Science et TechnologieS


Fireball 3

Astéroïdes : la menace de collision subsiste

2012 DA 14 trajectoire
© ru.wikipedia.org

Ceux qui ont attendu en vain la fin du monde en décembre dernier, ont désormais une autre raison de s'inquiéter. L'astéroïde 2012 DA14 de 45 mètres de diamètre passera à proximité de la planète Terre le 15 février prochain. La distance minimale sera de 28 000 kilomètres. Aucun corps céleste de cette taille ne s'est approché de notre planète depuis les années 1990.

Ce qui va se passer en février fait de nouveau réfléchir à la réalité du danger que présentent les astéroïdes et les comètes pour les Terriens. La planète porte les traces des collisions survenues dans le passé : le célèbre Meteor crater, en Arizona, et deux autres énormes cratères mesurant plus de 150 kilomètres de diamètre, l'un dans la péninsule du Yucatán et l'autre dans les sables du Sahara. Si un jour 2012 DA 14 heurte la Terre, il causera de nombreux dégâts, explique Vladimir Sourdine, chercheur à l'Institut Astronomique de l'Université d'Etat de Moscou.

Magnify

Découverte d'étranges sphères violettes au sein d'un désert

Un couple de passage dans un désert près de Tuscon fut attiré par l'éclat de milliers de sphères violettes étincelant sous le soleil. Ces gens ne purent à première vue identifier ces étranges bulles, cette vision leur paraissant unique, du jamais vu. Pourquoi ces billes colorées, translucides ou plus opaques, se seraient-elles retrouvées au milieu de ces lieux arides ? S'agit-il d'un phénomène naturel, d'un déversement de résidus d'une matière pour l'instant méconnue ou, tout simplement, d'un... quelconque canular ?


Snowman

La résistance au froid est dans les gènes

Les savants britanniques ont découvert chez les représentants des peuples autochtones de la Sibérie le gène spécial de la résistance au froid. C'est le secret de la survie dans les conditions climatiques dures. Entre-temps, les chercheurs russes affirment qu'un tel gène existe chez chaque personne.

Les généticiens de l'université de Cambridge ont pris les modèles de l'ADN des deux centaines de représentants de 10 ethnies sibériennes autochtones. À la suite des analyses complexes, ils ont réussi à définir les gènes, responsables pour la tolérance du froid. Mais, aussi étrange que cela puisse paraitre, ceux-ci répondent non pour la température du corps, mais pour le métabolisme. Des gènes pareils existent chez chaque personne, affirme le vice-directeur de l'institut de recherche de la génétique médicale Vadim Stepanov.

Satellite

Abondance de débris spatiaux : le risque de collisions augmente

espace poubelle
© Flickr.com/Adam Crowe/cc-by-nc-sa 3.0

Le problème des débris spatiaux en orbite géostationnaire est de nouveau au centre de l'attention. Dimanche, la Chine et les Etats-Unis ont soumis leurs systèmes antimissiles à une série de tests. Les experts sont formels : il n'existe pas à ce jour de procédés économiquement avantageux permettant de nettoyer l'espace circumterrestre.

Les essais de systèmes antimissiles ne sont qu'une source de plus de pollution de l'espace. Il y a de plus en plus de satellites qui restent en orbite une fois leur durée de vie épuisée, tout comme les étages des fusées.

Eye 1

Nokia invente le tatouage qui vibre quand on vous appelle

Tatoo Nokia téléphone dans la peau
© Inconnu

L'Office américain des brevets et des marques vient de délivrer à Nokia un brevet assez surprenant. Il explique la mise au point d'un tatouage faisant vibrer la peau lorsqu'il est sollicité par un appareil électronique sans fil, comme un téléphone mobile. Le rythme des vibrations pourrait être variable selon la personne qui appelle, par exemple.

Le 13 septembre 2011, Nokia avait déposé un brevet à l'Office américain des brevets et des marques. Il a été publié il y a quelques jours sous l'intitulé de « Communication haptique ». Ce terme, peu employé, se réfère à la science du toucher. Et c'est bien de cela qu'il s'agit...

Dans le résumé de ce brevet, on peut lire que le constructeur finlandais propose un dispositif à appliquer sur la peau. Il pourrait générer un stimulus perceptible par la personne lorsqu'un champ magnétique se trouve à proximité.

Blue Planet

L'atmosphère regorge de bactéries

Image
Dans la troposphère, la couche la plus basse de l'atmosphère (enveloppe bleue ci-dessus), les bactéries abondent. Crédits : Tecnòlegs de l'IES Bisbal
La quantité de bactéries présentes dans la troposphère, la couche la plus basse de l'atmosphère, est probablement beaucoup plus importante que prévu. Une découverte qui pourrait aider à mieux comprendre le fonctionnement du climat, ainsi que la diffusion des maladies infectieuses.

Et si une partie importante des particules présentes dans l'atmosphère n'était pas constituée de poussière ou de sel de mer, comme on le pensait jusqu'ici, mais de bactéries ? Pour troublante que puisse paraître cette éventualité, c'est pourtant ce qu'indique une étude publiée le 28 janvier 2013 dans la revue des Annales de l'Académie Américaine des Sciences (Proceedings of the National Academy of Sciences - PNAS), sous le titre "Microbiome of the upper troposphere: Species composition and prevalence, effects of tropical storms, and atmospheric implications".

Galaxy

Froide Andromède

Dans cette nouvelle vue de la galaxie Andromède de l'observatoire spatial Herschel de l'ESA, des lignes froides de formation d'étoiles sont révélées dans les moindres détails. Andromède, également connue sous le nom de M31, est la galaxie majeure la plus proche de notre propre Voie lactée à une distance de 2,5 millions d'années-lumière, ce qui en fait un laboratoire naturel idéal pour étudier la formation d'étoiles et l'évolution des galaxies.

Andromeda
© ESA/Herschel/PACS & SPIRE Consortium, O. Krause, HSC, H. Linz
Sensible à la lumière de l'infrarouge lointain de la poussière fraîche mélangée avec du gaz, Herschel cherche les nuages de gaz où naissent les étoiles. La nouvelle image révèle une partie de la poussière froide dans la galaxie - de seulement quelques dizaines de degrés au-dessus du zéro absolu - de couleur rouge dans cette image.

En comparaison, les régions chaudes telles que le renflement central densément peuplé, qui abrite des étoiles plus anciennes, prennent un aspect bleu.

La structure complexe est présente tout au long de la galaxie de 200 000 années-lumière de large avec des zones de formation d'étoiles organisées dans les bras spiraux et au moins cinq anneaux concentriques, entrecoupés de lacunes sombres où la formation d'étoiles est absente.

Accueillant plusieurs centaines de milliards d'étoiles, cette nouvelle image d'Andromède montre clairement que de beaucoup plus d'étoiles naîtront bientôt.

Source : ESA

Galaxy

Le bousier s'oriente avec la Voie lactée

La vie de ce célèbre insecte n'est pas facile. Il n'a pas un très gros cerveau, mais il cherche à rouler en ligne droite. Il a trouvé une astuce pour y arriver. Il se fonde sur la bande que forme la Voie lactée et que vous avez probablement vue si vous êtes allé la nuit loin d'une grande ville.

Des chercheurs avaient remarqué quelque chose de curieux avec le bousier. Après avoir constitué sa précieuse boule, l'insecte monte dessus et semble réaliser une danse de célébration. Il n'en est rien : l'insecte tourne dans tous les sens pour bien réaliser son orientation par rapport au ciel. Les yeux situés sur la partie dorsale de l'insecte sont capables de détecter la polarisation de la lumière, soit le plan selon lequel la lumière vibre. Lorsque l'insecte regarde en l'air, il regarde le soleil, la lune et le schéma de la lumière polarisée dans son ensemble.

Pistol

Le pistolet à ADN, la nouvelle arme non létale créée par des Britanniques

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Le pistolet ADN (PHOTO Selectamark)
Une société de sécurité britannique Selectamark a créé une arme d'un nouveau genre, le pistolet ADN.

Présenté à Las Vegas lors d'un salon spécialisé, le Selecta DNA High Velocity System, un pistolet ultra rapide, agit comme un véritable marqueur. Disponible sous forme de pistolet ou de fusil, il permettrait aux forces de l'ordre de tirer une balle contenant un code ADN unique sur des suspects au milieu d'une foule, tout en se tenant à bonne distance (30 à 40 mètres) puis de les interpeller lorsque la situation le permet grâce à la marque laissée par l'ADN.

Jupiter

Notre système solaire a-t-il compté cinq planètes gazeuses ?

Notre système solaire a-t-il compté une planète gazeuse géante de plus? David Nesvorny, astronome tchèque diplômé de l'université Charles de Prague et travaillant aux Etats-Unis au sein du Southwest Research Institute en est convaincu et explique sa théorie dans un entretien publié en ligne sur VTM.CZ.

Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune n'auraient donc, selon David Nesvorny, pas toujours été les seules planètes gazeuses de notre système solaire. Une planète gazeuse géante supplémentaire aurait tourné en orbite autour du soleil avant d'être rejetée du système solaire par le jeu de la gravité. De telles planètes errantes qui ne gravitent plus autour d'aucune étoile et qui ont été éjectées de jeunes systèmes planétaires ont déjà été découvertes.

Cette théorie pourrait intéresser de près la communauté des astronomes, en particulier ceux travaillant sur la ceinture de Kuiper, les astéroïdes, la capture de satellites, les troyens, les planètes telluriques et le bombardement tardifs des planètes et de leurs satellites naturels. Les études de l'équipe de David Nesvorny et le développement d'un modèle de système solaire avec cinq planètes gazeuses géantes les mènent à plusieurs conclusions : "Jusqu'ici, il y a deux nouveaux résultats" explique David Nesvorny, "La cinquième planète gazeuse géante assurait la stabilité des planètes telluriques (de Mercure à Mars) ce qui est un aspect très important de mon modèle. Il est aussi démontré que Jupiter capture les astéroïdes troyens de façon différente que dans un modèle à quatre planètes gazeuses. Les interactions entre la cinquième planète gazeuse et Jupiter subissent quelques changements de piste discrets. La capture des troyens se produit au cours de ces changements causés par l'approche de la cinquième planète de Jupiter."