Dans une autre étape importante de l'intégration de la Silicon Valley au complexe militaire et de renseignement, la société mère de Google, Alphabet, a confirmé qu'elle avait fourni des logiciels pour identifier les cibles utilisées dans le programme illégal d'assassinats par drones du gouvernement américain.
Eric Schmidt et Ash Carter se rencontrent au Comité consultatif d’innovation du ministère de la Défense en 2016.
Depuis le lancement de son programme d'assassinats par drones en 2009, les États-Unis affirment avoir tué près de 3.000 «combattants» dans des frappes de drones.
Les documents militaires internes montrent que pour chaque personne ciblée par une frappe de drone, neuf passants sont tués, ce qui signifie que le nombre de victimes de la campagne américaine de terrorisme aérien au Yémen, en Somalie, en Afghanistan, au Pakistan et en Irak s'élève potentiellement à des dizaines de milliers.Selon l'American Civil Liberties Union (Association américaine pour la défense des droits individuels),
«un programme de meurtres ciblées loin de tout champ de bataille, sans inculpation ni procès, viole la garantie constitutionnelle d'une procédure régulière. Il viole également le droit international, en vertu duquel la force létale peut être utilisée en dehors des zones de conflit armé seulement en dernier recours.»La complicité de Google avec le programme de meurtres par drones implique la société dans les activités criminelles de l'armée américaine, suscitant l'indignation parmi les employés après que
les cadres ont admis la collaboration dans une note interne la semaine dernière, selon un reportage de Gizmodo.
Commentaire: Theresa May ne sait pas jouer aux échecs. Pour se battre contre la Russie il faut savoir le faire.