OF THE
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La gloire internationale d'Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix, est largement fondée sur le succès des récits de sa douloureuse expérience concentrationnaire.
Son talent de conteur fut d'ailleurs rapidement reconnu par l'écrivain François Mauriac, qui le prit sous son aile bienveillante, ainsi qu'il le relate dans ses Mémoires : "Sans Mauriac, dit-il, que serais-je devenu ? Il veilla sur ma "carrière". Lors de chacun de mes voyages en France, je venais lui rendre visite." La rencontre entre les deux hommes eut lieu dans une réception mondaine : "Mauriac, je l'ai aperçu en 1955 lors d'une célébration de la fête de l'Indépendance à l'ambassade d'Israël... Surpris, il insista : "Je suis heureux que vous m'ayez invité. Israël me tient à cœur. J'aime participer à sa fête." (Mémoires, tome I, Seuil, 1994, pp. 338, 326).
« Personne n'ose témoigner par peur des représailles. Les parents sont traumatisés par ce qui s'est produit aujourd'hui. Voici les faits. En janvier, suite à une première JRE, la directrice d'un établissement à Senlis a menacé les parents d'informer la police si de tels actes « extrémistes », encouragés par des « intégristes » (en citant Farida Belghoul), se reproduisaient.Une information confirmée par le fondateur d'Economie matin :
Aujourd'hui certain parents ont osé retirer à nouveau leurs enfants de l'école. Ceux présents, ainsi que des institutrices ont assisté à une descente de gendarmes appelés par la directrice elle-même pour leur communiquer les noms des enfants. »