image détaillée de la comète ISOn avec sa chevelure et sa queue a été prise mi-avril par Hubble
© Nasa/Esa/J.-Y. Li (Planetary Science Institute), and the Hubble Comet ISON Image Science teamLa première image détaillée de la comète ISOn avec sa chevelure et sa queue a été prise mi-avril par Hubble
La « comète du siècle », susceptible d'offrir l'un des plus beaux spectacles astronomiques de ces 50 dernières années, commence à se dévoiler. Les clichés pris par le télescope spatial Hubble depuis avril montrent que [la comète], découvert[e] entre Jupiter et Saturne en septembre dernier et baptisé ISON, se vaporise progressivement en se rapprochant du Soleil. La boule de gaz qui se forme, aussi appelée chevelure, fait environ 5000 kilomètres de diamètre. Ce dégazage progressif du noyau cométaire emporte de nombreuses poussières qui sont « poussées » par la lumière du Soleil pour former une traînée lumineuse, la queue cométaire. Celle-ci fait déjà plus de 90 000 kilomètres.

Pourtant, ISON est encore très loin du Soleil, à environ trois fois la distance Terre-Soleil (dite unité astronomique ou UA). Il ne fait donc pas assez chaud pour que ce soit l'eau solide, le composant essentiel d'une comète, qui se sublime en vapeur d'eau. Une nouvelle image prise en juin par le télescope spatial Spitzer et dévoilée mardi laisse penser que c'est plutôt du monoxyde ou du dioxyde de carbone congelé qui est en train de se vaporiser dans l'espace.

Le célèbre télescope spatial fournit une nouvelle image de la comète dans son environnement spatial le 30 avril.
© Nasa/Esa and the Hubble Heritage Team (STScl/AURA)Le célèbre télescope spatial fournit une nouvelle image de la comète dans son environnement spatial le 30 avril.

Blue Planet

La vie sur les continents est apparue bien plus tôt qu'on ne pensait

diskagma-buttonii
© Gregory J. Retallack et al

De nouveaux fossiles découverts en Afrique du Sud et mesurant autour d'un millimètre, repoussent les origines de la vie sur les continents à il y a environ 2,2 milliards d'années.

La vie terrestre pourrait être quatre fois plus vieille que ce que l'on pensait, conclut une étude tout juste parue dans la revue Precambrian Research. Alors que la vie dans les océans remonte à environ 3,5 milliards d'années, la vie sur les continents a mis beaucoup plus de temps à se développer. Longtemps, les scientifiques ont donc eu l'image d'une Terre aux continents arides et déserts. C'était sans compter la découverte de centaines de minuscules fossiles datant de près de 2,2 milliards d'années !

Ni plantes ni animaux

Ces fossiles, de la taille d'une tête d'épingle, ont été retrouvés en Afrique du Sud près du village de Waterval Onder. Ils portent le nom de Diskagma buttonii mais les scientifiques ne sont pas sûrs de connaître la famille auxquels ils appartiennent. "Ils n'étaient ni plantes, ni animaux, mais quelque chose de beaucoup plus simple" explique le professeur Gregory Retallack, auteur de l'étude. Selon lui, ces organismes ressemblent à un champignon du sol connu sous le nom de Geosiphon.

Galaxy

États-Unis : un avion spatial secret sans pilote se pose après 469 jours sur orbite

Un avion spatial sans pilote de l'armée de l'Air américaine baptisé X-37B s'est posé ce week-end en Californie après un vol d'essai réussi de 469 jours sur orbite, selon un communiqué.
© AFPUn avion spatial sans pilote de l'armée de l'Air américaine baptisé X-37B s'est posé ce week-end en Californie après un vol d'essai réussi de 469 jours sur orbite, selon un communiqué.

Un avion spatial sans pilote de l'armée de l'Air américaine baptisé X-37B s'est posé ce week-end en Californie après un vol d'essai réussi de 469 jours sur orbite, selon un communiqué.

Le X-37B, une sorte de navette spatiale en miniature de cinq tonnes mesurant 8,4 mètres de long avec une envergure de 4,57 mètres, a atterri samedi à la base aérienne de Vandenberg en Californie (ouest), précise l'US Air Force dans ce communiqué publié sur son site internet.

Le X-37B avait été lancé de Cap Canaveral en Floride (sud-est) en mars 2011 avec à son bord un ensemble d'équipements classés "secret", ce qui a alimenté les spéculations dans la presse sur les véritables buts de cette mission.

Il s'agit du deuxième vol d'un appareil similaire : un premier appareil avait effectué en 2010 un périple orbital de sept mois avant de venir se poser également sur la base de Vandenberg, à 210 km au nord ouest de Los Angeles.

L'avion spatial, qui fait environ le quart de la taille de la navette spatiale américaine, qui a volé pour la dernière fois en juillet 2011, permet de poursuivre la recherche et les tests de technologies spatiales sur orbite pour faire revenir en toute sécurité sur la Terre les résultats d'expériences, explique l'US Air Force.

"Avec la fin de la navette, le X-37B OTV offre une capacité unique de développement de technologies spatiales" réutilisables, souligne le lieutenant-colonel Tom McIntyre, le responsable du programme.

Megaphone

Mystérieux sons : « 52 Hz », « Plop » et autres sons inexpliqués en provenance des profondeurs océaniques

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Des scientifiques de divers endroits du monde ont enregistré plusieurs sons très inhabituels dans les océans. Ces sons proviennent-ils d'énormes formes de vie tapies dans l'obscurité inexplorée des profonds océans terrestres ou peut-être d'autre chose ? Quelque chose est là en dessous et les experts ne savent pas ce que c'est... Tous ces sons n'ont rien en commun ? et ils restent inexpliqués.

Le Plop

En 1997, des microphones sous-marins ont capturé dans l'océan Pacifique un son puissant et inhabituel, qu'on a décrit comme un « plop ». Bien que les plops figurent parmi les sons les plus forts jamais enregistrés dans les océans terrestres, leur origine demeure inconnue. Le son plop a été identifié à plusieurs occasions au large de la côte sud de l'Amérique du sud et il était audible à 5000 km de là. Ce son possède des similitudes avec ceux vocalisés par des organismes vivants, mais les chercheurs disent que même une baleine bleue n'est pas suffisamment grosse pour produire un son aussi fort. En fait, aucune créature connue sur Terre ne peut créer ce son, disent les scientifiques.

« Les ondes sonores ressemblent presque à des enregistrements de voix. On peut regarder les caractéristiques du son et dire : « C'est peut-être aussi bien une baleine bleue qu'un rorqual, un bateau ou une baleine à bosse, ou le début d'un séisme » », a dit Christopher Fox, du Projet de surveillance acoustique de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) à Portland dans l'Oregon. Mais le plop est mystérieux. Est-ce un monstre des profondeurs ? Aucun autre plop n'a été entendu depuis 1997, bien que d'autres sons puissants et inexpliqués aient été enregistrés à d'autres endroits en différentes circonstances.

- Écoutez le son (le « plop »)

Magnify

Des chercheurs français découvrent deux nouveaux virus géants

Des chercheurs français ont peut-être ouvert la boîte de Pandore, en découvrant des virus si gros qu'ils pourraient constituer à eux seuls une nouvelle forme de vie. Dans une étude publiée jeudi 18 juillet dans le journal Science, ils racontent avoir été "extrêmement surpris" par la découverte de ce qu'ils appellent des "Pandoravirus", des virus qui ne sont pas apparentés à ceux qui rendent les gens malades.

Une surprise de taille, puisque le génome de Pandoravirus salinus - découvert dans une couche sédimentaire au large des côtes chiliennes - et de Pandoravirus dulcis - trouvé dans la vase au fond d'une mare à Melbourne, en Australie - contient entre 1 900 et 2 500 gènes. Le virus de la grippe n'en contient que 10 et l'être humain environ 24 000, à titre de comparaison. Le précédent record observé pour un virus était de 1 200 gènes.

D'ordinaire les virus ne sont pas considérés comme des formes de vie à proprement parler. Mais observés au microscope, ces nouveaux virus semblent beaucoup plus proches de cellules vivantes que les autres virus connus. Pour certains chercheurs, ils pourraient ainsi être classés comme des organismes vivants.

Comet

En image, la comète Lemmon dans la profondeur des cieux

Alors qu'elle balaye largement le haut du plan de l'écliptique, la Comet Lemmon a, de façon spectaculaire, disparue dans le ciel nocturne de la planète Terre alors qu'elle se dirige vers le système solaire externe.

Comet Lemmon in the deep sky
© Nick Martin
A quelques 16 light-minutes (2 UA) [287 800 760 kilomètres] du Soleil, elle arbore cependant toujours un coma verdâtre, pose sur la droite captée par cette vaste vue télescopique de samedi dernier, avec des amas d'étoiles en arrière-plan et des nébuleuses dans Cassiopée.

En fait, le fond riche du paysage céleste est typique dans les limites Nord de la fanfaronne constellation [Cassiopée] qui se trouvent le long des champs d'étoiles bondés de la Voie Lactée. Mais la disparition à notre vue de la Comète Lemmon n'est pas le seul objet de premier plan sur la scène. Une bande faible à droite est un satellite en orbite pris alors qu'il traversait le champ pendant la longue exposition, brillant dans la lumière du soleil et clignant de l'œil alors qu'il passe dans l'ombre de la Terre .

Satellite

Un satellite de plus pour Neptune

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Un petit corps de 20 km a été détecté autour de Neptune grâce à des images d'archives du télescope spatial Hubble. Cette découverte porte à 14 le nombre de satellites de la planète.

S/2004 N1 orbite à quelque 100000 km de Neptune, entre Larissa et Protée, deux autres satellites de 200 et 420 km. Avec un diamètre de 20 km, ce nouveau satellite est un million de fois moins brillant que la plus faible des étoiles visibles à l'œil nu.

« Un coup de tête »

« La sonde Voyager 2, qui est passé près de Neptune en 1989 et a découvert plusieurs satellites, n'avait pas la sensibilité nécessaire pour détecter celui-ci », explique Emmanuel Lellouch, de l'observatoire de Paris. C'est sans doute pourquoi S/2004 N1 a si longtemps échappé aux astronomes.

Magnify

La tête d'un ver décapité repousse... avec sa mémoire

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Visant à fabriquer de nouveaux organes pour remplacer ceux qui se révèlent défectueux, la médecine régénératrice est un domaine en pleine expansion. Un domaine qui pose aussi des questions inattendues lorsqu'il touche au cerveau : pour les personnes souffrant d'une maladie neurodégénérative comme la maladie d'Alzheimer, qu'arrivera-t-il aux souvenirs stockés depuis l'enfance lorsqu'on repeuplera le cerveau avec des neurones tout neufs issus de cellules souches ? Les informations seront-elles perdues comme des archives brûlées ou bien parviendront-elles à être conservées grâce à une sorte de mémoire dynamique en constant remodelage ?

La réponse à ces questions fascinantes pourrait bien venir de... vers. Plus précisément des planaires, des vers plats d'eau douce qu'affectionnent les biologistes pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce que ces organismes, malgré leur aspect rudimentaire, ont avec nous plus de points communs qu'on pourrait l'imaginer : les planaires sont dotées d'un cerveau centralisé, avec une transmission synaptique et une gamme de neurotransmetteurs que l'on retrouve chez les vertébrés. Ensuite, elles peuvent percevoir assez finement leur environnement. Certes leurs yeux sont assez peu perfectionnés mais ces animaux sont également sensibles aux variations chimiques, aux vibrations, aux champs électrique et magnétique. Enfin - et c'est le point que les scientifiques préfèrent chez les planaires - , ces invertébrés sont capables, grâce à de formidables cellules souches, les néoblastes, de se régénérer entièrement, y compris à partir d'une toute petite portion de leur corps. Ainsi, quand leur tête a été amputée, elle repousse en quelques jours.

Eye 1

Big Brother en action : Israël se tourne vers l'identification nationale biométrique, un programme qui sera complété en 2015

Traduit de l'anglais par Conscience du Peuple

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© Welleman
Israël a commencé la première étape d'un programme pilote concernant la création d'une base de données biométriques nationale en vue de l'émission de cartes d'identité et de passeports.

Ce programme sera pleinement opérationnel d'ici 2015 ont indiqué les responsables.

Les fonctionnaires ont souligné que l'objectif principal de cette base de données est la prévention du vol d'identité, de la falsification de documents d'identité et de passeports.

Un certain nombre de manifestants pour les droits civiques ont manifesté devant le bureau du ministère lors d'une conférence de presse tenue par les fonctionnaires.

Solar Flares

Une tache solaire exceptionnelle

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Le groupe de taches solaires AR 11787 photographié le 8 juillet 2013. Crédit : Damian Peach.
Un groupe de taches solaires très larges est actuellement visible à la surface de notre étoile. Il a été photographié en détail le 8 juillet 2013 par le Britannique Damian Peach. Ces zones apparaissent sombres par effet de contraste. Elles émettent de la lumière, mais beaucoup moins que le reste de la surface du Soleil chauffée à 5500°C. Leur température varie entre 2700°C et 4200°C.

Tout autour se dessinent des structures de convection surnommées "grains de riz". Ils sont particulièrement bien résolus sur cette image. Leur taille typique est de 1000 km. Un télescope d'au moins 100 mm de diamètre est nécessaire pour les voir.

Ce groupe de taches, référencé sous le matricule AR11787, devrait demeurer visible quelques jours avant de disparaître au limbe du Soleil. Il est trop petit pour être vu à l'œil nu (avec un filtre approprié), mais apparaît sans peine dans une petite lunette d'astronomie.