Les Maîtres du MondeS


Chess

La Russie ne souhaite pas être isolée par un nouveau « rideau de fer »

Poutine
© Alexander ZamlianichenkoLe président russe Vladimir Poutine lors de la cérémonie de présentation des lettres de créance des ambassadeurs étrangers au Kremlin, à Moscou le 19 novembre 2014
La Russie ne souhaite pas être isolée par un nouveau « rideau de fer », qui serait désastreux pour le pays, a assuré le président russe Vladimir Poutine dans une interview publiée dimanche.

Au journaliste de l'agence de presse russe TASS qui lui demandait si la Russie n'essayait pas d'ériger de nouvelles barrières avec l'Occident, le président a répondu : « Nous ne le faisons pas. Et nous ne le ferons pas. Nous comprenons quelles seraient les conséquences désastreuses d'un nouveau rideau de fer pour nous ».

« Dans d'autres pays, il y a eu des périodes pendant lesquelles ceux-ci tentaient de s'isoler du reste du monde, et ils en payaient un prix très lourd », a rappelé M. Poutine.

Isolée sur la scène internationale en raison du bras de fer qu'elle livre aux Occidentaux sur fond de crise ukrainienne, la Russie, frappée par une série de sanctions occidentales sans précédent, voit son économie au bord de la récession tandis que sa monnaie, le rouble, a perdu près du tiers de sa valeur face à l'euro depuis le début de l'année.


Commentaire : Comme si le monde se résumait à aux USA et à l'Europe ! Poutine établie des partenariats avec la Chine et les BRICS. C'est nous qui allons nous isoler de la scène internationale. Quand aux sanctions elles risquent de faire doucement rigoler les Russes qui sont infiniment plus résilient que nous.


Pour autant, le président a assuré ne pas avoir été affecté par l'accueil glacial que lui ont réservé les dirigeants occidentaux au sommet du G20 à Brisbane (Australie) il y a une semaine.

Star of David

Nausée garantie : l'info israélienne et ses relais

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© Iturria/Sud-Ouest
Comme à chaque fois, il a fallu le meurtre de quelques juifs dans une synagogue de Jérusalem pour entendre les versions victimaires des représentants d'Israël accuser les Palestiniens de tous les maux et les tenir pour uniques responsables de l'état des choses dans le pays. Quand tout le monde sait que ceci n'est que la résultante d'une infâme occupation qui dure depuis plus de 65 ans...

Comme à chaque fois, il a fallu écouter nos journaleux faire semblant de s'interroger sur le pourquoi et le comment d'une telle tension dans la région, se demandant même - ô la perspicacité que voilà ! - si l'on ne se trouvait pas à l'aube d'une 3è Intifada. Soulignant ainsi la morbidité de ces pervers à l'affût du moindre fait qui pourrait épicer leur bulletin d'informations insipides et faire grimper l'audimat...

Comme à chaque fois, il aura fallu suivre les habituels invités des grands médias venus relayer un méticuleux travestissement de l'information niant ce qui est l'évidence même, à savoir : les seuls réels obstacles à la paix dans la région sont les gouvernements successifs d'Israël et nos Etats complices qui les soutiennent...

Bad Guys

Qui ne dit mot consent : quand les USA, le Canada et l'Ukraine refusent de condamner la glorification du nazisme

Traduction : Daniel

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© Inconnu
On se dispute souvent quant au fait de savoir si la junte ukrainienne est nazie ou non. Je suis intimement convaincu que même si Porochenko n'est pas apparu en public pour faire officiellement le salut nazi et déclarer « Je suis un nazi », tout indique que le régime de Kiev tire ses racines idéologiques du passé nazi. Le dernier exemple de cette filiation, c'est cette chose absolument incroyable qui s'est passée la semaine dernière, lorsque trois pays, les États-Unis, le Canada et l'Ukraine, ont voté contre une résolution de l'ONU condamnant la glorification du nazisme.

Les membres de l'Union européenne n'ont guère fait mieux, car ils se sont abstenus. C'est là un développement tellement ahurissant, tellement insensé, que cela vaut la peine d'avoir accès au résultat du vote et aux document original sur lequel portait le vote.

La feuille de résultats du vote de la résolution de l'ONU sur la glorification du nazisme

Bad Guys

Traité transatlantique : l'ingérence des multinationales dans la vie politique

Traduction : Investig'Action

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© Inconnu
Entretien avec Bruno Poncelet, animateur de la plateforme No-Transat (www.no-transat.be), et auteur des livres "Europe, une biographie non autorisée", et "Le Grand Marché Transatlantique".

Quelle est votre analyse des révélations de l'espionnage de la NSA, exposées au grand jour par son ex-agent et lanceur d'alerte Edward Snowden, qui ont été à l'origine de réactions très variées de la part de chefs d'état comme Dilma Roussef, Angela Merkel ou François Hollande il y a un an ?

Les ingérences américaines dans la vie européenne ne sont pas nouvelles, notamment au niveau sécuritaire. Rappellons-nous l'épisode des armées de l'ombre : après la Seconde guerre mondiale, les Etats-Unis ont encouragé le recrutement de nazis et de criminels de guerre pour constituer des armées secrètes en Europe, à l'insu des Parlements nationaux. Seules quelques élites européennes triées sur le volet (Premiers ministres, hauts gradés militaires, services secrets) étaient au courant et participaient activement à l'organisation de ces réseaux militaires clandestins...

Donc, l'ingérence américaine n'est pas une chose nouvelle, pas plus que l'accord tacite (ou la complicité active) d'une partie de nos dirigeants à développer ces projets à l'insu des populations. À la limite, le fait nouveau avec la NSA et l'espionnage des conversations téléphoniques d'Angela Merkel, c'est que l'ingérence américaine se fasse dans le dos... de nos décideurs politiques. Est-ce pour autant un cas majeur de casus belli entre eux et les Etats-Unis ? Franchement, je ne le crois pas.

Stock Down

Dé-dollarisation accélérée : panique sur le pétrodollar ?

Traduction : Hervé pour vineyardsaker.fr

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© InconnuUn bille de 100 renminbi (alias yuan)
Le phénomène de dé-dollarisation continue à s'étendre, et cela au profit de la monnaie chinoise, le renminbi (ou yuan, alias RMB). Les accords d'échanges de devises directs avec la Chine se multiplient partout dans le monde : Canada, Qatar, Corée du Sud, etc., précipitant la fin du dollar US comme monnaie de référence pour les échanges commerciaux.

La Chine signe un accord avec le Canada...

Au cours des derniers jours, la Chine a signé des accords monétaires directs avec le Canada, qui devient ainsi le premier centre de Renminbi [alias yuan] offshore [1] en Amérique du Nord, comme le relatent les analystes de CBC [2], qui suggèrent que « cela pourrait doubler, voire tripler le niveau du commerce canadien avec la Chine », diminuant la nécessité d'utiliser le dollar.

Eye 1

Des robots policiers vont patrouiller la Silicon Valley

A la croisée entre un Robocop et R2D2, la startup américaine Knightscope a commencé à mettre en circulation plusieurs de ses robots patrouilleurs Knightscope K5, chargés d'aider les forces de l'ordre à assurer la sécurité.

Robot
Robocop existe. La jeune société de robotique Knightscope a commencé à déployer au moins cinq de ses robots patrouilleurs Knightscope K5 dans la Silicon Valley, dans l'objectif d'aider à assurer la sécurité des lieux. Equipés d'un grand nombre de capteurs en tous genres, les robots K5 peuvent « voir », « entendre », « ressentir » et « sentir », et amassent ainsi des tonnes de données en temps réel, qui sont traitées au travers d'un moteur d'analyse prédictive. S'il détecte une activité suspecte, un bruit tel qu'un bris de verre, ou même une odeur anormale par rapport à ce qu'il sait de la zone surveillée et de ce qui s'y déroule, le robot peut déclencher une alerte et mettre tous ses capteurs en éveil pour enregistrer le maximum d'informations.

Chess

Le double jeu de Poutine

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© Inconnu
D'un côté, Poutine continue à prôner la négociation avec l'Ukraine, à parler de la possibilité d'établir de bonnes relations avec l'UE, à exalter la possibilité d'un dialogue avec les USA. Il est parti plus tôt que prévu du sommet du G20 de Brisbane en couvrant d'éloges l'organisation de ce sommet, le travail qui y a été fait et ainsi de suite, alors que les dirigeants du bloc BAO y avaient exécuté contre lui un bizutage en cherchant à l'ostraciser et à l'isoler autant que possible. D'un autre côté, Poutine reste intraitable et l'est même de plus en plus face à quelques-uns de ces dirigeants du boc BAO lorsqu'il est question de l'Ukraine et répond à une interview de la TV allemande ARD (voir ce 19 novembre 2014) qu'en aucun cas la Russie ne tolérera une attaque contre les russophones d'Ukraine, comme Kiev concocte d'en faire une sous les conseils éclairés, pour le temps courant, de la paire Biden-Nuland.

Mais c'est désormais dans ce deuxième registre, qui est celui des matières essentielles, que Poutine, et l'appareil de communication de la direction russe en général, ne cessent de montrer leur détermination. Parce que les temps vont si vite, et que la perspective d'un affrontement brutal se précise en Ukraine, en même temps que le soutien US assorti de son jeu habituel de provocation, est garanti par l'arrivée du Congrès qu'on sait. ...

Snakes in Suits

TransCanada, ou l'exemple concret d'une manipulation de l'opinion publique à grande échelle

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© Inconnu
Scandale au pays de l'érable ! TransCanada, une compagnie canadienne spécialisée dans le transport du pétrole et du gaz, cherche à obtenir coûte que coûte un mégaprojet de 12 milliards de dollars. Il s'agit d'un projet de pipeline de 4600 km susceptible d'acheminer le pétrole des sables bitumineux de l'Alberta vers l'Est du Canada, via le Québec. Devant une opinion publique québécoise réticente, TransCanada a fait appel à Edelman, le géant américain des relations publiques en lui donnant comme mission d'élaborer une stratégie de « vente » du projet à l'opinion publique de la « société distincte » du Québec.

Les documents secrets élaborés par Edelman se sont retrouvés, grâce à un informateur anonyme, dans les mains de Greenpeace qui les a transmis aux médias. La centaine de pages exposant la stratégie Edelman contient des méthodes jugées très déloyales par certains observateurs, « aussi sales que leur pétrole » selon d'autres.

Snakes in Suits

3 banques américaines accusées de manipuler le prix des matières premières

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© Chris Hondros/afp.comGoldman Sachs a des actifs dans l'uranium, l'aluminium et le charbon
Dans un rapport rendu public mercredi, une commission sénatoriale du Congrès américain accuse trois grands établissements de Wall Street de s'être «engagés dans des activités risquées» au détriment des industriels et des consommateurs.

Autrement dit, depuis 2008, les banques Goldman Sachs, JPMorgan Chase et Morgan Stanley, qui sont engagées dans plusieurs milliards de dollars d'activités concernant les matières premières physiques, en contrôlant ou en étant propriétaires de vastes stocks de brut, de gaz naturel, d'aluminium, d'uranium entre autres, sont aussi propriétaires d'entrepôts de stockage, de centrales électriques, de mines de charbon et de sites de gaz naturel et d'oléoducs.

Position dominante et concurrence déloyale

Or ce mélange des genres entre leur métier de banquier et le commerce engendre une concurrence déloyale face aux industriels et autres acteurs non bancaires. Et « leur permet de bénéficier de coûts d'emprunts bas contrairement aux autres intervenants », fustigent les sénateurs dans leur enquête.

Et d'accuser les trois fleurons de Wall Street de s'être servis de leur position pour « manipuler ou influencer les prix des matières premières ».

Audition au Sénat

« Il est temps de restaurer la séparation entre la banque et le commerce et d'empêcher Wall Street d'utiliser des informations confidentielles à son avantage et au détriment de l'industrie et des consommateurs », souligne le sénateur Carl Levin, cité dans le document.

Les sénateurs plaident notamment pour un désengagement des banques du courtage des matières premières. Les trois banques se sont défendues, arguant qu'une « connexion étroite a toujours existé entre les marchés financiers et les matières premières ». Elles devraient être auditionnées cette fin de semaine au Sénat.

Info

Un responsable mondial de Citygroup retrouvé mort dans son appartement

Traduction: Fawkes News

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Le responsable mondial de la gestion des risques environnementaux et sociaux de Citigroup a été retrouvé mort dans son appartement de New York mardi avec une lacération à la gorge et les enquêteurs ont déclaré mercredi soir qu'il s'agissait d'un suicide.

Le corps de Shawn D. Miller a été découvert dans la baignoire de son appartement du quartier financier de Manhattan et la police a d'abord cru qu'un tiers était responsable après n'avoir trouvé aucune arme.

Cependant, après avoir déplacé le corps de 42-ans, la police a découvert un couteau sous son celui-ci dans la baignoire, rapporte le New York Daily News.

Les enquêteurs ont essayé de trouver un homme avec qui Miller a été vu rentrant dans l'appartement du 120 Greenwich St à environ 18h30 lundi soir. L'homme est ensuite reparti seul.Il n'y avait aucun signe d'effraction.