Les Maîtres du MondeS


Stop

Richard Stengel nie les propos de Victoria Nuland

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L'assistant du secrétaire d'État chargé de la propagande (public diplomacy), Richard Stengel, a publié un post sur le site internet du département d'Etat pour qualifier le travail de Russia Today de propagande, c'est-à-dire de « dissémination délibérée d'informations que l'on sait fausses ou d'interprétations erronées afin d'influencer le public » [1].

L'assistant du secrétaire d'État se gausse de « la référence constante à tout Ukrainien opposé à la main-mise russe sur la pays comme terroriste et la répétition aveugle de l'affirmation ridicule de la semaine dernière que les États-Unis ont investi 5 milliards de dollars dans le changement de régime en Ukraine. Ce ne sont pas des faits, ni des opinions. Ce sont de fausses allégations, et quand la propagande les présente comme des nouvelles, elle crée de réels dangers et donne le feu vert à la violence. » [2].

Target

Comment l'Otan absorbe progressivement l'Ukraine

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De gauche à droite : Andrïï Deshchytsia, actuel ministre des Affaires étrangères du gouvernement ukrainien, en compagnie du secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen et du général Philip Breelove, commandant suprême des forces alliées en Europe, à Bruxelles, le 1er avril 2014.
Cette rétrospective des relations entre l'Otan et l'Ukraine relativise de facto les analyses que l'on peut faire des événements de Kiev : depuis 1991 et l'adhésion au Conseil de coopération atlantique, le pays se rapproche de manière apparemment inexorable de l'Alliance sans que son peuple soit consulté.

S'étendant sur près de 2 400 kilomètres sur terre et en mer, la frontière ukrainienne est la plus longue de celles que la Russie partage avec ses voisins à l'ouest, celle qui la sépare de la Finlande arrivant en deuxième position.

Jusqu'à la fin de la Guerre froide, un seul pays membre de l'Organisation du traité de l'Atlantique-nord (Otan) avait une frontière commune avec la Russie : il s'agissait de la Norvège, avec seulement 217 kilomètres (la Turquie, quant à elle, était frontalière de plusieurs républiques soviétiques).

Durant la décennie d'expansion de l'Otan qui débuta en 1999 apparurent aux confins du territoire russe quatre nouveaux membres du bloc militaire dominé par les États-Unis : l'Estonie et la Lettonie directement connectées à la Russie du Nord-Ouest, la Pologne et la Lituanie indirectement reliées à la Russie par l'oblast de Kaliningrad.

L'absorption de l'Ukraine par l'Otan en tant que membre à part entière, ou même dans les circonstances actuelles (c'est-à-dire en tant que partenaire mettant son territoire, son armée et ses infrastructures militaires à disposition de l'Alliance), aurait pour conséquence - avec la possible adhésion de la Finlande - l'occupation de tout le front occidental de la Russie, de l'océan Arctique et de la mer de Barents au nord à la mer Noire au sud, non seulement par des bases aériennes de l'Otan mais aussi par ses installations portuaires, ses rampes de lancement de missiles, ses camps d'entraînement, ses aérodromes militaires, ses installations radar, ses entrepôts, ses centres de guerre cybernétique, ses batteries antimissiles, ses véhicules blindés, ses troupes et son armement nucléaire tactique.

Star of David

L'ambassadeur jordanien convoqué par Israël pour un article jugé « anti-israélien »

Stop Israël's War Crimes in Gaza
© Inconnu

Israël a convoqué jeudi l'ambassadeur de Jordanie pour protester contre un article jugé anti-israélien écrit par un ancien chef de la diplomatie du royaume qui base son argumentation sur une citation d'Hitler, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.


L'ambassade d'Israël à Amman a également envoyé une lettre de protestation au ministère jordanien des Affaires étrangères à propos de cet article publié lundi dans le Jordan Times, a précisé le porte-parole du ministère, Yigal Palmor.

Dans cet article intitulé « Le grand mensonge sioniste et la tâche à venir », Kamel Abou Jaber, ministre jordanien des Affaires étrangères de 1991 à 1993, reprend une citation du « Mein Kampf » d'Hitler :

« Dans le grand mensonge, il y a toujours une certaine force de crédibilité ». « Le grand mensonge sioniste sur la Palestine -'une terre sans peuple'- que tout le monde occidental a adopté, et le mythe biblique (...) du 'peuple élu' ont été les plus importants facteurs derrière toutes les tragédies que la Palestine et les Palestiniens ont vécues depuis (...) l897″, assure l'ancien ministre.

Bad Guys

Est-Ouest - La Russie qualifiée d'adversaire par l'OTAN

Après deux décennies de tentatives pour édifier des relations de partenariat avec la Russie, l'OTAN commence à percevoir Moscou comme un adversaire, a déclaré lors d'une rencontre avec les journalistes le secrétaire général adjoint de l'OTAN, l'ancien ambassadeur américain en Russie Alexander Vershbow.
Alexander Vershbow, ancien ambassadeur américain en Russie
© Flickr.com/Security & Defence Agenda/cc-by
« De toute évidence, les Russes ont déclaré que l'OTAN est leur adversaire, nous devons donc commencer à percevoir la Russie non plus comme un partenaire, mais plutôt comme un ennemi », selon Associated Press qui citait les propos de Verschbow.

Selon Vershbow, « l'annexion » de la Crimée par la Russie et sa « manipulation évidente » à l'aide des troubles dans l'est de l'Ukraine ont fondamentalement changé les relations entre l'OTAN et la Russie.

Bad Guys

Ukraine - Deux hélicoptères ukrainiens abattus dans l'opération militaire contre Slaviansk

L'armée ukrainienne a lancé tôt vendredi une vaste opération militaire contre la ville ukrainienne séparatiste pro-russe de Slaviansk.

Combattant à Slaviansk, Ukraine
© Inconnu
Les forces ukrainiennes se sont emparées de dix postes de contrôle établis par les partisans de la fédéralisation à Slaviansk (est) dans le cadre d'une vaste opération spéciale, a annoncé le ministre ukrainien de l'Intérieur par intérim Arsen Avakov.

« Tous les 10 postes de contrôle ont été pris. Plusieurs combattants ont été capturés », a écrit le ministre sur sa page Facebook.

Des combattants du Secteur droit débarquent sur place

Pour sa part, le correspondant de Ria Novosti a rapporté que des combattants de l'organisation ultranationaliste Pravy Sektor (Secteur droit) sont arrivés à bord d'un hélicoptère dans la ville de Slaviansk (est).

Un hélicoptère transportant des individus armés avec des insignes du Pravy Sektor a atterri en banlieue de Slaviansk, où sont déjà déployés des unités de l'armée régulière ainsi qu'une dizaine de blindés. Des habitants locaux ont formé devant eux une chaîne humaine pour leur bloquer l'entrée dans la ville, a-t-on ajouté de même source.

Info

Russie : 5 mythes à reconsidérer

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© Inconnu
Certains de nos contemporains croient vivre dans un siècle de lumières alors que l'obscurantisme continue à faire des ravages. Cet obscurantisme concerne tout particulièrement nos relations avec la Russie.

L'écrivain Wodzinsky constate : « nos clefs pour comprendre la Russie rouillent sous l'effet de la nouveauté (.) Nous nous efforçons de déchiffrer la Russie à l'aide de codes périmés de barbarie (asiatique) et de démocratie (européenne) en fabriquant des poncifs stériles (..). La Russie contInue à remplir pour l'Europe une fonction archaïque de catharsis, de remède à ses souffrances internes. (..) L'Occident à exporté à l'Est ses propres déchets. Peut-être y a-t-il perdu son âme ! »

Après tout, Hitler est bien un produit de l'Occident (son livre de chevet fut longtemps un livre sur les Juifs de Henry Ford, l'industriel américain !). Le marxisme allemand aussi et la Terreur révolutionnaire qu'admirait tant Lénine fut une invention française ! Alors pourquoi diaboliser la Russie comme si elle avait le monopole de l'arriération et du totalitarisme ?

Cinq mythes sur la russie

Les cinq « clés rouillées » que nous utilisons encore sont les idées d'économie de rente, de continuité du totalitarisme, d'effondrement démographique, de persistance du goulag et de l'immoralité.

Wolf

Notables impliqués dans l'industrie pédopornographique

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© Inconnu
Lidia Cacho est une journaliste comme il en existe trop peu. Cette Mexicaine a choisi un sujet sensible : la pédopornographie et la traite des femmes et des filles. Elle a, en plus, désigné les coupables. Cela lui a valu de goûter à la torture dans une prison locale.

« Le monde assiste à une recrudescence des réseaux qui pratiquent l'enlèvement, la vente et l'exploitation des femmes et des petites filles : ces mêmes phénomènes qui, en théorie, devaient éradiquer l'esclavage l'ont en fait renforcé », écrit-elle dès l'introduction de son livre traduit en français « Trafic de femmes : enquête sur l'esclavage sexuel dans le monde ».

Bad Guys

Génocide silencieux : Indiens menacés par GDF Suez en Amazonie

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© João ZinclarLe barrage de Jirau menace la vie de plusieurs tribus amazoniennes, y compris des Indiens isolés.
Le géant français de l'énergie GDF Suez a été accusé cette semaine de mettre en danger la vie des Indiens d'Amazonie, y compris celle des Indiens isolés extrêmement vulnérables.
GDF joue un rôle de premier plan dans la construction de barrages au Brésil et est étroitement impliqué dans le méga-barrage de Jirau actuellement en construction sur la rivière Madeira en Amazonie occidentale. Ce barrage menace de vastes territoires sur lesquels de nombreux peuples indigènes, dont plusieurs groupes d'Indiens isolés, dépendent pour leur survie.


Hier, des Indiens du Brésil et leurs partisans ont pris pour cible l'assemblée générale des actionnaires de la société, exhortant GDF à se départir des projets de barrages destructeurs et à écouter les Indiens, qui n'ont pas été convenablement consultés à propos du barrage de Jirau.

La leader indigène Sônia Guajajara qui, en mars dernier, avait rencontré des représentants de GDF et mené une manifestation à Paris, a déclaré : « Les activités de GDF Suez sont néfastes pour l'environnement et elles contribuent à détruire les voix et les cultures des indigènes et des peuples traditionnels de l'Amazonie ».

Take 2

La crise en Ukraine et les mensonges politiques des médias

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Tandis que l'administration Obama et ses alliés intensifient leurs menaces contre la Russie concernant la crise en Ukraine, les médias américains jouent leur rôle attitré de propagandistes.

Il n'existe aucune voix dissidente dans les médias de masse. Les journaux et les bulletins de nouvelles à la télévision sont remplis de mensonges, de propagande anti-russe et, au cas où la crise s'exacerberait pour échapper à tout contrôle, d'excuses pour la guerre.

Le New York Times, le «journal de référence», donne le ton pour tous les médias. Le Times se vante d'avoir 12 journalistes en Ukraine, mais il ne fournit aucun reportage sérieux sur ce qui se passe là-bas. C'est d'autant plus significatif étant donné les implications hors du commun d'un conflit majeur entre les États-Unis et la Russie qui pourrait rapidement devenir la première guerre entre des puissances nucléaires de toute l'histoire mondiale.

Lors des deux dernières semaines, le Times s'est fait prendre dans une série de mensonges. La semaine dernière, il a publié un article en page couverture qui était parsemé de photos obtenues du département d'État et du gouvernement ukrainien appuyé par les États-Unis. Ces photos devaient prétendument montrer que des Forces spéciales russes sont en train de coordonner les manifestations dans l'est de l'Ukraine.

Star

USA-Russie - Vers une nouvelle guerre des étoiles ?

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Washington va revoir « les conditions d'autorisation à l'exportation en Russie de certains équipements de haute technologie susceptibles d'avoir un usage militaire. »
Entre les États-Unis et la Russie, tout a toujours été une question d'étoiles.

Dans les années 80, l'étoile rouge et glacée du communisme soviétique planait tel un drone alcoolique sur les âmes du Kremlin, quand les étoiles bodybuildées de la bannière américaine flottaient au sommet du monde « libre ». À la même époque, on eut le summum du bluff meurtrier : la « guerre des étoiles » (l'initiative de défense stratégique lancée par Reagan). Et maintenant, l'étrange menace russe sur les astronautes yankee. La raison de ce courroux spatial : Washington va revoir « les conditions d'autorisation à l'exportation en Russie de certains équipements de haute technologie susceptibles d'avoir un usage militaire. Or, le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a admis mardi que ces sanctions pouvaient affecter le secteur des lancements d'engins spatiaux », explique Le Parisien.

Vous me direz, bien au-dessus des prairies d'Ukraine, on prend enfin de la hauteur. La phrase, prononcée ce mardi, fait pourtant guerre froide dans le dos : selon le vice-Premier ministre russe Rogozine, « les États-Unis "exposent" leurs astronautes de la Station spatiale internationale (ISS) en adoptant des sanctions contre Moscou qui peuvent toucher le secteur spatial russe ». Il a précisé que « s'ils veulent frapper le secteur russe des fusées, ils vont automatiquement, par rebond, exposer leurs cosmonautes de la Station spatiale internationale ». « Exposer », c'est délicatement dit, mais ça commence à sentir le vilain coup. Les méchants néo-soviétiques vont-ils abandonner leurs collègues dans la nuit infinie ? Y aura-t-il une baston intergalactique au-dessus de nos têtes ? Laurence Haïm sera-t-elle mise en orbite pour commenter le spectacle ?