Les Maîtres du MondeS


Stock Down

Quelques conséquences des sanctions à l'encontre de la Russie

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La presse russe se délecte de la décision du Président François Hollande de « différer la livraison des Mistral à la Fédération de Russie tant que la situation en Ukraine demeure aussi tendue ». Les journaux russes, presse écrite et télévisuelle, soulignent que la France a perdu toute crédibilité en matière économique, incapable de respecter les contrats qu'elle a pourtant signés en 2011. En outre, tous rappellent que cette décision a été prise sous la pression des États-Unis appuyés par ses affidés européens pour lesquels les hauts responsables américains ont pourtant montré tout leur mépris ! Le temps où la France était dirigée par le Général de Gaulle et était capable de tenir tête aux Américains est bien loin. Voilà rapidement résumé ce que livre la presse russe. Il faut bien le constater la France a d'ores et déjà beaucoup perdu dans cette affaire. La confiance et la crédibilité sont en effet les clés des relations économiques. Il faudra beaucoup d'efforts pour regagner le terrain perdu !

En retour des sanctions décidées par les États-Unis et la Communauté européenne à laquelle se sont ralliés la Suisse, le Canada et l'Australie, la Fédération de Russie à prononcer l'embargo sur les produits agroalimentaires occidentaux, le bœuf, le porc, les volailles, le poisson, le fromage le lait ainsi que les fruits et légumes. Le coût de ces sanctions pour les Européens est estimé par les experts de Bruxelles à 5 milliards d'euros ! En 2013 les exportations de produits agroalimentaires avaient atteints 619 millions d'euros selon les douanes françaises, 1 milliard d'euros selon les douanes russes qui font entrer dans ce calcul les produits qui ont transité par d'autres pays, comme la Belarus, par exemple.

Che Guevara

Le choc Écossais

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Comme à l'habitude, Washington ignorait jusqu'à il y a peu l'existence de l'Écosse, selon le même penchant psychologique qui lui fait en général ignorer l'existence du reste du monde sinon pour ses agitations stratégiques dont on connaît aujourd'hui l'aspect erratique et extraordinairement producteur de désordre. On a compris qu'on parle ici, d'une façon métaphorique, du point de vue psychologique qui gouverne l'essentiel de la politique générale (la politique-Système) mise en œuvre par les exécutants du Système, en façonnant la perception, avec l'aide de l'influence puissante du système de la communication. Aussi le récent sondage qui donne pour la première fois la victoire aux indépendantistes (voir le 10 septembre 2014) a-t-il causé l'effet d'un bouleversement sismique à Washington ; comme il est écrit dans l'extrait du texte ci-dessous, ce sondage "en a choqué beaucoup à Washington, qui jugent 'incompréhensible' que l'Écosse puisse rompre avec le Royaume-Uni et s'en détacher".

Ce choc que nous restitue le texte d'analyse de Russia Today, le 11 septembre 2014, témoigne de deux choses, qui sont évidemment complémentaires, comme deux facettes d'une même prise de conscience psychologique. D'une part, il permet de prendre conscience combien une voie indépendantiste de l'Écosse, - quelles qu'en soient les modalités et les arrangements qui suivraient, - contribuerait à installer la perception du danger suprême de destruction qui existe au sein du bloc BAO, et au cœur du cœur de ce bloc qu'est le Royaume-Uni, à la fois meilleur atout individuel et courroie de transmission du Système en Europe, à la fois meilleur relais de liaison et de soumission réciproque des deux grands ensemble du bloc BAO et du Système à cause de ses liens transatlantiques. C'est la possibilité de la déstructuration, arme favorite du Système, qui surgit au cœur du Système, en retournant contre lui cette arme (processus surpuissance-autodestruction) dans le mouvement "faire aïkido" qu'on connaît bien.

Stock Down

Le Medef veut supprimer le Smic et 2 jours fériés

Le patronat va faire des propositions chocs, notamment sur le temps de travail.

Depuis que Manuel Valls a lancé son vibrant "j'aime les entreprises", fin août, et qu'il a été ovationné devant le Medef, les patrons semblent très bienveillants à son égard. Dès la semaine prochaine, le syndicat patronal va faire des propositions chocs, qu'Europe 1 a dévoilées mercredi matin.

"Il faut tout mettre sur la table pour faire sauter les blocages ". Pour débloquer l'économie et créer un million d'emplois, le Medef a sa recette : un document de 50 pages élaboré en collaboration avec les fédérations. Mais bien que cajolé par le Premier ministre, l'entourage de Pierre Gattaz ne se fait pas d'illusion et anticipe déjà sur la bronca que va susciter le texte. Pour autant, « il faut tout mettre sur la table pour faire sauter les blocages », assure un proche du patron des patrons. Point de sujet tabou donc. Le Medef va aborder la question de la suppression de deux jours fériés et du Smic, considéré comme un frein à l'embauche.

Airplane

Treize ans après le 11-Septembre, l'aveuglement persiste

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Thierry Meyssan fut le premier à démontrer l'impossibilité de la version officielle des attentats du 11-September et à en conclure à une modification profonde de la nature et de la politique du régime états-unien. Alors que la plupart de ses lecteurs continuent à se passionner pour cette journée, il a poursuivi son chemin et s'est engagé contre l'impérialisme au Liban, en Libye, et aujourd'hui en Syrie. Il revient ici sur cette folle journée.

Les évènements du 11-Septembre restent gravés dans la mémoire collective sous la forme planifiée par les médias : des attentats gigantesques ont frappé New York et Washington. Mais l'enjeu de pouvoir qui a profondément changé le monde ce jour-là est toujours occulté.

Vers 10 h le matin, alors que les attentats contre le World Trade Center et le Pentagone avaient déjà eu lieu, le conseiller anti-terroriste de la Maison-Blanche, Richard Clarke, a enclenché le programme de « continuité du gouvernement ». Ce programme vise à remplacer l'Exécutif et le Législatif en cas de destruction lors d'une guerre nucléaire. Il n'avait aucune raison d'être mis en œuvre ce jour-là. Dès lors, le président George W. Bush a été démis de ses fonctions au profit d'un gouvernement militaire.

Cowboy Hat

Russes : Fin du rêve étasunien !

statue de la liberté
Caricature de la Statue de la Liberté, à New York, dans un état désespéré
Oui, en effet, nous aimions l'Amérique. Je me rappelle très bien que nous aimions l'Amérique. Quand, au début des années 1990, nous sommes entrés dans la vie adulte, la plupart de mes amis du même âge, nous ne nous posions même pas la question de savoir quelle attitude adopter envers la civilisation occidentale. Nous l'acceptions bien. Mais comment voulez-vous que nous nous comportions désormais ?

À la différence de nos grands-pères et même de nos pères, nous n'avons pas considéré le plus grand accident géopolitique du XXe siècle [la fin de l'URSS, NdT] comme si c'était un accident. Pour nous, c'était le début d'une nouvelle et grande voie. Enfin, nous sortions de notre coquille soviétique, pour aller vers le grand monde, le monde fort et vrai. Enfin nous allions apaiser notre faim sensorielle. Nous pensions que si nous n'étions peut-être pas nés à l'endroit le plus juste, au moins nous étions nés au moment le plus juste. Aujourd'hui, il devient difficile de croire à cela. À l'époque, même l'Église, libérée de la surveillance communiste, était perçue dans la même lignée sémantique de la fête des valeurs occidentales. La célébration du 1000ème anniversaire du Baptême de la Russie et le premier concert des Scorpions [1] avec leur Wind of Change, étaient pour nous des événements d'une même nature.

Gear

Un autre point de vue américain sur l'affrontement Russie-USA

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Au téléjournal de Radio-Canada, Céline Galipeau qualifiait de « provocation » le fait que des avions militaires russes aient survolé une frégate canadienne participant à des exercices militaires en Mer Noire. La vraie question est : qui provoque qui?

Un article de l'édition septembre/octobre 2014 de la revue Foreign Affairs répond à cette question en remettant à l'endroit ce qui est à l'envers.

Foreign Affairs n'est pas une publication à la solde de Moscou. C'est, au contraire, une des plus vénérables institutions traitant de la politique étrangère de la classe dirigeante américaine.

Dans un article intitulé « Why the Ukraine Crisis Is the West's Fault », John J. Mearsheimer, professeur à l'Université de Chicago, soutient que l'origine de la crise est l'élargissement de l'OTAN, dans le cadre d'une stratégie visant à sortir l'Ukraine de l'orbite russe et de l'intégrer au camp occidental.

Bad Guys

USA-Irak, la danse macabre

Traduction : Anne Meert pour InvestigAction.

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Les USA envoient de l'aide humanitaire aux victimes sans défense dans le nord de l'Irak et ils bombardent les terroristes qui veulent mener une épuration religieuse dans le pays. Ce qu'ils omettent de dire, c'est que ces terroristes sont le produit de leur propre politique étrangère dans la région.

« It's the oil, stupid ! »

Deux ans et demi après que l'armée des États-Unis s'est retirée d'Irak, Washington s'en va-t-en guerre à nouveau. Le Pentagone a 400 conseillers sur place et a commencé dès le 8 août à bombarder des positions d'ISIS, rebaptisé EI (Etat islamique). Officiellement [http://www.whitehouse.gov/blog/2014...], il s'agit d'une mission « humanitaire », plus précisément pour « prévenir un possible génocide ».

Tout conflit armé a ses drames humanitaires, et celui-ci ne fait pas exception. Mais Proudhon déjà mettait en garde : « Chaque fois que j'entends le mot "humanité" je sais qu'ils veulent tromper ». Et c'est certainement le cas si quelqu'un entre en guerre.

Che Guevara

L'Écosse et la dictature européenne

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Pour la première fois depuis que l'événement est annoncé et chronologiquement fixé, le "Oui" a dépassé" le "Non" dans les sondages pour le référendum sur l'indépendance de l'Ecosse qui aura lieu le 18 septembre. C'est un branle-bas de combat dans les couloirs des institutions européennes, où l'affaire laissait jusqu'alors indifférent. Il est assez intéressant quoique pas vraiment inattendu, que l'un des arguments les plus considérés en profondeur, et dans tous les cas un argument structurant, même si pas toujours énoncé, du débat, est celui de la souveraineté ; il s'agit de la souveraineté qui serait réduite, sinon déniée aux Écossais, dans le cadre du Royaume-Uni mais surtout dans le contexte du système général régnant en Europe et dont l'UE institutionnelle (Bruxelles) est manifestement à la fois le centre de commandement et l'inspiratrice. Il s'agit par conséquent d'un débat qui concerne à peu près tous les pays de l'UE, comme il concerne bien entendu l'Écosse... Un point qui est certes du détail mais a valeur symbolique pour illustrer notre propos se trouve dans les revues de presse internes aux institutions, où apparaissent effectivement des citations et des interprétations de journalistes de pays-membres mettant en évidence cette question de la souveraineté confisquée.

Snakes in Suits

Affaire Thévenoud : l'envers du décors

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On l'a amplement dit, ici, et ailleurs : le cas Thévenoud représente assez bien l'incroyable détachement de nos élus vis-à-vis des lois de la République, fiscales en particulier, et la capacité extraordinaire de ces membres des importants cénacles républicains à complètement oublier leurs devoirs citoyens dès lors qu'ils se savent protégés par leur statut. Mais ce n'est pas tout...

Soyons clairs : il faut tout de même une sacrée dose d'inconscience, de toupet, ou de « phobie administrative » pour oublier complètement de payer ses impôts. Le Cerfa du Trésor est, à n'en pas douter, assez rébarbatif, et les démarches administratives dans tout le pays sont de véritables abominations logiques et paperassières, on peut le dire sans craindre l'exagération. Mais apparemment, dès lors qu'on fricote avec l'Assemblée Nationale sur base pluri-quotidienne, les perspectives changent drastiquement.

Commentaire: Quelques liens concernant la psychopathie, la corruption et le mensonge, bref, tous les ingrédients que l'on retrouve en cuisine politique :

- Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
- Radio interactive SOTT, émission n°3 - Les psychopathes sont-ils cool ?
- Ponérologie politique : une science sur la nature du mal adaptée à des buts politiques
- Corruption dans l'administration française : un risque bien réel


Dollar Gold

Fin du dollar - Iran-Russie : les échanges seront réalisés en devises nationales

L'Iran et la Russie envisagent de passer aux échanges commerciaux en devises nationales, a annoncé mardi soir à Téhéran le ministre iranien du Pétrole Bijan Zanganeh.

"Nous nous sommes mis d'accord pour effectuer des échanges en devises nationales", a indiqué M.Zanganeh, lors d'une réunion de la commission russo-iranienne pour la coopération économique et commerciale.

La Banque centrale d'Iran et les banques russes ont déployé d'importants efforts pour encourager les livraisons de produits russes en Iran. "A présent, l'Iran attend l'adoption d'un mécanisme similaire pour les livraisons de produits iraniens en Russie", a noté le ministre.