Les Maîtres du MondeS


Propaganda

Exemple de propagande anti-russe aux Pays-Bas

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© Youtube
Amsterdam insuffle une vision négative de la Russie aux écoliers hollandais.

Aux Pays-Bas, les manuels de sciences sociales destinés aux lycéens ont été mis à jour. A en croire les illustrations publiées dans les livres, la Russie est un monstre qui dévore le territoire des pays voisins, tandis que l'Europe tente de les sauver en leur tendant la main.

Une des images tirées des manuels destinés aux élèves de 15 à 16 ans présente la Russie comme un monstre agressif dévorant le territoire des pays voisins. L'Europe tend avec un air désolé la main à l'Ukraine, qui, à moitié prise entre les crocs du monstre, est terrifiée par la perspective d'être avalée toute crue.

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Commentaire: Lire l'article original publié sur SOTT : Propagande anti-russe dans les manuels scolaires hollandais


Eye 1

Les trois derniers présidents français mis sur écoute par la NSA

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© PHOTOMONTAGE 20 MINUTES (PHOTOS AP/SIPA)
Un coup de tonnerre. Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont été espionnés par la NSA pendant leurs mandats de Président de la République. Mardi soir, l'Elysée a aussitôt annoncé l'organisation d'un Conseil de défense qui se tiendra à 9h00 mercredi, afin d'« évaluer la nature des informations diffusées par la presse et en tirer les conclusions utiles ».

Les documents distillés par Wikileaks, et révélés pas Libération et Mediapart, mettent en cause la NSA. Classés « Secret Défense », ils montrent que les espions américains ont intercepté et analysé les communications des locataires de l'Elysée et de leurs collaborateurs de 2006 à 2012. Un autre document de l'agence américaine recense les numéros de téléphone des présidents, de leurs plus proches conseillers mais aussi de téléphones fixes comme le standard du ministère des Finances ou de celui de l'Agriculture.

Gold Bar

Le Texas veut rapatrier son or...

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© Ilya Naymushin/Reuters Le Texas envisage de faire rapatrier en ses terres un milliard de dollars en lingots d'or
Le Texas a annoncé qu'un projet de loi lui permettant de créer sa propre réserve d'or était en cours d'examen. Il s'agirait de rapatrier près d'1 milliard de dollars de lingots d'or, actuellement stockés à New-York.

« Lorsque la nouvelle a été connue, j'ai reçu énormément de mails et de coups de téléphone de gens venant d'un peu partout dans le monde, et me disant qu'ils voulaient absolument que leur or soit stocké chez nous... au Texas », a déclaré à la presse Giovanni Capriglione, le député républicain texan à l'intiative de la loi.

Grâce à ce texte, le Texas devrait pouvoir en effet construire sa propre réserve d'or, et envisagerait dans un premier temps de rapatrier les lingots du fonds d'investissement de l'Université du Texas, évalués tout de même à 1 milliard de dollars, et aujourd'hui conservés à New-York.

Le député Capriglione a également précisé que la création de cette réserve d'or en territoire texan permettrait à l'État d'économiser l'argent des contribuables. Le Texas paie environ 1 million de dollars en frais de location pour stocker son or dans la Big Apple.

Un mouvement similaire a lieu en ce moment en Europe, où des pays comme l'Autriche ou la Suisse viennent d'annoncer leurs intentions de faire revenir au pays leurs réserves d'or déposées principalement dans les banques londoniennes. L'hiver dernier, les Pays-Bas avaient eux rapatrié 122,5 tonnes d'or de New York à Amsterdam. En 2013, les Allemands avaient annoncé leur souhait de délester les banques new-yorkaises et parisiennes de près de 674 tonnes de lingots.

Commentaire: Extrait d'un article de De Defensa à ce propos :

« C'est évidemment dans de telles conditions que nous considérons que la tentation de la sécession doit apparaître, et c'est pourquoi nous avons installé, au milieu des exemples du désordre aux USA, le cas du Texas rapatriant son stock d'or. Cette mesure contre une crise éventuelle venue de la Federal Reserve et portant sur le papier-monnaie, est aussi une des mesures qui rendrait, en cas de nécessité qui ne serait plus nécessairement un "en cas de malheur", l'acte de la sécession beaucoup plus envisageable. Le fait que ce soit le même homme (le gouverneur Abbott) qui avait annoncé, sous les quolibets de quelques ténors du Système à Washington, la mobilisation de la Garde Nationale du Texas pour surveiller les troupes fédérales pendant l'exercice JH15 de juillet-août prochain, que ce même homme ordonne le rapatriement de l'or texan au Texas, rend soudain ses initiatives beaucoup plus sérieuses. Le terme de la logique de ses initiatives se nomme : sécession... Comme dans le cas des craintes exprimées pour la Grèce "qu'un seul quitte l'euro" et le château de cartes (européen) s'effondre, on dira la crainte que dans le cas du Texas, "qu'un seul quitte l'Union" et l'autre château de cartes s'effondre. Ce n'est pas nécessairement "faire châteaux en Espagne". »


Bad Guys

Plusieurs journalistes grecs « formés » à Washington afin de soutenir les positions du FMI et de la Commission Européenne

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© InconnuPanagiotis Roumeliotis, ancien représentant de la Grèce au FMI
L'ancien représentant de la Grèce au FMI, Panagiotis Roumeliotis, a déclaré devant le comité parlementaire sur la dette grecque que plusieurs journalistes grecs ont été "formés" à Washington DC afin de soutenir les positions du FMI et de la Commission Européenne dans les médias grecs.

Selon Roumeliotis, les séminaires et cours de formation ont eu lieu à Washington DC, ainsi que diverses sessions qui se sont tenues en Grèce. Il a ainsi expliqué que c'est lors de la rencontre de journalistes à Washington qu'ils lui ont dit qu'ils étaient invités par le FMI pour participer à ces séminaires. Roumeliotis a cependant refusé de divulguer les noms des journalistes impliqués, mais a indiqué que le comité pouvait demander la liste au Directeur de la Communication de l'organisation, Gerry Rice.

La présidente du Parlement, Zoe Konstantopoulou, a immédiatement adopté cette proposition et a nommé un membre du comité chargé de rédiger les actes de procédure.

Roumeliotis a également révélé que "Christine Lagarde et d'autres hauts fonctionnaires du FMI m'ont contacté avant mon témoignage devant le comité pour me rappeler que les membres du FMI bénéficient de l'immunité pour leurs actes".

Lors de l'audition de l'ancien représentant de la Grèce au FMI, la présidente du Parlement et du Comité, Zoe Konstantopoulou a également déclaré : "En Grèce, certaines personnes qui travaillent pour les médias de masse dissimulaient le fait que la dette grecque n'était pas viable", faisant une référence spécifique au journaliste Y. Pretenderis qui l'avait évoqué dans son livre.

Pistol

Loi sur le renseignement : « un coup d'État à froid » opéré par « l'État profond »

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© Inconnu
Pour Edwy Plenel, le projet de loi sur le renseignement est le fruit d'un "coup d'État à froid" opéré par les services et plus globalement par "l'État profond", avec la complicité du gouvernement et des parlementaires. Plus qu'une mauvaise loi, c'est une crise démocratique.

Les mots sont forts et ils sont répétés. A deux reprises, comme pour mieux marquer qu'il assume parfaitement l'expression et sa signification la plus grave, le fondateur de Mediapart Edwy Plenel accuse "l'État profond" d'avoir fomenté avec succès un "coup d'État à froid", à travers l'élaboration du projet de loi sur le renseignement. Il y voit pour preuve ultime l'adoption en catimini par la commission mixte paritaire (CMP) de l'amendement, jamais débattu en séance publique, qui prive les étrangers et les exilés de toute protection de leur vie privée, et dont nous avons vu et démontré qu'il était une nouvelle violation des droits de l'homme introduite dans le texte.

Magnify

Grèce : Syriza, finalement un leurre de plus ?

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© Inconnu
Ils ne se décident pas à sortir du goulag européen. Pourquoi ? Les solutions alternatives existent et ils ont "promis" de rester au service du peuple. Hormis la réponse claire et précise que formulerait une victime des révolutions de couleur - personne ne désobéit aux ordres donnés par les complices de l'empire sous peine de mort pour lui et les siens - il se peut aussi que Syriza incarne la cerise sur le gâteau pour tous les membres de la zone euro.

Ils font le spectacle, balbutient des phrases toutes faites, expriment des sentiments convenus, avec une intonation d'acteurs. Ils rencontrent les fonctionnaires européens, ces figures hautaines dont on a pu constater, il y a peu, à quel point chacun est rempli de courage. Pendant ce temps, les responsables placés à la tête des autres pays européens ainsi qu'à la Commission sont tranquilles pour poursuivre le programme d'affaiblissement de l'Europe, obsession des fanatiques anglo-saxons depuis l'époque napoléonienne.

Bomb

Déstabilisation en cours en Amérique du Sud ?

Traduction : Luis Alberto Reygada pour Le Grand Soir

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© InconnuManifestation contre le président Rafael Correa à Guayaquil, la semaine dernière
Cela fait maintenant plus d'une semaine que des manifestations ont lieu en Équateur pour exiger la démission du président Rafael Correa. Elles ont débuté suite à l'annonce par le gouvernement d'un projet de loi dont l'objectif est d'imposer les grandes successions et les plus-values qu'obtiennent les spéculateurs immobiliers. Au cri de « Dehors Correa, dehors ! », les leaders de l'opposition de droite ont attisé les protestations, concentrées principalement dans la capitale du pays et dans le port de Guayaquil, bastion de la droite.

Arrow Down

Se préparer à l'effondrement des États-Unis ?

Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

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© Inconnu
La longue séquence de revers économiques et géopolitiques des États-Unis depuis le début du siècle a maintenant reçu un élément de plus : la menace d'une attaque nucléaire sur le sol américain, faite il y a quelques jours par État islamique. Absurde ? Jusqu'à preuve du contraire (qui, nous espérons, ne viendra jamais) oui, c'est un non-sens complet. Mais l'important ici est moins la possibilité inimaginable de réaliser l'attaque que la nonchalance avec laquelle la menace a été faite. De toute évidence, État islamique ne craint pas les États-Unis.

Et pourquoi devraient-ils ? Après la décapitation des otages américains, après avoir vu le champ de bataille des soldats irakiens, censés être bien formés par des instructeurs américains, fuyant les combats, après la capture d'une quantité énorme de matériel militaire américain et après d'autres faits encore plus terribles qui ne seront jamais connus hors du champ des opérations, la horde terroriste peut se permettre de menacer d'une attaque nucléaire celui qui est, au moins sur le papier, la plus grande puissance du monde.

Eye 1

L'anti-terrorisme et l'anti-corruption utilisés par les USA pour asseoir leur suprématie dans le monde entier

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© CF2REric Denécé, directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement
L'impérialisme américain qui se manifeste par le fer et le feu, est facilement observable. Plus subtil est l'arme anti-terrorisme et anti-corruption utilisée par la « justice » américaine pour asseoir sa suprématie dans le monde entier.

On se rappelle du scandale du procès intenté à la Banque française BNP Paribas, par les USA. La banque française devait répondre du fait de ne pas avoir respecté l'embargo décrété par les USA contre l'Iran. La « Justice » américaine a puni BNP Paribas en lui imposant une amende si énorme que la banque ne s'en est toujours pas relevée :
La BNP Paribas a été formellement condamnée par la justice américaine, vendredi 1er mai [2015] , à payer l'amende de 8,9 milliards de dollars (près de 8 milliards d'euros) faisant partie d'un accord annoncé en juillet avec des régulateurs pour violations d'embargos des Etats-Unis. (Source)

Bad Guys

La Grèce et la stratégie du choc

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© Inconnu
La « stratégie du choc » est une politique de démantèlement des biens publics et de réduction drastique des libertés menée après une grave crise économique, politique ou environnementale, un attentat ou une guerre. Elle s'inspire des techniques de lavage de cerveau et de privation sensorielle employées par la CIA visant à détruire la mémoire du sujet, briser ses capacités de résistance et obtenir une « page blanche » sur laquelle écrire une nouvelle personnalité. A l'échelle d'une population, il s'agit de faire « table rase » du passé en réduisant à zéro le patrimoine public d'un pays, ses structures sociales et économiques pour y construire une nouvelle société.

Privées de leurs points de repères, littéralement en état de choc, les populations victimes de ce traitement se sont vues spoliées de leurs biens publics (éducation, santé, retraites) et de leurs libertés par l'oligarchie et ses élites sans même pouvoir et vouloir se défendre. Les Chiliens sous la dictature de Pinochet ou les Argentins sous celle de Videla, les Russes victimes de la « thérapie de choc » de Boris Elstine, les Irakiens victimes de la campagne de bombardements intensifs américains de mars 2003 baptisée Shock and Awe (choc et effroi), le peuple de Louisiane victime du cyclone Katrina, les Américains victimes de l'escroquerie du 11 septembre et ses dérives liberticides, les Lybiens ou les Syriens en proie au terrorisme international, les Ukrainiens victimes du coup d'Etat made in CIA, les Sud-Africains, les Chinois ou les Polonais victimes de la contre-révolution néo-libérale,... la liste est encore longue de tous ceux qui ont servi de cobayes à cette doctrine insensée née dans le laboratoire de l'Université Mac Gill à Montréal. Elle a provisoirement épargné l'Europe de l'Ouest... jusqu'à la crise des subprimes de 2007-2008.