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Le paradoxe des commémorations du débarquement allié

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Les 29 et 30 septembre 1938, sur proposition de Benito Mussolini, une conférence réunit à Munich l’Allemagne, la France, l’Italie et le Royaume-uni pour trouver une solution à la crise des Sudètes. Adolf Hitler exige que l’Allemagne puisse annexer les populations allemandes de Tchécoslovaquie. Cette décision remet en cause le démembrement de son pays après la Première Guerre mondiale aussi bien que le traité d’assistance militaire franco-tchécoslovaque. Cependant les quatre puissances signent un accord autorisant la réunification allemande et le démembrement de la Tchécoslovaquie. Désormais, Berlin est en capacité d’attaquer la Russie. Celle-ci répondra en négociant l’accord Ribbentrop-Molotov.
Les chefs d'État des pays alliés lors de la Seconde Guerre mondiale, la reine Élisabeth II, François Hollande, Angela Merkel, Barack Obama et Vladimir Poutine, célébreront ensemble le 70ème anniversaire du débarquement en Normandie et de la défaite du nazisme en Europe. Pourtant, au même moment, ceux d'entre eux qui se disent « occidentaux » imposent le retour du nazisme en Ukraine et relancent leur politique anti-Russes. Pour Finian Cunningham, le paradoxe n'est qu'apparent...

Les commémorations prévues cette année pour marquer l'anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale vont sans doute en déconcerter plus d'un, au regard des développements en cours en Ukraine. Le régime fasciste de Kiev, soutenu par les puissances occidentales, fait déferler une vague de violence meurtrière sur les citoyens pro-russes qui le contestent. À Odessa, Marioupol ou Donestsk, des centaines de personnes ont trouvé la mort dans des opérations déclenchées par le gouvernement. Ces massacres ont été perpétrés par les forces répressives de l'État, agissant en étroite liaison avec des groupes paramilitaires nazis.

Ils interviennent au moment précis où le monde célèbre la défaite infligée aux forces coalisées de ce même fascisme, il y a 70 ans. Beaucoup ignorent, en « Occident » [1], que la situation qui prévaut aujourd'hui en Ukraine n'est pas une bizarrerie de l'histoire et ne contredit en rien le passé. Elle s'inscrit dans la logique des visées géostratégiques de l'« Occident » et de la politique agressive développée en conséquence à l'égard de la Russie.

Cette année, comme à chacun des anniversaires précédents, les commémorations de la Seconde Guerre mondiale rendront hommage aux millions de soldats, de partisans et de martyrs qui ont perdu la vie dans la lutte menée pour assurer la défaite des forces fascistes coalisées en Europe, et pour vaincre, en premier lieu, l'Allemagne nazie, engagée dès la fin des années 1930 et jusqu'en 1945 dans une guerre de conquête impliquant un programme d'extermination de masse, aux dépens des populations des autres pays européens. Nul ne peut nier le sacrifice, ni contester le respect dû aux soldats et aux citoyens qui ont péri en luttant contre la barbarie. Il convient, par contre, de se pencher très attentivement sur les desseins profonds qui ont motivé les choix et les décisions des dirigeants de l'Occident avant, pendant, après la Seconde Guerre mondiale, et jusqu'à aujourd'hui.

À première vue, les forces des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Union soviétique se dressaient ensemble contre l'Allemagne hitlérienne, alliée aux autres puissances de l'Axe passées sous la coupe du fascisme.

Light Sabers

Obama menace la Russie de nouvelles sanctions

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© AP/ Charles Dharapak
De nouvelles sanctions du G7 contre la Russie peuvent être introduites déjà dans un mois, si Moscou ne change pas de politique à l'égard de l'Ukraine, a prévenu jeudi à Bruxelles le président américain Barack Obama.

"Nous allons voir comment le président russe Vladimir Poutine agira pendant deux, trois ou quatre semaines qui viennent. S'il persévère dans sa politique actuelle, nous devrons adopter certaines mesures, dont nous avons déjà parlé", a déclaré devant les journalistes le locataire de la Maison Blanche.

Auparavant, les dirigeants des pays du G7 ont affirmé être prêts à frapper la Russie de nouvelles sanctions en cas d'escalade ultérieure du conflit en Ukraine.

Pistol

Pourquoi il n'y a pas d'intervention militaire russe en Ukraine

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Le niveau des discussions des analystes sur l'Internet russe est parfaitement décrit par ces mots de l'analyste scientifique Simon Uralov: « Il est tout à fait erroné de penser que la crise ukrainienne n'a transformé que nos collègues de Kiev en hystériques assoiffés de sang. Elle a aussi eu cet effet sur beaucoup de nos collègues de Moscou. » Aussi le but de cet article est-il de prendre un peu de recul et d'analyser calmement la situation en Ukraine.

Je vais d'abord apporter quelques éclaircissements nécessaires sur plusieurs sujets qui déchaînent beaucoup d'émotions:

Pourquoi n'y a-t-il pas d'intervention militaire russe ?

Si j'avais écrit ce texte il y a quelques jours, j'aurais dû en consacrer une grande partie à expliquer pourquoi envoyer des soldats en Ukraine était une idée idiote même après le référendum. Heureusement, le chef de la résistance à Slaviansk, Igor Strelkov, l'a fait mieux que moi: dans son message vidéo il a parlé clairement du manque de détermination de la population locale de Lugansk et Donetsk à protéger de manière active ses intérêts contre la junte. Pour devancer l'argument du référendum, je me hâte de dire que c'est certes sympa d'avoir voté en faveur de l'autonomie mais ça ne coûte pas plus cher que de porter un ruban blanc (belolentochnyh) ou d'ajouter un « like » sur facebook et ça ne change rien non plus. Le référendum était certes nécessaire mais pas suffisant.

Eye 1

Meilleur du Web: Si le pervers narcissique m'était « compté » ou la fabrique des imposteurs - Comment le paradoxe de l'idéologie néolibérale influence nos personnalités

Ce n'est point le peuple naissant qui dégénère, il ne se perd que lorsque les hommes faits sont déjà corrompus
~ Montesquieu, L'esprit des lois, 1749
Choisir son chemin - Libre arbitre
© Philippe Guillemant.com
« Assurément la perversion narcissique est une perversité. (Il n'en va pas pour autant que toute perversité relève de la perversion narcissique). Figurent en vedette parmi les pervers narcissiques les imposteurs, les escrocs et les mystificateurs (...) ; toutefois, si en tout pervers narcissique il y a bien un imposteur qui sommeille (ou plutôt qui veille...) il ne s'étale pas toujours au devant de la scène sociale. »
~ Paul-Claude Racamier
« Le pouvoir n'est pas une autorité s'exerçant sur des sujets de droit, mais avant tout une puissance immanente à la société, qui s'exprime dans la production de normes et de valeurs... Passage de la loi à la norme, d'une société (d'Ancien régime) centrée sur la loi on est passé à une société gestionnaire centrée sur la norme. C'est l'une des conséquences de la vaste révolution libérale. »[1]

Avant d'en venir au fond de la problématique que je souhaiterais développer ici, posons-nous tout d'abord la question : qu'est-ce qu'un imposteur ?

La définition du mot imposteur du CNTRL nous donne :
A. - Celui qui trompe, qui abuse autrui par des mensonges, de fausses promesses, dans le but d'en tirer un profit matériel ou moral ; synonyme : fourbe, menteur, trompeur.

- Sens vieilli : celui qui répand sur autrui des accusations mensongères ; synonyme : calomniateur.

B. - Celui qui cherche à abuser autrui sur sa propre personne, en feignant les apparences de la vertu, de la sagesse, de l'intégrité, du savoir ; synonyme : hypocrite.

- En particulier : celui qui usurpe le nom, la qualité, le titre d'un autre; celui qui se fait passer pour autre que ce qu'il est.

Étymologiquement, le mot est dérivé du latin classique impõno dont les différents sens et les exemples qui s'ensuivent nous offrent une symbolique très complète sur la représentation à géométrie variable de ce qu'est un imposteur et les impostures auxquelles il s'adonne :

1. - Placer sur, poser sur, appliquer.

2. a) - Établir sur, préposer, assigner.

2. b) - Mettre quelque chose sur les épaules de quelqu'un ; lui donner la charge de quelque chose. Ex. : charger quelqu'un d'une affaire, d'un rôle.

2. c) - Imposer. Ex. : imposer à quelqu'un plus de fatigue ; faire subir à quelqu'un des injustices, des outrages ; imposer des lois à quelqu'un ; faire la loi à quelqu'un ; imposer des lois par la force à la citée ; imposer un tribut au vaincu ; imposer aux Athéniens le gouvernement des Trente ; imposer aux terres une redevance.

2. d) - Mettre la dernière main à quelque chose.

3. - En imposer à quelqu'un, donner le change à quelqu'un, abuser quelqu'un.
Cette définition sommaire, qui sera complétée ultérieurement, nous donne un premier élément de réponse afin de situer le cadre dans lequel s'inscrit cet article.

Commentaire: Voir aussi :

Ponérologie 101 : le masque de santé mentale du psychopathe
Ponérologie : pourquoi l'élite corrompue nous inflige autant de mort, de destruction et de souffrance
Ponérologie Politique : une science sur la nature du mal adaptée à des buts politiques
Introduction à la psychopathie à l'usage du profane
Autoritarisme et psychopathie
Le truc du psychopathe : nous faire croire que le Mal vient des autres
La psychopathie : du « Mask of Sanity » aux neurosciences sociales
Âge d'Or, psychopathie et sixième extinction - 1re partie
Âge d'Or, psychopathie et sixième extinction - 2e partie
Toungouska, psychopathie et la sixième extinction
Portrait du pervers narcissique et de sa victime
La famille narcissique


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Nouvel Ordre Mondial - La France défigurée par un charcutage ou la disparition programmée des nations

L'insignifiant président Hollande n'a pas trouvé d'autre moyen de laisser son nom dans l'histoire qu'en redécoupant arbitrairement la carte administrative de la France. Sous prétexte d'économie, il fait passer le nombre de région de 22 à 14 et méprise les réalités de notre nation.
Hollande Salon Agriculture
© Chesnot/SIPA François Hollande au salon de l'Agriculture
On ne peut être qu'effarés par la désinvolture avec laquelle il prétend avec son stylo refaçonner le pays.
Son redécoupage n'est par ailleurs en rien un progrès par apport à l'ancien, issu de la Révolution, en ce sens qu'il ne respecte guère plus les réalités géographiques, historiques et ethniques de notre pays (seule la Normandie s'en sort bien, puisqu'elle est enfin administrativement réunifiée).

La réalité est que la République maçonnique a toujours voulu refaçonner la France selon ses lubies idéologiques, et pour en finir avec son identité traditionnelle, elle s'est acharnée contre les provinces et pays de France.

NOuvelle Carte des régions
© InconnuNouvelle carte des régions
Carte les anciennes provinces françaises
© InconnuLes provinces traditionnelles

Commentaire: L'article sus-mentionné écrit :
Il [François Hollande] trahit une ignorance des équilibres géographiques de ce vieux pays, de ses réalités socioculturelles, de son harmonie physique et des phénomènes ayant façonné son visage.
De fait, on peut avancer que le président Hollande ne trahit aucune ignorance mais reflète bien la volonté « supérieure » qui elle, correspond au découpage sauvage des régions, et la France n'est pas la seule concernée. Pierre Hillard, docteur en sciences politiques, a décrypté les arcanes « secrètes » au travers de plusieurs conférence et interviews, voir les articles et interviews suivants :

La VOD de Pierre Hillard sur Meta TV est en ligne
Entretien avec Pierre Hillard
Pierre Hillard décrypte le mondialisme
Les enjeux du Traité transatlantique

Pierre Hillard est également l'auteur de plusieurs ouvrages dont, La marche irrésistible du nouvel ordre mondial - 2007 et 2013, La décomposition des nations européennes - De l'union euro-atlantique à l'État mondial - 2010, et Minorités et régionalismes dans l'Europe fédérale des Régions - 2004.

Extrait :
[...] par des voies différentes et même en entretenant des liens de coopération derrière une façade d'opposition, ces promoteurs [du mondialisme] ont toujours à l'esprit la disparition des nations parce qu'à la base, ce sont des internationalistes. [...] Il s'agit de créer de grands blocs géo-économiques standardisés européen, nord-américain, asiatique... au sein desquels les nations seront broyées et dont la réunion constituera l'armature générale d'une gouvernance mondiale. [...]

Ainsi, ces blocs corseté par la même idéologie et dont les populations auront au préalable les structures mentales alignées sur les critères édictés au sommet accoucheront d'une humanité unie, interchangeable et nomade. Cependant, l'aboutissement de ces ambitions longtemps prophétisées se doit de passer par des étapes bouleversant les structures politico-économiques des sociétés, accompagnées de conséquences militaires. Dans ces événements, la vie humaine comptera peu. [...] L'enjeu de ce livre [est] de présenter une séquence de ces promesses mondialistes où flotte un fort parfum de spiritualité. Après tout, le fond de l'histoire est toujours religieux. [...]

La marche irrésistible du nouvel ordre mondial, page 12.



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Europe1 présente l'interview « intégrale » de Vladimir Poutine

Vladimir Poutine
© Alexei Nikolsky/RIA-Novosti/AFP
Vladimir Poutine se confie au micro de Jean-Pierre Elkabbach et Gilles Bouleau en exclusivité pour Europe 1 et TF1.


Pistol

OGM et la guerre contre les agriculteurs

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© Juan Mabromata/AFPSoya transgénique en Argentine
Les multiples tentatives de Dow AgroSciences d'obtenir l'approbation de variétés de soja résistantes à l'herbicide 2,4 D sont devenues particulièrement agressives au cours des derniers mois. Elles sont menées simultanément dans plusieurs des pays qui avaient accepté l'introduction des transgéniques dans la décennie 1990.

Ces pressions pour faire approuver ces variétés transgéniques font partie d'une nouvelle offensive de l'agrobusiness dans le cadre de sa stratégie pour rendre le monde agricole toujours plus dépendant de ses produits agrotoxiques et ainsi augmenter la vente d'herbicides et les profits. L'expérience de l'introduction des variétés RR (Roundup Ready, résistantes au glyphosate) dans les années 1990 tend à se répéter maintenant avec des herbicides encore plus toxiques et dangereux, et dans bien des cas anciens et sérieusement remis en question.

Star of David

Le terme « apartheid » s'applique-t-il à Israël ? Évidemment que oui !

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La vive controverse déclenchée par les propos du Secrétaire d'État John F. Kerry, affirmant qu'Israël risquait de devenir un « état d'apartheid », nous rappelle une fois de plus que les faits, les données et l'apparente complexité des règles du droit international semblent souvent avoir un effet sur les discussions tenues en haut lieu à propos d'Israël.

Comme ce fut déjà le cas à l'époque lorsque d'autres figurent majeures du pays avaient brandis le « A-word » à propos d'Israël (on pense à Jimmy Carter), la réaction politique aux propos de Kerry fut instantanée et émotionnelle. « Israël est la seule démocratie du Proche Orient, et établir un lien entre Israël et l'apartheid est insensé et ridicule, » déclarait la Sénatrice de Californie Barbara Boxer. Fin de l'histoire, donc ?

Pas vraiment. Les politiciens pourront se contenter de déclarations plates et sans fondement, mais pour quiconque est poussé par un minimum de curiosité, il n'est pas inutile de s'arrêter quelques instants pour réfléchir au terme et à son application à Israël.

Le terme « apartheid » n'est pas simplement une invective ; il s'agit d'un mot ayant une signification légale spécifique, laquelle est définie par la Convention Internationale sur l'Élimination et la Répression du Crime d'Apartheid, adoptée par l'Assemblée des Nations Unies en 1973 et ratifiée par la plupart des États membres (à l'exception éhontée d'Israël et des États-Unis).

Hardhat

Le marteau d'un milliard de dollars d'Obama

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Vous le savez probablement déjà : Obama a promis un milliard de dollars pour garantir ce que ma BBC "adorée" appelle "la sécurité européenne". Le nom officiel de cette initiative est "Initiative de réassurance européenne".

Voyez-vous, Obama et la BBC pensent que les Européens sont terrifiés parce qu'ils croient que les tanks russes vont envahir Varsovie, Athènes, Rome ou Lisbonne d'un instant à l'autre. Heureusement l'oncle Sam est là pour leur assurer qu'il empêchera cela, la preuve ce milliard de dollars qui va sans nul doute faire réfléchir l'ours russe.
A-t-on jamais entendu quelque chose de plus ridicule ?

Bad Guys

Le coup d'État militaire en Thaïlande et les États-Unis

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La réaction des États-Unis au coup d'État militaire de la semaine dernière en Thaïlande est totalement cynique. Le secrétaire d'État John Kerry a déclaré qu'il était «déçu par la décision de l'armée thaïlandaise d'avoir suspendu la constitution et pris le contrôle du gouvernement», a exhorté «un retour à la démocratie» et a prévenu que les plans d'aide militaire et autres seraient revus.

La «déception» de Kerry n'a rien à voir avec une quelconque préoccupation à l'égard des droits démocratiques du peuple thaïlandais. La préoccupation primordiale de l'administration Obama depuis les sept mois de soulèvement politique à Bangkok a plutôt été de préserver ses relations étroites de longue date avec l'armée thaïlandaise dans le cadre plus large de son «pivot» vers l'Asie et l'augmentation de sa capacité militaire contre la Chine dans la région.