Les Maîtres du MondeS


Alarm Clock

« Grand châtiment britannique contre la Russie » : pourquoi le monde est abasourdi

La phrase « ce que nous attendions depuis si longtemps est arrivé » ne s'applique pas ici. Les événements au Royaume-Uni ont été poussés au galop. Seulement neuf jours se sont écoulés entre l'incident de Salisbury et la terrible vengeance internationale contre la Russie. Rappelons les étapes de ce scandale qui a éclaté à vitesse grand V.
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© InconnuLa Theresa
Dans la soirée du 4 mars, un homme âgé et une jeune femme ont été retrouvés inconscients devant une pizzeria au Royaume-Uni. Dans la matinée du 5 mars, tout le monde avait déjà appris qu'il s'agissait de Sergueï Skripal, ancien colonel de la GRU (renseignement militaire russe) et ancien espion du renseignement britannique, et de sa fille

Vader

L'esprit de vengeance de Theresa May : elle décrète des sanctions contre son propre pays

Le discours de la première ministre britannique devant le parlement, qui a insisté sur la « nécessité de punir la Russie », a remis au premier plan médiatique de nombreux «leaders d'opinion» russes et étrangers.
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© InconnuL'esprit de vengeance de Theresa May

Commentaire: Theresa May ne sait pas jouer aux échecs. Pour se battre contre la Russie il faut savoir le faire.


Bomb

Affaire Skripal: le Royaume-Uni bloque le communiqué de l'Onu proposé par la Russie

La session d'urgence du Conseil de Sécurité de l'Onu n'a pas réussi à adopter un communiqué de presse commun sur l'empoisonnement de Sergueï Skripal en raison de l'opposition britannique. Selon le porte-parole de la mission russe auprès de l'Onu, il s'agir d'un blocage « sous prétextes politisés ».
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© VoicePress
Le Royaume-Uni a bloqué le projet de communiqué du Conseil de Sécurité de l'Onu sur l'enquête concernant l'incident à Salisbury, a annoncé Fiodor Strjijovski, porte-parole de la mission russe auprès de l'Onu.

Dominoes

Pas de collusion entre Trump et la Russie, mais Obama impliqué » dit la Commission d'enquête du Congrès qui vient de rendre ses conclusions

Donald Trump
La Commission d'enquête sur le Renseignement de la Chambre des représentants, après avoir interrogé 73 témoins pendant quatorze mois et examiné plus de 300 000 documents, vient de terminer son enquête sur un constat que vos médias vont enterrer : il n'y a pas eu de collusion entre la campagne Trump et la Russie.

Ses principales conclusions sont celles-ci (1) :
  1. Il n'y a as eu de collusion entre le candidat Trump et la Russie sur l'élection présidentielle.
  2. Le président Obama a été mis en garde pendant plusieurs années que la Russie tentait d'influencer les élections présidentielles, et il n'a rien fait.
  3. Des contacts « suspects et problématiques » ont eu lieu entre des officiels des services de Renseignements et les médias.
  4. La Russie a effectivement tenté d'interférer dans les élections de 2016, et elle s'est servie des médias sociaux pour semer la discorde.
  5. Le président Poutine n'avait aucune préférence quant à l'issue de l'élection, d'ailleurs il ne pensait pas que Donald Trump allait gagner. Son objectif était de monter les Américains les uns contre les autres quel que soit le candidat élu, et de miner notre confiance dans le processus électoral [sur ce point, disons clairement qu'il a réussi au-delà de toute attente, grâce à Hillary Clinton et aux médias qui ont inventé la collusion, et qu'il a parfaitement su tirer parti de la division qui existe entre Démocrates et Républicains].
  6. Un rapport déclassifié, après vérification qu'aucune information sur les méthodes employées ne soit révélée, sera rendu public dans les jours à venir, et il décrit de quelle façon un dossier de recherche contre Trump est parvenu de sources russes entre les mains de la campagne Clinton.
Procédure

La commission d'enquête du renseignement a orienté son travail dans quatre directions (2) :

Propaganda

SOTT Focus: La propagande Anti-Russe s'intensifie - Est-ce une réponse au discours de Poutine sur les armes nucléaires ?

putin kelly
© Kremlin.ruVladimir Putin interviewé par Megyn Kelly.
Bien que la Russie de Vladimir Poutine ait été diabolisée sans relâche par les médias occidentaux depuis des années, la malveillance et l'absurdité de la couverture médiatique de ces derniers jours nous incitent à nous demander ce qui a changé et ce qui justifie de telles attaques. La Russie fêtera la tenue d'une élection présidentielle le 18 mars, ce qui pourrait donc avoir pour but de discréditer la réélection imminente de Poutine aux yeux de l'Occident. Nous pouvons également être témoins d'une réponse directe à l'allocution de Poutine devant l'Assemblée de la Fédération de Russie le 1er mars, dans laquelle il a révélé de nouveaux systèmes d'armes perfectionnés qui rendent inutiles les systèmes de missiles anti-balistiques américains, rétablissant ainsi l'équilibre atomique en annulant la possibilité d'une frappe nucléaire sans une réponse égale.

Si les États-Unis et l'OTAN ne peuvent plus prétendre faire la guerre à la Russie avec une relative impunité, l'intensification de la guerre de l'information pourrait être leur deuxième meilleure option.

Ce qui suit est une courte liste de quelques-uns des articles anti-Russie les plus fantaisistes et absurdes produits par les médias occidentaux au cours des dernières semaines. A l'exception du premier, tous les autres ont été publiés après le discours de Poutine :

Newsweek a publié la une suivante : "Les stades russes autoriseront la cocaïne, le cannabis et l'héroïne en 2018". A la lecture de cet article, nous découvrons que l'Union Economique Eurasienne, dont la Russie est membre,"permet l'entrée dans le pays de certains stupéfiants et psychotropes interdits, en ayant des documents médicaux à l'appui". De plus, les règles de la FIFA permettent également aux spectateurs de transporter des drogues (en anglais le mot drogue veut aussi bien dire médicament que stupéfiant) du moment qu'ils ont une prescription rédigée en anglais ou en russe. Loin de la débauche irresponsable suggérée par le gros titre, il s'agit d'un problème de prescription médicale que tout pays civilisé reconnaît.

Eye 2

Que préparent-ils ? Ancien espion russe empoisonné : le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence à 20 heures

A la demande du Royaume-Uni, l'organe exécutif de l'ONU sera « informé » de l'empoisonnement de l'ancien espion russe Sergueï Skripal survenu le 4 mars dans la ville de Salisbury.
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© SPENCER PLATTLes diplomates du Conseil de sécurité de l'ONU réunis le 12 mars 2018 à New York

Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur l'empoisonnement de l'ancien espion russe Sergueï Skripal en Angleterre se tiendra le 14 mars à 20 heures, a annoncé la présidence néerlandaise en exercice de la plus haute instance de l'ONU.

Commentaire: Tout ça est-ce de la propagande pour une guerre imminente ? Pour distraire les gens des vrais problèmes sociaux que vit la société britannique ? Et n'est-ce pas une drôle de sensation d'un ... déjà-vu ?

Lire aussi :


Bad Guys

Ex-espion empoisonné, Theresa May et la méchante Russie

Le Premier ministre britannique a directement tenu Moscou pour responsable de l'empoisonnement d'un ex-agent double. Outre l'expulsion de 23 diplomates, aucun membre de la famille royale ne se rendra en Russie pour la Coupe du monde de football.
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© Inconnu
Alors que l'ultimatum adressé par Londres à Moscou dans l'affaire de l'ex-agent double empoisonné au Royaume-Uni a expiré, le Premier ministre britannique Theresa May s'est exprimé devant les députés ce 14 mars. Elle a estimé que la Russie était «coupable» de cette «tentative de meurtre».

Commentaire: Quand la folie frise le ridicule ... ou le ridicule la folie. Les perdants font toujours un spectacle pathétique quand ils ne veulent pas s'avouer vaincus. Et ils mentent, et ils n'ont rien appris.

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Attention

La Russie met en garde Washington : elle ripostera en cas de frappes sur Damas

Moscou a prévenu que des frappes sur des positions de ses soldats en Syrie occasionneraient une riposte. Le Kremlin soutient qu'une attaque sous faux drapeau est en préparation dans la Ghouta et pourrait servir de prétexte à Washington.
ghouta
© Inconnu
C'est un message en forme d'avertissement qu'a fait passer le ministère russe de la Défense ce 13 mars : le chef d'état-major Valéry Guérassimov a soutenu dans une déclaration sans équivoque que Moscou était prêt à riposter si la vie de soldats russes était menacée par des frappes sur Damas.

Biohazard

Damas annonce avoir retrouvé un laboratoire d'armes chimiques dans la Ghouta

chimical
© Murad Sezer Source: ReutersIllustration : des employés médicaux syriens s'entraînent à réagir à une attaque chimique.
Un laboratoire clandestin de fabrication d'armes chimiques a été retrouvé dans une zone de la Ghouta libérée des groupes djihadistes par l'armée syrienne. Damas soupçonne les rebelles de vouloir mener des attaques chimiques pour l'en accuser.

L'armée syrienne a retrouvé un atelier clandestin destiné à produire des munitions chimiques en patrouillant dans le village d'Aftris, dans la Ghouta, d'où des groupes rebelles djihadistes ont été récemment chassés.

Le colonel Feruz Ibrahim a expliqué : «Vraisemblablement, les matériaux de ces munitions pourraient avoir été produits dans le cadre d'une accusation sous faux drapeau [selon laquelle] les troupes du gouvernement [syrien] auraient utilisé des armes chimiques.»

Star of David

Et que la guerre continue ! Les USA et Israël projetteraient une attaque conjointe contre des sites iraniens au Proche Orient

Les USA et l'État hébreu prépareraient une opération conjointe visant des infrastructures militaires iraniennes au Proche-Orient, précisément en Syrie, rapporte ce dimanche la presse israélienne, se référant au journal koweïtien Al-Jarida.
guerre
© InconnuJusqu'où cette guerre ?
L'échec des négociations du chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian avec les autorités iraniennes, qui a eu lieu la semaine dernière alors que Benjamin Netanyahu était en visite à Washington, aura des conséquences « destructives pour le système politique et militaire » des pays où l'influence de l'Iran se renforce, écrit ce dimanche le portail Israinfo, se référant à une publication parue dans le journal koweïtien Al-Jarida, lui-même informé par des sources américaines renseignées.

Commentaire: Lire : Les Américains s'apprêtent à défendre Israël