Les Maîtres du MondeS


Bad Guys

Francis Boyle : les laboratoires US de guerre biologique à l'origine de l'épidémie d'Ebola

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© Inconnu
Voici la retranscription en français de l'interview récente du spécialiste en guerre biologique, Francis Boyle(*), auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet des armes biologiques américaines, dont celui paru en français aux Éditions Demi Lune "Guerre biologique et terrorisme".

L'enregistrement audio de cette émission se trouve ici : http://prn.fm/cant-happening-102214/

David Lindorff (du site ThisCantBeHappening) : Nous avons l'honneur d'accueillir sur notre antenne le juriste (lawyer) Francis Boyle, qui s'est distingué en portant plainte auprès d'un tribunal de Malaysie contre George W. Bush et Dick Cheney pour Crime contre l'humanité. Il va nous parler de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest. Il a une opinion assez sinistre sur cette affaire. Francis, vous êtes là ?

Nuke

Exploitation des sables bitumineux : terres mortes en photos

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© Jean-Marc Giboux
Les sables bitumeux de l'Alberta ont élevé le Canada au troisième rang des réserves mondiales de pétrole avec 173 milliards de barils, derrière le Venezuela et l'Arabie saoudite. Le pétrole représente aujourd'hui près de 24 % des exportations du pays. Pour l'acheminer aux États-Unis, un oléoduc gigantesque doit traverser l'Amérique du nord au sud. Mais les populations locales refusent ce pipeline qui, à l'heure de la transition énergétique, devient aussi pour Obama un enjeu des élections de mi-mandat. Jean-Marc Giboux avait illustré la série de quatre articles de Thomas Cantaloube consacrée à cette révolte. Voici aujourd'hui ses photos, prises à la source.

Les sables bitumineux de l'Alberta (photo en-tête) sont d'importants gisements de pétrole brut lourd situés dans le nord-est de l'Alberta au Canada, couvrant 142 200 km2 de forêt boréale, soit environ 21 % du territoire de la province. C'est la seule réserve pétrolière au monde à pouvoir être exploitée à ciel ouvert à grande échelle, car les gisements de sables bitumeux sont recouverts de moins de 75 mètres de terre.

No Entry

McDo sous pression en Russie

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© InconnuRussie : offensive en règle contre McDo
Plus de trois mois après le début de ses difficultés en Russie, le géant américain de la restauration rapide McDonald's n'est toujours pas tiré d'affaire et doit faire face à une vague massive d'inspections de ses établissements et à une offensive judiciaire.

L'agence sanitaire russe a ainsi mené au cours du mois d'août près de 200 inspections dans des restaurants de la chaîne dans tout le pays, soit dans près de la moitié du réseau, selon le géant américain qui se voit accusé de « fraude à la consommation ».

Les autorités russes se défendent pourtant de tout « plan global » visant à mettre sous pression le fabricant du Big Mac, symbole de la mondialisation et du mode de vie américain, conspué par les nationalistes russes.

« Violations répétées » des normes sanitaires, infractions dans la composition des aliments ou encore découverte de dangereuses bactéries, sont autant de raisons invoquées par la justice pour ordonner la fermeture temporaire des établissements épinglés.

McDonald's a ainsi dû fermer les portes de neuf de ses restaurants à Moscou et en région, parmi lesquels le très symbolique premier « McDo » ouvert en Union soviétique en 1990 en plein centre de la capitale, dont les files d'attente pour son ouverture en plein hiver sont restées dans les mémoires.

Plusieurs autres établissements de la chaîne à Voronej, Krasnodar, Sotchi ou Smolensk ont pour leur part écopé d'amendes de plusieurs milliers d'euros pour diverses violations ou pour « vente illégale de jouets » dans leur menu pour enfants.

Yoda

Discours de Poutine, le 12 Décembre 2013, à l'Assemblée fédérale de la Fédération de Russie

Préambule

Vladimir Poutine
© Getty ImagesFotobank.ru
En publiant le discours prononcé par Vladimir Poutine le 24 octobre dernier à Sotchi, dans le cadre du Club Valtaï, il nous est paru intéressant de revenir un peu arrière, en décembre 2013, la dernière fois que le même Poutine s'est exprimé devant l'Assemblée fédérale de la Fédération de Russie. Nous vous proposons ici un extrait de ce discours, sous forme d'une vidéo sous-titrée en français et de sa transcription. Dans cet extrait, Vladimir Poutine dénonce l'impérialisme militaire et culturel américain, et plus généralement occidental, qui n'engendre, selon lui, que le chaos et la régression morale. Opposé à tout type d'hégémonisme, il réaffirme la position de la Russie en faveur d'un monde multipolaire régi par le droit international et attaché aux valeurs traditionnelles.

Après le discours figure le commentaire qu'en avait fait le Saker aussitôt après. Le discours et son commentaire aident aussi à appréhender l'enchaînement des événements en Ukraine depuis février dernier, notamment la position adoptée par la Russie. Pour bien comprendre le commentaire fait par le Saker, nous conseillons aussi de lire, si vous ne l'avez pas déjà fait, l'article Anglo-sioniste : petit b-a-ba pour les nouveaux arrivants, que nous avons publié le 10 octobre.

Nous voulons aussi ajouter que la position du Saker vis-à-vis de la religion en général, et plus particulièrement de la religion orthodoxe, ne reflète pas nécessairement la position de l'équipe du Saker francophone. Nous apportons ces éléments pour alimenter une réflexion, non comme un dogme.

Le Saker francophone

Bad Guys

Union Européenne, le nouveau soviet

Vladimir Boukovsky, ancien dissident soviétique fait la comparaison entre l'UE et l'URSS.


Magnify

À propos des événements « révolutionnaires » à Hong Kong

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© Inconnu
Nos médias (les médias du capital, ne l'oublions pas !) adorent les manifestants hongkongais qui, par milliers prétendent-ils, brandissent des parapluies pour exiger la démocratie, la pure, la vraie, l'authentique !

Il paraît que le gouvernement chinois n'est pas d'accord. Il préférerait désigner lui-même les hommes qui dirigeront Hong Kong. Alors, qui a raison, les manifestants ou le gouvernement chinois ? Attention aux réponses un peu trop spontanées !

Nous qui avons l'expérience de cette démocratie dont rêvent, paraît-il, certains Hongkongais, on sait bien que celui qui gagne ce genre d'élection est celui qui a le soutien du capital : la presse lui passe la soupe tous les jours, les sondeurs expliquent qu'il est incontournable et les experts montrent que son programme est vraiment tout ce qu'il y a de plus raisonnable. En somme, le vainqueur est celui qui dispose de grosses sommes d'argent attribuées à sa campagne par ceux qui en disposent, et qui comptent avoir comme « élus » des gens qui prendront soin de leurs intérêts !

Bad Guys

Bhopal : 30 ans plus tard, Dow Chemical doit comparaitre devant un tribunal indien

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© Amnesty InternationalLa communauté d'Atal Ayub Nagar, proche de l'ancienne usine Bhopal.
Dow Chemical est appelé à comparaître devant un tribunal indien le 12 novembre 2014 : il s'agit d'une occasion historique d'exiger de cette société américaine qu'elle se conforme au droit et qu'elle prenne ses responsabilités en lien avec la catastrophe de Bhopal.

Il y a 30 ans, le 3 décembre 1984, un puissant nuage de gaz toxique s'échappait d'une usine de pesticides détenue par la société américaine Union Carbide Corporation (UCC). 10 000 personnes sont mortes en trois jours. On estime que 22 000 personnes sont décédées par la suite des conséquences de cette fuite de gaz.

Le site de la catastrophe n'a toujours pas été nettoyé à ce jour et aucune enquête n'a été menée en bonne et due forme sur la fuite et ses conséquences. Plus de 100 000 personnes continuent de souffrir de problèmes de santé et ne reçoivent pas les soins médicaux dont elles ont besoin. Les survivants continuent d'attendre une indemnisation équitable et une réparation à la hauteur de leurs souffrances.

Snakes in Suits

Ottawa : Le gouvernement canadien passait une loi de surveillance anti-constitutionnelle deux jours avant la fusillade

Traduction : Résistance 71

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© Inconnu
Une terrible tragédie s'est abattue sur la capitale de la nation le 23 octobre lorsqu'un homme armé a ouvert le feu sur des sites gouvernementaux à Ottawa. Une enquête complète se doit de rassembler tous les détails possibles alors que les flammes de l'hystérie sont attisées sur la conscience publique. Les mots "terreur" et "terrorisme" ont été lancés de manière si routinière, que de nos jours, un criminel de droit commun pur et dur serait facilement classifié comme terroriste d'après le gouvernement Harper et les médias de masse. De fait, les activistes politiques qui empêchent les politiques du gouvernement de tourner en rond ici et à l'étranger, sont référencés de la même manière.

De l'autre côté de ce spectre, le média social est rempli de la suspicion que cet évènement pourrait représenter une opération fausse-bannière pour assister le gouvernement à démanteler les libertés civiles et les droits de l'Homme au nom de la guerre, du profit, de l'imposture politique et du contrôle du public.

Ceci ne veut pas dire que ceci n'était pas un acte de terrorisme. Peut-être en était-ce un, mais il est sûrement bien trop tôt pour parvenir à cette conclusion lorsque les noms des suspects n'ont pas été divulgués pour faire l'hypothèse même d'un motif. Ou l'ont-ils été ?

Dollar

George Soros Vs Russie, un deal à 20 milliards de dollars

Samedi 25 octobre, soit il y a trois jours, nous avons publié un article intitulé Journalistes achetés, journaux achetés : l'exemple de la campagne de dénigrement menée par George Soros contre la Russie, illustré par la façon dont Le Monde a repris cette campagne sans sourciller, le 23 octobre. Essayons de comprendre comment Soros orchestre la promotion de ses idées.
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La Une du Guardian du 23 octobre 2014
En fait, ce même 23 octobre, l'article de Soros publié par Le Monde est paru également, en anglais, dans la New York Review of Books (Wake Up, Europe) et dans divers sites ouèbe anglophones. Il a aussi été commenté (plutôt paraphrasé) dans un bref article de Julian Borger dans The Guardian (George Soros : Russia poses existential threat to Europe) et a été repris par le Kyiv Post, en Ukraine.

Star of David

État Islamique versus Forces de défense israéliennes : le « deux poids, deux mesures » canadien

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Mohamoud, le premier mort canadien au sein de l'État islamique
Pourquoi est-ce qu'en Occident on accepte et même on loue les soldats des Forces de défense israéliennes (FDI), tandis qu'on méprise et tue les combattants de l'État islamique (EI) ? En quoi le scénario des FDI est-il moins répréhensible que celui de l'EI ?

Dans les dernières semaines, on a vu passer toute une série d'articles sur les jeunes occidentaux qui se rendaient en Syrie, ainsi qu'en Irak, pour se joindre au califat de l'État islamique. Environ 11.000 jeunes ont fait le saut. Au moins 130 Canadiens se sont joints à eux, dont un étudiant de l'Université Hamiltonian York, Mohamoud Mohamed Mohamoud, un Canadien d'origine somalienne, considéré par sa famille et ses amis comme quelqu'un de sociable et de bien adapté, vêtu à la dernière mode, amateur de musique pop et de cinéma, comme toutes les heureuses familles multiculturelles canadiennes.

En septembre, Mohamoud a été le premier Canadien à mourir en Syrie sous les balles des forces kurdes soutenues par les États-Unis.