Les Maîtres du MondeS


Che Guevara

Monsanto contre les peuples : quelques lueurs d'espoir

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On se souviendra de la sentence d'Henry Kissinger : « Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations, contrôlez la nourriture et vous contrôlerez le peuple, contrôlez la monnaie et vous contrôlerez le monde. » En contrôlant la nourriture, Monsanto veut contrôler les peuples. Le Chili comme le Mexique s'y sont opposés. Certes, quelques hirondelles ne font pas le printemps, mais une résistance commence à germer en Amérique Latine.

Monsanto, bloqué au Chili

Le gouvernement chilien a l'habitude de s'aligner sur les États-Unis. Derrière le coup d'État de Pinochet, la trahison de l'Argentine dans son conflit avec la Grande Bretagne pour les îles malouines, et l'Alliance du Pacifique, on trouve toujours la tour noire états-unienne. La Présidente Bachelet vient cependant, sur Monsanto, de changer d'attitude . Le 17 mars de cette année, le gouvernement chilien a annoncé le retrait du projet connu sous la dénomination de « loi Monsanto » sur la privatisation des semences paysannes et la non adhésion à la Convention UPOV 91 sur la protection de l'obtention des végétaux.

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La détention de la mission de l'OSCE offre un prétexte à une escalade des États-Unis

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Les Etats-Unis ont profité de la détention des observateurs militaires occidentaux par des militants pro-russes à Slaviansk en Ukraine orientale pour intensifier leur guerre de propagande contre Moscou et faire passer de nouvelles sanctions, plus draconiennes encore.

L'affaire présente toutes les caractéristiques d'une nouvelle provocation de la part de Washington visant à envenimer la crise à propos de l'Ukraine et à l'utiliser en vue d'isoler, d'encercler militairement et de paralyser la Russie. L'allié le plus proche de l'Amérique dans ce projet est l'Allemagne qui cherche à exploiter la crise dans le but de ranimer ses propres ambitions impérialistes dans l'Est, ce qui au siècle dernier l'avait par deux fois conduit à envahir et à occuper l'Ukraine et à attaquer la Russie.

Huit militaires dirigés par quatre Allemands et accompagnés par cinq soldats ukrainiens agissant sous les auspices de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) étaient vendredi en route vers la ville assiégée de Slaviansk lorsqu'ils furent interceptés par des forces opposées au régime de Kiev, mis en place lors d'un coup d'Etat orchestré par les USA et l'Allemagne et mené par les forces paramilitaires fascistes de Secteur droit.

Vader

De l'Ukraine aux Philippines

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En 2012, la Chine, qui tente de garantir sa route d’approvisionnement maritime, s’est emparée de l’îlot de Huangyan, qu’elle disputait aux Philippines (qui le nomment Scarborough). Le président Benigno Aquino craint que Pékin ne s’approprie d’autres îlots et place donc son pays sous protection états-unienne. L’accord d’amélioration de la coopération militaire, signé le 28 avril 2014 à Manille, autorise le Pentagone a utiliser les bases philippines (ses propres bases dans le pays ayant été fermées en 1992). Compte-tenu du peu de soutien à cette politique, l’accord ne sera pas soumis à la ratification du Sénat philippin.
Si la crise ukrainienne est un désastre pour les populations, elle est une magnifique victoire pour l'impérialisme : en définitive, les Européens comme ont été convaincus d'être menacés par l'Ours russe et acceptent de se placer un peu plus sous la « protection » de Washington. Certains États de la région Asie/Pacifique, comme les Philippines, croient aussi efficacement au danger du Dragon chinois. Pourtant, ni la Russie, ni la Chine n'ont d'armées de conquêtes. Seuls les États-Unis sont impérialistes.

Le président Obama et son équipe de Sécurité nationale, regardant au-delà de la crise ukrainienne, sont engagés à « forger une mise à jour de la stratégie de la Guerre froide pour contenir la Russie ». C'est ce que font savoir des fonctionnaires de l'administration, en spécifiant que l'objectif sur lequel le président se concentre est d' « isoler la Russie de Poutine en coupant ses liens économiques et politiques avec le monde extérieur ». Le premier pas est de réduire toujours plus, jusqu'à l'interrompre, la fourniture de gaz russe à l'Europe pour le remplacer par celui fourni surtout par des compagnies étasuniennes exploitant les gisements moyen-orientaux, africains et autres, y compris ceux des États-Unis qui se préparent à exporter du gaz liquéfié extrait de schistes bitumineux [1]

Ici Washington découvre ses cartes.

La marge de supériorité économique des États-Unis à l'échelle mondiale se réduit de plus en plus. La Chine est montée au second rang mondial avec un produit intérieur brut (PIB) en forte croissance déjà équivalent à la moitié de celui des USA, suivie par le Japon et l'Allemagne, et le PIB total des 28 pays de l'Union européenne a dépassé celui des États-Unis.

Pour conserver la suprématie économique, ils se basent toujours plus dans le secteur financier, dans lequel ils gardent un net avantage, et sur la capacité de leurs multinationales à conquérir de nouveaux marchés et sources de matières premières.

Pirates

Meilleur du Web: Guerre des brevets ? Blackstone et Jacob Rothschild bénéficieraient de la disparition de l'avion de Malaysia Airlines

Jacob Rothschild, président de RIT Capital Partners plc et administrateur de Blackstone. Président de l’Institute for Jewish Policy Research.
© InconnuJacob Rothschild, président de RIT Capital Partners plc et administrateur de Blackstone. Président de l’Institute for Jewish Policy Research.
Les recherches internationales de l'avion disparu MH 370 ont montré que Washington était en mesure de suivre l'appareil bien au-delà de ce qu'il prétendait jusqu'ici et qu'il a mis une semaine pour révéler ce qu'il savait. Elles ont aussi montré que la Chine n'avait pas de ports de ravitaillement pour déployer sa marine dans une zone aussi vaste. Mais au-delà du fait divers et de ce qu'il révèle des capacités stratégiques de chacun, force est de constater que cette énigmatique disparition fait des heureux : Blackstone et Jacob Rothschild.

Jacob Rothschild, président de RIT Capital Partners plc et administrateur de Blackstone. Président de l'Institute for Jewish Policy Research.Dans l'ère géostratégique tripolaire du monde de l'après-Crimée entre les États-Unis, la Russie et la Chine, il est impératif de mettre en contraste la désinformation écrasante de l'Occident moyennant l'incontournable regard du portail multimédia russe Russia Today.

Comme cela arrive souvent dans des accidents mystérieux, la disparition inhabituelle de l'avion du vol MH 370 de Malaysia Airlines - dont l'explication ne satisfait personne, encore moins la plupart des Chinois touchés - a conduit à d'innombrables interprétations, certaines loufoques et d'autres dérangeantes.

Alors que fait rage la guerre des sanctions depuis les États-Unis et l'Union Européenne contre Vladimir Putin, Russia Today publiait de manière pressée quatre jours après que le vol MH 370 ait disparu, qu'un brevet de semi-conducteur a été approuvé par l'Office des brevets des États-Unis [1]. La guerre des brevets a-t-elle éclaté ?

Commentaire: Voir aussi : En considérant qui était à bord, la disparition du Boeing 777 de la Malaysia Airlines n'est peut-être pas un mystère


Stop

Poutine siffle la fin des pourparlers avec la Maison Blanche

Traduction de l'anglais par C.L. pour Les Grosses Orchades

Alors que les nouvelles sanctions U.S. contre la Russie paraissent imminentes, le Kremlin vient de mettre un arrêt définitif - du moins pour le moment - aux communications au plus haut niveau entre les États-Unis et la Russie.

Vladimir Poutine
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Depuis l'« invasion de la Crimée », le président Vladimir Poutine et le président Barack Obama ont eu des entretiens téléphoniques réguliers, dans un effort non sans réserves de faire baisser la tension en Ukraine. Mais, tandis que les USA et l'U.E. se préparent à rendre publiques leurs nouvelles sanctions contre la Russie, Poutine a décidé que les interactions n'avaient plus lieu d'être. Le Kremlin a mis fin aux contacts à haut niveau avec l'administration Obama, si l'on en croit certains diplomates et des sources proches de la direction russe. Cette mesure signe la fin de la diplomatie pour l'instant.

« Poutine ne parlera pas à Obama sous pression », a dit Igor Yurgens, Président de l'Institut pour le Développement Contemporain, un important groupe de réflexion de Moscou proche du Premier Ministre Dmitry Medvedev. « Ça ne veut pas dire définitivement. »

Star of David

Aymeric Caron critique l'armée israélienne : France 2 censure la séquence

Tabou français. Relative aux enfants palestiniens tués par l'armée israélienne, une altercation verbale entre le journaliste Aymeric Caron et le réalisateur Alexandre Arcady est passée à la trappe. Décryptage.
Emission tv - On n'est pas couché
« Alexandre Arcady venait parler de son film, les propos d'Aymeric Caron étaient hors sujet et n'avaient rien à faire dans cette discussion. »
Tel est le commentaire laconique délivré par France 2 à propos du vif échange qui s'est déroulé sur le plateau de Laurent Ruquier.

Samedi 26 avril, l'émission On n'est pas couché avait convié le réalisateur Alexandre Arcady, actuellement en promotion de son dernier film intitulé 24 jours et consacré à l'affaire Halimi racontée du point de vue de la mère de la victime.



Tout téléspectateur de l'interview menée conjointement par Laurent Ruquier, Natacha Polony et Aymeric Caron pouvait constater la faible présence (à peine deux minutes) du chroniqueur visiblement tendu au cours d'un débat d'une demi-heure. Pour cause : le soupçon d'un montage ayant réduit ses interventions s'est confirmé dimanche soir lors d'une interview -sur Europe 1- de l'acteur Pascal Elbé qui se félicitait que « les dirigeants de l'émission » aient « coupé au montage » les remarques jugées scandaleuses de « l'un des journalistes » lors de l'entretien avec Alexandre Arcady.

Ce matin, l'éditorialiste Elisabeth Lévy apportait -via son site Causeur- des précisions sur ce passage à la trappe : il s'agissait du chroniqueur Aymeric Caron et la séquence censurée portait sur les agissements de l'armée israélienne (passages en gras soulignés par Panamza).

Eye 1

Mathématiciens et services secrets : la fin justifie-t-elle les moyens ?

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Toutes proportions gardées, les mathématiciens du 21ème siècle qui aident à lutter contre le terrorisme dans les agences des services de Renseignement se retrouvent face au mêmes questionnements éthiques que les physiciens du début du 20ème siècle, qui aidaient à combattre le nazisme. La fin justifie-t-elle les moyens ?

Au siècle dernier, c'est bien grâce au travail de l'ombre de mathématiciens (dont le célèbre Alan Turing) que les Alliés avaient pu mettre au point une machine à déchiffrer les messages nazis encodés par Enigma, ce qui fut décisif pour l'issue de la seconde guerre mondiale. Ils perpétuaient ainsi une tradition qui remonte à Jules César, de chiffrement et de déchiffrement de communications stratégiques, la plupart du temps militaires.

Sans doute jusqu'à ces très récentes années, personne n'aurait imaginé que le fait pour un cryptologue de travailler pour les services secrets de son pays puisse être impopulaire. C'était au contraire un travail patriotique par excellence, qui permettait aux états majors d'être les mieux informés possibles pour combattre un ennemi extérieur, que ce soit pour s'en défendre ou pour l'attaquer.

War Whore

Poutine instrumentalisé pour faire peur aux électeurs européens

poutine
Les symptômes d'une crise des nerfs sont déjà visibles dans chacun des 28 pays de l'UE à moins d'un mois des élections au Parlement européen.

Il s'agit en l'occurrence de symptômes classiques comme « névrose d'angoisse » et « peur morbide ». Et voici la grande phobie politique qui hante l'UE : les partis radicaux de droite et de gauche, de combien progresseront-ils dans le Babylone parlementaire européen ? Les experts ne doutent pas qu'ils auront plus de sièges après le scrutin des 22-25 mai. La question est de savoir si ce sera une catastrophe pour les partis traditionnels et s'ils en seront quittes pour une panique de courte durée.

Le Parlement européen élu cette année aura pour la première fois la prérogative d'élire un président de la Commission Européenne recommandé par l'UE. C'est le poste de premier ministre de l'UE, actuellement occupé par le Portugais Manuel Barroso. Si les partis radicaux de gauche et de droite parviennent à rafler 30% des sièges, ils pourront contrôler l'équilibre des voix au moment de tous les votes importants.

Dollar

A propos d'Alstom et de la planche à billets américaine

Une usine Alstom au Brésil en mars 2012.
© Yasuyoshi Chiba. AFPUne usine Alstom au Brésil en mars 2012.
C'est Stacy Herbert qui a vu la dépêche du rachat d'Alstom tomber sur Bloomberg et, en ligne, elle m'en a parlé. Dans la minute suivante, je l'ai relayée sur ma ligne tweeter. Sans cette information qui n'aurait jamais dû sortir (Bloomberg), l'achat aurait été sans doute acté tranquillement.

Mais pourquoi aussi vite ? Parce que les Américains ont peur du résultat des élections européennes, et qu'il importe d'agir très vite, avant l'éventuel changement de gouvernement en France.

Toujours est-il que la réaction outragée des Français sur internet a été prise en compte par l'Elysée qui, maintenant, pousse des cris d'orfraie et fait semblant de découvrir l'affaire. Comme si on pouvait vendre Alstom ou le Crédit Agricole sans l'aval du gouvernement ! On nous prend vraiment pour des crétins.

Il importe de dépecer la France tant que c'est encore possible. Et franchement, 13 milliards, pour un mastodonte comme Alstom, c'est vraiment une paille. Normal que General Electric (qui possède la chaîne de désinformation financière CNBC-TV) veuille s'en emparer. Pour, entre autres, dépecer Alstom de tous ses brevets. Comme l'avait fait Lucent (ex-ATT) avec Alcatel et tous ses brevets de fibre optique. Regardez ce qui reste d'Alcatel en France. Nos politiques sont des traîtres. En aucun cas Alstom ne doit quitter la France.

HAL9000

Les États-Unis interdisent aux Européens d'utiliser des lanceurs russes

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Washington a bloqué plusieurs lancements par le lanceur russe Proton de satellites européens dotés d'équipements états-uniens, écrit lundi le quotidien russe Moskovski Komsomolets.

D'après Peter de Selding, les sanctions concernent, entre autres, le satellite de télécommunications Astra 2G de la société luxembourgeoise SAS, dont le lancement était prévu en juin depuis le cosmodrome de Baïkonour sur la fusée porteuse Proton M. Le lancement du satellite Inmarsat 5 F2 a également été annulé. Le satellite turc Turksat 4B, qui devait sortir en orbite cet été, a aussi été victime des sanctions.

Ces mesures frappent les compagnies qui avaient l'intention de lancer leurs vaisseaux conformément au contrat avec la compagnie russo-US International Launch Services (appartenant au Centre spatial Khrounitchev), ainsi que des vaisseaux lancés à titre de charge utile associée sur les fusées Soyouz et Dniepr.