Les Maîtres du MondeS


Bullseye

L'Algérie dans le viseur des USA

Il y a déjà plusieurs mois que les Etats-Unis, après avoir classé l'Algérie comme « pays à risque pour la sécurité des diplomates », ont implanté des installations militaires avec contingents de marines, à la pointe sud de l'Espagne, sans cacher le moins du monde leurs intentions interventionnistes vers le nord de l'Afrique.

Drapeau Algérie
© Inconnu
Sachant par ailleurs, que les Etats-Unis visent désormais la région frontalière située entre le sud tunisien et l'Algérie: « Signe que les Etats-Unis sont décidés à agir, le Pentagone vient de récupérer, dans le sud de la Tunisie, une ancienne base désaffectée qui doit être rénovée pour intervenir sur le théâtre libyen, affirme une source diplomatique à Tunis. (le Figaro, 1er février 2014), le moins qu'on puisse dire, même s'il n'est question pour l'instant que d'intervenir en Libye, est que l'ogre se rapproche...

Menaces de punition pour n'avoir pas suffisamment soutenu l'intervention militaire française au Mali ? Projet de déstabilisation d'un dernier bastion encore par trop indépendant de l'influence US ?

Toujours est-il que, après les maliens et au vu de l'état de tension régnant dans toute la sous-région, les algériens sont fondés à nourrir de grandes inquiétudes.

Stock Down

Sondage - Popularité : Hollande plombé, Valls en chute libre

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Polémique Dieudonné, affaire Gayet, Jour de Colère, pataquès sur la loi Famille... Le président de la République et la majorité ne sont pas sortis indemnes d'un début d'année politiquement chaotique. Déjà dans le rouge vif, la cote d'impopularité de François Hollande et de son gouvernement a subi un nouveau rebond de 4 points, selon le baromètre de février réalisé par l'institut YouGov.

Avec seulement 16% d'opinions favorables (-1 point par rapport à janvier) et surtout 77% de défavorables (+4), le chef de l'Etat se rapproche à nouveau de son plus bas historique. Seuls 7% des personnes interrogées ne se prononcent pas. Avec respectivement 74% et 80% d'avis défavorables, le premier ministre Jean-Marc Ayrault et son gouvernement ne font guère mieux.

Cult

Pédocriminalité : revue de presse du mois de janvier

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Voici la revue de presse du mois de janvier 2014. Entre pédocriminalité ordinaire, étouffements d'affaires, et vieux dossiers qui remontent à la surface. Un début d'année encore prolifique en nouvelles glauques, des USA à la France, du maroc aux Philippines. Finalement, on est tous dans le même bateau.

> 2 janvier :
  • Pays Bas: quelques témoins devraient enfin être entendus par la justice dans le cadre de L'affaire Demmink. Joris Demmink a été le fonctionnaire numéro 1 du ministère de la justice, tout en étant pédophile et amateur de jeunes étrangers ou hollandais. Par exemple, Demmink nie avoir jamais été en Turquie, où plusieurs victimes l'accusent, ainsi qu'un policier qui lui fournissait els gamins. Demmink a couvert toutes les affaires de réseaux pédophiles. Aujourd'hui, des victimes demandent justice. Car pendant des années, il se trouve que personne n'a voulu regarder de près ces accusations.

Eiffel Tower

La France va-t-en-guerre

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J'avoue être passablement surpris, pour ne pas dire agacé, par l'empressement de François Hollande à engager en première ligne les troupes françaises sur divers terrains d'opération. Il s'inscrit en cela dans la lignée de son prédécesseur à l'Élysée qui, en décidant en 2007 (avec une mise en œuvre effective en 2009) de réintégrer le commandement intégré de l'OTAN quitté en 1966, a donné une nouvelle orientation à la politique étrangère française. En effet, tandis que l'on avait pu saluer la position de la France quand elle refusait en 2003 de se joindre aveuglément et sans mandat de l'ONU à l'opération unilatérale décidée par les États-Unis contre l'Irak, force est de reconnaître que, depuis notre retour dans le giron de l'OTAN, nous faisons preuve d'un zèle à faire rougir l'ex président-guerrier Georges W. Bush. Ainsi, en moins de trois ans, la France s'est engagée en première ligne dans pas moins de trois conflits (Libye en 2011, Mali et Centrafrique en 2013) et aurait souhaité en ajouter un quatrième en Syrie si ses ardeurs guerrières n'avaient été refroidies par le Congrès des États-Unis.

Comment expliquer un tel empressement à montrer aux yeux du monde nos forces militaires, humaines et matérielles ? Est-ce un moyen d'aider ce pauvre Serge Dassault à vendre son rafale subventionné par l'État français ? Quelques missions aériennes réussies de notre avion de chasse national permettront-elles de signer un contrat juteux avec le Brésil (non, trop tard !) ou l'Inde ? Ou bien est-ce une demande d'Areva qui souhaite sécuriser ses approvisionnements en uranium afin de continuer à pérorer que l'énergie nucléaire est la moins chère et assure l'indépendance énergétique de notre pays (sic) ?

Eye 1

Trop turbulents, des journalistes français sont remis en place à la Maison-Blanche

Alors que François Hollande effectue actuellement un voyage officiel aux États-Unis, des journalistes venus de l'Hexagone pour le suivre se sont faits reprendre par le service d'ordre de la Maison-Blanche. Leur comportement aurait laissé à désirer.

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Ils se sont fait remarquer

C'est bien connu, qui dit déplacement de François Hollande dit forcément délégation de journalistes. Mais si d'ordinaire, ceux-ci se font discrets, se contentant de prendre des photos et des notes, de faire des vidéos ou de poser des questions, certains ont récemment dérogé à la règle. Aux États-Unis pour couvrir le déplacement officiel du président français, des journalistes de l'Hexagone se sont en effet lâchés, allant même jusqu'à irriter le service d'ordre de la Maison-Blanche.

« Bon les gars je change de job »

Alors que François Hollande a été accueilli par son homologue américain et reçu dans son bureau ovale à la Maison-Blanche, des journalistes français ont profité de cette occasion de pénétrer en ce célèbre lieu pour se photographier. Loin d'être discrets, certains d'entre eux se sont ainsi pris eux-mêmes en photo, à la façon d'un « selfie » (« autoportrait ») avant de publier le cliché sur les réseaux sociaux et ce, non sans un petit commentaire. Ainsi, Thomas Wieder, journaliste au Monde, a publié sur Twitter une photo sur laquelle on voit son visage dans le coin gauche, l'un de ses confères se photographiant à droite et au fond, François Hollande et Barack Obama assis côte à côte. Le journaliste a ensuite posté une autre photo sur laquelle il pose fièrement derrière le pupitre de Barack Obama. « Bon les gars je change de job... Porte-parole de la Maison Blanche, ça ne se refuse pas », a-t-il même écrit en dessous (voir photo ci-contre).

Star of David

Elie Wiezel : les fabuleuses aventures d'un imposteur

Il a reçu le prix Nobel de la Paix, il est payé 25 000 dollars pour faire des discours et il est reçu avec les honneurs un peu partout, pourtant Elie Wiezel ne s'avère être en fin de compte qu'un menteur pathologique qui fait du business avec la Shoah. C'est une pièce majeure du système de culpabilisation des sionistes, il ne faut donc pas compter sur les médias pour faire la lumière sur ce sinistre individu.

Elie Wiezel
© Inconnu
La gloire internationale d'Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix, est largement fondée sur le succès des récits de sa douloureuse expérience concentrationnaire.

Son talent de conteur fut d'ailleurs rapidement reconnu par l'écrivain François Mauriac, qui le prit sous son aile bienveillante, ainsi qu'il le relate dans ses Mémoires : "Sans Mauriac, dit-il, que serais-je devenu ? Il veilla sur ma "carrière". Lors de chacun de mes voyages en France, je venais lui rendre visite." La rencontre entre les deux hommes eut lieu dans une réception mondaine : "Mauriac, je l'ai aperçu en 1955 lors d'une célébration de la fête de l'Indépendance à l'ambassade d'Israël... Surpris, il insista : "Je suis heureux que vous m'ayez invité. Israël me tient à cœur. J'aime participer à sa fête." (Mémoires, tome I, Seuil, 1994, pp. 338, 326).

Cell Phone

La divulgation d'un appel téléphonique au sujet de l'Ukraine dévoile le banditisme de Washington

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© inconnu
Les médias américains ont manifesté un manque d'intérêt remarquable pour la bande-son de l'appel téléphonique entre Victoria Nuland, haut responsable du secrétariat d'Etat en charge des affaires européennes et eurasiennes, et l'ambassadeur américain en Ukraine, Geoffrey Pyatt, qui a été mis en ligne sur YouTube et est devenu le sujet d'une polémique internationale depuis jeudi dernier.

La couverture médiatique qui en est faite porte essentiellement sur l'emploi de la phrase pas vraiment diplomatique « Fuck the EU » [que l'UE aille se faire foutre] en ce qui concerne l'attitude de Washington sur le rôle joué par ses partenaires dans la crise qui affecte l'Ukraine depuis près de trois mois. L'autre présentation qui est faite de l'affaire reprend loyalement la propre tentative du Département d'Etat de minimiser toute controverse en qualifiant la diffusion publique d'une conversation privée de « nouveau point bas atteint par le savoir-faire russe. »

Le gouvernement russe a vigoureusement nié les accusations américaines selon lesquelles Moscou serait responsable de la divulgation. L'accusation est en tout cas plutôt osée de la part d'un gouvernement qui a été démasqué pour espionner les conversations téléphoniques de centaines de millions de personnes aux Etats-Unis et partout dans le monde.

Eye 1

Journée de retrait : descente de gendarmes dans une école de Senlis

Genre à l'école, illustration Cécile Bidault
© Cécile Bidault
Théorie du Genre ! Une lectrice nous informe :
« Personne n'ose témoigner par peur des représailles. Les parents sont traumatisés par ce qui s'est produit aujourd'hui. Voici les faits. En janvier, suite à une première JRE, la directrice d'un établissement à Senlis a menacé les parents d'informer la police si de tels actes « extrémistes », encouragés par des « intégristes » (en citant Farida Belghoul), se reproduisaient.

Aujourd'hui certain parents ont osé retirer à nouveau leurs enfants de l'école. Ceux présents, ainsi que des institutrices ont assisté à une descente de gendarmes appelés par la directrice elle-même pour leur communiquer les noms des enfants. »
Une information confirmée par le fondateur d'Economie matin :

Tweet capture genre école Senlis gendarmes
© Twitter

USA

Après Israël, Hollande se soumet à Washington : la France et les Etats-Unis, « amis pour toujours »



François Hollande a visité lundi avec Barack Obama la résidence du troisième président des Etats-Unis, le francophile Thomas Jefferson, hôte posthume et symbolique des premières heures d'une visite d'Etat de trois jours aux Etats-Unis.


« Alliés, nous l'étions au temps de Jefferson et de La Fayette, alliés nous le sommes encore aujourd'hui, amis nous l'étions (...) au temps de Jefferson et de La Fayette, amis nous le sommes pour toujours », a-t-il déclaré lundi peu après son arrivée aux Etats-Unis, donnant le ton de sa visite.

Ce lieu « symbolise l'amitié entre la France et les Etats-Unis », a estimé Barack Obama, qui a salué en Thomas Jefferson le « fervent francophile » qui fut ambassadeur à Paris de 1785 à 1789.

Snakes in Suits

On prenait Manuel Valls pour un torero, mais dans l'arène c'est un boeuf dopé aux hormones


En chute libre dans les sondages, Manuel Valls, l'actuel Ministre de l'intérieur en France, ne sait plus où donner de la voix pour faire parler de lui. De sa personne bien sûr, mais surtout pas de ses résultats ou plus exactement de ses contre-résultats. Après avoir comparé les manifestations de l'opposition à des défilés d'antirépublicains et d'antisémites, il s'est livré à un exercice de style pathétique en appelant à un sursaut de la gauche pour protéger la République des hordes quasi-factieuses qui la menaceraient. Dévoilant ainsi sa face cachée, ce personnage, qui se voudrait moderniste, se complait à observer la France d'aujourd'hui à l'aune des années trente et son engagement à un antifascisme anachronique de confort. Vue l'outrance de ses propos et l'anachronisme utilisé, un élu de l'opposition, Bruno Lemaire, s'est même demandé s'il n'avait pas fumé la moquette.

On peut aussi noter l'arrogance et la fatuité d'un homme, parvenu visiblement au bout de son mécanisme médiatique, et qui n'existe que s'il apparait pour ce qu'il se rêve d'incarner : le sauveur de la « gauche » et de la république. Tout comme le gouvernement dont il fait partie, qui identifie son action partisane à l'expression de la République française. Comme s'ils en étaient les uniques représentants et les dépositaires exclusifs de ses valeurs. Rarement un gouvernement aura comporté en son sein autant de sectaires, qui de Peillon à Valls en passant par Philipetti ou Taubira, auraient pu siéger à côté des génocidaires tels que Danton et Ropespierre.