Les Maîtres du MondeS


Snakes in Suits

Iran : la fin des gesticulations

Il n'y aurait rien de plus comique que l'attitude de l'Alliance atlantiste vis-à-vis de l'Iran, si le tragique qui se profilait en arrière plan ne jetait pas un froid.

De gauche à droite, les ministres américain, allemand, français et chinois des Affaires étrangères se félicitent après la conclusion d'un accord avec l'Iran.
© Fabrice Coffrini/AFPDe gauche à droite, les ministres américain, allemand, français et chinois des Affaires étrangères se félicitent après la conclusion d'un accord avec l'Iran.
Depuis le début, le monde entier savait que rien dans le « dossier iranien » n'autorisait à déceler une quelconque décision de Téhéran de se doter de la bombe atomique. Rien sauf l'euphorie étatsunienne, adoptée par ses supplétifs européens et arabes, qui croyaient avoir trouvé le prétexte de détruire l'un des derniers remparts contre l'hégémonie impérialiste et sioniste sur la région. Les monarques du pétrole se préparaient à fêter les bombardements salvateurs contre le « régime chiite » et les sionistes au redéploiement de leur stratégie expansionniste.

Eh bien, il n'y aura rien de tout cela. Comme je l'ai signalé dans une précédente chronique, le dossier iranien va connaître une fin clôture différente. Les Iraniens ne sont plus ce qu'ils étaient aux yeux de l'OTAN et des Etats-Unis. Une « nouvelle ère » va s'ouvrir, comme par enchantement. De la certitude que l'arme nucléaire était bel et bien en cours de fabrication, de la conviction qu'il n'y avait aucune possibilité de négociation avec les Mollahs, de la détermination que seules des frappes devaient être la solution, de tout cela, Washington se résout au calme et à ne plus exercer de sanctions supplémentaires.

Vader

Un millier de soldats français vont être déployés en Centrafrique

Jean-Yves Le Drian annonce que ces soldats seront envoyés dans le pays pour six mois, en appui d'une force africaine, et prend soin de distinguer cette situation de celle au Mali.

Après le Mali, la France s'apprête à intervenir en Centrafrique avec un millier de soldats et un projet de résolution à l'ONU proposant à terme à l'envoi de Casques bleus dans ce pays en proie au chaos.

«Un millier de soldats» français vont être déployés en Centrafrique «pour une période brève, de l'ordre de six mois à peu près», afin de rétablir l'ordre en appui d'une force africaine, a annoncé mardi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. «La France accompagnera une force africaine déjà en cours de constitution, composée d'éléments militaires venus des pays voisins pour faire en sorte que ce massacre s'arrête», a-t-il précisé à la radio Europe 1.

L'opération en Centrafrique «n'a rien à voir avec le Mali», a-t-il dit. «Là, c'est l'effondrement d'un Etat et une tendance à l'affrontement confessionnel.»

Si la France prend soin de souligner qu'elle est «en appui» et qu'elle ne réédite pas en Centrafrique, ex-colonie, son intervention armée du début de l'année au Mali, qui visait à neutraliser des groupes islamistes armés, elle apparaît cependant comme pour ce pays à la manœuvre et sur tous les fronts, diplomatique comme militaire. A l'ONU, Paris a soumis lundi soir à ses partenaires du Conseil de sécurité un projet de résolution visant à renforcer la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) déjà présente, avec la perspective de la transformer en force de l'ONU de maintien de la paix.

Jusqu'à présent plusieurs pays, notamment les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne, semblaient réticents à financer une nouvelle opération de maintien de la paix en Afrique. Dans un premier rapport examiné lundi par les 15 membres du Conseil, Ban Ki-moon avait évoqué le déploiement de 6 000 à 9 000 Casques bleus pour sécuriser le pays, en proie à l'anarchie depuis le renversement du président François Bozizé en mars.

Selon l'ONU, sans «action rapide et décisive» en Centrafrique, il existe le risque «que la crise échappe à tout contrôle» et s'aggrave dans un «conflit religieux et ethnique», entre chrétiens et musulmans, qui pourrait mener à des «atrocités généralisées». La République centrafricaine risque aussi de «devenir un vivier pour les extrémistes et les groupes armés», selon l'ONU.

Bomb

Un ministre sioniste menace d'attaquer de grandes villes occidentales

Benjamin Netanyahou, c'est cet ami de François Hollande qui est allé le rencontrer récemment en Palestine occupée .Quelles peuvent bien être les accointances idéologiques entre un politicien Français supposé être de gauche et un politicien sioniste de la droite dure?


Vous avez du mal à trouver? Moi aussi.

C'est peut-être simplement que leurs accointances ne sont pas tant d'ordre politique que liées à des considérations qui ne sont pas forcément d'ordre public.


Dans le gouvernement de Benjamin Netanyahou, on trouve un certain Naftali Bennett qui est un extrémiste sioniste (pléonasme) encore plus ultra si possible que son premier ministre. Naftali Bennett qui est l'homologue de Pierre Moscovici occupe donc un poste important.

Naftali Bennett, comme les autres dirigeants de l'entité sioniste, a fait part de sa vive désapprobation du récent accord signé entre le groupe P5+1 et l'Iran. Il a assorti sa réprobation d'une menace claire contre deux grandes villes occidentales qui pourraient connaître d'ici cinq ans une attaque qui verrait exploser une "valise nucléaire" (bombe sale?).

Eye 2

La NSA aurait implanté 50 000 malwares dans le monde

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Un nouveau document rendu public par Edward Snowden, à travers un média hollandais, montre que la NSA aurait implanté 50 000 malwares à travers des réseaux du monde entier, pour intercepter des données ou se donner la possibilité d'attaquer.

Il s'agit davantage d'une confirmation que d'une révélation. Le journal hollandais NRC révèle un nouveau document obtenu auprès de l'ancien collaborateur de la NSA Edward Snowden, qui révèle que l'agence de sécurité américaine aurait infecté 50 000 réseaux informatique à travers le monde, grâce à des malwares lui permettant d'y découvrir des informations sensibles.

Le document diffusé par NRC est, comme souvent avec les révélations d'Edward Snowden, un slide issu d'une présentation interne de l'agence (au passage, il est toujours étonnant de voir les efforts graphiques réalisés pour mettre en forme des données qui ne sont pas censées être communiquées au public). Il daterait de 2012, et décrit "l'Exploitation de Réseaux Informatiques" (CNE, Computer Network Exploitation) dans le monde, avec différents points de collecte visibles en jaune sur la carte.

Stormtrooper

Qu'est-ce qui se cache derrière Eurogendfor et son droit d'occupation ?

Troupe secrète de l'UE d'intervention contre les peuples


Eurogendfor
A propos d'armées secrètes ou de troupes d'intervention policière secrètes. Elles existent depuis longtemps dans l'UE, mais peu de gens le savent.

La troupe policière de l'UE existe depuis longtemps - et elle dispose de larges pouvoirs ! Actuellement, c'est une « troupe d'intervention spéciale » forte de 3000 hommes ( !) sous le sigle difficile à prononcer « Eurogend­for » (European Gendarmerie Force/troupes de police européennes). Le commandement se trouve à Vincenza en Italie, loin du siège de l'UE !

Ce corps de police a été créé à l'initia­tive de l'ancienne ministre de la Défense française Michèle Alliot-Marie, pour réprimer à l'avenir plus facilement les manifestations qui dégénèrent toujours à nouveau dans les villes françaises.

Le grand problème est le suivant : Eurogend­for va à l'avenir réduire au niveau européen le droit national et la souveraineté natio­nale des Etats-membres de l'UE ! Un « conseil de guerre », qui se compose des ministères de la Défense et de la Sécurité des pays de l'UE participant à l'Eurogendfor et du pays concerné, décidera de l'intervention dans un Etat-membre de l'UE - voilà comment est réglementée la nouvelle troupe policière de l'UE dans le « document constitutif » dé­nommé Accord de Velsen (NL).

Nuke

Arnie Gundersen : « Retirez TEPCO de Fukushima avant de retirer le combustible »

Fairewinds a soulevé un certain nombre de problèmes concernant l'enlèvement des barres de combustible de la piscine de combustible usé du réacteur 4 de Fukushima Daiichi.


Dans cette vidéo, Arnie Gundersen démystifie point par point une animation produite par TEPCO où ils expliquent que selon eux, la tâche sera facile, que tout est prévu, etc.

Conclusion logique : comme à son habitude, TEPCO essaye de planquer quelques problèmes gênants sous le tapis, voulant masquer que c'est en fait une société dépassée par les événements, et qui doit être éliminée du processus de nettoyage du site par le gouvernement japonais.

En complément, 2 vidéos des essais de retrait du combustible menés les 13 et 14 novembre par TEPCO, où une maquette d'assemblage de combustible est utilisée, postées par Iori du Fukushima Diary :
http://youtu.be/FS303duJRnU
http://youtu.be/PxPenpbmz1I


Star of David

Meilleur du Web: François Hollande, sioniste de toujours

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Valérie Trierweiler et François Hollande reçus par Shimon Pérès et Benyamin Netanyahu (18 novembre 2013).
François Hollande s'est fait élire président en cultivant les ambiguïtés. Il suffisait pourtant de relire ses déclarations antérieures pour constater son soutien sans faille à l'État d'Israël. Le changement qu'il avait annoncé à ses électeurs n'a pas eu lieu. Ce fut au contraire la continuité avec son prédécesseur. On ne peut que constater que la France a progressivement abandonné sa politique d'indépendance pour se tenir aux côtés des États-Unis et du dernier État colonial.

Certains commentateurs ont expliqué la position française lors des négociations 5+1 avec l'Iran comme dictée par l'Arabie saoudite, ou encore en faisant référence à la judéité de son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. C'est ignorer que la politique française au Proche-Orient a profondément changé en neuf ans.

Tout a commencé, en 2004, avec la rupture entre Jacques Chirac et Bachar el-Assad. Le président syrien avait promis à son homologue français de favoriser Total lors d'un appel d'offres. Mais, lorsque la proposition française parvint au palais, elle était si désavantageuse pour le pays que le président se ravisa. Furieux, Jacques Chirac rompit avec la Syrie et présenta la résolution 1559 au Conseil de sécurité.

Puis, les Français élirent Nicolas Sarkozy sans savoir qu'il avait été partiellement élevé par un des principaux chefs de la CIA, Frank Wisner Jr. Non content d'avoir été fabriqué par les États-Unis, il s'était découvert des origines juives et avait cultivé ses relations israéliennes. Sa politique internationale était dictée par Washington, mais comme à l'époque il n'y avait pas de différence entre celle d'Israël et celle des États-Unis, il apparut seulement comme faisant bloc avec eux.

Chart Pie

Si la rigueur m'était comptée... par la Commission Européenne

Après le FMI, c'est maintenant à un éminent membre la Commission Européenne de le reconnaître, en toute discrétion : la rigueur est une erreur catastrophique qui a fait perdre 4,78 points de PIB et 1,9 point de chômage à la France entre 2011 et 2013. C'est ballot !

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L'Humanité relève, un mois après le New-York Times, un rapport de la Commission Européenne intitulé "Les consolidations budgétaires et leurs retombées dans la périphérie et le noyau de la zone euro". Son rédacteur n'est autre que Jan In't Veld, un économiste connu et respecté, modélisateur en chef de la Commission. D'après le bonhomme, qui confirme ainsi plusieurs estimations récentes de cadres du Fonds Monétaire International (FMI), le "coefficient multiplicateur" utilisé par les puissances publiques pour évaluer l'effet négatif des politiques d'austérité sur l'économie est largement sous-évalué.

Résultat : L'austérité aurait en réalité fait perdre 4.78 points de Produit intérieur brut (PIB) à la France entre 2011 et 2013. Et tous les pays européens sont touchés : l'Allemagne aurait perdu 3,9 points, l'Italie, 4,86, l'Espagne, 5,39, et la Grèce, 8,05 points. Le chômage est aussi concerné : sur la même période, 1,9 point de chômage est imputable à l'austérité en France. 1,7 point en Espagne et en Allemagne, et jusqu'à 2,7 points en Grèce.

Magnify

Restez débranchés ! - Épisode 2 - L'Union européenne


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Meilleur du Web: L'étrange connexion d'Abdelhakim Dekhar avec un barbouze de l'armée française

L'homme que son ADN désigne aujourd'hui comme le "tireur de Libération" avait affirmé, lors du procès de Florence Rey, être un agent des services secrets. En 1996, Abdelhakim Dekhar avait fait la démonstration, face à un juge, de son lien inattendu avec un militaire au passé obscur. Révélations.
Dekhar prétendait avoir rencontré au Liban, lors d'une mission, un officier français dont il avait donné le nom.

Lors de cette séance au Palais de justice, étaient présents trois gendarmes du Palais et cet homme dont le juge d'instruction n'a pas voulu me donner le nom.

Abdelhakim Dekhar est allé directement vers lui, lui a serré la main et l'a appelé par son nom, ils semblaient très bien se connaître.
Tels sont les propos extraits d'un entretien accordé aujourd'hui au Figaro par Emmanuelle Hauser-Phelizon, ancienne avocate d'Abdelhakim Dekhar.

De 1994 à 1998, le Franco-Algérien était en détention provisoire en raison de son implication présumée dans l'affaire Rey-Maupin. En 2003, l'émission Faites entrer l'accusé de France 2 lui avait consacré une séquence.