Les Maîtres du MondeS


Quenelle

Cyber-attaque : colère justifiée de la Corée du Nord après de nouvelles sanctions américaines

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C'est comme souvent par la voix de la télévision d'Etat que la Corée du Nord a exprimé sa colère. Pyongyang, furieux des nouvelles sanctions américaines à son encontre, annoncées après la cyber-attaque contre les studios Sony Pictures aux Etats-Unis.

Le ministre coréen des Affaires étrangères critique Washington pour son refus de lancer une enquête conjointe. "C'est le signe de sa mauvaise conscience", déclare Pyongyang.


Commentaire : En effet, il a bien raison de critiquer cette politique d'intimidation, si caractéristique du gouvernement des États-Unis, tel que nous avons pu le voir pendant la plus grande partie de l'année 2014 concernant la Russie.

Lorsque l'on sait que même le FBI a reçu des preuves concernant la source de cette attaque, et que le véritable responsable serait, en fait, une jeune femme anciennement employée chez Sony, il est évident que le but de ces sanctions n'est en rien lié à de supposées intentions néfastes de la part de la Corée du Nord. Avant de recevoir ces preuves, ils ont même accusé le bouc émissaire à la mode : la Russie !

Comme on peut le lire dans cet autre article, ces nouvelles sanctions visent trois sociétés et dix responsables du gouvernement nord-coréen, dont des personnes travaillant en Iran, Syrie, Chine, Russie et Namibie. Et ils veulent nous faire croire qu'il s'agit d'une pure coïncidence ? Ce n'est pas innocemment que le gouvernement étasunien propose de pénaliser des individus ayant des liens directs avec des pays que les États-Unis considèrent comme des ennemis.

Cela fait longtemps que l'Empire américain vise la Corée du Nord. N'oublions pas le massacre qu'il y a perpétré.


War Whore

La police étatsunienne « terrorise » les Noirs et les Latinos

Civil rights activists say the US has a long history of police brutality against African-Americans.
© Unknown
Les départements de police continuent d'utiliser des tactiques abusives qui « terrorisent » les communautés noires et latinos à travers le pays et de renforcer la méfiance généralisée envers la police, selon un analyste politique à Washington DC.

Les Afro-Etatsuniens se sont toujours méfiés de la police en raison de leurs expériences négatives avec les organismes d'application de la loi aux États-Unis ainsi que de la discrimination de longue date à leur égard, selon les déclarations de Benjamin Woods à Press TV, ce dimanche.

La perception négative que les Noirs ont de la police a émergé des expériences collectives et personnelles qu'ils ont rencontrées durant la période de l'esclavage, de la ségrégation et du racisme institutionnel, a noté Woods.

Les tactiques modernes de la police comme le « stop-and-frisk » ainsi que le « jump-out » continue à « terroriser les communautés noires et latinos dans ce pays », a-t-il déclaré.

Un nouveau sondage montre que la façon dont les Etats-uniens blancs considèrent le traitement par la police des Afro-Etatsuniens est très différente de la façon dont les Noirs vivent les injustices policières.

Bad Guys

Budget militaire US officiel : 1,8 milliard de $ par jour, financé par le reste du monde

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© wswsCarte d’implantation des forces militaires US en Asie, Afrique et Europe. Les pays en rouge font partie de l’Otan ou hébergent des exercices de l’Otan.Les pays en bleu ont été le théâtre d’opérations militaires par l’US Africa Command et le Central Command. Les pays en jaune hébergent des forces du US Pacific Command.
En 2014, le budget militaire américain pour l'armée et les opérations militaires s'est élevé à 661,29 milliards de dollars, soit plus de 1,8 milliard de dollars par jour, ou près de 21 000 dollars par seconde ! Cela représente 17,3 % du budget américain, et plus de 4 % du Produit intérieur brut du pays, ce qui en fait le premier budget militaire du monde. Qui finance ce budget militaire extravagant des USA ? En théorie , ce sont les contribuables américains et ceux des pays alliés. En pratique, ce sont surtout ces mêmes alliés, et le reste du monde, qui financent, par le système de Ponzi du dollar, l'armée même qui va les surveiller, voire les attaquer [1].

Le 11 décembre 2014, le président Obama a envoyé une lettre au Président de la Chambre des représentants des États-Unis (le speaker), John Boehner, précisant les théâtres d'opérations et les forces correspondant au budget militaire états-unien [2].

Cette information correspond à une obligation faite au président, depuis 1973 et le retrait du Vietnam, d'informer le Congrès du déploiement des forces américaines engagées dans des opérations combattantes [3]. On notera que ce décompte n'inclut pas les différentes opérations, officielles et plus souvent déguisées (covert), assurées par la CIA, par un grand nombre d'Organisations non gouvernementales travaillant pour elle et d'autres agences, ainsi que par les très nombreux mercenaires militaires financés sur des budgets inconnus de tous, même des parlementaires. Par exemple, de tels mercenaires mènent aujourd'hui la guerre, pour le compte des États-Unis, en Ukraine, contre les séparatistes, et en Syrie, contre le régime en place.

Eye 1

La loi de programmation militaire nous protège...

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© Inconnu
Mais pourquoi t'inquiéter, internaute ? La France ne fait pas d'écoutes massives, promis, juré, craché, si je mens, je vais accéder à un poste bien sympatoche en enfer, parole de spécialiste de la surveillance. C'est en tout cas ce que martèlent des gens comme Jean-Jacques Urvoas, président de la Commission des Lois, mais aussi, membre de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS). Ou encore, Alain Zabulon, coordonnateur national du renseignement. Un pas suivant l'autre, on arrive à la Loi de programmation militaire qui, affirment-ils n'autorise pas la surveillance massive de type NSA. Mieux, ils martèlent ad nauseam que la loi en question durcit les conditions des interceptions, avec à la clef, une surveillance des surveillants par la CNCIS.

Ce discours est dangereux pour la démocratie. Inlassablement, je le répète au fil d'articles ou d'interventions sur Twitter, comme le démontrent mes échanges du jour avec Jean-Marc Manach (1).

C'est un sophisme intéressant qui nous est proposé : la loi (quelle qu'elle soit, notez...) n'autorise pas la surveillance massive. Nous sommes en démocratie. Et qui plus est, la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, expose en son article 12 que « Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. »

Chess

La nouvelle doctrine militaire russe

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© Inconnu
Le président Vladimir Poutine a signé le 26 décembre une nouvelle doctrine militaire pour les forces armées russes. Le document considère l'expansion de l'OTAN et les efforts entrepris pour déstabiliser la Russie et les pays avoisinants comme les menaces les plus graves pour sa sécurité.

Comme contre-mesures, le document préconise une accélération du développement de l'armée russe, une militarisation accrue de toute la société et le développement de la coopération militaire avec les autres pays du BRICS (Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud) et d'autres États d'Amérique latine. La nouvelle doctrine militaire est la réponse à l'encerclement délibéré de la Russie par l'OTAN et à la guerre économique que l'UE et les Etats-Unis livrent à ce pays. Depuis le début de la crise en Ukraine, délibérément provoquée par l'Allemagne et les Etats-Unis dans le but d'accroître la pression sur la Russie et d'initier un nouveau partage de type colonial de l'ancienne Union soviétique, les tensions géopolitiques entre la Russie et les puissances de l'OTAN n'ont cessé de s'intensifier.

Le parlement ukrainien a voté, au début de la semaine dernière, en faveur de démarches pour adhérer à l'OTAN, renonçant officiellement au statut de pays non-aligné - une provocation ouverte à l'égard de la Russie. A la suite de quoi, le vice-ministre russe de la Défense, Anatoly Antonov, a averti que si l'Ukraine rejoignait l'OTAN, la Russie pourrait rompre toutes ses relations avec l'alliance militaire.

Cowboy Hat

« Nous sommes tous Américains », mais pas le Venezuela

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© InconnuLes présidents Raul Castro (Cuba), Evo Morales (Bolivie), Rafael Correa (Equateur), Nicolas Maduro (Venezuela) à l’ouverture du G77 + Chine, en juin 2014 à Santa Cruz (Bolivie).
L'histoire retiendra l'exclamation (sincère ou pas) de Barak Obama, le 17 décembre 2014, pour justifier le changement de politique sur la « question cubaine » : « Nous sommes tous Américains » ; mais il semble que pour la Maison Blanche le Venezuela le soit moins que les autres.

En effet, le lendemain de cette soudaine révélation et de l'annonce d'un processus de rétablissement (à terme) de relations normales avec Cuba, le même Obama signait la « Loi de défense des droits de l'homme et de la société civile au Venezuela 2014 », approuvée le 8 décembre par le Sénat et le 10 décembre par la Chambre des Représentants.

Il ne s'agit pas ici de bouder notre plaisir de voir le peuple cubain faire plier « l'Empire » après plus de cinquante ans d'un affrontement inégal ; Washington a dû se rendre à la raison : Cuba n'est pas un morceau de soviétisme importé, isolé, qui s'obstine à résister sous les tropiques, mais une révolution nationale souveraine (au bilan reconnu internationalement), très spécifique, très endogène, fruit d'une histoire ô combien prégnante et rebelle...

Bad Guys

L'Empire, Bête de l'Apocalypse

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© InconnuLe livre de Pierre Jovanovic, « 666 »
Pierre Jovanovic [1] est un homme étrange. Il a beaucoup écrit, mais dans des domaines très loin de ceux qui sont les nôtres ici : la Bible, l'Apocalypse, les démons, les anges. Il y fait preuve d'une culture considérable concernant l'histoire des grands mythes chrétiens, comme les méandres de la Papauté actuelle. Croyant lui-même, se dit-il, il rencontre un grand succès auprès de ceux qui s'intéressent, à tort ou à raison, à l'influence des forces occultes sur le monde actuel. Les athées, tout en admirant sa vaste culture, ont pour beaucoup été prompts à le classer parmi les conspirationnistes (étant entendu que le conspirationnisme se manifeste dans toutes les sociétés et au sein de toutes les forces politiques). Le terme est souvent utilisé pour déconsidérer ceux qui ont suffisamment de sens critique pour ne pas accepter les propagandes officielles (les doxa) et qui voient par conséquent avant les autres les réalités profondes de la vie politique.

Pierre Jovanovic a pour nous un autre mérite. Sa culture économique est considérable, notamment en ce qui concerne l'histoire de la finance. Il s'inspire de documents officiels souvent jusqu'ici peu connus ou dissimulés. Il a par ailleurs toujours refusé les mots d'ordre de ce que l'on nomme les atlantistes, c'est-à-dire les Européens qui oubliant leurs valeurs se sont fait depuis la 2e guerre mondiale les « laquais » (comme l'on disait jadis à l'Huma) de la superpuissance américaine. Ces laquais sont aujourd'hui plus agressifs que jamais, en refusant d'admettre l'accumulation des catastrophes que provoquent dans le monde entier les conflits initialisés par Washington. Aujourd'hui, notamment en France, dans le cas de l'offensive multiforme menée par l'Amérique contre la Russie, les atlantistes ont totalement subverti les hommes politiques, les médias et une large partie de l'opinion. La Russie est plus que jamais l'ennemie, l'Amérique et son dollar les alliés.

Cult

Pédocriminalité : le prince Andrew cité dans un procès d'esclavage sexuel

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© AbacaLe prince Andrew le 15 décembre dernier.
L'année 2015 commence mal pour le prince Andrew. Le duc de York, deuxième fils d'Elizabeth II, pourrait en effet être impliqué dans une affaire d'esclavage sexuel. Le Guardian révèle que son nom apparaît dans des documents judiciaires relatifs au procès du banquier Jeffrey Epstein. Une femme y prétend que ce dernier l'aurait "prêtée à de riches et puissants amis en tant qu''esclave sexuelle'". Elle aurait alors été plusieurs fois forcée d'avoir des relations sexuelles avec le prince Andrew, entre 1999 et 2002, "à Londres, New York et dans une île des Caraïbes appartenant à Jeffrey Epstein". Elle était âgée de 17 ans à l'époque.

Une encombrante amitié

Les documents relatifs à l'accusation contre le prince Andrew font partie d'un dossier sur le procès de Jeffrey Epstein, remis au tribunal de Floride cette semaine. Ce procès, en cours depuis des années, implique plusieurs femmes clamant avoir été exploitées par le richissime homme d'affaires américain, lequel a déjà purgé en 2008 et 2009 une peine de 13 mois pour prostitution de mineures.

Commentaire: Déjà, en 2011 :

- Grande-Bretagne: Les relations du prince Andrew font polémique


Newspaper

Les obédiences maçonniques dorlotent leurs copains journalistes

invitation
A l'exception notable du Grand Orient de France, les obédiences maçonniques présenteront leurs vœux à la presse au cours d'un petit déjeuner offert au Press Club de France situé dans le prestigieux hôtel Pullman du 14ème arrondissement.

On peut d'ores et déjà s'attendre à ce qu'il soit demandé aux journalistes présents de bien préparer le terrain pour faciliter l'adoption d'une loi autorisant l'euthanasie.

Ce devrait aussi être l'occasion d'un énième appel solennel à défendre une république laïque (et maçonnique) assiégée par les forces réactionnaires aux portes du pouvoir. On en tremble déjà !

Commentaire: Euthanasie, mariage pour tous, théorie du genre, GPA/GMA : autant de projets conformes à l'idéologie maçonnique (désacralisation de la vie, la laïcité comme religion, l'homme comme une machine bien huilée, summum de l'évolution), et dont la conséquence est la destruction de la société dite « traditionnelle » fondée sur des valeurs morales communes à tous les peuples. Des valeurs dont Poutine semble être l'un des rares défenseurs aujourd'hui.


Cult

L'occident sponsorise l'Etat islamique via le recel

treasure
© Alexeï Gordienko (archives)
L'Etat islamique est en train de vendre les trésors pillés en Irak et en Syrie aux collectionneurs occidentaux. Le prix des lots atteint plusieurs dizaines de millions de dollars, et ces lots sont notamment vendus au Royaume-Uni.

Seulement 1% des lots est intercepté par les forces de l'ordre, le reste s'éparpillant pas les pays d'Europe et les Etats-Unis.

Rien n'arrête les collectionneurs qui achètent les trésors aux terroristes. Washington et Bruxelles affirment en unisson qu'il faut lutter contre l'EI, tout en ajoutant appelant à couper tout moyen d'entrée d'argent aux terroristes. Mais ces affirmations n'ont rien à voir avec les faits. Les valeurs morales, comme la lutte contre les terroristes, peuvent être facilement remplacées par des valeurs matérielles, que livre l'EI en Occident. Les terroristes vendent non seulement des reliques anciennes, mais aussi du pétrole, en tirant des centaines de millions de bénéfices de ce commerce.