Les Maîtres du MondeS


Quenelle - Golden

SOTT Focus: La propagande occidentale exposée alors qu'un convoi russe « envahit » l'Ukraine avec de l'aide humanitaire

Traduction Sott

russian aid convoy
© ANDREY KRONBERG/AFP/GettyLe convoi d’aide de 280 camions de la Russie stationne en Russie.
Et donc, le dernier stratagème de propagande contre la Russie prend une fin soudaine, anti-climatique. Écoeuré et fatigué des jeux attardés de Kiev et des mensonges de la guerre des medias occidentaux, l'énorme convoi d'aide russe vient juste de revenir en Russie après une livraison fructueuse de leur cargo de nourriture et fournitures médicales à la population assiégée de Lougansk, victimes d'un programme d'épuration ethnique dont la véritable nature a été honteusement biaisée par les dirigeants ukrainiens et occidentaux, et les pressetituées des MDM (Médias de Masse - NdT) agissant comme sténographes des gouvernements, qualifiant l'entrée du convoi en Ukraine, une « invasion ». Ce n'est pas clair si oui ou non, Kiev a donné son approbation. J'aimerais imaginer que les Russes se sont simplement dit, « Au diable, avançons ! »

Je recommande la lecture du communiqué de presse du Ministre russe des affaires étrangères sur leur décision de simplement livrer la fichue aide et d'en finir avec cela. De manière prévisible, la presse de guerre prostituée occidentale a unanimement ignoré cette déclaration, préférant répéter la fantaisie psychopathique et insinuer que ce n'est en aucun cas factuel.

Dollar

Grande-Bretagne (et le reste du monde) : Socialisme pour les riches, Capitalisme brutal pour les autres

Traduit par VD pour LGS

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Qui sont les véritables profiteurs ? Les libre-échangistes dénoncent le « trop de gouvernement » et pourtant la City (place financière de Londres - NdT) et le big business profitent énormément de l'Etat - depuis les plans de sauvetage jusqu'aux milliards gagnés lors des privatisations. Le socialisme existe bel et bien en Grande-Bretagne - mais seulement pour les riches.


Le socialisme existe en Grande-Bretagne, mais seulement pour les riches : les règles du capitalisme ne s'appliquent qu'au reste d'entre nous. La classe dominante moderne, bien sûr, a horreur de l'État. L'Etat est présenté comme un obstacle à l'innovation, un destructeur d'initiatives, un monolithe qu'il faut attaquer pour permettre à la libre entreprise de s'épanouir. « Je pense que des gouvernements plus réduits, avec plus de liberté pour les entreprises d'exister et de fonctionner - c'est le genre de direction qui me convient », dit Simon Walker, le directeur de l'Institute of Directors. Pour lui, l'Etat doit se résumer au « fonctionnement d'un gouvernement réduit au maintien de l'ordre, à garantir l'exécution des contrats ». Le politiciens traditionnels ne parlent généralement pas en termes aussi crus, mais lorsque le vice-Premier ministre Nick Clegg exige « une alternative libérale à la politique discréditée de big government », la référence est évidente.

Et pourtant, lorsque le système financier est entré en crise en 2008, on ne s'attendait pas à le voir tenir encore debout, ni à s'en sortir par le haut et à bon compte. Au lieu de cela, il fut sauvé par l'Etat, devenant ainsi le principal bénéficiaire d'aides de toute la Grande-Bretagne. Plus de £1000 milliards de fonds publics ont été déversés dans les banques après l'effondrement financier. Le plan d'urgence fut accordé pratiquement sans conditions imposées par le gouvernement et avec peu de comptes à rendre. « L'envie de punir tous les banquiers est allé suffisamment loin », a déclaré un article du Financial Times six mois seulement après le début de la crise. Si le gouvernement a eu un jour une telle « envie », il ne l'a jamais montré. En 2012, 2714 banquiers britanniques ont été payés plus de €1 million - 12 fois plus que dans n'importe quel autre pays de l'UE. Lorsque l'UE a dévoilé des propositions en 2012 pour limiter les bonus à un ou deux ans de salaire avec l'accord des actionnaires, la colère a submergé la City. Heureusement, les amis haut placés étaient là pour sauver leurs bonus. Aux frais des contribuables britanniques, le Trésor est allé devant la Cour européenne pour contester ces propositions. L'ensemble du gouvernement britannique s'est révélé, et ce n'est pas la première fois, n'être qu'un lobby géant au service de la City de Londres. Entre 2011 et 2013, les prêts bancaires ont chuté dans plus de 80% des 120 zones postales britanniques, participant ainsi à l'étouffement de la reprise économique. Les banques ont peut-être bénéficié d'aides d'État pour un montant sans précédent mais leur comportement s'est simplement empiré - sans aucune représailles.

Che Guevara

L'esprit des BRICS se propage progressivement à toute l'Asie

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Si l'Empire britannique (c'est-à-dire la City et Wall Street) et sa marionnette Barack Obama souhaitent maintenir le plus de tension possible entre la Chine et ses principaux voisins, l'activité diplomatique conduite par la Chine et l'Inde vise au contraire à établir dans la région une harmonie semblable à celle qui s'est installée au sein des BRICS.

L'agence de presse chinoise Xinhua rapporte d'un côté que la Chine et le Vietnam se sont entendus « pour éviter toute action susceptible d'aggraver leurs disputes concernant les questions maritimes », suite à une rencontre le 27 août entre le président Xi Jinping et l'envoyé spécial du Secrétaire général du comité central du Parti communiste vietnamien Le Hong Anh.

Le Vietnam n'a pas envoyé un délégué du plus niveau mais a tout de même démontré par ce biais sa volonté de mettre fin aux tensions qui se sont récemment manifestées entre les deux pays, en particulier suite aux forages chinois dans une zone contestée de la mer de Chine du Sud en mai dernier. Le gouvernement Obama n'avait pas manqué de faire part de son soutien aux Vietnamiens dans cette dispute.

Target

Le chaos s'éclaircit : voici pourquoi les USA utilisent l'ISIS pour conquérir l'Eurasie

Au XVIe siècle, les pirates et les corsaires semaient la terreur sur les mers

Les corsaires étaient des particuliers (souvent des armateurs), qui engageaient des capitaines habiles dans la navigation, pour poursuivre leurs propres intérêts, en collaboration avec les intérêts politiques d'une puissance, qui leur fournissait, justement, une « lettre de course ». Cette lettre les habilitait à attaquer et à piller les vaisseaux d'autres puissances, sous certaines conditions (en général une guerre).

Les activités des pirates et celles des corsaires étaient pratiquement les mêmes. Seules changeaient les couvertures politiques officielles. Certains corsaires finissaient leur carrière comme pirates, parfois pendus par les mêmes gouvernements qui les avaient engagés.

De fait, les corsaires pouvaient se permettre de faire les choses qu'un État considérait comme politiquement ou économiquement imprudent de faire lui-même.

obama mccain
Le duo des marionnettes de l’Empire : qu’elles soient démocrate comme Obama (l’âne est le symbole du parti démocrate) ou républicaine comme McCain (l’éléphant est le symbole du parti républicain), c’est toujours le même maître qui tire les ficelles

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Ukraine : compte-rendu de situation du 30 août 21 :43 (GMT)

Auto-illusion et panique à l'Ouest

Il est vraiment plutôt amusant d'observer les réactions des dirigeants ukrainiens et européens ces derniers jours. Après nous avoir gavés de contes de fée sur la façon dont les ukrainiens étaient en train de gagner la guerre civile, ils ont soudain pris un virage à 180 degrés et sont maintenant en pleine panique. Je vais peut-être choquer beaucoup d'entre vous mais je crois sincèrement que, au moins pour une part, voici ce qui arrive.

Les élites occidentales ont déclaré que les Ukie étaient les bons gars et que les Novorusses étaient des rebelles, insurgés, séparatistes, agents russes, Spetsnaz [Forces spéciales], parachutistes, occupants russes ou même officiers du FSB/GRU [Services de renseignement]. En d'autres termes, des fieffés bâtards menteurs. Ayant accepté ces prémisses, il est tout a fait sensé d'aller vous informer auprès des bons gars plutôt que chez les bâtards menteurs. Bien, les bons gars ont activement raconté toutes sortes de pures idioties à leurs homologues occidentaux qui, dans l'ensemble, l'ont cru par simple incompétence, ignorance, paresse ou arrogante stupidité. Voici un exemple fantastique et absolument hilarant de ce que cela produit. Consultez cette carte de la BBC et notez ses sources : le Conseil national ukrainien de sécurité et de défense .

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© Carte publiée par la BBC

Chess

Poutine, meilleur joueur de la partie

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© AP
L'arnaque occidentale et ses indignations sélectives ont un peu trop durées ? Le blanc-seing donné à Kiev pour tuer des innocents ou bombarder sans discernement dans des villes comme Lougansk ou Donetsk, ses propres citoyens, vient-il de prendre fin ? En effet, entre la déclaration du président russe Vladimir Poutine, qui fait jaser en ce moment et la gesticulation de Kiev, qui ne voit sa défaite qu'au prisme russe, il n'y a qu'un pas. Poutine a-t-il assommé définitivement ses détracteurs ?

Le président russe a déclaré qu'il fallait désormais penser à l'indépendance du sud-est ukrainien, à la création d'un état dans cette zone. Une façon astucieuse de dire que la Russie n'a pas besoin de s'étendre vers l'Ukraine après le coup fumant de la Crimée. Mais, la Russie pense que, pour que cesse la guerre et des morts inutiles dans le Donbass, il faut une autodétermination des peuples de cette région. Restant dans la logique russe et surtout le droit international, le président russe est en train de donner une véritable leçon de choses à l'Occident.

Snakes in Suits

Le déni occidental de la réalité, où quand UE et US courent à leur perte

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© Inconnu
La réalité, c'est quand on se cogne, disait Lacan. Il faut croire que nos dirigeants occidentaux sont particulièrement insensibles aux chocs, si l'on en juge par leur conscience de la réalité.

Elle est nulle. Impavides, inébranlables dans leurs certitudes, Obama et son entourage de néocons butés poursuivent les yeux fermés leur croisade d'hégémonie américaine, fondée sur l'élimination de toute velléité d'indépendance chez leurs vassaux. Bétonnés dans une effrayante absence d'identité, leurs satellites européens se fossilisent dans leur aval du libre échangisme et leur soumission à Washington. De l'aveugle du Bureau ovale à la tête de l'empire au demeuré de l'Elysée en queue du peloton, ils ne voient rien, n'entendent rien, ne reviennent sur rien.
Pour eux, la réalité n'existe pas.
Elle existe d'autant moins qu'ils l'ont remplacée par un monde artificiel, fabriqué de toutes pièces, où les États-Unis sont la nation dominante et indispensable, où le libéralisme est la seule économie possible, où le pouvoir des banques et le profit de la grande industrie sont la règle, et où une désinformation organisée est articulée autour de la prétendue mission divine de faire triompher le bien du mal et d'établir la démocratie. Cette bulle imaginaire s'est bardée d'un écran opaque. Derrière lequel un mélange de cyniques calculateurs, d'imbéciles et d'idéalistes naïfs prétend diriger un univers qu'il a inventé. Au moyen de prises de position chimériques et du conditionnement mensonger du public destiné à les faire avaler.

Snakes in Suits

Union européenne : un jardin d'enfants de clowns déficients mentaux

Traduction : Jean-Jacques Hector

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Dans mon post précédent [1], Je mentionnais que les dirigeants occidentaux traversent, à l'évidence, une période d'auto-illusion et de panique. Je veux ajouter un petit commentaire à propos de l'auto-illusion.

Je suis sidéré, absolument sidéré, par le fait que les politiciens de l'Union européenne (UE), et les médias de masse à leurs bottes, discutent encore sérieusement de l'adoption de sanctions supplémentaires contre la Russie, alors qu'il est absolument, totalement et indéniablement évident :

- qu'il n'y a aucune preuve d'une intervention russe, sans parler d'invasion, en Ukraine ;
- qu'il n'y a absolument aucune chance pour que les sanctions de l'UE aient un impact, même marginal, sur les décisions du Kremlin ;
- que l'UE ne peut pas supporter les contre-sanctions russes qui viendront en représailles.

Commentaire: La majorité des dirigeants sont peut-être d'authentiques malades mentaux. L'intelligence purement intellectuelle ne leur fait sans doute pas défaut, l'intelligence émotionnelle probablement plus. Avec le mensonge greffé en eux comme seconde peau et un manque certain d'empathie, ces gens sont comme les virus qui ne se rendent pas compte qu'ils mourront avec le corps qu'ils détruisent.

- La ponérologie politique : Etude de la genèse du mal, appliqué à des fins politiques


Snakes in Suits

Traité transatlantique : aujourd'hui, les mensonges français et européens pour rassurer les populations

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© Inconnu
Le texte du mandat européen adopté par les gouvernements de l'UE doit être lu soigneusement. Car il dément lui-même les affirmations fausses destinées à rassurer. Il faut lire avec une attention toute particulière l'article 43 de ce mandat, comme on le verra ci-dessous.

Secrets et mensonges

Le projet de partenariat transatlantique UE-USA concerne en fait, au nom du libre-échange, des négociations internationales qui se déroulent dans la plus totale opacité parce qu'elles dissimulent des choix de société dont les peuples sont tenus à l'écart. Par la diplomatie dite commerciale, on remet en question la démocratie.

Le mandat de négociation du GMT/TAFTA fut élaboré et adopté (en juin 2013) dans le plus grand secret et les ministres PS et EELV du gouvernement français furent totalement complices de ce secret.

Commentaire: Avec tout ceci, nous commençons à avoir une bonne vue d'ensemble de ce que ces malades préparent.

- Traité transatlantique : aujourd'hui, comment passer la sécurité alimentaire à la moulinette
- Traité transatlantique : aujourd'hui, un petit bain d'illusion
- Traité transatlantique : aujourd'hui, le documentaire « Bienvenue au paradis »
- Traité transatlantique : aujourd'hui, l'Occident contre le reste du monde, vue d'ensemble en image
- Traité transatlantique : aujourd'hui, sécurité sanitaire et environnementale
- Traité transatlantique : aujourd'hui, les sables bitumineux
- Traité transatlantique : aujourd'hui, retour sur les enjeux gigantesques du TAFTA
- Le Traité Transatlantique : aujourd'hui, les pesticides
- Le traité transatlantique représente une attaque sans précédent contre la démocratie, il va dévorer les Français


Quenelle - Golden

Nous avons le pouvoir de refuser le projet des États-Unis !

Si l'on répète un mensonge suffisamment souvent,
il devient la vérité.


Joseph Goebbels
Ministre du Reich à l'Éducation du peuple et à la Propagande
sous le Troisième Reich, de 1933 à 1945

Les séparatistes sont soutenus, formés, armés et financés par la Russie. La Russie a décidé qu'il lui fallait dorénavant continuer à faire de façon un peu plus visible ce qu'elle faisait déjà,
mais ce n'est pas vraiment là un changement.


Barak Obama
Président des États-Unis
déclaration du 29 août 2014

« Invasion russe » : Pendant combien de temps le fait de crier
« Au loup ! » aura-t-il un impact sur les populations de l'Ouest ?
Jusqu'à ce que la pleine domination
dans tous les domaines ait été atteinte ?


Peter Koenig
Auteur du présent article

Fait intéressant, la plupart d'entre nous, qui cherchons la vérité, sommes principalement occupés à essayer de défaire des mensonges, des mensonges répétés des dizaines de fois, des mensonges à propos d'invasions russes, d'abord proclamés par Porochenko, le leader oligarque (sic) ukrainien, des mensonges affirmant que la Russie ne respecterait pas la souveraineté de l'Ukraine, des mensonges diabolisant le président Poutine, imputant l'avion de ligne malaisien abattu à la Russie, et ainsi de suite. La dernière accusation en date, c'est que JP Morgan et quatre autres banques de Wall Street ont été piratées. Et que le coupable est... bien sûr, la Russie, selon les médias grand public pressetitués.