Les Maîtres du MondeS


Laptop

Après McDonald's, Microsoft dans le collimateur de Moscou

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L'effet boomerang des sanctions contre la Russie continue. L'Amérique, moins touchée que l'Europe par les mesures de contre-sanctions russes, voit peu à peu ses grands symboles visés. Après McDonald's, Microsoft est dans le collimateur de Moscou, comme c'est déjà le cas en Chine.

Rianovosti rapporte que la Commission électorale centrale russe (CEC) renoncera à l'utilisation de Windows et créera son propre système d'exploitation, a annoncé vendredi à Moscou Mikhaïl Popov, directeur du Centre fédéral d'informatisation auprès de la CEC.

L'heure est à la méfiance des logiciels américains dans tous les domaines sensibles en matière de sécurité. Edward Snowden est passé par là. La Russie remplacera peu à peu tous les logiciels importés. Le ministère russe des Télécommunications a annoncé vendredi qu'il prendrait des mesures en vue de renoncer aux logiciels importés d'ici trois à sept ans.

Cette fois c'est bien l'Amérique qui va être touchée, et particulièrement le géant Microsoft. Et ce n'est pas fini.

Cowboy Hat

L'Australie reste valet des Etats-Unis, tandis que le Brésil prend d'énormes contrats

john malcom fraser
John Malcom Fraser
Dans une interview publiée par The Telegraph, l'ancien Premier ministre australien John Malcolm Fraser estime que l'Australie devrait couper ses liens avec l'Amérique et devenir totalement indépendante des Etats-Unis.

Premier ministre de 1975 à 1983, le libéral Fraser a permis à l'Australie de vivre sa meilleure période de prospérité. Ce qui fait que les opinions bien fondées de Fraser sont très attendues par la presse australienne et britannique. Le paradoxe est que le premier ministre Fraser était un partisan de l'extension de l'alliance militaire avec les États-Unis.

Il a été celui qui a introduit l'Australie dans l'alliance secrète des « cinq oreilles » (Etats-Unis, Angleterre, Nouvelle-Zélande, Canada et Australie). Rappelons que la NSA a construit un réseau SIGINT à travers le monde, en commun avec le Royaume-Uni, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande, constitué de centrales de réception au sol et équipé de dizaines d'antennes paraboliques d'un diamètre de 33 m. Ce réseau, appelé ECHELON était destiné à l'interception, l'enregistrement et l'analyse du trafic téléphonique longue distance, fax, radio et données des satellites espions américains.

Fraser explique son attitude par le fait que l'alliance avec les États-Unis pendant la guerre froide, a érigé une barrière contre l'expansionnisme soviétique. En vertu du traité ANZUS datant des années 50, les Australiens ont été obligés de participer avec leurs troupes aux guerres du Vietnam, d'Irak et d'Afghanistan, à l'appel des Etats-Unis. Mais l'Union soviétique s'est désintégrée en 1991, et avec elle, la menace mondiale a disparu. Malgré tout l'Amérique a étendu son réseau Echelon et a beaucoup changé depuis, devenant elle-même une menace.

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Une colonne de chars Russes vaporisée par les Ukrainiens! Vraiment?

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© Inconnu
La cause est entendue, les ennemis de la démocratie et du monde occidental ont tenté d'envahir l'Ukraine pour venir en aide aux terroristes mais les preux chevaliers de Svoboda et du bataillon Azov ont valeureusement mis en déroute les forces du mal.

Jeudi 15 août, vers 17 heures, l'information prétendant qu'une importante colonnes de blindés russes qui aurait traversé la frontière ukrainienne a été détruite par l'artillerie ukrainienne est relayé par plus de 1000 sites d'information.

À l'origine de cette information : des journalistes du Guardian, de la BBC et du Telegraph qui auraient donc aperçu des dizaines de véhicules de transport de troupes blindés franchir la frontière, ce que l'OTAN et la Lituanie ont ensuite confirmé.

Bomb

Villes américaines, futures zones de guerre?

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© InconnuLa police américaine dans la ville de Ferguson (USA, État du Missouri)
La répression actuelle des manifestations populaires à Ferguson [1], Missouri, a attiré l'attention non seulement sur la façon dont la police a sauvagement abattu un jeune noir mais surtout sur la façon dont cette même police, équipée de matériels militaires lourds, réprime actuellement des manifestations de protestations qui n'ont rien d'inaccoutumé.

Il apparaît maintenant que les forces de sécurité intérieure (police, garde nationale) américaines ont été très récemment dotées d'équipements et de moyens jusqu'ici réservés aux militaires dans les zones de guerre. On pourrait penser qu'il s'agit de la simple récupération de matériels qui ne sont plus utilisées en Afghanistan et dans d'autres conflits dont l'Amérique semble actuellement se retirer. Mais il n'en est rien.

Il s'agit, non seulement pour la police mais pour l'armée, de se préparer à conduire des opérations militaires en milieu urbain. Et ceci non dans des pays où l'armée et les « secret forces » à son service interviennent déjà, comme en Ukraine, mais dans des capitales de pays réputés alliées et sur le territoire américain lui-même. En d'autres termes, en ce qui concerne les États-Unis, il s'agit pour le pouvoir américain de préparer la répression armée de manifestations s'en prenant à certains lieux représentant les symboles du pouvoir, et ceci, dans tous les états de l'Union, qu'ils soient réputés pauvres ou au contraire favorisés.

Star of David

#GazaHolocaust : Comment Gaza fait-elle pour résister ?

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1er août 2014 - Manifestation à Gaza, pour le soutien à la Résistance

L'affirmation prétentieuse des responsables israéliens selon quoi le « Hamas était prêt à plier » a été démentie dès les premiers jours de la guerre, quand il est devenu clair que la résistance ne pouvait être défaite.

L'ancienne maison de ma famille dans le camp de réfugiés de Nusseirat dans la bande de Gaza avait été récemment reconstruite par son nouveau propriétaire et était devenue un joli petit immeuble de trois étages avec de grandes fenêtres ornées de cadres rouges. Dans l'agression la plus récente et la plus meurtrière d'Israël sur Gaza, la maison a subi d'importants dommages. On peut voir de loin un grand trou causé par des missiles israéliens, dans la partie de la maison où se trouvait autrefois notre cuisine.

USA

Vous voulez être la chienne de l'Oncle Sam ? Vous en paierez le prix !

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Je fais juste une courte pause, depuis ma vie dans le « monde réel », afin de commenter les nouvelles du jour, qui sont d'importance : la Russie lance un embargo total de 12 mois sur l'importation de bœuf, porc, fruits et légumes, volaille, poisson, fromage, lait et produits laitiers en provenance de l'Union européenne, des États-Unis, de l'Australie, du Canada et du Royaume de Norvège. La Russie met également en place une interdiction de son espace aérien aux compagnies aériennes européennes et américaines qui survolent la Russie pour se rendre en Asie orientale, à savoir, dans la Région Asie-Pacifique, et envisage de modifier ce que l'on appelle les points d'entrée et de sortie de l'espace aérien russe pour les vols réguliers et les charters européens.

En outre, la Russie est prête à revoir les règles d'utilisation des routes transsibériennes, et mettra également fin aux discussions avec les autorités aériennes américaines sur l'utilisation des routes de Sibérie. Enfin, à partir de cet hiver, il se peut que nous révoquions les droits supplémentaires accordés par les autorités aériennes russes au-delà de ce que prévoyaient les accords précédents. C'est un développement tellement intéressant et important qu'il nécessite une analyse beaucoup plus subtile que le simple calcul brut de ce que cela pourrait coûter à l'Union Européenne ou aux États-Unis. Je ne vais pas tenter un tel calcul, mais je tiens en revanche à souligner les éléments suivants :

Take 2

Les envoyés très spéciaux de France 24

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L'armée sioniste peut féliciter la chaîne de télévision France 24 et lui accorder la médaille du mérite. Elle lui doit bien ça, même si la chaîne ne fait que le travail pour lequel elle est payée, en tant que pièce de la machine de propagande de la Barbarie.

Dans la bande de Gaza, ses envoyés spéciaux sont allés droit au but. Il faut dire, à leur décharge, que le monde entier a vu et revu la mort et la destruction semées par les israéliens. Peut-être que cela leur a semblé superfétatoire d'aller voir les vivants, de les écouter, de montrer à quoi ressemble leur regard et de nous dire ce que contiennent leurs mots. Peut être savaient-ils ce que les Palestiniens allaient leur dire de la résistance, de leur résistance. Et ce genre d'informations ne fait pas partie de leur cahier des charges. Surtout pas. Alors, les journalistes ne se sont pas attardés où ils devaient le faire, ils ont travaillé à dénicher ce qui les avait mis à mal devant l'opinion publique et qui les avait obligés à de pénibles contorsions. Et ils ont trouvé ce qu'ils cherchaient.

Bad Guys

EIIL en Irak : une catastrophe fabriquée aux États-Unis

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Avec une série de frappes aériennes vendredi et toute la fin de semaine, les États-Unis sont partis une fois de plus en guerre en Irak. Cette nouvelle aventure militaire impérialiste est lancée au mépris d'une vaste opposition populaire et sans la moindre autorisation légale ou constitutionnelle.

La décision de lancer une nouvelle guerre a été prise par une poignée de stratèges de la politique impérialiste étasunienne au sein de l'appareil militaire et de renseignement, de concert avec l'élite patronale et financière. Elle a été prise dans le dos des Américains, qui n'ont absolument aucun mot à dire sur les politiques, y compris le fait de partir en guerre, qui ont un effet sur leurs vies.

L'annonce par le président Obama jeudi soir qu'il autorise le lancement de frappes aériennes et d'autres actions contre l'État islamique d'Irak et du Levant (EIIL), est intervenue tout juste un jour après qu'Anthony Cordesman du Center for Strategic and International Studies a publié une analyse qui prônait une escalade de l'opération militaire étasunienne en Irak. Cordesman et son think tank basé à Washington DC jouent un rôle de premier plan dans le réseau des stratèges des services de renseignement et de l'armée qui déterminent la politique étrangère américaine.

Safe

Pourquoi des sanctions contre la Russie?

obama poutine
Que les États-Unis en aient contre Poutine, ce Président courtois, intelligent, mais également ferme et déterminé face à l'arrogance de ces derniers, ça se comprend, mais que le Canada et la majorité des pays de l'Europe le suivent comme de petits caniches, laissent songeur.

Comment peut-on expliquer et comprendre cette vague de sanctions contre Poutine et la Russie ? Les punir de quoi ? Ont-ils envahi des pays, menacé des peuples, encouragé le terrorisme un peu partout dans le monde ? À ce jour, la Russie de Poutine a plutôt un profil de promoteur de paix en favorisant en tout la voie du dialogue et de la diplomatie pour résoudre les problèmes. Nous n'en sommes pas à une Russie conquérante, déployant des armes pour s'assujettir des peuples et s'emparer de leurs richesses. La Russie d'aujourd'hui agit dans le cadre du droit international et développe une diplomatie dans le respect et l'égalité des droits de chaque peuple.

Megaphone

L'appel russe à l'Allemagne

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Mon nom est Egor Prosvirnin, je suis le rédacteur en chef du site russe sputnikipogrom.com qui défend des valeurs européennes. J'ai souvent entendu dire que l'un des aspects de la vie que chérissent les Européens, et en particulier les Allemands, c'est l'histoire. Si l'on devait évoquer l'histoire récente, il faudrait se rappeler qu'une immense armée de 300.000 Soviétiques, assistés de 5.000 tanks, de 1.500 avions et de 10.000 pièces d'artillerie (incluant des armes nucléaires tactiques), a simplement quitté l'Allemagne nouvellement réunifiée sans tirer le moindre coup de feu.

Ce fut une opération sans précédent par son ampleur et sa rapidité que cette armée soviétique complète se retirant littéralement à travers champs. Obéissant aux ordres du commandement suprême, des dizaines de milliers d'officiers soviétiques quittèrent leurs baraquements chauffés pour aller vivre dans de simples tentes moisies montées au milieu de champs détrempés et couverts de neige. Souvent avec leur famille.

Pour quoi ?