Les Maîtres du MondeS


Star of David

Fuit ou meurt : Israël accapare 44% de la bande de Gaza, le peuple gazaoui se réfugie dans l'espace restant

Traduit par SLT

Image
Déjà bondés, les Gazouis sont maintenant entassés dans une zone beaucoup plus petite.

Le Daily Beast rapporte (Wall Street Journal reporter Tom Gara):

Cette étroite bande de terre que l'on appelait "la bande de Gaza", déjà l'un des endroits les plus densément peuplés du monde, est en train de se restreindre considérablement. L'armée israélienne, sans relâche et méthodiquement, entraîne les gens hors de la zone tampon de trois kilomètres, elle prétend qu'elle a besoin de se protéger contre les roquettes du Hamas et des tunnels. Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires, la zone tampon s'étend sur environ 44 pour cent du territoire de Gaza.

Sur le terrain cela se caractérise par des scènes de dévastation dans des endroits comme le quartier d'Al Shajaya proche de la frontière orientale de la bande de Gaza, et Beit Hanoun dans le nord. Ces quartiers furent densément peuplés il y a moins de trois semaines. Maintenant, ils sont littéralement dépeuplés, les résidents fuient et rejoignent les plus de 160 000 personnes déplacées dans des refuges et dans les abris de fortune. Les immeubles sont des champs de ruines, et alors que je me déplace au travers de ce paysage hostile les mots qui n'arrêtent pas de tourner dans mon esprit sont «terre brûlée».

Bomb

En cette fin de Ramadan, les Israéliens se livrent à leur sport favori : tuer !

Traduction : Info-Palestine.eu - Dominique Muselet
Image

Noha Mesleh, encore un bébé et ici dans les bras de son père avant d’être enterrée, a été tuée lors du bombardement israélien d’une école de l’ONU à Beit Hanoun, le 25 juillet 2014
Cette année les 170 000 Gazaouis déplacés ne pourront pas fêter l'Eid al-Fitr mais ils ne perdent pas courage vu que c'est la seule chose qui leur reste.


Amjad Habeeb devait être en train de célébrer l'Eid al-Fitr ce lundi avec ses enfants et sa femme. A la fin du saint mois de Ramadan, les musulmans fêtent l'Eid al-Fitr en échangeant visites et cadeaux.

Cette année, l'opération israélienne « Bordure Protectrice » a comme conséquence dévastatrice que cet homme de 33 ans n'a rien d'autre à offrir à sa famille que sa bonne volonté. Il n'a plus de maison pour recevoir sa famille et ses amis car sa maison se trouvait dans le quartier de Shejaiya qui a été rasé par les frappes israéliennes.

Cette année, Amjad dépend de ce que l'Agence pour les réfugiés palestiniens de l'ONU (UNRWA) peut lui offrir - lui et sa famille se sont réfugiés dans une école de l'UNRWA.

Il est inutile de lui demander ce qu'il ressent. Il gagnait sa vie comme électricien mais maintenant il ne peut plus loger ni nourrir sa famille.

« La semaine dernière nous avons dû nous enfuir de chez nous, » dit-il avant de s'interrompre pour regarder ses quatre enfants : Mohammed, 12 ans, Laila, 10 ans, Shams, 7 ans et Abdel Rahman, 4 ans.

Che Guevara

Les Inuits tentent de bloquer une prospection pétrolière

Image
© Martin Chamberland, archives La PresseCela « viole les droits fondamentaux des habitants du Nunavut », ce territoire autonome inuit du Grand Nord canadien, a affirmé l'avocat représentant Clyde River
Un petit village inuit de l'Arctique canadien a saisi lundi la justice afin de bloquer la prospection pétrolière qui doit être menée à coups de relevés sismiques au large de ses côtes, y voyant une menace pour la faune polaire.

Située sur la côte orientale de l'Île de Baffin, face au Groenland et à 2000 km du Pôle Nord, la localité de Clyde River doit assister au débarquement de navires de prospection pétrolière dès l'année prochaine grâce au feu vert accordé fin juin par l'Office national de l'Énergie du Canada(ONÉ).

Lors de consultations publiques préalables, les Inuits s'étaient inquiétés des dangers que feraient peser sur l'environnement ces relevés sismiques réalisés à coups de canons à air comprimés et, le cas échéant, la production pétrolière elle-même.

L'ONÉ, un organisme fédéral, avait d'ailleurs notamment reconnu l'année dernière que ces tests très bruyants devant permettre de cartographier en deux dimensions le sous-sol océanique « pourraient avoir des répercussions sur la baleine boréale ».

Ambulance

Gaza : « On n'a pas le choix. On va rester debout. On ne va pas se mettre à genoux... »

Image
La situation est terrifiante. Il n'y a nulle part où l'on soit à l'abri. Les pilotes qui volent au-dessus de nos têtes sont cinglés. Ils peuvent lâcher leurs missiles à tout moment sur notre maison et c'est fini. Personne à Gaza n'est en sécurité.

Les Israéliens ont bombardé une seconde fois aujourd'hui la centrale électrique. Les employés n'ont pas encore fini de maîtriser les flammes. La dernière fois qu'Israël a détruit la centrale, on a souffert durant une année jusqu'à sa mise en fonction. C'est une catastrophe humaine majeure. Pas d'électricité, cela veut dire pas d'eau claire, pas d'évacuation des eaux usées : elles vont se mélanger aux eaux claires ; on va nager dans une mer d'eaux usées...

Cult

George Soros admet avoir financé la crise ukrainienne

Ce week-end, George Soros a confié à Fareed Zakaria de CNN qu'il est responsable de la création d'une fondation en Ukraine qui a contribué en définitive au coup d'État et à l'instauration d'une junte triée sur le volet par le département d'État américain.

Soros
« Tout d'abord, concernant l'Ukraine, une des choses que beaucoup de gens vous reconnaissent, c'est d'avoir financé, durant les révolutions de 1989, une série d'activités dissidentes, des groupes civils dans l'Europe de l'Est et en Pologne, ainsi qu'en Tchéquie. Êtes-vous en train de faire la même chose en Ukraine ? », a demandé Zakaria à Soros.

« Eh bien, j'ai créé une fondation en Ukraine avant que l'Ukraine ne devienne indépendante de la Russie. Et cette fondation a continué à fonctionner depuis lors, et a joué un rôle important dans les événements récents », a répondu Soros.

Megaphone

Brésil : Dilma Rousseff qualifie de « massacre » l'offensive d'Israël à Gaza

Dilma Rousseff
© Reuters/Ueslei Marcelino
La présidente du Brésil Dilma Rousseff a qualifié lundi de « massacre » et d'action « disproportionnée » l'offensive d'Israël à Gaza qui a déjà fait quelque 1.050 morts palestiniens, pour plus des trois-quarts des civils.

« Ce qui se passe à Gaza est quelque chose de dangereux. Je ne pense pas que ce soit un génocide mais je pense que c'est un massacre (...) Il s'agit d'une action disproportionnée », a affirmé la présidente lors d'un débat organisé par le quotidien Folha de Sao Paulo.
La diplomatie brésilienne avait déjà condamné la semaine dernière « l'utilisation disproportionnée » des forces d'Israël et avait rappelé son ambassadeur à Tel Aviv pour consultations.
Cette décision lui avait valu le qualificatif de « nain diplomatique » de la part d'un porte-parole de la diplomatie israélienne.

Newspaper

Offensive israélienne contre Gaza : les partis pris du traitement médiatique

Image
Depuis le 8 juillet 2014, une offensive militaire israélienne est en cours contre la bande de Gaza. Au moment où nous écrivons, plus de 240 Palestiniens sont morts sous les bombes israéliennes, tandis qu'un Israélien a été tué par un tir de roquette. Ces événements donnent lieu à une large couverture médiatique, et nous ne prétendons pas fournir ici un article traitant de manière exhaustive de cette couverture. Dans la presse écrite comme à la radio et à la télévision, certains journalistes font au mieux leur travail et produisent, comme nous le rappellerons parfois, exemples à l'appui, une information de qualité.

Force est toutefois de constater que le traitement médiatique dominant de cette nouvelle séquence du conflit opposant Israël aux Palestiniens demeure prisonnier de bien des travers que nous avons déjà eu l'occasion d'identifier. Il existe ainsi un « bruit médiatique » largement critiquable, qui ne résume pas l'ensemble du travail journalistique mais qui malheureusement l'étouffe ou le fait quasiment disparaître. C'est à ce bruit médiatique et à la tonalité générale qu'il donne à la couverture des événements que nous nous intéresserons ici, en nous concentrant notamment sur les titres de presse écrite et leurs sites internet, tout en allant également parfois chercher des exemples du côté des télévisions.

Cell Phone

Cinglante réponse d'un jeune diplomate palestinien à la journaliste de France 24

Image
Majed Bamya sur France 24 :


USA

Lyndon LaRouche lance son « J'accuse... ! » pour destituer Obama

J'accuse de Larouche
C'est en reprenant le titre de la fameuse lettre du 13 janvier 1898 d'Emile Zola au Président de la République, dénonçant les erreurs judiciaires dont était victime le capitaine Alfred Dreyfus, que le Comité d'action politique de l'économiste américain Lyndon LaRouche (LPAC) a fait publier le 12 mars dans le Washington Times un réquisitoire exigeant le départ du Président Barack Obama.Le texte de cet appel aux membres du Congrès, qui démarre en première page, a pu être lu par les lecteurs de ce qui est considéré, en termes d'influence, comme le troisième quotidien des Etats-Unis.

Commentaire: Quoique les accusations soient justifiées, M. Larouche devrait savoir que le Président Obama n'est qu'une marionnette et que peu importe qui est à la présidence, le résultat serait le même.


Airplane

Qui a intérêt à ce qu'il n'y ait pas une enquête objective sur les causes du crash de la Malaysia Airlines MH-17 ?

fr vol mh17
Le Conseil national de sécurité de la Malaisie a déclaré que les enquêteurs internationaux sur les accidents d'avions ont reçu, le 21/07/2014, en mains propres de la République Donetsk, les boîtes noires de l'avion malaisien, scellées et sans aucune trace d'intervention extérieure.

Alors qu'avait lieu la livraison-réception des « boîtes noires » par les trois pilotes néerlandais et 12 Malais du comité d'enquête, l'armée ukrainienne a lancé une attaque avec des tanks en direction de la gare de Donetsk, où était tenue une réunion entre le Premier ministre de la RP de Donetsk et les enquêteurs internationaux, accompagnés par une délégation de l'OSCE.

Les missiles sol-air ne fonctionnent pas comme un missile antichar qui cherche à frapper la cible, fondre le blindage et exploser à l'intérieur. Le missile sol-air dispose d'une puissance de feu de proximité avec une ogive pesant 40 à 70 kg basé sur un dispositif complexe qui mesure la vitesse angulaire de déplacement de la cible devant le missile. En pratique, le feu de proximité amorce l'explosion de la charge à une certaine distance de la cible, typiquement 50 à 100 m de celle-ci.