En France, la Légion étrangère a été créée en 1831 par Louis-Philippe pour rassembler les différents corps étrangers alors présents dans l'armée française. Destinée autrefois aux conquêtes coloniales, elle est aujourd'hui un héritage de l'histoire qui ne répond plus à aucune nécessité politique ou militaire. Ouverte à tout le monde sans distinction, elle facilite l'accession à la nationalité française, mais ne la donne qu'à ceux qui ont été blessés en opération, s'ils la demandent.
Aux États-Unis, la seule condition pour rejoindre l'armée est la détention préalable de la green card, c'est-à-dire d'être résident légal permanent. Près de 30 000 étrangers portent l'uniforme militaire américain et cinq mille s'engagent chaque année. Cela leur offre l'accession beaucoup plus rapide et systématique à la citoyenneté américaine. De son côté, l'armée américaine est ravie d'enrôler des recrues qui se montrent plus disciplinées et volontaristes que les Américains d'origine, dont l'empressement pour porter l'uniforme a tendance à faiblir. Passons sur les critères post-coloniaux du Royaume-Uni, qui admet toujours des ressortissants du Commonwealth ; de l'Espagne qui accueille ceux de ses anciennes conquêtes sud-américaines et de la Russie au profit des ressortissants russophones des anciennes républiques soviétiques.
Cas unique, Israël offre à tout non Israélien la possibilité de servir dans ses unités combattantes dès lors qu'il est juif, ou que l'un de ses parents ou grands-parents est juif.
Commentaire : Ce qui est le cas d'Arno Klarsfeld, par exemple, dont la mère est fille d'un ancien soldat de la Wehrmacht et le père juif, tous deux connus pour être des « chasseurs de nazis » : Petit rappel - Arno Klarsfeld a été nommé au Conseil d'État
Commentaire: Cet article fait suite à celui-ci : Média mensonge versus média alternatif - Le Clash au Congrès de la dissidence le 4 mai