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Shulamit Aloni, ministre israélienne : l'holocauste est utilisé comme un prétexte

Shulamit Aloni explique de l'intérieur les manœuvres du lobby sioniste.

Shulamit Aloni
Shulamit Aloni

Attention

La déchirure ukrainienne

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Initié en novembre 2013, le mouvement de contestation (EuroMaïdan) qui a secoué l'Ukraine a abouti en Février 2014 au renversement de son président, Viktor Ianoukovitch. Préférant se rapprocher de Moscou, c'est son refus de signer l'accord de libre échange avec Bruxelles qui a mis le feu aux poudres ...

L'Ukraine, un pivot géostratégique

Dans son livre "le grand échiquier", le stratège Etasunien Zbignew Brzezinski écrit en 1997 : "Si Moscou récupère le contrôle de l'Ukraine, avec ses 52 millions d'habitants et ses immenses ressources [énergétiques], la Russie contrôlera à nouveau la Mer noire et ce faisant, retrouvera automatiquement les moyens de redevenir un État impérial [...] Il est impératif qu'aucune puissance Eurasienne concurrente capable de dominer l'Eurasie ne puisse émerger et ainsi contester l'Amérique". Cependant, sans menace directe, les coûts d'un interventionnisme militaire à grande échelle risquent d'être difficilement acceptés par l'opinion publique : "l'abnégation économique (c'est-à-dire les dépenses militaires), et le sacrifice humain (les pertes même parmi les soldats professionnels) qui sont nécessaires à l'effort sont peu agréables pour les instincts démocratiques". Il s'agit donc plutôt d'entretenir la vassalité des pays étrangers ("identifier les Etats géopolitiquement dynamiques qui ont le potentiel de créer un basculement important en terme de distribution internationale du pouvoir [...] mettre en oeuvre des politiques US pour les compenser, coopter, et/ou contrôler") et d'user de propagande en cas de conflit ("cet exercice requiert un haut degré de motivation doctrinale, d'engagement intellectuel, et de gratification patriotique.").

Smiley

Les États-Unis lancent de nouvelles sanctions contre la Crimée

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Le département américain du Trésor a lancé un nouveau train de sanctions, cette fois-ci contre un groupe de hauts fonctionnaires criméens et la société Chernomorneftegaz basée sur la péninsule.

Les autorités américaines soulignent que les sanctions s'appliquent uniquement à l'entreprise opérant à Simferopol et non au siège de la société en Ukraine.

Les sanctions frappent également sept responsables criméens, dont le maire de Sébastopol Alexeï Tchaly.

La « liste noire » comprend en outre le premier vice-Premier ministre de la péninsule, les présidents des commissions électorales centrales de Crimée et de Sébastopol, le conseiller du président du parlement de Crimée, l'ex-chef de l'antenne criméenne du Service de sécurité ukrainien (SBU) et le sénateur russe représentant la Crimée au Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

Le département américain du Trésor gèle toutes les opérations financières de ces personnes et sociétés et interdit aux citoyens américains de traiter des affaires avec les intéressés.

En mars dernier, Washington avait déjà infligé des sanctions à l'encontre du président du parlement de Crimée Vladimir Konstantinov et le Premier ministre de la presqu'île Sergueï Aksenov.

La Crimée, dont la population est en majorité russophone, s'est rattachée à la Russie suite à un référendum tenu le 16 mars. Plus de 96 % des participants au scrutin ont voté pour l'entrée de la péninsule dans la Fédération de Russie. Les autorités de Kiev soutenues par les États-Unis et l'Union européenne ont qualifié ce résultat d'« annexion ».

Question

Israël et l'Ukraine : une ambiguïté extrême

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Il faut savoir, pour insister là-dessus, qu'il y a eu ce fait d'une importance indéniable et très spécifique, lors du vote de l'Assemblée Générale de l'ONU sur la résolution condamnant la sécession par référendum de la Crimée (voir le 28 mars 2014) : la position d'Israël. Dans le "bloc" de 58 pays s'étant abstenus, considérés d'une façon générale plus comme étant du côté de la Russie que du côté du bloc BAO, on compte en effet Israël, ce que nous n'avions pas signalé et qui constitue pourtant un fait d'un réel intérêt. Un article de The Times of Israel du 11 avril 2014 commente : «Israel abstained from a March 27 United Nations General Assembly vote condemning a March 16 referendum in Crimea in favor of joining Russia; it was virtually alone among American allies in not voting for the resolution.»

Cet article est intéressant parce qu'il est publié dans un journal/un site mis en place pour assurer les liens entre Israël et les USA et renforcer l'influence des neocons à Washington dans leur travail d'influence et de lobbying auprès des dirigeants US et du Congrès. L'article entend donc mettre en évidence qu'une certaine divergence entre Israël et les USA sur l'Ukraine ne porte pas trop à conséquence, tout en laissant voir la vérité de la situation qui est, au travers de divers signes et diverses positions, que cette divergence est tout de même conséquente. Cette ambiguïté apparaît dans les premiers paragraphes de l'article :

Snakes in Suits

Lettre de Vladimir Poutine aux dirigeants européens sur le règlement de la dette gazière de l'Ukraine

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Voici notre version française de la lettre adressée par le président russe à 18 dirigeants européens, dans et hors de l'UE, telle qu'elle a été publiée en russe et en anglais par l'agence ITAR- TASS le 10 avril 2014. - Tlaxcala

L'économie de l'Ukraine dans ces derniers mois a été en chute libre. Ses secteurs industriels et de la construction ont également été en fort déclin. Son déficit budgétaire monte. L'état de son système monétaire est de plus en plus déplorable. La balance commerciale négative s'accompagne d'une fuite de capitaux hors du pays. L'économie de l'Ukraine se dirige résolument dirige vers un défaut de paiement, un arrêt de la production et une montée en flèche du chômage.

La Russie et les États membres de l'UE sont les principaux partenaires commerciaux de l'Ukraine. Partant de cela, lors du sommet Russie-UE fin janvier, nous sommes parvenus à un accord avec nos partenaires européens de tenir des consultations au sujet du développement de l'économie de l'Ukraine, en tenant compte des intérêts de l'Ukraine et de nos pays tout en formant des alliances d'intégration avec la participation de l'Ukraine. Cependant, toutes les tentatives de la part de la Russie de commencer de véritables consultations n'ont abouti à aucun résultat.

Chart Bar

Le « contrôle des dépenses militaires » : Ce que nous coûte l'OTAN

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Pendant que dans la « spending review »[1] le gouvernement promet une réduction de 300-500 millions d'euros dans le budget de la défense - sans rien dire apparemment du F-35-, l'Italie est en train d'assumer dans l'OTAN des engagements croissants qui amènent une augmentation inévitable de la dépense militaire, directe et indirecte.

L'OTAN ne connaît pas de crise. Arrivée à son 65ème anniversaire après une vie aisée dans laquelle elle a dépensé des dizaines de milliers de milliards de dollars en forces armées, armes et guerres, elle est en train de se construire un nouveau quartier général à Bruxelles. Le coût prévu, 460 millions d'euros, a presque triplé en grimpant à 1,3 milliards et continue à augmenter. L'OTAN n'est cependant pas regardante à la dépense pour donner à son staff central de 4mille fonctionnaires un siège luxueux, doté des technologies les plus avancées.

La même chose a été faite en Italie, en transférant il y a un peu plus d'un an le Commandement interforces (Jfc Naples) de Bagnoli à Lago Patria (Campanie), où avec une dépense d'environ 200 millions d'euros a été construit un nouveau siège pour un staff de 2500 militaires et civils. Aux ordres de l'amiral étasunien Bruce Clingan - en même temps commandant des Forces navales USA en Europe, des Forces navales USA pour l'Afrique et des Forces conjointes alliées- lui-même aux ordres du Commandant suprême allié en Europe, Philip Breedlove, un général étasunien nommé comme il est de règle par le président des Etats-Unis.

Newspaper

Ukraine : Des manifestants pro-Russes exigent la tenue d'un référendum

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La tension monte entre le gouvernement provisoire, appuyé par l'Occident, à Kiev et les régions de l'est de l'Ukraine qui ont des liens économiques et linguistiques étroits avec la Russie. Cette situation fait non seulement peser la menace d'une guerre civile en Ukraine, mais aussi d'un conflit militaire entre les puissances impérialistes et la Russie.

Lundi, des manifestants pro-Russes de la ville industrielle de Donetsk à l'est de l'Ukraine ont mis sur pied un «conseil populaire» et annoncé la création de la «république de Donetsk».

Trois semaines après le vote de sécession de la Crimée, le conseil de Donetsk appelle maintenant à un référendum semblable pour le 11 mai qui vise l'annexion à la Russie et qui demandera à cette dernière de déployer des «gardiens de la paix» pour en assurer le bon déroulement. On peut lire dans une déclaration du conseil: «Sans appui, il sera difficile de résister à la junte de Kiev... Nous nous adressons au président russe Poutine, car seule la Russie peut garantir notre sécurité.»

Cowboy Hat

Ukraine : Les États-Unis menacent de « réexaminer le déploiement de leurs forces »

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Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a accusé mardi la Russie d'être derrière les manifestations séparatistes en Ukraine orientale et a dit que Moscou devait «publiquement désavouer les activités des séparatistes, des saboteurs et des provocateurs» s'il ne veut pas «subir des conséquences plus graves».

Témoignant devant les membres de la commission du Sénat sur les relations étrangères, Kerry a déclaré, «Tout simplement, ce que nous voyons de la part de la Russie est une tentative illégale et illégitime de déstabiliser un État souverain et de forcer une crise avec des agents payés qui interviennent au-delà d'une frontière internationale.»

L'objectif, a-t-il dit, serait de créer un prétexte pour d'autres incursions russes en territoire ukrainien.

Si la diatribe hypocrite de Kerry n'était pas au service d'objectifs aussi dangereux, elle serait risible - étant donné que l'Ukraine est maintenant dirigée par une régime installé par Washington qui a admis y avoir investi 5 milliards de dollars. Mais Kerry cherche à créer un prétexte pour lancer une attaque contre la Russie.

Dollars

La vente de pesticides favorisée par les OGM

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© CIAT - flickr
Contrairement à l'objectif visé, les OGM n'ont pas permis de réduire la quantité de pesticides utilisés aux Etats-Unis. C'est l'inverse qui est arrivé.

C'était l'un des arguments majeurs en faveur de l'introduction des OGM aux Etats-Unis. Les plantes capables de résister à un insecticide devaient permettre aux agriculteurs de ne plus utiliser qu'un seul traitement phytosanitaire - par exemple le Roundup dans le cas des semences « Roundup ready » - et donc de réduire l'impact écologique de l'agriculture.

Un rapport publié en juillet dernier par l'ONG américaine Food and Water watch montre que c'est exactement l'inverse qui est arrivé. Un premier graphique, que nous reproduisons ci-dessous, montre que l'utilisation de pesticides a d'abord bien diminué entre 1998 et 2001, c'est-à-dire dans les premières années qui ont suivi l'autorisation de la commercialisation des plantes OGM. Mais leur utilisation a ensuite explosé. La faute, notamment, à l'émergence de mauvaises herbes résistantes aux pesticides, expose l'ONG. « A mesure que les plantes résistantes (aux pesticides, ndlr) ont envahi les champs et diminué les rendements, les agriculteurs ont recommencé à utiliser de plus en plus de pesticides dangereux, ceux-là même que les cultures OGM étaient censées leur faire éviter. »

USA

Obama menace la Russie et l'OTAN

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Le régime Obama a envoyé simultanément des menaces à la Russie qu'il est en train de se mettre à dos et à ses alliés européens de l'OTAN, sur lesquels il compte pour soutenir des sanctions contre la Russie. Cela ne peut que mal tourner.

Même les Étasuniens, qui vivent dans un environnement médiatique complètement contrôlé le savent : les Européens, les Sud-Américains et les Chinois sont furieux que la National Stasi Agency (NSA) espionne leurs communications. L'affront de la NSA contre la légalité, la Constitution des États-Unis et les normes diplomatiques internationales est sans précédent et pourtant, l'espionnage continue tandis que le Congrès se tourne les pouces et trahit le serment qu'il a fait de défendre la Constitution des États-Unis.

À Washington, le charabia de la branche exécutive au sujet de la « sécurité nationale » suffit pour remettre en cause la loi statutaire et les obligations constitutionnelles. Voyant que la Maison-Blanche, le Congrès et les tribunaux fédéraux sont impuissants et incapables de maîtriser l'État policier, l'Europe occidentale a décidé de créer un système de communication européen excluant les entreprises étasuniennes afin de protéger la vie privée des citoyens européens et les communications gouvernementales de la Stasi de Washington.