Les Maîtres du MondeS


Star of David

Ces Français volontaires dans l'armée israélienne

Une douzaine de pays dans le monde ouvrent les portes de leur armée aux ressortissants étrangers. Un seul le fait sur l'unique critère ethno-religieux, il s'agit d'Israël. Au-delà de la raison d'être idéologique, cela pose la question du respect du droit international par des États qui laissent leurs ressortissants rejoindre, même temporairement, une armée d'occupation.

Volontaires du programme Mahal
© Tsahal.frVolontaires du programme Mahal
En France, la Légion étrangère a été créée en 1831 par Louis-Philippe pour rassembler les différents corps étrangers alors présents dans l'armée française. Destinée autrefois aux conquêtes coloniales, elle est aujourd'hui un héritage de l'histoire qui ne répond plus à aucune nécessité politique ou militaire. Ouverte à tout le monde sans distinction, elle facilite l'accession à la nationalité française, mais ne la donne qu'à ceux qui ont été blessés en opération, s'ils la demandent.

Aux États-Unis, la seule condition pour rejoindre l'armée est la détention préalable de la green card, c'est-à-dire d'être résident légal permanent. Près de 30 000 étrangers portent l'uniforme militaire américain et cinq mille s'engagent chaque année. Cela leur offre l'accession beaucoup plus rapide et systématique à la citoyenneté américaine. De son côté, l'armée américaine est ravie d'enrôler des recrues qui se montrent plus disciplinées et volontaristes que les Américains d'origine, dont l'empressement pour porter l'uniforme a tendance à faiblir. Passons sur les critères post-coloniaux du Royaume-Uni, qui admet toujours des ressortissants du Commonwealth ; de l'Espagne qui accueille ceux de ses anciennes conquêtes sud-américaines et de la Russie au profit des ressortissants russophones des anciennes républiques soviétiques.

Cas unique, Israël offre à tout non Israélien la possibilité de servir dans ses unités combattantes dès lors qu'il est juif, ou que l'un de ses parents ou grands-parents est juif.


Commentaire : Ce qui est le cas d'Arno Klarsfeld, par exemple, dont la mère est fille d'un ancien soldat de la Wehrmacht et le père juif, tous deux connus pour être des « chasseurs de nazis » : Petit rappel - Arno Klarsfeld a été nommé au Conseil d'État


Eye 1

Média mensonge versus média alternatif - Round 2 - La peur doit changer de camp

Meta TV rencontre les médias mainstream BFM France 2 RTBF Canal + le 04 mai au Congrès de la dissidence organisé par Debout les belges à Anderlecht.

La police charge les militants de Debout les belges
© InconnuLa police charge les militants de Debout les belges
Tepa clash les journalistes mainstream présents qui n'osent pas répondre aux questions, une entrevue a été filmé par BFM qui n'a pas souhaité diffuser les images , nous nous en chargeons pour elle.

Désormais nous vous regardons et la peur doit changer de camp.

Si vous étiez à Anderlecht le dimanche 04 mai c'est que vous êtes la résistance.


Commentaire: Cet article fait suite à celui-ci : Média mensonge versus média alternatif - Le Clash au Congrès de la dissidence le 4 mai


Laptop

La NSA accusée d'avoir piégé les routeurs américains

Image
De nouvelles informations publiées par le journaliste américain Glenn Greenwald indiquent que la NSA piège de nombreux routeurs vendus par des firmes américaines et destinés à l'export. D'autres équipements sont aussi concernés, comme les serveurs.

Il y a un peu moins d'un an, Edward Snowden révélait au monde l'existence de plusieurs programmes de surveillance électronique par l'entremise de deux journaux, le Guardian et le Washington Post. Depuis cette date, on ne compte plus les très nombreux détails sur des informations classées top-secrètes qui paraissent très régulièrement dans la presse sur l'étendue de l'espionnage de masse.

Onze mois après les premières publications dans les médias, les documents qu'a dérobés l'ancien analyste de la NSA sont encore loin d'avoir livré tous leurs secrets. Il faut dire que l'ex-employé des services de renseignement a confié une "montagne" de données à ses contacts journalistiques, selon les propres mots de Glenn Greenwald, qui vient justement de mettre en lumière de nouvelles informations.

Sherlock

Plongée au cœur de la crise politique ukrainienne

frukraine
Ganna Goncharova est ukrainienne, socialiste, elle est née à Kramatorsk dans la région du Donbass en 1972 dans une famille de membres du parti communiste de l'Union Soviétique (PCUS). Son grand-père maternel et son père dirigeaient des organisations du parti dans les universités où ils étaient professeurs. Elle fut membre du Komsomol dès 1986 jusqu'en 1991. Elle obtint la double licence en ingénierie et économie à l'Académie de l'État du Donbass et obtint ensuite un master en Direction d'Entreprises. Pendant un temps elle travailla comme gestionnaire économique à divers postes de l'administration publique ukrainienne et comme auditeur des comptes de l'état. Ensuite elle s'est incorporée à l'entreprise privée et a travaillé comme directrice financière. Après avoir épousé en 2009 Alberto Montaner Frutos, professeur à l'Université de Zaragoza elle est venue vivre en Espagne. Grande connaisseuse de la réalité politique de son pays, détenant de l'information de première main, elle s'exprime à ce sujet dans deux entrevues avec Marquetalia.org | Artículos para la reflexión política Celle-ci se déroule avant le massacre d'Odessa

Le monde a été témoin des spectaculaires images diffusées autour de tout ce qui s'est produit au cours des derniers mois en Ukraine. Les nouvelles se sont d'abord focalisées sur Maidán - la place de l'indépendance à Kiev - ensuite vers la Crimée et à présent sur Donetsk, Jarkov, Odessa et les autres régions du Sud-est ukrainien.

Bad Guys

Meilleur du Web: Impérialisme humanitaire - Le Jarba... le Coronavirus... et le Boko Haram !

Traduit de l'arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca
« Puisque Strauss a enseigné que le déterminisme mettait naturellement « la minorité éclairée » en position de diriger « la multitude bornée », puisque la vertu est déterminée par l'élite dirigeante, puisque la moralité n'existe pas, puisque la justice est seulement l'intérêt du plus fort, puisque le pouvoir de la minorité éclairée est absolu, autoritaire et ne peut être remis en question, puisque la religion est « le ciment qui tient la société ensemble », utiliser la religion à des fins politiques, mentir, tricher, dissimuler et intimider sont un bien nécessaire pour atteindre les objectifs recherchés par le gouvernement. La manipulation des « masses bornées » devient une fin en soi et la distorsion des mots et des concepts devient la méthode de manipulation... »

~ William A. Cook [1]
Bring Back our Girls, campaign
© Inconnu
Lorsque le Coronavirus nous infecte [2] à la manière de l'idéologie qui se faufile dans nos âmes, pour nous convaincre qu'il y aurait une différence entre les idéologies « folles » et les idéologies « meurtrières », et que la mort festoie parmi nous en un carnaval terrifiant, comme si nous ne chancelions pas tels des funambules entre cette idéologie infecte et celle du Boko Haram [3], laquelle idéologie correspond à toute une dialectique portant sur « l'obscurantisme fanatique » doctrinaire, politique, et stratégique dans lequel Léo Strauss a prédit [4] que nous nous enfoncerions jusqu'à l'ivresse ; nous sommes censés être dans l'impossibilité d'envisager notre libre arbitre, ni par rapport à Dieu vu l'interprétation barbare de ses Textes, ni par rapport à l'Histoire dont nous ne retenons que les cris sanglants.

Brick Wall

Couper le gaz à l'Ukraine pourrait l'anéantir économiquement

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L'éventuelle suspension des fournitures de gaz russe en Ukraine si Kiev ne versait pas à Moscou de prépaiement pour le mois de juin pourrait affecter les livraisons de gaz dans les pays européens, entraînant la destruction de l'économie ukrainienne, a déclaré à RIA Novosti Carlo Andrea Bollino, professeur d'économie à l'université LUISS à Rome.

Le géant gazier russe Gazprom a annoncé mardi le passage au système de prépaiement des fournitures de gaz en Ukraine.

La compagnie a envoyé sa facture à la compagnie ukrainienne Naftogaz et attendra son paiement jusqu'au 2 juin inclus. Si l'argent n'était pas versé, les livraisons de gaz en Ukraine seraient suspendues le 3 juin à 10h, heure de Moscou. La dette de Kiev pour le gaz russe, sachant que les fournitures d'avril n'ont pas été payées, atteint aujourd'hui 3,5 milliards de dollars.

Chess

Pourquoi ils veulent la tête de Poutine

frechec
Le génial coup du cavalier de Poutine a fait gagner à la Russie 20 milliards de dollars en quelques jours.

La Russie a mis à profit la crise de Crimée pour réaliser un coup en bourse fumant : en quelques jours, le pays a gagné 20 milliards de dollars et a récupéré une grande partie des actions des grandes entreprises énergétiques russes qui étaient aux mains d'investisseurs ouest-européens et usaméricains.

Jusqu'à récemment une partie des actions des entreprises énergétiques russes appartenaient à des investisseurs étrangers (US et Européens). Cela signifiait que presque la moitié des revenus de l'industrie gazière et pétrolière n'allaient pas dans les caisses de l'État russe, mais sur les comptes des « requins de la finance » occidentaux. Au fil de la crise en Crimée le rouble a commencé à chuter fortement, mais la banque centrale russe n'a rien fait pour soutenir son cours. Des rumeurs ont même commencé à circuler, selon lesquelles la Russie n'aurait simplement pas eu de réserves de devises lui permettant de maintenir le cours du rouble.

USA

Les dirigeants américains ont-ils peur de perdre leur domination mondiale ?

Noam Chomsky
© Inconnu
Les lignes rouges américaines sont fermement placées aux frontières de la Russie... et l'annexion de la Crimée les a franchies.

La crise actuelle en Ukraine est grave et inquiétante à tel point que certains commentateurs la comparent même à la crise des missiles de Cuba en 1962.

Le chroniqueur Thanassis Cambanis résume succinctement la question centrale dans The Boston Globe : « l'annexion par [le président Vladimir V.] Poutine de la Crimée est une rupture de l'ordre sur lequel l'Amérique et ses alliés ont appris à compter depuis la fin de la guerre froide, à savoir, celui où les grandes puissances n'interviennent militairement que lorsqu'ils ont le consensus international de leur côté, ou à défaut, quand ils ne franchissent pas les lignes rouges d'une puissance rivale ».

Le crime international le plus extrême de notre époque, l'invasion de l'Irak par les États-Unis-Royaume-Uni, n'était donc pas une rupture de l'ordre mondial car, après avoir échoué à obtenir un soutien international, les agresseurs n'ont pas franchi les lignes rouges russes ou chinoises.

En revanche, la prise de contrôle de Poutine de la Crimée et ses ambitions en Ukraine franchissent les lignes rouges américaines.

Par conséquent, « Obama vise à isoler la Russie de Poutine en coupant ses liens économiques et politiques avec le monde extérieur, limitant ses ambitions expansionnistes dans son propre voisinage et à en faire effectivement un Etat paria», rapporte Peter Baker dans le New York Times.

Blackbox

Ukraine: les référendums au menu d'entretiens Poutine-Burkhalter

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© RIA Novosti. Evgeny BiyatovUkraine: les référendums au menu d'entretiens Poutine-Burkhalter
Les référendums tenus le 11 mai dans l'est de l'Ukraine ont été lundi au centre d'un entretien téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et le président en exercice de l'OSCE Didier Burkhalter, a annoncé le service de presse du Kremlin.

"La discussion a porté sur la situation en Ukraine compte tenu des résultats des référendums tenus dans les régions de Donetsk et de Lougansk. Les deux parties ont jugé important d'intensifier les efforts de l'OSCE visant à régler la crise, notamment en lançant un dialogue direct entre les autorités de Kiev et les représentants du sud-est de l'Ukraine", a indiqué le service de presse de la présidence russe.

M.Burkhalter a proposé lundi de lancer le dialogue national en Ukraine par le biais des tables rondes. L'Ukraine a déjà accepté la proposition de l'OSCE de nommer le diplomate allemand Wolfgang Ischinger en tant que co-modérateur externe des tables rondes. Le co-modérateur ukrainien du dialogue reste à désigner.

Stock Up

Russie: l'économie au risque des sanctions

Crise économique illustration
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Les conséquences économiques de la crise Ukrainienne commencent seulement à pouvoir être évaluées sérieusement depuis la fin du mois d'avril. Dans la mesure où cette crise est loin d'être terminée, et où la question des sanctions économiques contre la Russie va rester posée pour encore plusieurs mois, la situation actuelle pourrait se dégrader dans un futur proche. Il convient d'ajouter que ce scénario reste cependant peu probable. Les interconnexions entre les économies des pays Européens et la Russie sont très importantes. Ce ne sont pas tant les exportations d'hydrocarbures qui sont en cause que l'impact du marché russe pour les exportateurs européens Les sanctions sont donc contreproductives d'autant que l'Europe ne parle plus d'une seule voix. Entre l'Europe du Nord qui pousse à l'affrontement, un deuxième bloc constitué de la Bulgarie de la Hongrie et la Slovaquie qui ne veut en aucun cas affronter la Russie, et enfin le noyau historique, avec la France et l'Allemagne qui tergiverse, il n'y a plus d'unité européenne. Tous ces éléments incitent donc, si ce n'est à l'optimisme, du moins à une certaine sérénité. Il est clair qu'à l'heure actuelle, on est très loin des pronostics catastrophiques qui ont été émis sur l'économie russe, y compris par le FMI.