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Star of David

Justifier le génocide : le soldat israélien Hadar Goldin n'a pas été enlevé par le Hamas, mais a été tué au combat

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Le soldat Hadar Goldin, porté disparu vendredi matin après une attaque du Hamas, a été tué au combat, déclare dimanche l'armée israélienne dans un communiqué.

"Un comité spécial dirigé par le grand rabbin des forces de défense d'Israël annonce la mort de l'officier d'infanterie de la brigade Givati, le lieutenant Hadar Goldin, tué au combat dans la bande de Gaza le vendredi 1er août 2014", dit le texte.

Israël a accusé dans un premier temps le Hamas d'avoir enlevé le militaire.

La branche armée du mouvement islamiste a démenti, tout en supposant que Goldin avait été tué lors d'une embuscade dans le sud de la bande de Gaza dans laquelle deux autres soldats israéliens ont trouvé la mort vendredi matin.

Star of David

Gaza, ou la vertu génocidaire du Système

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C'est The Moon of Alabama (voir MoA, le 1er août 2014 en note [1]) qui a constaté, et l'apparition de l'article sur Times of Israel, et son retrait après considération que la logique développée avait ses inconvénients. «Quand le génocide est permis, tel était le titre de l'article (on aurait pu dire «Quand le génocide est recommandé»). Pour information, il importe de savoir que le journal en ligne Times of Israel, activé en 2012, n'est pas une de ces obscures feuilles extrémistes, mais une initiative bien structurée et financée, qui se veut de bonne réputation dans le monde de la communication israélien, avec une forte participation du quasi-honorable Haaretz, pour offrir un site de grande diffusion sur la situation et le point de vue israéliens... Par conséquent, il est apparu à la réflexion que l'article faisait à la fois tache et glauque, et qu'il s'agissait de le faire promptement disparaître. MoA signale dans son texte qu'il a disparu du site Times of Israel (mais MoA avait « capturé» une image de la version initiale, qu'on peut voir affichée) mais qu'il restait sur le site 5 Towns Jewish Times, - et, entre-temps, il a également disparu de ce dernier... On fait le ménage.

MoA :
«On pourrait penser que le sort cruel et douloureux qui a été réservé à son propre peuple dans le passé aurait favorisé une sorte d'empathie pour les autres peuples. Mais ce n'est pas du tout le cas. Certaines personnes tout du moins, semblent considérer les horreurs que leurs ancêtres ont été forcés d'endurer comme un modèle à appliquer dans leur propre comportement envers d'autres gens dans des circonstances similaires.

»Le Times of Israel vient d'enlever un article (image du texte entier [2], texte entier sur pastebin en note [3]) de son site mais on le trouve encore dans le journal 5 Towns Jewish Times et l'auteur le défend sur Twitter (copie du tweet en note [4]) : « 5 cessez-le-feu tous violés par des missiles et des kidnappings. Il n'y a qu'un seul moyen de les neutraliser. Réveillez-vous! »

»Quel autre moyen y a-t-il de traiter un ennemi de cette nature que de l'éliminer complètement? [...] Si les leaders politiques et les experts militaires arrivent à la conclusion que le génocide est le seul moyen de maintenir le calme, est-il alors permis de commettre un génocide pour atteindre ce but légitime?

»Dans les années 1930/40, Reinhard Heidrich et quelques autres bouchers étaient d'accord avec l'auteur et ont répondu à cette question par l'affirmative.»
On tiendra cet article, la place où on l'a mis, la nécessité où l'on s'est trouvé de le retirer parce qu'il y a tout de même des lambeaux de réputation à défendre, - on tiendra tout cela comme des caractères symboliques de la situation d'Israël, et de la nième crise de Gaza qui doit lui être adjointe. Sur la "nième crise de Gaza" elle-même, il y a fort peu de nouveau à dire, sinon le constat de l'habituel carnage effectué avec une ferme intention de terrorisation de la population, - ou de génocide, comme l'autre suggère ? Les causes ponctuelles de l'attaque sont toujours les mêmes, qui constituent la réclamation d'Israël de vivre en paix et en sécurité, sans un bruit imprévu ou une contestation intempestive pour troubler ce calme. Israël vit dans une bulle, ou sous un "dôme de fer" si l'on veut, qui constitue un monde hors du monde du Moyen-Orient où ce pays se situe géographiquement, et aucune intrusion du second monde dans le premier ne peut être tolérée. Israël ne veut pas de "carnage" chez lui, et est prêt à opérer un carnage, un vrai de vrai, dans l'autre monde qu'il tient sous sa botte et sa domination mais hors de sa bulle, - et un simple regard à la comptabilité des "carnages" comparés montre bien entendu combien ces deux mondes diffèrent l'un de l'autre. Comme d'habitude, comme à chaque expédition, l'IDF (Israel Defense Force), ex-Tsahal, annonce que, cette fois, elle résoudra le problème, - d'où cette idée d'article, suggérant qu'on passe de la terrorisation à la liquidation (génocide), avec approbation officielle comme dans le meilleur des mondes.

Vader

Barack Obama : l'aveu, « oui, Nous avons torturé des gens »

Obama
© Larry Downing Barack Obama s'est livré à une rare confession devant la presse ce vendredi.
Le président américain Barack Obama s'est livré à un aveu rarissime vendredi soir, devançant la sortie d'un rapport sur les méthodes de la CIA : oui, les États-Unis ont pratiqué la torture sur des prisonniers. Des propos qui devancent la déclassification d'un rapport exclusif, dans les prochains jours, sur les méthodes de la CIA sous le mandat de George W. Bush.

C'est vers la fin de sa conférence de presse traditionnelle, vendredi soir, que Barack Obama a prononcé ces mots : « Nous avons fait des choses contraires à nos valeurs ». En d'autres termes, le président américain venait de reconnaître clairement que les États-Unis avaient bien pratiqué la torture sur des prisonniers « après le 11-septembre ». Il l'avait déjà évoqué par le passé, mais peut-être pas aussi clairement. Washington a longtemps détenu des prisonniers, notamment dans des prisons secrètes sur le continent européen ou sur son sol, avant de les envoyer dans la prison de Guantanamo.

Bomb

Tags sionistes sur une mosquée de Marseille

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© InconnuInscriptions sionistes et islamophobes sur la façade de la mosquée du Boulevard de Viala à Marseille
L'acte islamophobe a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, la mosquée sise Boulevard de Viala dans le 15e arrondissement de Marseille a été retrouvé ce matin complètement tagué. Les fidèles ont découvert les tags « ISRAEL VIVRA » et « LDJ veille » avec une étoile de David.

Commentaire: Le silence des médias de masse quant aux actes islamophobes est assourdissant.


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Gaza: au moins 10 Palestiniens tués dans une frappe sur une école de l'ONU

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© Lefteris Pitarakis / AP
Gaza (Territoires palestiniens) - Au moins dix Palestiniens ont été tués dimanche dans une frappe ayant touché une école de l'ONU qui accueille des réfugiés à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ont annoncé les secours locaux.

Selon les premières informations, il y a de nombreux morts et blessés dans l'école de l'UNWRA à Rafah après un bombardement, a de son côté indiqué le porte-parole de l'Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, Chris Gunness.

Il n'a pas imputé la responsabilité des tirs à l'un ou l'autre des belligérants, Israël et le Hamas.

Une trentaine de Palestiniens avaient déjà été tués dans des frappes sur des écoles de l'ONU, à Beit Hanoun le 24 juillet et à Jabaliya (nord) le 31 juillet, suscitant une vive émotion internationale et la condamnation de l'ONU.

L'UNRWA avait ouvertement accusé Israël d'être à l'origine du drame de Jabaliya.

Le secrétaire-général de l'ONU Ban Ki-Moon avait qualifié l'attaque contre l'école à Jabaliya d'injustifiable. Les responsabilités doivent être déterminées et justice doit être rendue, avait-il insisté. Washington avait également condamné le bombardement et appelé Israël à faire plus d'efforts pour protéger la population de Gaza.

Israël considère cependant le Hamas comme responsable du très lourd bilan de son opération Bordure protectrice pour les civils, qui représentent la grande majorité des quelque 1.800 morts palestiniens.

Selon l'armée israélienne, le mouvement islamiste palestinien utilise les civils comme boucliers humains en tirant depuis des zones habitées ou en dissimulant armes et centres opérationnels dans des écoles, des mosquées ou des hôpitaux.

Bomb

MH17 : La BBC censure un témoignage parlant de fragments soufflés vers l'extérieur

BBC
Les "boîtes noires" du Boeing de la Malaisian Airline qui s'est écrasé ont finalement été transférés dans les mains des experts. Cependant, que peuvent-elles nous dire ?

Elles ont enregistré les coordonnées et la position de l'avion au moment de l'incident et ont peut-être enregistré le bruit de l'explosion. Cependant, elles ne vont pas nous dire exactement ce qui a causé l'explosion.

Les habitants des villages voisins sont certains qu'ils ont vu des avions militaires dans le ciel peu avant la catastrophe. Selon eux, il s'agissait en fait de chasseurs à réaction qui ont fait tomber le Boeing.

Le gouvernement ukrainien rejette cette version des faits. Il croient que le Boeing a été abattu à l'aide d'un missile à partir d'un lance missiles "BUK" qui est venu de Russie.


Le Service de sécurité ukrainien a publié des photographies et une vidéo, qui, à son avis, prouvent que le Boeing a été abattu par un missile "BUK".

Extrait :

Témoin # 1 : Il y a eu deux explosions dans l'air. Et voilà comment l'avion s'est brisé. Et [les] fragments ont été soufflé vers l'extérieur, sur les côtés. Et quand ...

No Entry

Encore plus efficace que le code 729

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© Inconnu
Depuis le début de l'offensive israélienne « bordure protectrice », plusieurs appels aux boycotts ont circulé via les réseaux sociaux et de nombreux pays ont déjà fait savoir qu'ils banniraient l'achat des marques provenant des territoires occupés.
Par ailleurs, certaines informations ont déjà circulé autour d'un chiffre : 729 . Ce code concernerait tous les produits fabriqués en Israël.


Ce renseignement est partiellement vrai : ces trois premiers chiffres sont en réalité des indicateurs très peu fiables car l'indicatif proviendrait plus du siège social que du lieu de fabrication du produit. Par exemple, une entreprise française peut très bien fabriquer un produit en Israël et le vendre sous un indicatif français (300 à 379) et vice versa (une société israélienne qui fabrique ses produits en Israël pourrait les classer sous un indicatif français à partir du moment où la société possède une filiale en France.)

Stormtrooper

OTAN, offensive mondiale

OTAN
Pas de vacances, mais un super travail d'été à l'OTAN. On prépare le Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement qui, les 4 et 5 septembre à Newport au Pays de Galles, fixera les lignes de l' « adaptation stratégique » en fonction anti-russe. Comme l'a déjà annoncé le général étasunien Philip Breedlove, Commandant suprême allié en Europe, cela « coûtera de l'argent, du temps et des efforts ». Les travaux ont déjà commencé.

En Ukraine, pendant que l'OTAN intensifie l'entraînement des forces armées de Kiev, financées par Washington avec 33 millions de dollars, on est en train de réactiver trois aéroports militaires dans la région méridionale, utilisables par les chasseurs bombardiers de l'Alliance. En Pologne vient à peine de se tenir une manœuvre de parachutistes étasuniens, polonais et estoniens, largués par des C-130J arrivés à la base allemande de Ramstein. En Hongrie, Roumanie, Bulgarie et Lituanie sont en cours diverses opérations militaires OTAN, avec des avions radar AWACs, chasseurs F-16 et navires de guerre en Mer Noire. En Géorgie, où s'est rendue une délégation de l'Assemblée parlementaire OTAN pour accélérer son entrée dans l'Alliance, les troupes revenues d'Afghanistan sont re-entraînées par des instructeurs étasuniens pour opérer dans le Caucase. En Azerbaïdjan, Tadjikistan et Arménie sont entraînées des forces choisies pour opérer sous commandement OTAN, dont le quartier général accueille déjà des officiers de ces pays. En Afghanistan l'OTAN est en train de reconvertir la guerre, en la transformant en une série d' « opérations couvertes ». L' « Organisation du Traité Nord-Atlantique », après s'être étendue à l'Europe orientale (jusqu'à l'intérieur de l'ex URSS) et à l'Asie centrale, pointe maintenant sur d'autres régions.

Snakes in Suits

Traité transatlantique : aujourd'hui, sécurité sanitaire et environnementale

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© Inconnu
En prônant « l'harmonisation » et la « coopération réglementaire » au sein du TTIP, les lobbies industriels entendent neutraliser toute volonté politique et réglementaire au nom du libre échange. La protection de la santé et de l'environnement est tout particulièrement visée.

Un véritable déploiement de forces : ainsi peut-on résumer l'action des lobbies agro-industriels auprès de la Commission européenne dans le contexte des négociations sur le Partenariat transatlantique entre l'UE et les États-Unis (TTIP, TAFTA ou GMT - lire « C'est quoi le Partenariat transatlantique ? »). L'ONG Corporate Europe Observatory a récemment publié une enquête sur les rencontres entre les représentants des différents secteurs économiques concernés, indiquant notamment que les multinationales de l'alimentation, les traders de denrées et les semenciers ont eu plus de contacts avec la Direction générale du commerce que les industries pharmaceutique, chimique, automobile et financières réunies.

Cowboy Hat

Les sanctions américaines vouées à l'echec?

Traduction : Jean-François Goulon

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© Inconnu
Une nouvelle Guerre Froide était bien la dernière chose qu'Obama avait encore à l'esprit lorsque la nuit tombait sur le campus universitaire de l'université Lynn, en Floride, le 22 octobre 2012. C'était la nuit des longs couteaux, celle du fameux débat de politique étrangère de la campagne présidentielle, durant lequel Obama a vertement mouché son opposant républicain, Mitt Romney, en ridiculisant son assertion selon laquelle la Russie constituait la plus grande menace géopolitique pour les Etats-Unis au 21ème siècle.

Voici comment Obama administra sa fameuse rebuffade à Romney : « Monsieur le gouverneur, je suis content que vous reconnaissiez qu'Al-Qaïda est une menace, car lorsque que l'on vous demandait, il y a quelques mois, quelle était la plus grande menace pour les États-Unis, vous avez répondu la Russie - et non pas Al-Qaïda - vous avez dit la Russie. Et les années 1980 n'appellent pas au retour de leur politique étrangère parce que, savez-vous, la Guerre Froide est terminée depuis plus de 20 ans. Mais, Monsieur le gouverneur, lorsqu'il s'agit de politique étrangère, vous semblez vouloir importer la politique étrangère des années 1980 ».