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Le Parlement européen rejette l'étiquetage du pollen OGM

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Rejoignant la position de la Commission européenne, les eurodéputés ont rejeté mercredi 15 janvier l'étiquetage du pollen OGM (génétiquement modifié) dans le miel. Selon le texte adopté par le Parlement européen, le pollen est un « constituant naturel » du miel et non un « ingrédient ».

En vertu de cette distinction sémantique, les apiculteurs n'auront à étiqueter leur miel comme « avec OGM » que si des traces d'OGM supérieures à 0,9 % de la masse totale y sont décelées. Dans le premier cas, le calcul du seuil d'étiquetage obligatoire se fait en effet sur le seul pollen, dans l'autre sur la totalité du produit et n'a aucune chance de dépasser les 0,9 %, donc de nécessiter un étiquetage.

LES EUROPÉENS IMPORTENT 40 % DE LEUR CONSOMMATION DE MIEL

La définition du pollen comme « ingrédient » avait été retenue en 2011 par la Cour de justice européenne, sa décision se voit donc renversée par le vote des eurodéputés.

Le vote du Parlement en plénière, réclamé notamment par la droite libérale, contredit également celui de sa commission environnement, qui avait soutenu cet automne l'option d'une traçabilité maximale. En revanche, il satisfait les producteurs d'Amérique latine qui avaient écrit aux eurodéputés lundi pour les mettre en garde contre une mesure menaçant selon eux l'approvisionnement en miel de l'UE.

Les Européens importent 40 % de leur consommation de miel, dont la moitié d'Amérique latine, où prospèrent les cultures OGM, Mexique et Argentine en tête. Le groupe européen des Verts a déploré un arbitrage qui « protège les OGM » aux dépens des apiculteurs et des consommateurs.

Laptop

Dites adieu à la neutralité du net !

Une cour d'appel des États-Unis vient « seulement » d'invalider les règles de neutralité du net mises en place par la FCC. Elles interdisaient aux entreprises de télécommunications de favoriser certains types de trafic au détriment d'autres. Oui, c'est grave.

Le tribunal a jugé que la Commission n'avait pas le pouvoir de mettre en œuvre et de faire respecter ces règles incorporées dans un cadre juridique complexe. Le tribunal décrit son raisonnement dans la décision :
« Étant donné que la Commission a choisi de classer les fournisseurs d'accès internet d'une manière qui les exempte de pouvoir être traités comme des transporteurs publics, la loi sur les communications interdit expressément à la Commission de les réglementer en tant que tel. »
En d'autres termes, la FCC n'a pas le pouvoir d'imposer ses règles de non-concurrence, car elle définit Internet comme un service d'information plutôt qu'un service de transport commun réglementé, comme les téléphones.

Star of David

Flashback Meilleur du Web: Qui est Julien Dray ? L'histoire secrète de SOS-Racisme, son implication dans la propagande contre Dieudonné...

Histoire secrète de SOS-Racisme - SOS RACISME = comment entretenir le racisme pour le business politique (LBS)

Julien Dray
© Inconnu
Le bureau de Julien Dray à l'Assemblée nationale a aussi été perquisitionné vendredi dans le cadre de l'enquête préliminaire du parquet de Paris sur des mouvements de fonds suspects à partir de comptes des Parrains de SOS Racisme et de l'organisation lycéenne Fidl, a-t-on appris samedi auprès de l'avocat du député PS. Lire la suite de l'article.

Première publication le samedi 18 Novembre 2006

Serge Malik est l'un des fondateurs de SOS-Racisme. Il est à la fois arabe et juif, un « faux beur », un « margarine » comme il aime se définir lui-même. Dans son livre, Histoire secrète de SOS-RACISME, écrit en 1990 il nous livre l'arrière-plan de l'association « antiraciste » où se dissimule en réalité une manipulation politique au service du PS et de François Mitterrand.

Dans ce texte, il est question de livrer une synthèse de ce livre.

Dans les années 83-85 le racisme était à son comble : bavures policières, meurtres d'arabes et d'antillais, alliance RPR -FN à Dreux et vedettariat de Le Pen.

Serge Malik croyait au combat antiraciste comme moyen efficace pour vaincre l'intolérance, l'exclusion et les inégalités sociales. L'apparition soudaine d'Harlem Désir dans l'émission de Michel Pollac « Droit de Réponse » a été un véritable tremplin pour lui. Enfin, il a trouvé un espace au sein duquel il pourrait s'exprimer et aider les jeunes à comprendre et à se faire comprendre. Sans la moindre hésitation, il laissa tomber son métier de comédien et s'engagea à fond dans SOS.

Network

Surprise : la NSA espionne aussi les ordinateurs déconnectés

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Sécurité : La NSA a implémenté des bouts de code dans 100 000 ordinateurs disséminés dans le monde pour récupérer des données grâce à une technologie d'ondes radio.

A l'ancienne. La NSA a déjà mis sur écoute un bon paquet de systèmes dans le monde, qu'elle surveille via les réseaux mobiles, l'infrastructure de fibre optique ou divers technologies. Le New York Times révèle qu'elle s'est aussi ménagée un accès aux ordinateurs non connectés au réseau, via une technologie de transmission radio.

Le schéma disponible sur le site du journal fait étrangement penser à un dispositif clandestin de captation de la radio, qu'on ne retrouve plus que dans les films sur la Seconde guerre mondiale. Las, loin du cliché du résistant caché dans sa cave, la NSA a mis au point un outil systématique pour espionner 100 000 ordinateurs ciblés dans le monde entier.

C'est dans les vieux pots...

La technologie est ancienne, puisqu'elle se base sur les transmissions par ondes radio. Un dispositif qui sent un peu le réchauffé, mais permet à l'agence d'espionner des systèmes hors du pays. Il est en effet rapporté, selon les documents fuités et récupérés par le New York Times, que la technologie n'est pas utilisée sur le sol américain.

Les principales cibles de ce programme baptisé "Quantum" (of Solace ?) seraient l'armée chinoise, des réseaux militaires russes, le système de la police et des cartels de la drogue mexicains, les institutions commerciales européennes, ou encore quelques alliés dans la "lutte contre le terrorisme", parmi lesquels l'Arabie saoudite, l'Inde et le Pakistan. Des cibles essentiellement militaires et industrielles.

Bullseye

Affaire Hollande-Gayet : la trahison de Manuel Valls

Les intimes de Valérie Trierweiler mettent en cause le ministre de l'Intérieur : pouvait-il ignorer que l'appartement de Julie Gayet était prêté par un proche du gang de la Brise de mer ?

François Hollande, Manuel Valls et Valérie Trierweiler, le 5 décembre 2011 à Berlin.
© Patrick Kovarik / AFP François Hollande, Manuel Valls et Valérie Trierweiler, le 5 décembre 2011 à Berlin.
Au château, on est dubitatif : pourquoi François Hollande vient-il de renouer, en pleine tempête nationalo-conjugale, avec Rachid Kasri, son chauffeur "historique", celui qui le couvrait quand il allait secrètement rejoindre Valérie Trierweiler alors qu'il était en couple avec Ségolène Royal ? Le confident avait été pourtant délaissé dès le lendemain de la victoire du président normal. Le chauffeur éconduit avait insisté lourdement auprès de son "ami" afin qu'il reprenne contact. En vain.

"Que fait la police ?" ironise un proche de la première dame qui voudrait connaître la réponse à ce soudain retour en grâce. La police ? C'est plutôt le patron qu'il cible : "le traître" de Beauvau. Celui qui doit sa nomination à Valérie Trierweiler qui l'a imposé auprès de François Hollande quand celui-ci lui préférait François Rebsamen, le sénateur-maire de Dijon, hollandais plus ancien comparé à ceux de la "promotion Hélicoptère", surnom donné par les éléphants de Solférino aux ralliés de la dernière heure qui trustent les fonctions gouvernementales et les cabinets jusqu'à celui de l'Élysée. La journaliste de Paris Match fut impressionnée par les talents de communicant de Valls et par sa loyauté : il poussait le zèle jusqu'à rajuster la cravate du président du conseil général de Corrèze, qui la porte toujours de travers ! Valérie Trierweiler et Anne Gravoin, la femme du locataire de la Place Beauvau, étaient devenues très amies à cette occasion.

Bizarro Earth

Le violeur DSK s'installe au Maroc

L'ancien directeur général du Fonds Monétaire International (FMI), Dominique Strauss Kahn (DSK), aurait décidé de s'installer dans la capitale économique du Maroc, Casablanca. En effet, d'après des informations rapportées par Maghreb Confidentiel, il a créé une « société unipersonnelle » à Casablanca : « Parnasse International ».

DSK
© InconnuL’ancien directeur du FMI, Dominique Strauss Kahn se serait installé à Casablanca, au Maroc, où il aurait créé une société.
Le socialiste français, ex-membre du parti socialiste, aurait, par le biais de son entreprise, intégré le capital de la banque d'affaires luxembourgeoise Anatevka. Une manière d'assurer sa reconversion dans les affaires. DSK s'est définitivement retiré du champ politique français pour devenir le président du Conseil d'administration d'Anatevka.

Alors que le 10 décembre 2012 une transaction entérine définitivement l'affaire dite du Sofitel de New York, lorsqu'il était accusé d'avoir violé l'ex-femme de chambre Nafissatou Diallo, DSK reste poursuivi en France pour « proxénétisme aggravé en réunion », dans l'affaire dite du Carlton de Lille.

Bien que DSK ait passé une partie de son enfance à Agadir, dans le sud du Maroc, un bon nombre de marocains, lassés de voir des personnalités liées à des affaires de viol se réfugier dans leur pays, voient d'un mauvais œil ce retour au pays.

Cult

Révélations sur la secte « Halcyon » de Pierre Bellanger, patron de Skyrock

Pierre Bellanger, communiquer avec Internet
© Inconnu

Commentaire: voir aussi :

Dossier Skyrock - La liberté d'information selon Libération, Bellanger et Malek Boutih du PS
Pierre Bellanger, patron de Skyrock : condamné à 3 ans de prison et 50 000 euros d'amende
Sexe, ego et radio
Quand François Hollande soutenait le pédophile Pierre Bellanger
Procès Pierre Bellanger/Le Libre Penseur : réaction de LLP


Star of David

Clash israélo-américain - Le ministre de la Défense israélien s'excuse auprès de Kerry

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© SIPA USA/SIPAJohn Kerry, secrétaire d'Etat américain et Benjamin Netanyahou, premier ministre israélien en juin 2013 à Jérusalem.
Washington n'avait guère apprécié les propos de Moshé Yaalon contre le sécrétaire d'État américain...

Voir Israël et les États-Unis se déchirer sur la place publique est rare, mais c'est aussi de courte durée. Après leur clash diplomatique de mardi, consécutif à une virulente attaque personnelle du ministre israélien de la Défense, Moshé Yaalon, contre le secrétaire d'État, John Kerry, le premier s'est excusé mardi soir dans un communiqué.

Plus tôt dans la journée, le quotidien Yediot Aharonot avait rapporté des conversations privées de Yaalon avec des officiels israéliens et américains. « Le secrétaire d'État John Kerry - qui est arrivé ici déterminé, et qui est animé par une obsession incompréhensible et une sorte de messianisme - ne peut rien m'apprendre sur le conflit avec les Palestiniens », aurait ainsi proféré le ministre israélien. « La seule chose susceptible de nous sauver est que John Kerry remporte le prix Nobel (de la Paix) et nous laisse tranquilles », avait-il également ironisé, selon le journal.

Déclaration «choquante et déplacée»

La Maison Blanche avait jugé cette déclaration « choquante et déplacée », alors le Département d'État qualifiant d'« insultants » les propos du ministre israélien, alors que John Kerry s'efforce depuis juillet dernier de parvenir à un accord de paix entre Israël et les Palestiniens. « Les remarques du ministre de la Défense, si elles sont confirmées, sont insultantes et inappropriées en particulier compte tenu de ce que font les États-Unis pour la sécurité d'Israël », a ainsi déclaré Jennifer Psaki, porte-parole du Département d'État, à des journalistes après une visite de John Kerry au Vatican.

Mardi après-midi, Moshé Yaalon avait déjà tenté de calmer le jeu, en publiant un communiqué dans lequel il qualifiait les États-Unis de « plus importants alliés » d'Israël, mais sans démentir les propos qui lui ont été prêtés. Dans la soirée, il a fait mieux, affirmant dans un nouveau communiqué qu'il « n'avait eu aucune intention d'offenser le secrétaire d'État et qu'il lui présentait ses excuses s'il avait été blessé par les propos qui ont été attribués au ministre de la Défense ».

Bad Guys

Meilleur du Web: Funérailles d'Ariel Sharon, l'homme clé du 11-Septembre

Tabou. Panamza vous propose de découvrir les faits relatifs à la responsabilité -passée sous silence- de l'ancien Premier ministre israélien Ariel Sharon dans les attentats du 11 septembre 2001.
Hier encore, il était l'une des personnes les plus haïes en Israël et dans le monde. Aujourd'hui, après l'évacuation de Gush Katif, il est devenu presque partout le chouchou de l'opinion publique. Les dirigeants des nations l'ont sacré « grand guerrier qui s'est transformé en héros de la paix ».

Tout le monde est d'accord pour dire que Sharon a totalement changé, qu'il est passé d'un extrême à l'autre, qu'il est devenu l'Ethiopien proverbial qui a changé de peau, le léopard qui a changé ses taches.
Toutes ces analyses n'ont qu'une chose en commun : elles n'ont rien à voir avec le vrai Ariel Sharon. Elles sont basées sur l'ignorance, l'illusion et l'aveuglement.

Un Napoléon made in Israël, Uri Avnery, 7 janvier 2006
Le coeur du titre de l'article ("homme clé") peut choquer ou surprendre certains lecteurs. C'est volontaire.

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Info

Dieudonné pourra jouer en Suisse à Nyon

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Après sa séance de la municipalité de lundi, l'exécutif de la ville de Nyon indique dans un communiqué maintenir sa position: il n'interdira pas les représentations de Dieudonné prévues à Nyon en février (3, 4 et 5 février) et mars (le 4) prochains.

La municipalité de Nyon précise qu'elle n'a «jamais eu l'intention d'interdire un spectacle au motif de son contenu». Elle s'en est toujours tenue à l'avis du Tribunal fédéral qui privilégie la liberté d'expression à l'interdiction (Arrêt 1C_312/2010). Réunie lundi, elle a confirmé sa position.

Les autorités nyonnaises tiennent toutefois à rappeler qu'elles ne cautionnent pas «les provocations ou les dérapages de l'humoriste controversé». Elles comptent sur le sens des responsabilités de ses concitoyens qui doivent pouvoir décider en leur âme et conscience des spectacles auxquels ils veulent assister.

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