Les Maîtres du MondeS


Chess

Il ne s'agit plus d'un simple jeu risqué, mais de roulette russe avec un chargeur plein

Ce qui se passe à l'heure actuelle ne peut qu'être qualifié de folie. L'USRAELOTAN pousse à la confrontation sur tous les fronts à la fois.

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Le jeu Russian Roulette sur Google Play
Commençons par l'Iran. L'Iran de Rouhani a fait d'incroyables concessions, pour lesquelles il a ensuite été « récompensé » par la suppression de quelques minuscules sanctions. Voilà maintenant, comme l'écrit Ismail Salami dans Sanctions contre l'Iran, les USA jouent un jeu dangereux (« Iran Sanctions : US Plays Dirty Game » [1]), que Washington impose « de nouvelles sanctions contre les entreprises et les citoyens iraniens dans l'intention de nuire ». Salami ajoute que Washington ne s'est jamais révélé être un partenaire fiable et digne de confiance et que toute idée contraire découle d'une perception naïve. Il a raison.

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Histoire : Bayer, Péchiney, Rhodia, un passé que certains aimeraient oublier

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© Wikimedia CommonSoldats britanniques rendus aveugles par des gaz de combat
C'est l'une des grandes « innovations » de la Première guerre mondiale : les armes chimiques. Les gaz de combat, dont le fameux gaz moutarde, ont été utilisés par les deux camps, et mis au point par de grands groupes, comme Bayer côté allemand, ou les ancêtres de Péchiney et Rhodia côté français. Une implication historique que le géant allemand de la chimie, aujourd'hui fabricant de médicaments et d'OGM, aimerait bien faire oublier.

Dès l'automne 1914, le ministère de la Guerre allemand lance des recherches pour utiliser les produits toxiques contenus dans les teintures afin de développer des gaz de combat. Carl Duisberg, le patron de l'entreprise chimique Bayer, fondée en 1863, en prend la tête. L'entreprise est aujourd'hui plus connue pour ses médicaments, ou ses OGM, que pour avoir inventé les armes chimiques, dont le « gaz moutarde » ! L'usine Bayer de Leverkusen produit du gaz de combat, d'abord du gaz chloré, dès 1915. Il est expérimenté pour la première fois en janvier 1915 sur le front de l'Est, contre les Russes. Puis en Belgique : la deuxième attaque chimique se déroule contre le saillant d'Ypres, le 22 avril 1915.

Che Guevara

Monsanto accusé d'abus de position dominante en Argentine

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© TOM GANNAM/ReutersL'Argentine est un des plus gros producteurs mondiaux de soja et maïs, essentiellement des cultures OGM.
Le géant américain Monsanto, spécialisé dans les semences OGM, est accusé d'abus de position dominante en Argentine par des producteurs et organisations agricoles.

Une plainte déposée lundi devant la Commission nationale de défense de la concurrence par la Fédération des coopératives fédérées (Fecofe) et des organismes rassemblant producteurs et ingénieurs.

En Argentine, le géant américain de l'agrochimie a confié la distribution de ses semences aux entreprises Don Mario et Nidera, qui détiennent 80% du marché.

« Les contrats que promeut Monsanto sont un outil vers plus de concentration, non seulement pour conserver le contrôle du développement technologique, mais aussi pour le contrôle de la commercialisation et du développement du secteur agricole en Argentine », dénonce Esteban Motta, un dirigeant de la Fecofe.

« Ces pratiques sont discriminatoires, souligne-t-il, et font que la survie de nombreux acteurs du secteur est en jeu ».

L'Argentine est un des plus gros producteurs mondiaux de soja et maïs, essentiellement des cultures OGM, et compte environ 800 semenciers, souvent des petites entreprises qui opèrent dans une zone géographique très limitée.

Bad Guys

Obama à propos de l'Etat islamique : « Je n'ai pas de stratégie »

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Le président américain Barack Oama est retourné de vacance le 28 août à Washington pour expliquer lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche que même s'il a effectivement déclaré la guerre à l'Etat islamique (EI) et déjà ordonné plus de 100 sorties de bombardement contre des positions dans le nord de l'Irak, il n'a « pas de stratégie » pour vaincre cette entité !

Une semaine plus tôt, pourtant, son secrétaire à la Défense Hagel et son chef d'Etat-major Dempsey avaient qualifié l'EI de « menace stratégique » pour les États-Unis, et qu'il importerait de le combattre en collaboration avec les grands États de la région.

Le 8 septembre, le Congrès tiendra sa première séance de la rentrée et trois députés - le républicain Walter Jones et les démocrates Jim McGovern et Barbara Lee - ont demandé au président de la Chambre d'organiser tout de suite des auditions sur l'action militaire en Irak et en Syrie, qui relève de la responsabilité du Corps législatif. Le 30 août, la dirigeante du groupe démocrate Nancy Pelosi a soutenu l'initiative de ses trois collègues.

Par ailleurs, le quotidien britannique l'Independent et de nombreux journaux américains ont confirmé que les États-Unis partagent déjà - par intermédiaires interposés - des renseignements militaires sur l'EI avec les gouvernements syrien et iranien.

Si Obama veut échapper à la procédure de destitution qu'il mérite, il sera bien obligé d'adopter au plus vite une politique claire et transparente, respectant la Constitution américaine ainsi que le droit international.

Commentaire: L'État Islamique serait donc une « menace stratégique »... pourtant créé de toute pièce par l'Empire Américain dans le cadre de leur stratégie du chaos.

Le chaos s'éclaircit : voici pourquoi les USA utilisent l'ISIS pour conquérir l'Eurasie
Les Etats-Unis prêts à intervenir en Syrie ... pour éliminer les djihadistes qu'ils ont eux-mêmes créés


Quenelle - Golden

SOTT Focus: La propagande occidentale exposée alors qu'un convoi russe « envahit » l'Ukraine avec de l'aide humanitaire

Traduction Sott

russian aid convoy
© ANDREY KRONBERG/AFP/GettyLe convoi d’aide de 280 camions de la Russie stationne en Russie.
Et donc, le dernier stratagème de propagande contre la Russie prend une fin soudaine, anti-climatique. Écoeuré et fatigué des jeux attardés de Kiev et des mensonges de la guerre des medias occidentaux, l'énorme convoi d'aide russe vient juste de revenir en Russie après une livraison fructueuse de leur cargo de nourriture et fournitures médicales à la population assiégée de Lougansk, victimes d'un programme d'épuration ethnique dont la véritable nature a été honteusement biaisée par les dirigeants ukrainiens et occidentaux, et les pressetituées des MDM (Médias de Masse - NdT) agissant comme sténographes des gouvernements, qualifiant l'entrée du convoi en Ukraine, une « invasion ». Ce n'est pas clair si oui ou non, Kiev a donné son approbation. J'aimerais imaginer que les Russes se sont simplement dit, « Au diable, avançons ! »

Je recommande la lecture du communiqué de presse du Ministre russe des affaires étrangères sur leur décision de simplement livrer la fichue aide et d'en finir avec cela. De manière prévisible, la presse de guerre prostituée occidentale a unanimement ignoré cette déclaration, préférant répéter la fantaisie psychopathique et insinuer que ce n'est en aucun cas factuel.

Dollar

Grande-Bretagne (et le reste du monde) : Socialisme pour les riches, Capitalisme brutal pour les autres

Traduit par VD pour LGS

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Qui sont les véritables profiteurs ? Les libre-échangistes dénoncent le « trop de gouvernement » et pourtant la City (place financière de Londres - NdT) et le big business profitent énormément de l'Etat - depuis les plans de sauvetage jusqu'aux milliards gagnés lors des privatisations. Le socialisme existe bel et bien en Grande-Bretagne - mais seulement pour les riches.


Le socialisme existe en Grande-Bretagne, mais seulement pour les riches : les règles du capitalisme ne s'appliquent qu'au reste d'entre nous. La classe dominante moderne, bien sûr, a horreur de l'État. L'Etat est présenté comme un obstacle à l'innovation, un destructeur d'initiatives, un monolithe qu'il faut attaquer pour permettre à la libre entreprise de s'épanouir. « Je pense que des gouvernements plus réduits, avec plus de liberté pour les entreprises d'exister et de fonctionner - c'est le genre de direction qui me convient », dit Simon Walker, le directeur de l'Institute of Directors. Pour lui, l'Etat doit se résumer au « fonctionnement d'un gouvernement réduit au maintien de l'ordre, à garantir l'exécution des contrats ». Le politiciens traditionnels ne parlent généralement pas en termes aussi crus, mais lorsque le vice-Premier ministre Nick Clegg exige « une alternative libérale à la politique discréditée de big government », la référence est évidente.

Et pourtant, lorsque le système financier est entré en crise en 2008, on ne s'attendait pas à le voir tenir encore debout, ni à s'en sortir par le haut et à bon compte. Au lieu de cela, il fut sauvé par l'Etat, devenant ainsi le principal bénéficiaire d'aides de toute la Grande-Bretagne. Plus de £1000 milliards de fonds publics ont été déversés dans les banques après l'effondrement financier. Le plan d'urgence fut accordé pratiquement sans conditions imposées par le gouvernement et avec peu de comptes à rendre. « L'envie de punir tous les banquiers est allé suffisamment loin », a déclaré un article du Financial Times six mois seulement après le début de la crise. Si le gouvernement a eu un jour une telle « envie », il ne l'a jamais montré. En 2012, 2714 banquiers britanniques ont été payés plus de €1 million - 12 fois plus que dans n'importe quel autre pays de l'UE. Lorsque l'UE a dévoilé des propositions en 2012 pour limiter les bonus à un ou deux ans de salaire avec l'accord des actionnaires, la colère a submergé la City. Heureusement, les amis haut placés étaient là pour sauver leurs bonus. Aux frais des contribuables britanniques, le Trésor est allé devant la Cour européenne pour contester ces propositions. L'ensemble du gouvernement britannique s'est révélé, et ce n'est pas la première fois, n'être qu'un lobby géant au service de la City de Londres. Entre 2011 et 2013, les prêts bancaires ont chuté dans plus de 80% des 120 zones postales britanniques, participant ainsi à l'étouffement de la reprise économique. Les banques ont peut-être bénéficié d'aides d'État pour un montant sans précédent mais leur comportement s'est simplement empiré - sans aucune représailles.

Che Guevara

L'esprit des BRICS se propage progressivement à toute l'Asie

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Si l'Empire britannique (c'est-à-dire la City et Wall Street) et sa marionnette Barack Obama souhaitent maintenir le plus de tension possible entre la Chine et ses principaux voisins, l'activité diplomatique conduite par la Chine et l'Inde vise au contraire à établir dans la région une harmonie semblable à celle qui s'est installée au sein des BRICS.

L'agence de presse chinoise Xinhua rapporte d'un côté que la Chine et le Vietnam se sont entendus « pour éviter toute action susceptible d'aggraver leurs disputes concernant les questions maritimes », suite à une rencontre le 27 août entre le président Xi Jinping et l'envoyé spécial du Secrétaire général du comité central du Parti communiste vietnamien Le Hong Anh.

Le Vietnam n'a pas envoyé un délégué du plus niveau mais a tout de même démontré par ce biais sa volonté de mettre fin aux tensions qui se sont récemment manifestées entre les deux pays, en particulier suite aux forages chinois dans une zone contestée de la mer de Chine du Sud en mai dernier. Le gouvernement Obama n'avait pas manqué de faire part de son soutien aux Vietnamiens dans cette dispute.

Target

Le chaos s'éclaircit : voici pourquoi les USA utilisent l'ISIS pour conquérir l'Eurasie

Au XVIe siècle, les pirates et les corsaires semaient la terreur sur les mers

Les corsaires étaient des particuliers (souvent des armateurs), qui engageaient des capitaines habiles dans la navigation, pour poursuivre leurs propres intérêts, en collaboration avec les intérêts politiques d'une puissance, qui leur fournissait, justement, une « lettre de course ». Cette lettre les habilitait à attaquer et à piller les vaisseaux d'autres puissances, sous certaines conditions (en général une guerre).

Les activités des pirates et celles des corsaires étaient pratiquement les mêmes. Seules changeaient les couvertures politiques officielles. Certains corsaires finissaient leur carrière comme pirates, parfois pendus par les mêmes gouvernements qui les avaient engagés.

De fait, les corsaires pouvaient se permettre de faire les choses qu'un État considérait comme politiquement ou économiquement imprudent de faire lui-même.

obama mccain
Le duo des marionnettes de l’Empire : qu’elles soient démocrate comme Obama (l’âne est le symbole du parti démocrate) ou républicaine comme McCain (l’éléphant est le symbole du parti républicain), c’est toujours le même maître qui tire les ficelles

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Ukraine : compte-rendu de situation du 30 août 21 :43 (GMT)

Auto-illusion et panique à l'Ouest

Il est vraiment plutôt amusant d'observer les réactions des dirigeants ukrainiens et européens ces derniers jours. Après nous avoir gavés de contes de fée sur la façon dont les ukrainiens étaient en train de gagner la guerre civile, ils ont soudain pris un virage à 180 degrés et sont maintenant en pleine panique. Je vais peut-être choquer beaucoup d'entre vous mais je crois sincèrement que, au moins pour une part, voici ce qui arrive.

Les élites occidentales ont déclaré que les Ukie étaient les bons gars et que les Novorusses étaient des rebelles, insurgés, séparatistes, agents russes, Spetsnaz [Forces spéciales], parachutistes, occupants russes ou même officiers du FSB/GRU [Services de renseignement]. En d'autres termes, des fieffés bâtards menteurs. Ayant accepté ces prémisses, il est tout a fait sensé d'aller vous informer auprès des bons gars plutôt que chez les bâtards menteurs. Bien, les bons gars ont activement raconté toutes sortes de pures idioties à leurs homologues occidentaux qui, dans l'ensemble, l'ont cru par simple incompétence, ignorance, paresse ou arrogante stupidité. Voici un exemple fantastique et absolument hilarant de ce que cela produit. Consultez cette carte de la BBC et notez ses sources : le Conseil national ukrainien de sécurité et de défense .

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© Carte publiée par la BBC

Chess

Poutine, meilleur joueur de la partie

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© AP
L'arnaque occidentale et ses indignations sélectives ont un peu trop durées ? Le blanc-seing donné à Kiev pour tuer des innocents ou bombarder sans discernement dans des villes comme Lougansk ou Donetsk, ses propres citoyens, vient-il de prendre fin ? En effet, entre la déclaration du président russe Vladimir Poutine, qui fait jaser en ce moment et la gesticulation de Kiev, qui ne voit sa défaite qu'au prisme russe, il n'y a qu'un pas. Poutine a-t-il assommé définitivement ses détracteurs ?

Le président russe a déclaré qu'il fallait désormais penser à l'indépendance du sud-est ukrainien, à la création d'un état dans cette zone. Une façon astucieuse de dire que la Russie n'a pas besoin de s'étendre vers l'Ukraine après le coup fumant de la Crimée. Mais, la Russie pense que, pour que cesse la guerre et des morts inutiles dans le Donbass, il faut une autodétermination des peuples de cette région. Restant dans la logique russe et surtout le droit international, le président russe est en train de donner une véritable leçon de choses à l'Occident.