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Pirates

« Les vrais patrons ! » sont derrière les rideaux - quatre traités inégaux

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Quatre monstres commerciaux (quatre traités de libre-échange) sont en cours de négociation (ou a été paraphé) par les guignols politiques aux ordres de leurs patrons. Ces accords ont pour noms...

Les quatre Accords de libre-échange

Les électeurs sont invités à sélectionner la clique électoralistes (Libéral, Parti Québécois, CAQ, UMP, Socialiste, Front de Gauche, Conservateur, NPD, Républicain, Démocrate, Travailliste, etc.) qui obtiendra l'insigne honneur d'administrer les affaires de l'État policier des riches, pour le bénéfice exclusif des riches. Pendant ce temps, « Les vraies affaires ! » se négocient en catimini dans l'antichambre des parlements et dans les suites d'hôtels luxueux à l'insu de ceux-là mêmes - politiciens - qui demain seront forcés d'entériner ces traités inégaux ayant une grande incidence sur la vie des salariés (1).

Quatre monstres commerciaux (quatre traités de libre-échange) sont en cours de négociation (ou a été paraphé) par les guignols politiques aux ordres de leurs patrons. Ces accords ont pour noms : Accord de partenariat transatlantique (APT), qui, même s'il ne concerne directement que les États-Unis et l'Union européenne, aura des conséquences majeures au Canada-Québec via l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) en vigueur depuis 1994 (2). Accord économique et commercial global entre l'Union européenne et le Canada (AECG), le Trans-Pacifique Partnership (TPP) et Accord de libre-échange Canada Corée du Sud, le quatrième fils de Belzebuth sorti des manigances des négociateurs cachés derrière des entrées fermées (3).

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La grande braderie transatlantique

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Le 13 février 2013, le président américain, Barak Obama, et les responsables de la Commission européenne annoncent officiellement que des négociations vont être entamées entre les deux parties à partir de juillet de la même année pour aboutir à un vaste marché transatlantique prévu pour 2015. L'accord à obtenir se veut d'emblée ambitieux, englobant aussi bien les matières commerciales que celles de la propriété intellectuelle, c'est-à-dire les brevets et licences, ou la question des investissements à l'étranger. Les promoteurs du projet veulent créer un précédent qui moulera les futurs traités commerciaux dans un cadre clairement libéral.

Ce n'est pas la première fois qu'est lancée une telle initiative des deux côtés de l'Atlantique. Dès 1990, un an après la chute du mur de Berlin, une résolution est signée par les deux parties, soulignant les communautés de vues et la nécessité de coopérer dans ce monde nouveau.

Bulb

Réflexions sur l'Ukraine et le changement de régime

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Le bras de force actuel entre Washington et Moscou nous fait perdre de vue les conditions du changement de régime à Kiev et ses conséquences. Au-delà des invectives entre pro-US et pro-Russes, il reste que le nouveau gouvernement est arrivé au pouvoir par un coup d'État orchestré par les États-Unis. Si aujourd'hui une partie du peuple ukrainien en est satisfait, il ne manquera pas d'en être la victime et de se réveiller.

Plus de 83 % des électeurs de Crimée ont récemment participé au référendum pour le rattachement à la Russie. Parmi eux, une majorité écrasante (plus de 93 %) a voté en faveur de la séparation d'avec l'Ukraine et pour être de nouveau rattaché à la Russie.

Il faut garder à l'esprit que la Crimée ne se serait jamais engagée dans une telle action, et la Russie ne l'aurait pas soutenue, si l'Ukraine n'avait pas été en proie à des forces perturbatrices soutenant un « changement de régime ».

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Chronique de la lâcheté ordinaire : les humoristes et l'affaire Dieudonné

L'affaire Dieudonné aura été triplement révélatrice. D'abord, du niveau de soumission de l'establishment politique au lobby sioniste, où l'on a (re)découvert un gouvernement totalement inféodé à Israël, la maison-mère, par CRIF et LICRA interposés. Ensuite, du talent et de la personnalité de Dieudonné, capable de renverser à son avantage une situation pour le moins défavorable par son humour et son courage politique hors du commun. Et enfin, last but not least, cet épisode peu glorieux aura mis en lumière la lâcheté profonde de la communauté des artistes français et le degré de pénétration de l'idéologie sioniste dans cet univers. Comme un seul homme, les pairs humoristes de Dieudonné ont sans exception pris le parti du Ministre de l'Intérieur, à quelques nuances près. Convictions pro-sionistes ou veulerie politique ? Sans doute beaucoup des deux...

Le Mur, Dieudonné, graffiti
© Inconnu
Les historiens de l'avenir retiendront cette journée du 9 janvier comme celle de l'enterrement de la liberté d'expression en France. Le précédent que créé la jurisprudence Dieudonné est lourd de conséquences en permettant aux autorités publiques d'interdire préventivement une réunion (spectacle artistique ou rassemblement politique) si celle-ci est susceptible d'entraîner des troubles à l'ordre public ou « d'affecter le respect de la dignité humaine ». Or ces notions sont hautement subjectives et ouvrent la voie à toutes les décisions arbitraires : comment caractériser une atteinte à l'ordre public ou à la dignité humaine, a fortiori si elles n'ont pas encore eu lieu ? La porte est désormais ouverte à tous les abus et elle n'est pas prêt d'être refermée.

Cette décision inique et liberticide, qui fait voler en éclats la (relative) protection dont bénéficiait le domaine artistique vis-à-vis de la censure d'État, aurait dû provoquer une levée de boucliers de la part des humoristes et des artistes de scène, les premiers concernés. Il n'en a rien été. Il est vrai que Dieudonné est devenu un paria parmi ses pairs depuis son sketch (plutôt réussi) de décembre 2003 mettant en scène un colon israélien, qui avait provoqué la fureur de la LICRA et de l'UEJF et lui avait valu une condamnation pour « injure à caractère racial », la première d'une longue série... Le considérer publiquement comme antisémite est devenu depuis un rituel d'allégeance au système et une figure imposée pour qui veut réussir. On se souvient sans doute que lors de l'annulation de son spectacle à l'Olympia en février 2004, ses soutiens humoristes se comptaient déjà sur les doigts d'une main, parmi eux figurait notamment Daniel Prévost.

Map

Jordanie - Début de révolte ou punition saoudienne ?

Jordanie affrontements
© inconnu

La Jordanie, qui avait toujours des craintes quant à l'expansion de la crise syrienne sur ses territoires, a vu ces craintes se réaliser effectivement : affrontements entre citoyens et la police, incendies contre des bâtiments gouvernementaux, manifestations contre le régime. Selon des informations de la ville jordanienne Maan, où des affrontements opposent des protestataires aux forces de l'ordre, un véhicule appartenant aux forces de la gendarmerie a été pulvérisé.


Des forces jordaniennes avaient déployé des renforts à l'intérieur de la ville après que des protestataires ont brulé des banques et des institutions gouvernementales suite à la mort d'un citoyen lors d'affrontements avec les forces de la police suite à une campagne d'arrestation survenue dans la ville.

Maan est considérée comme la capitale de la rébellion contre le régime royal. Dans les années 80 du siècle dernier, « la révolte d'avril » a commencé dans cette ville. Sachant que l'esprit salafiste domine dans cette ville qui envoie de nombreux de ses fils pour combattre en Syrie sur fond confessionnel.

Bizarro Earth

Un dernier arrêt avant la fin d'un monde unipolaire

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© Inconnu
« Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent », Jean Paul Sartre.

Cela fait plus de quatre mois que l'Ukraine fait l'objet de la sollicitude occidentale. Tout a été fait pour la déstabiliser. Souvenons-nous de la stratégie de Victoria Nuland et de son appréciation du poids réel des Européens dans la mise en place d'un gouvernement ukrainien aux ordres des Etats-Unis. L'histoire semble s'accélérer, après le retour de la Crimée dans le giron naturel de la Russie, plusieurs provinces de l'Est ukrainien craignant des représailles du gouvernement central ukrainien en majorité composé par des extrémistes, s'en remettent au grand frère russe pour leur protection. Justement, la position de la Russie qui ne veut pas voir l'Otan à ses frontières- organisation qui aurait du être dissoute après la dissolution du Pacte de Varsovie- est de conférer de larges prérogatives aux régions est de l'Ukraine dans le cadre d'un fédéralisme. C'est en tout cas l'esprit de l'accord de Genève. Il y eut pourtant des revirements. Kiev sans doute bien conseillé répugne, par ailleurs créant une nouvelle terminologie, elle traite les ukrainiens de l'Est, de terroristes.

Bad Guys

OGM et le mythe de la lutte contre la faim

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© Flickr.com/swanksalot/cc-by-nc
Le politique américain légendaire Henry Kissinger a dit : « En contrôlant le pétrole on contrôle les États. En contrôlant l'alimentation, on contrôle la population ».

Au début des années 2000 le Congrès des États-Unis a adopté une loi obligeant les agences américaines d'aide alimentaire aux pays étrangers à inclure les produits avec OGM dans leurs programmes. D'où une importance particulière accordée à l'agro-alimentaire dans les programmes de l'agence américaine USAID. Les Américains ont mis à profit leur programme USAID contre la famine pour imposer le maïs OGM à l'Afrique australe. Les pays africains ont été placés devant un choix : accepter les OGM ou laisser mourir de la faim de nombreux habitants. Certains pays, notamment le Mozambique et le Zimbabwe ont renoncé au maïs OGM à cause des risques écologiques, mais se sont vus obligés d'accepter la farine avec OGM. Seule la Zambie a décidé de renoncer complètement aux OGM.

Bizarro Earth

SOTT Focus: L'extraction de sable — Un enjeu environnemental et économique majeur

Les eaux claires de playa del carmen près de Cancun au Mexique.
© Patryk Kosmider - Fotolia.comLes eaux claires de Playa del Carmen près de Cancun au Mexique
Presque personne ne peut échapper à l'attrait psychologique d'une belle plage de sable blond, symbole entre tous de détente, de bien-être, de vacances et de Soleil. Qui n'a un jour rêvé de parcourir les plages de sable fin plantées au milieu de rochers ou de palmiers, couchées sous un ciel bleu immaculé, à siroter une Margarita ? Ces paradis terrestres forment un schéma idyllique dans notre imaginaire collectif. Des Seychelles aux Maldives, des Vanuatu à l'Australie, des Philippines à la Thaïlande, des Bahamas aux Caraïbes, sans omettre les centaines d'autres sites à travers le monde qui regorgent de ces lieux « idylliques », où les plages sont plus belles les unes que les autres mais dont l'envers du décor n'est peut-être pas aussi paradisiaque qu'il n'y parait.

Le sable est partout, et c'est l'élément le plus exploité autour de la planète, devant le pétrole et après l'air et l'eau. On le retrouve aussi bien dans l'industrie de la construction (béton armé, bitume, fenêtres...) que dans les moyens de transport (avions, trains, bateaux, voitures...). On le retrouve aussi dans les bouteilles en verre, dont il constitue l'ingrédient majeur de par la présence dans le sable d'oxyde de silicium (silice SiO2). Mais ce que l'on sait moins, c'est que le sable entre également dans la composition d'une quantité impressionnante de produits de grande consommation comme les produits alimentaires, les produits cosmétiques, les détergents, mais aussi dans les produits électroniques (et notamment les puces), comme les cartes bancaires, les ordinateurs et les appareils mobiles. Le sable se révèle donc indispensable à la croissance effrénée de notre « civilisation ». Selon Wikipédia :
« [s]a composition peut révéler jusqu'à cent quatre-vingts minéraux différents (quartz, micas, feldspaths) ainsi que des débris calcaires de coquillage et de corail ».
Avec une telle richesse intrinsèque, nul doute que le sable fasse l'objet de toutes les tentations pour toute industrie qui doit se maintenir à niveau, voire augmenter ses productions. Mais surtout pour les entreprises spécialisées dans l'extraction de sable marin, à l'instar du Groupe Roullier en France.

Info

John Kerry et la règle du « dernier recours » comme source d'optimisme

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En écoutant Kerry aujourd'hui, je suis passé par une série d'émotions assez contradictoires. Tout d'abord, je me suis senti dégoûté, un dégoût qui se transforma en colère, puis à l'émerveillement pur et simple et, à la fin, je me sentais plutôt heureux. Laissez-moi vous expliquer pourquoi.

Tout d'abord, bien sûr, mon estomac se retourne chaque fois que j'entends ce représentant typique de ploutocratie des 1% parler au monde comme s'il était une sorte d'empereur-instituteur en train de gronder une classe d'enfants plutôt bêtes et indisciplinés en leur promettant une fessée. Nous savons tous que des gens comme Obama ou Bush fils ne sont que des marionnettes, une coquille presque vide montrée au public zombifié comme « Le président et commandant en chef », alors qu'en réalité ces gars-là sont avant tout des porte-paroles. Mais pour Kerry, ce n'est pas le cas. Il est de la classe d'un Dick Cheney ou d'un James Baker, pas tout à fait au sommet de la pyramide du pouvoir, mais beaucoup plus haut. Ce sont des gens qui interviennent lorsque la pauvre marionnette paumée fait un gâchis et que certains cerveaux sont nécessaires sur les lignes de front. Je trouve ces gens profondément répugnants (bien que je ne pouvais pas m'empêcher d'admirer de fantastiques talents diplomatiques de James Baker).

Card - MC

Le parlement russe adopte un nouveau système national de paiement, MasterCard tremble

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© Inconnu
C'est officiel, le parlement russe vient d'adopter après 3ème lecture la mise en place d'un système national de cartes de paiement. Cet évènement n'est pas anodin, et les conséquences qui vont en découler rendent très nerveux le monde économique, à commencer par les systèmes de paiement américains qui vont voir s'envoler 40% du marché mondial.

Ria novosti nous dévoile ci-dessous les craintes soulevées par les dirigeants des systèmes bancaires en place, informations qui n'ont été que timidement reprises par certains médias officiels comme Les Échos, Le Figaro et Le Parisien...