Science et TechnologieS


Pi

Le mythe de Prométhée - Percée pour la science ou suicide collectif ?

FrankenBurger_Burger de viande de synthèse
© Inconnu

Au plus fort du rêve américain et du goulag en Urss, on rapporte l'anecdote suivante: on pose la même question à un Américain et à un Russe : « Quand vous voulez acheter un steak chez vous, est-ce que vous faites la chaîne ? » L'Américain répond : « Qu'est-ce que la chaîne ? », le Russe répond : « Qu'est-ce qu'un steak ? »

Justement, l'actualité nous rattrape. Nous allons parler de steak et de la façon de le produire. Dans le droit fil des avancées de la science, d'une façon spectaculaire dans le domaine de la biologie et du génie génétique, après avoir traité de l'homme réparé et du trans-humanisme qui donne à l'homme de nouveaux outils pour vaincre à terme la mort, je veux dans cette contribution commémorer un souvenir. Il y a tout juste un an l'amerrissage de Curiosity sur Mars, en douceur, nous a gavé tout au long de l'année d'informations qui tournent toutes autour de la question lancinante - d'une certaine façon pour la destinée humaine : « Y a t-il eu une vie sur mars ? - Curiosity a découvert que des éléments nécessaires à la vie ont bien été présents, mais aussi et surtout que les conditions physiques ont été similaires (température, pression, pH, eau liquide, minéraux, etc.) à celles qui ont régné sur Terre à l'époque de l'apparition de la vie. Elle a donc été possible sur Mars, très tôt dans son histoire ».(1)

Nous avons eu droit cette semaine à un scoop, en tout cas présenté comme tel : la production au laboratoire de la création d'un steak sans passer par Dame nature et le cheminement classique, engraisser un veau... De simples cellules souches font l'affaire ! Partons de la définition : un steak ou beefsteak est le résultat d'un mode de tranchage particulier de certains morceaux de viande à griller, typiquement de viande bovine, de viande de cheval mais aussi de venaison (cerf, mouflon, chevreuil, etc.). Cette définition est apparemment incomplète, comme montré dans cette contribution.

Fireball 5

L'intérieur fascinant des météorites

Intérieur de météorite
© Jeff Barton
Si elles semblent rudes de l'extérieur, les météorites peuvent cacher un intérieur des plus éclatants. Et le photographe-astronome Jeff Barton en révèle toute la beauté dans une série de clichés.

Une fois brisées avec l'aide d'une scie pour les pierres et d'une lame de diamants, les météorites dévoilent au microscope un air de kaléidoscope aux multiples couleurs. Le cœur de ces « étoiles filantes » en surprendra plusieurs!

Beaker

Ces OGM méconnus que la France produit par millions

sunflowers
© Moyan_Brenn_BE_BACK_IN_SEPTEMBER - Flickr
Décryptage - Des plantes génétiquement modifiées sont produites en France en grande quantité depuis plusieurs années, mais n'ont pas à respecter la législation sur les OGM. Explications.

Certains OGM se cachent-ils sous une fausse identité ? Oui, d'après neuf associations qui ont adressé en début de semaine une lettre ouverte à Stéphane Le Foll. Entrainées par la Confédération paysanne, l'Union des apiculteurs de France et les Amis de la Terre, elles pointent du doigt le développement de variétés tolérantes aux herbicides (VTH), qu'elles considèrent être des « OGM cachés ». Le ministre de l'Agriculture leur a répondu que ces variétés ont subit des « mutations de gènes sans qu'il y ait de gènes rapportés » et ne sont donc pas des OGM. Terra eco décrypte cette querelle de langage lourde de conséquence.

Comment sont produits ces « vrais-faux » OGM ?

Par la mutagenèse, qui est une technique permettant les mutations génétiques. C'est à l'origine un phénomène naturel : « Dès les formes primitives de l'agriculture, les plantes différentes (ou mutantes) ont été recherchées. Les premiers agriculteurs ont sélectionné, à l'intérieur de la diversité des espèces, les individus qui avaient des caractères particuliers », indique sur son site le Cetiom, le Centre technique interprofessionnel des oléagineux. « C'est le cas des carottes, rappelle Olivier Le Gall, directeur général délégué aux affaires scientifiques de l'Inra, l'Institut national de recherche agronomique. Jusqu'à la Renaissance, les carottes étaient blanches comme des panais. Mais des mutants spontanés, orange, ont été trouvés dans un champ. Les agriculteurs néerlandais l'ont sélectionné en l'honneur de leur prince d'Orange, et c'est désormais la seule couleur qu'on connaisse à la carotte ». C'est ainsi à la suite de la mutation naturelle d'un tournesol sauvage, devenu résistant à un herbicide répandu sur le soja, que l'entreprise BASF a développé une VTH « naturelle » sous l'appellation Clearfield, et qui est cultivée en France.

Magnify

Une énorme créature des mers luminescente filmée dans les profondeurs


Des plongeurs australiens ont capturé de rares images d'une étrange et énorme créature vivant dans les océans. Il ne s'agit en fait pas d'un seul et même organisme mais d'une colonie de milliers de petits organismes appelés pyrosomes.

Les biologistes marins les appellent parfois "licornes des mers", parce qu'il s'agit de créatures tellement mystérieuses et insaisissables qu'elles prennent un caractère un peu mystique. Pourtant, c'est bel et bien ces créatures que des plongeurs australiens ont réussi à filmer au large des côtes de la Tasmanie. Leur nom ? Les pyrosomes.

Sur la vidéo, l'animal prend la forme d'une espèce de long bras luminescent. Mais son aspect est trompeur car il ne s'agit pas d'un seul et même organisme. Les pyrosomes sont de minuscules créatures mesurant à peine quelques millimètres. Ce qu'on voit ici est en réalité une colonie de milliers de pyrosomes clones, nés par bourgeonnement successif. Collés les uns aux autres et partageant même du tissu, ces petits organismes sexués forment un manchon qui peut atteindre jusqu'à 18 mètres de long.

Comet

Des milliers de comètes endormies dans la ceinture d'astéroïdes

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Illustration de l’actuel représentation de la ceinture d’astéroïdes (en haut) puis du modèle proposé par le Pr Ferrin où apparaissent une petite population de comètes actives – et beaucoup de comètes dormantes- (au milieu) et projection de ce que put être la ceinture d’astéroïdes peuplée de nombreuses comètes actives (en bas).
La ceinture d'astéroïdes serait un "cimetière de comètes".

Surpris par la découverte, en une décennie, d'une douzaine de comètes actives au sein de la ceinture d'astéroïdes, des scientifiques ont souhaité mener l'enquête sur leurs énigmatiques origines. D'après leurs conclusions publiées dans la revue Monthly Notices de la Royal Astronomical Society (RAS), il apparait qu'il s'agit, ni plus ni moins, de petites comètes revenues à la vie au sein de cette région ... Des « comètes dormantes » tout à coup ressuscitées ! Une étonnante caractéristique qui leur vaut d'ailleurs d'être affubler du surnom de comètes "Lazare" par le professeur Ignacio Ferrin qui a mené l'équipe de chercheurs.

Snowman

Non, le Pôle Nord n'est pas devenu un immense lac

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La banquise arctique fond paisiblement cet été, bien moins vite que l'année passée, comme en témoignent les nombreuses mesures satellites.

Enfer et damnation, notre été est un été normal ! Il n'est ni caniculaire, ni trop froid, au contraire des annonces apocalyptiques de certains de nos spécialistes en climatologie qui voudraient décidément tout ramener à un hypothétique réchauffement climatique anthropique (ie, dû à l'Homme). Encore une prédiction ratée, une de plus, à ajouter à l'interminable liste des prévisions erronées dont nous abreuvent depuis trop d'années les zélotes du barbecue mondial. Un été désespérément normal.

Quelle n'a donc pas été ma surprise en découvrant l'article de la Libre de ce 29 juillet 2013 intitulé : « L'incroyable transformation du Pôle Nord en lac ». Le Pôle Nord serait donc devenu un lac ! Toute la glace aurait-elle fondu en quelques semaines ? Incroyable ! Franchement, ce réchauffement climatique est réellement effrayant et, comme le mentionne la journaliste : « cause encore et toujours des ravages » !

Ô cruelle déception ! La banquise arctique est toujours là et elle se porte à merveille.

Au contraire du titre de l'article, le Pôle Nord n'est pas devenu un lac. Tant s'en faut ! Rappelons qu'une banquise n'est jamais qu'un énorme bloc de glace qui flotte sur l'océan, à la manière d'un glaçon dans un verre d'eau. En été, la température de l'air et de l'eau augmentent et la banquise fond. En hiver, à cause du froid, l'eau gèle et la banquise se reforme. Ce cycle - fonte en été, regel en hiver - se produit d'année en année depuis de nombreux millénaires.

Blue Planet

Incroyable : ils ont découvert une rivière dans l'eau !

Dans la péninsule du Yucatan au Mexique, le photographe Anatoly Beloshchin immortalise une rivière sous-marine cachée au fond du cenote Angelita.

Ce phénomène pour le moins impressionnant serait dû à une couche d'environ 3 mètres d'eau saturée en hydrogène sulfuré située à 28-31m de profondeur. Lorsque le plongeur met la palme dans cette eau... elle disparaît...

Voici les photographies :

Rivière sous l'eau
© Anatoly Beloshchin
Rivière sous l'eau
© Anatoly Beloshchin
Rivière sous l'eau
© Anatoly Beloshchin
Rivière sous l'eau
© Anatoly Beloshchin
Rivière sous l'eau
© Anatoly Beloshchin
Rivière sous l'eau
© Anatoly Beloshchin
Rivière sous l'eau
© Anatoly Beloshchin

Comet

La comète ISON sème du dioxyde de carbone sur son passage

En juin dernier, le télescope Spitzer a observé la comète ISON et les émissions qui s'échappent sur son passage. D'après les observations, la comète perd d'importantes quantités de dioxyde de carbone, ce qui l'aide à se déplacer à grande vitesse.

La comète ISON observée avec le télescope Spitzer
© NasaLa comète ISON observée avec le télescope Spitzer
Certains l'appellent la "comète du siècle" et elle ne devrait pas tarder à être visible dans notre ciel. La comète ISON se trouve aujourd'hui à moins de 500 millions de kilomètres du Soleil et devrait au cours des prochains mois se rapprocher encore de notre étoile pour effectuer son plus proche passage en novembre 2013. En attendant ce moment fatidique, les astronomes continuent d'observer l'objet spatial afin d'en apprendre un peu plus sur lui grâce aux instruments dont ils disposent.

En mai dernier, c'était Hubble qui s'y était collé : il avait alors livré une magnifique vidéo de la comète ISON se déplaçant suivie de son impressionnante trainée blanche. Un mois plus tard, c'est un autre télescope qu'ont utilisé les scientifiques de la NASA : le télescope Spitzer qui a aussi pu capturer des images de la comète et rapporter de nouvelles informations la concernant. En effet, selon un communiqué publié par la NASA, les observations de Spitzer faites dans l'infrarouge ont permis de constater que la comète perdait sur son chemin de grandes quantités de dioxyde de carbone (CO2).

Les images capturées le 13 juin indiquent que le dioxyde de carbone "pétille" lentement mais sans discontinuer de la 'comète-soda', en même temps que de la poussière, dans la queue de la comète qui s'étend sur quelque 300.000 km, explique la NASA. "Nous estimons que ISON émet environ 1 million de kilogramme de ce qui est en grande partie du CO2 sous forme de gaz et environ 54,4 millions de kg de poussière chaque jour", a précisé Carey Lisse qui dirige la campagne d'observation de la comète ISON.


Commentaire: pour aller plus loin sur les comètes et l'univers électrique.

Les articles de Laura Knight-Jadczyk

Comètes & Catastrophes Série

Articles de fond sur les comètes électriques

Les comètes électriques - 1re partie
Les comètes électriques - 2e partie
Les comètes électriques - 3e partie
Les comètes électriques - 4e partie
Les comètes électriques - 5e partie
Les comètes électriques - 6e partie
Les comètes électriques - 7e partie
Les comètes électriques - 8e partie

Articles de fond sur les comètes

Explication du modèle de décharge plasmique des comètes de James Mccanney
Les comètes électriques réécrivent la science spatiale
Le danger des météorites et des comètes pour la civilisation
Véritables origines de la théorie de la comète électrique
Comètes, épidémies, tabac et origine de la vie sur terre
Influence des comètes, phénomènes atmosphériques et pandémies
Thomas Forster, chutes d'empire et phénomènes remarquables


Solar Flares

Un énorme trou coronal capturé à la surface du Soleil


Vendredi, les astronomes ont constaté la présence, au niveau du pôle nord du Soleil, d'un énorme trou coronal, apparaissant sous la forme d'une grosse tache noire.

Un peu plus de deux mois après qu'un trou coronal a été observé à la surface du Soleil, c'est un phénomène de plus grande ampleur qui est apparu sur notre astre. Le 18 juillet, le satellite Solar and Heliospheric (SOHO) de la NASA et de l'Agence spatiale européenne (ESA) a en effet repéré une tache de taille.

Très sombre, elle est située au niveau du pôle nord du Soleil et recouvre une large région. Les trous coronaux sont des régions de faible densité qui apparaissent dans l'atmosphère externe du Soleil, la couronne. lls sont dus à l'activité de champs magnétiques qui éjectent de la matière solaire dans l'espace. A cause de cette perte, la région touchée montre des températures inférieures au reste de l'environnement et apparait ainsi beaucoup plus sombre. Ces phénomènes peuvent se produire en différents endroits du Soleil mais leur fréquence varie en fonction de la période d'activité de l'astre. Actuellement, le cycle approche de ce que les astronomes appelle le maximum solaire, prévu pour la fin 2013.

Moon

Nous aurions une horloge biologique circalunaire en plus de l'horloge circadienne

En plus d'une horloge biologique circadienne contrôlant des rythmes de veille et de sommeil d'une durée d'environ 24 heures, nous pourrions disposer d'une horloge biologique circalunaire, suggère une étude publiée dans la revue Current Biology.

Dans une étude menée par le chronobiologiste Christian Cajochen à l'Hôpital psychiatrique de l'Université de Bâle (Suisse) et ses collègues, le sommeil de participants semblait influencé par le cycle de la lune.

Il s'agit de la première étude à montrer un possible influence des phases de la lune (qui s'étalent sur 29,5 jours) sur un comportement ou la physiologie humaine.

Entre 2000 et 2003, les chercheurs ont recueilli, pendant 64 nuits, des données détaillées sur le sommeil de 33 personnes qui participaient à une étude sur les effets du vieillissement sur le sommeil. Le niveau de profondeur et la durée du sommeil étaient enregistrés ainsi que les niveaux de certaines hormones dans un laboratoire sans fenêtres.