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Ark

Découverte d'un facteur-clé de la génération des neurones corticaux

BCL6 gene
© Emw/Licence Creative CommonsLe gène BCL6 est nécessaire à la différenciation des cellules nerveuses du cortex cérébral.

Des chercheurs de l'ULB identifient BCL6, un gène de cancer du sang, comme un facteur-clé de la différenciation des cellules nerveuses du cortex cérébral. Leur étude est publiée dans Nature Neuroscience.

Le cortex cérébral est la structure la plus complexe de notre cerveau, les cellules nerveuses ou neurones qui le constituent sont les éléments essentiels de son bon fonctionnement, et la cible de nombreuses maladies neurologiques et psychiatriques (comme les épilepsies, certaines formes de retards mentaux et de maladies psychiatriques).

Blue Planet

Du nouveau sur l'énigme de la densité du noyau de la Terre

Earth from Apollo 17
© NasaL'une des plus célèbres photos de la Terre a été prise depuis l'espace par les astronautes d'Apollo 17. De nouvelles simulations de dynamique moléculaire pourraient préciser la composition chimique de son noyau.

La formation de la Terre n'a pas livré tous ses secrets, en particulier sur la différenciation qui a conduit à la formation de son noyau ferreux. En utilisant la mécanique quantique, on vient de préciser la composition de ce noyau. Il pourrait être le plus grand réservoir en carbone de la Terre.


Le noyau de la Terre est fascinant à plus d'un titre pour un géophysicien, un géochimiste ou un spécialiste de la matière condensée. Il a été découvert en 1906 grâce aux progrès de la sismologie du début du XXe siècle, par Richard Dixon Oldham. La Danoise Inge Lehman précisera sa structure une première fois en 1936, en démontrant qu'à l'intérieur du noyau (que l'on pensait alors liquide et dont le diamètre est de 7 000 km) se trouve aussi une zone sphérique solide de 1 400 km de diamètre. Cette partie s'appelle la graine.

Pi

Des chercheurs allemands découvrent le gène de l'immortalité dans un polype d'eau douce

Hydra in sedentary phase
© Stephen Friedt, Wikimedia commonsHydre en phase sédentaire

La quête de la vie éternelle se poursuit : des chercheurs allemands ont découvert le gène de l'immortalité dans un polype d'eau douce appelé hydre. Ce gène particulier appelé FoxO serait présent dans bon nombre d'êtres vivants, et le génome humain en serait également pourvu...

Depuis plusieurs centaines d'années, la recherche sur l'immortalité captive la société et la science. Des chercheurs de l'Université Christian Albrecht et de l'Hôpital universitaire de Kiel (Schleswig-Holstein) ont rapproché le fantasme de la réalité car ils ont réussi à identifier le gène qui confère la jeunesse éternelle.

Ces chercheurs ont concentré leurs travaux sur l'hydre, un polype d'eau douce de la branche des cnidaires [1]. Il s'agit d'un animal de quelques millimètres de long présent dans de nombreux lacs et cours d'eau régionaux. Lors de leurs travaux sur l'immortalité supposée de cet organisme, les scientifiques ont été capables d'identifier et d'isoler un gène particulier appelé FoxO. L'autre particularité de ce gène est qu'il est présent dans le code génétique de chaque animal et de chaque être humain.

Saturn

Un coup d'oeil à la grande tempête sur Saturne

Saturne
© ESA

Les astronomes ont obtenues les premières observations suite à la « grande tempête de printemps » sur Saturne grâce aux capacités de détection thermique du vaisseau Cassini et de deux télescopes basés au sol.

Bien que cet évènement cosmique soit invisible à l'oeil nu, un vortex ovale géant persiste longtemps après que les effets visibles de la tempête se soient estompés. Ces observations spectaculaires ont été rendues possibles grâce aux observations au sol faites par le Très grand télescope (VLT) de l'Observatoire européen austral (ESO) au Chili, et l'installation du télescope infrarouge de la NASA au sommet du Mauna Kea à Hawaï.

Les structures nébuleuses ont fait leur première apparition en décembre 2010, et ont causé des ravages à travers les larges andains des latitudes moyennes Nord de l'atmosphère de Saturne pendant une grande partie de 2011, en capturant les imaginations des astronomes amateurs et professionnels. Toutefois, d'après de nouveaux rapports se concentrant sur les températures, les vents et la composition de l'atmosphère de Saturne, les scientifiques découvrent aujourd'hui que les apparitions spectaculaires nuageuses n'étaient qu'une partie de l'histoire. Une grande partie de l'activité associée a pris place en dehors de la portée des caméras à rayonnement visible, et les effets secondaires se poursuivent encore aujourd'hui.

Meteor

Désinformation : ils veulent détruire les astéroïdes avec une bombe nucléaire comme dans Armageddon

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© ESADes chercheurs développent une technique pour détruire les astéroïdes dangereux avec une bombe nucléaire.
Des scientifiques américains travaillent actuellement à développer un projet qui permettrait de détruire un astéroïde si celui-ci venait à menacer la terre. Comment ? En utilisant une bombe nucléaire comme dans le film Armageddon.

Et si Armageddon n'était finalement pas aussi irréel qu'on le pense ? Depuis sa sortie en 1998, le film de Bruce Willis a conquis des millions de cinéphiles mais a aussi suscité pas mal de critiques de la part des scientifiques. En cause, l'histoire un peu tirée par les cheveux que raconte le film : celle d'une équipe d'astronautes qui part dans l'espace détruire un astéroïde menaçant à l'aide d'une charge nucléaire. Si l'idée parait déjà étonnante, des chercheurs ont souligné que le scénario contenait beaucoup d'erreurs techniques et que le projet serait en vérité irréalisable.

Et pourtant, c'est bien un projet semblable qu'ont récemment dévoilé des scientifiques de l'université de l'Iowa. Au cours d'un meeting organisé par la NASA la semaine dernière, ceux-ci ont annoncé qu'ils tentaient actuellement de développer un concept de mission destiné à détruire un astéroïde menaçant la Terre à l'aide... d'une explosion nucléaire. Néanmoins, le projet ne serait pas tout à fait comme dans Armageddon puisque la mission réelle ne nécessiterait pas d'intervention d'humaine

Commentaire: Pas plus que le paintball, une bombe nucléaire ne sauvera pas l'humanité de frappes cométaires :

Bruce Willis ne peut rien faire face à un astéroïde et les pouvoirs en place non plus


Mars

Curiosity a-t-il fait une découverte majeure sur Mars ?

Depuis mardi 20 novembre, Internet bruit de rumeurs concernant les dernières découvertes du robot Curiosity envoyé sur Mars par la NASA, rapporte le magazine Wired. La faute aux déclarations sibyllines de l'un des principaux responsables de la mission, John Grotzinger, qui a affirmé que Curiosity avait découvert de nouveaux résultats passionnants à partir d'échantillons du sol martien
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Le robot Curiosity lors de sa mission sur Mars le 9 novembre 2012. REUTERS/NASA/JPL.
. "Ces données vont entrer dans les livres d'histoires", a-t-il indiqué, alimentant dès lors les plus folles hypothèses.

Parmi celles-ci, la possibilité d'avoir mis la main sur des molécules organiques, éléments de base de la vie, remporte un franc succès, sans qu'aucune déclaration de la NASA ne vienne la confirmer.

Interrogé par le magazine américain, le scientifique Peter Smith, chercheur à l'Université de l'Arizona, et ancien responsable de mission d'exploration sur Mars, explique : "Si c'est destiné aux livres d'histoire, je m'attends à de la matière organique. Ça ne sera peut-être qu'un soupçon. Mais même un soupçon serait passionnant."

Satellite

L'Europe spatiale engage 10 milliards d'euros : « Un gros succès malgré la situation économique »

ESA Naples
© ESA Naples

La conférence ministérielle de l'Agence spatiale européenne à Naples vient de se terminer. Elle débouche sur des programmes signés par les 20 Etats-membres (la Pologne vient de rejoindre l'ESA) d'un montant total d'un peu plus de dix milliards d'euros.

« C'est un gros succès malgré la situation économique », a déclaré Jean-Jacques Dordain, le directeur général de l'ESA, au cours d'une conférence de presse. La ministre Geneviève Fioraso a souligné dans un communiqué que, « fidèle à sa position de leader européen dans le domaine spatial, la France, avec un mandat clair et ambitieux tenu dans son intégralité, a été un acteur déterminant des décisions prises lors du Conseil ministériel de l'ESA des 20 et 21 novembre 2012 à Naples, avec une contribution financière de plus de 2,3 milliards d'euros. »

Jupiter

Des astronomes découvrent une « super-Jupiter » distante de 170 années-lumière

Super Jupiter-astronomy
© NAOJ/Subaru/J. Carson/T. CurrieLa 'super-Jupiter' a été découverte dans le système de l'étoile Kappa d'Andromède visible ici en fausses couleurs.

En utilisant le télescope Subaru situé à Hawaï, des astronomes ont découvert un nouveau corps qui orbiterait autour de l'étoile kappa d'Andromède. Baptisé Kappa Andromedae b, celui-ci aurait une masse 12,8 fois supérieure à celle de Jupiter mais on ignore encore s'il s'agit d'une planète ou d'une naine brune.

C'est à quelque 170 années-lumière dans la direction de la constellation d'Andromède que la découverte a été faite. Lundi, des astronomes ont en effet annoncé avoir identifié un nouveau corps dans l'espace qui orbiterait autour de l'étoile Kappa d'Andromède.

Une trouvaille qui permet à cette dernière de détenir désormais le record de la plus grosse étoile connue pour abriter une planète ou une naine brune compagnon qui a pu être photographiée.

Sun

Une éruption solaire géante filmée par la NASA


Le soleil intéresse toujours autant la NASA. Vendredi dernier, une éruption solaire colossale a été filmée par l'institution aérospatiale américaine. Des images, qui valent le détour !

Magnify

Un gène lié au développement du cerveau et unique à l'espèce humaine

Publiée dans Nature Communications, une étude internationale a établi qu'un gène intervenant dans le développement cérébral et appelé miR-941, est apparu après la divergence Homme - chimpanzé. Il est ainsi unique à notre espèce.

Dirigée par le Dr Martin Taylor, de l'Institut de génétique et de médecine moléculaire à l'Université d'Édimbourg, une équipe internationale de chercheurs a fait un grand pas en avant pour aider à cerner la nature humaine en termes d'évolution. En effet, elle a découvert un gène lié au fonctionnement cérébral, présent chez l'Homme mais pas chez les grands singes, même chez le chimpanzé.

Appelé miR-941, ce gène est très actif dans deux zones du cerveau qui contrôlent nos prises de décision et nos compétences langagières. Des fonctions cérébrales avancées qui font de nous des humains. Or, selon les auteurs, c'est la première fois qu'il est démontré qu'un gène unique à l'espèce humaine a une fonction spécifique. Pour le dénicher, l'équipe a comparé le génome humain à celui de 11 autres mammifères, dont les chimpanzés, les gorilles, des souris et des rats. Elle a ainsi constaté que seul le premier comporte le gène miR-941, apparu, selon les chercheurs, entre -6 et -1 million(s) d'années, soit après que la lignée humaine a divergé de celles des grands singes.