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Poutine et la Russie, un homme et son pays

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© Inconnu
La politique de la Russie est dominée aujourd'hui par la stature de Vladimir Vladimirovitch Poutine. Cet officier a repris en main un Etat entré en déliquescence après la chute de l'URSS. Dans son livre Poutine paru chez Calmann-Lévy, Frédéric Pons (**) raconte les origines de Poutine et sa jeunesse. « Tout commence à Saint Petersbourg » écrit-il. Le tsarisme moderne a commencé là avec Pierre Le Grand. La révolution bolchevique aussi.

Poutine est né à Saint Petersbourg qui est un double symbole : l'ouverture vers l'Europe et la résistance à l'ennemi (le Troisième Reich). Deux frères de Poutine sont morts pendant la guerre et sa mère a échappé à la mort de justesse.

Le souvenir de la Seconde Guerre mondiale reste fort en Russie. Mais cela n'entraine aucune haine à l'égard de l'Occident en général et de l'Allemagne en particulier. Poutine a appris l'Allemand. Son rêve était d'être un agent secret comme dans le film de l'époque soviétique « le glaive et le bouclier » ou le héros à lui seul sauve son pays. Il a réitéré plusieurs fois l'idée que la Russie est européenne : à Sotchi, lors de la réunion annuelle du Club de Valdaï, Le président Poutine a dit : « Certains disent que la Russie tournerait le dos à l'Europe (...) permettez de dire que ce n'est absolument pas le cas ». Poutine avait fait mettre un portrait de Pierre le Grand dans son bureau d'adjoint au maire de Saint Petersbourg chargé des relations internationales.

Commentaire: Bien sûr, on peut ne pas être entièrement d'accord avec les théories de Hayek pour certaines explications de fond. Il n'empêche que l'article nous propose une vision en contraste violent avec le baragouinage écervelé et infantilisant de la propagande occidentale, et nous permet de comprendre toujours un peu mieux les subtilités d'un homme et l'âme de son pays.


Chess

De la vulnérabilité de la Russie face aux sanctions et aux incursions militaires de l'Union européenne et des USA

Traduction : Daniel pour Vineyardsaker.fr

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© InconnuPoutine et Obama aux échecs
Le coup d'État commandité par les USA et l'Union européenne en Ukraine a transformé cet ancien partenaire commercial stable de la Russie en un client dévasté de l'économie européenne et en une rampe de lancement de l'Otan. Si l'on ajoute à cela les sanctions économiques imposées à la Russie pour son soutien à la majorité ethnique russe dans la région du Donbass et en Crimée, on mesure la dangereuse vulnérabilité de l'État russe et de son économie. Le pays fait actuellement de gros efforts en vue de renforcer sa sécurité nationale et de rendre son économie viable. Une analyse critique des politiques et des structures qui sont nées de l'ère postsoviétique permet d'y voir plus clair.

Le pillage comme forme de privatisation

Au cours du dernier quart de siècle, les gangsters-oligarques agissant par gangs armés interposés ont transféré illégalement ou saisi violemment des biens publics valant plusieurs milliers de milliards de dollars dans tous les secteurs de l'économie russe, en particulier pendant la transition vers le capitalisme.

Bad Guys

La chute programmée d'un occident sans repères moraux : une 3e guerre mondiale à nos portes ?

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© Inconnu
« Je pense que le monde est assez grand pour que nous puissions nous développer tous ensemble ». Xi Jinping, Président chinois à Canberra.

Le dernier G20 s'est tenu dans une atmosphère où tous les puissants de ce monde s'étaient retrouvés pour, une fois de plus, ne rien faire, ne rien décider si ce n'est de vœux pieux de moralisation de la finance quand on sait que toutes les banques trichent ; changements climatiques quand on sait que les grands polluent, et enfin Ebola. Or personne n'a mis la main à la poche. Par contre, ce qui était remarquable c'est l'acharnement sur Poutine présenté par des médias occidentaux nervis comme le diable, l'antéchrist. Pourtant, Poutine n'a pas répondu aux provocations ni d'un Cameron, le traitant de comportement hitlérien ni du Stéphane Harper qui s'est permis de lui négocier difficilement une poignée de main ni même de la Nouvelle Zélande... Bref tous les vassaux de l'Empire avaient pour rôle de se lancer dans la curée en attendant le maître... Poutine fut impérial, il ne répondit pas aux insultes. Il n'aborda même pas avec Hollande le problème du bateau Mistral payé mais non livré par la France, il prit même part aux réunions avec les membres du Brics pour une fois de plus coordonner leur puissance en face de celle en déclin de l'Empire.

Airplane

L'avion MH17 de Malaysia Airlines : une attaque sous fausse bannière du régime de Kiev

Traduction: Julie Lévesque pour Mondialisation.ca

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Lors du Sommet de l'APEC à Pékin, le premier ministre australien Tony Abbott, l'hôte des réunions, du G20 à Brisbane, a laissé entendre en termes clairs au cours d'une rencontre de 15 minutes avec le président russe Vladimir Poutine, que Moscou était responsable de l'attentat du vol MH17 de Malaysia Airlines en Ukraine.


Lors de la réunion, M. Abbott aurait déclaré que « la Russie avait armé les rebelles qui ont abattu l'avion et tué 38 Australiens ». M. Abbott a déclaré que « le MH17 a été détruit par un missile lancé de l'est de l'Ukraine avec un lanceur provenant de la Russie et qui lui a été rendu par la suite, [ajoutant que cette] affaire était très sérieuse. "

Le Centre de recherche sur la mondialisation a offert a dès le départ une importante couverture médiatique à l'attaque du MH17. Les preuves et l'analyse de l'incident invalident les accusations du premier ministre Abbott et indiquent clairement une attaque sous fausse bannière initiée par le régime de Kiev, soutenu par les États-Unis et l'OTAN, ainsi qu'un camouflage par les enquêteurs australiens et néerlandais.

Rappelons-nous que Washington a utilisé l'attaque contre le MH17 comme prétexte pour imposer des sanctions économiques à la Fédération de Russie.

Les médias et les gouvernements occidentaux ont tout fait pour supprimer et déformer les éléments de preuve indiquant que le MH17 n'a pas été abattu par un missile Buk, mais bien par un avion militaire ukrainien.

USA

Meilleur du Web: L'empire anglo-sioniste est vraiment devenu « l'Empire des Illusions »

Traduction c.l. pour Les Grosses Orchades

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Curieux, non ? Les deux récents sommets (APEC et G20) ont fini en désastre, je le soutiens, pour les États-Unis et ses alliés (voir ici, ici et ici), tandis que la Russie, la Chine et le reste des BRICS ont visiblement pris le contrôle de la situation, et pourtant, il y en a encore qui croient les médias de masse occidentaux, qui s'évertuent à dépeindre Poutine et la Russie comme « faibles ».

Je suppose, à notre époque virtuelle, que les perceptions sont tout, et dans ce cas, il est clair que les perceptions prennent la forme du moule que leur donnent les médias dominants, dont le savoir-faire, en matière de lavage de cerveaux, est réellement impressionnant. Mais voyons les faits.

Le résultat le plus notable qu'aient produit ces deux sommets, c'est que Xi Jinping a, pour la première fois, montré sans doute possible qu'il soutient à fond Poutine et la Russie.

Je me rappelle très bien qu'au début de l'année, il y en avait beaucoup qui doutaient de la politique chinoise à l'égard de la Russie ; beaucoup disaient que « l'effet Walmart » (l'étendue des liens US-Chine) ne permettrait jamais à la Chine de s'aligner avec la Russie contre les États-Unis, et pourtant, c'est exactement ce qui s'est produit, à au moins trois niveaux :
1. Économique : non seulement la Russie et la Chine ont signé ce qu'on ne peut qu'appeler des méga-contrats, mais en outre, les Chinois ont été plus qu'heureux d'offrir aux banques russes (frappées de sanctions US/UE) l'accès aux crédits chinois. La Chine aide aussi la Russie à remplacer SWIFT.

2. Politique : les Chinois sont même sortis de leur chemin pour montrer que, non seulement Poutine n'était pas isolé du tout, mais qu'il était au contraire l'invité d'honneur de l'APEC, ce qui revenait à défier ouvertement les États-Unis.

3. Militaire : la Russie et la Chine sont engagées, sur une base régulière, dans d'importants exercices militaires conjoints, qui comprennent des opérations navales et au sol. Et les deux pays ne se contentent pas de s'entraîner de concert, ils sont également en train de créer des états-majors inter-armées.

Megaphone

Interview de Poutine à la télé allemande

Traduction pour Medias Presse Info à partir de la traduction anglaise : Emilie Defresne

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© InconnuVladimir Poutine sur ARD
Rapports Russie-Allemagne, Otan, déploiement des forces de part et d'autre, Crimée, crise ukrainienne et enjeux économiques, et bien sûr la Novorossia : Vladimir Poutine a répondu aux questions d'Hubert Seipel pour la chaîne de télévision allemande ARD, ce 13 novembre à Vladivostok. Voici la traduction intégrale de l'interview.

HUBERT SEIPEL : Bonjour, Monsieur le Président. Vous êtes le seul président russe qui ait jamais donné un discours au Bundestag. Cela se passait en 2001. Votre discours a été un succès. Vous avez parlé des relations entre la Russie et l'Allemagne, de la coopération de la Russie à la construction de l'Europe, même si vous aviez donné un avertissement. Vous avez dit que les idées de la guerre froide devaient être éradiquées. Donc vous avez noté que nous partagions les mêmes valeurs, encore que vous ne fassiez pas confiance aux autres. Pourquoi étiez-vous un peu pessimiste à l'époque ?

VLADIMIR POUTINE : Tout d'abord, je ne donne aucun avertissement ou remontrance et je ne voulais pas être pessimiste. Je voulais juste analyser la période précédente dans le développement de la situation dans le monde et en Europe, après l'effondrement de l'Union soviétique. Donc je me suis permis de prédire la situation en fonction de différents scénarios de développement. Naturellement, cela reflète la situation comme nous la voyons, à travers le prisme, à la façon des diplomates, du point de vue de la Russie, mais encore, je pense qu'il s'agissait d'une analyse plutôt objective.

Je réitère : il n'y avait pas de pessimisme d'aucune sorte. Aucun. Au contraire, je voulais être optimiste. Je suppose que, après avoir reconnu tous les problèmes du passé, nous devons aller vers un processus de renforcement des relations, beaucoup plus confortables et mutuellement avantageuses dans le futur.

Bomb

Confrontation militaire entre Ukraine-Otan-USA et la Russie de plus en plus probable

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© Inconnu
Comme l'explique Vera Graziadei dans un article de Russia Insider paru le 17 novembre [1], Porochenko en vient maintenant à affirmer ouvertement son intention de terroriser les populations civiles et il semble convaincu du soutien inconditionnel de l'Union européenne : « La semaine dernière, dans un discours plein de candeur, adressé à des nationalistes ukrainiens assemblés à l'Opéra de Kiev, le président Petro Porochenko a présenté son plan pour gagner la guerre en Ukraine de l'Est :

« Nous (les Ukrainiens) garderons nos emplois. Eux (les habitants du Donbass) non. Nous garderons nos retraites. Eux non. Nous continuerons à prendre soin de nos enfants, de nos concitoyens, de nos retraités. Eux ne le pourront pas. Nos enfants pourront aller à la crèche. Les leurs se cacheront dans les sous-sols. Parce qu'ils ne seront capables de rien. Et c'est ainsi que nous gagnerons cette guerre. »


Porochenko sur la Novorossia : « Leurs enfants resteront dans les caves ! » , (sous-titrée en anglais et français, par Thalie Thalie).


Smiley

Prix Pinocchio 2014 : Shell, GDF Suez et Samsung en grands vainqueurs...

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© Les amis de la terre / CRID / ¨Peuples solidaires ActionaidIllustration prix Pinocchio 2014
Le 18 novembre, 61 000 votants ont désigné Shell, GDF Suez et Samsung comme les mauvais élèves du développement durable. Ce vote était organisé par les Amis de la Terre, en partenariat avec Peuples Solidaires-ActionAid France et le Centre de recherche et d'information pour le développement (CRID). Les prix Pinocchio témoignent, selon ces associations, de "l'indignation croissante des citoyens face aux graves impacts sociaux et environnementaux des activités de multinationales".

Prix "Une pour tous, tout pour moi" : Shell

Avec 43% des votes, Shell est désigné "haut la main" vainqueur de la catégorie qui dénonce "la politique la plus agressive en termes d'appropriation, de surexploitation ou de destruction des ressources naturelles". Sa nomination était particulièrement due à ses multiples projets de gaz de schiste dans le monde.

"Pour le développement des projets de sables bitumineux ou de gaz et pétrole de schiste utilisant la fracturation hydraulique, Shell met en œuvre 5 principes de fonctionnement ambitieux qui, selon nous, fournissent un cadre pour la protection des eaux, de l'air, de la faune et aux membres des communautés dans lesquelles nous opérons. (...) Shell est engagé dans un dialogue sérieux sur les questions liées à l'entreprise responsable, y compris la transparence financière et de la communauté et des sujets connexes sur l'environnement, et heureuse de pouvoir s'engager sur ces questions", répond le groupe.

Commentaire: Ne sous-estimons pas la valeur d'un processus, ici, la remise d'un prix symbolique, mettant en évidence la dichotomie inhérente à toute ces grosses sociétés, contraintes d'avoir un discours de façade, à l'opposé des réalités dites de terrain. L'exposition du mensonge en plein jour est toujours inconfortable et oblige à des manœuvres visant l'amélioration d'une situation pour le bien-être général ; si ce n'est pas le cas, et que l'on se contente de nier les évidences malgré des preuves objectives, le résultat peut s'avérer désastreux en terme d'image et de crédibilité.

La devise cachée de ces grosses sociétés, et des dirigeants psychopathes de tous bords, est sans doute, comme le dit si bien Homer Simpson : "Profitons de ce merveilleux moment compris entre le mensonge et sa découverte".

A nous de raccourcir le plus possible ce moment-là.

Concernant Samsung :

- Obscurs business de la téléphonie mobile
- Samsung accusé de faire travailler des enfants chinois
- Une porte cachée a été trouvée dans les téléphones de Samsung


Gold Coins

Les banquiers, tricheurs par culture

eurozone banks
© AFP Photo/Philippe HuguenTwenty-five eurozone banks out of a total 130 fail a new financial health check by the European Central Bank, figures show
Les banquiers n'inspirent pas confiance, c'est là un euphémisme. Chaque nouvelle enquête le rappelle : aucun secteur professionnel ne suscite autant de rejet dans l'opinion, « si ce n'est les hommes politiques, les criminels emprisonnés... et les vendeurs de voiture », précise Michel Maréchal, professeur d'économie expérimentale à l'université de Zurich. Le chercheur ne va rien arranger à l'affaire. Avec son collègue de Zurich, Ernst Fehr, et Alain Cohn, de l'université de Chicago, il publie dans la revue scientifique Nature, publiée jeudi 20 novembre, un article qui met en évidence la « culture de la triche » en vigueur dans le secteur bancaire.

Les trois chercheurs s'intéressent depuis des années aux identités professionnelles et à la façon dont celles-ci peuvent contribuer à construire des comportements plus ou moins éthiques. « Les récents scandales financiers, du dossier Kerviel à l'affaire du Libor, et la conviction des experts que les normes en vigueur dans le monde de la banque pouvaient expliquer ces dérives nous ont convaincus de la nécessité d'élaborer un protocole », explique M. Maréchal. Un dispositif assis sur le plus célèbre et le plus simple des jeux de hasard : pile ou face.

Better Earth

L'affrontement entre l'Occident et les BRICS tourne en faveur de ces derniers

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Ce qui énerve Londres et Wall Street, c’est que désormais toutes les routes mènent à Beijing. Voici la ville de Xi’an.
L'affrontement s'intensifie entre d'un côté Londres et Washington, à la tête d'un parti « occidental », et de l'autre, les pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), déterminés à créer une nouvelle architecture économique et financière mondiale.

Le nombre d'anciens alliés prêts à quitter le bateau occidental augmente de jour en jour, tant la crainte des politiques de guerre et de pillage promues par Washington dépasse celle des pays qu'ils diabolisent depuis des années. Serions-nous devant un phénomène similaire à celui qui conduisit à la chute du mur de Berlin ? A cette époque aussi, la peur avait changé de camp. Face à un système qui s'effondrait, les populations osèrent enfin braver l'interdit, et ce qui, au départ, n'était qu'une petite fente devint la brèche qui fit tomber le Mur.

C'est le phénomène qui se développe depuis l'été dernier à travers l'Amérique latine. Constatant qu'Obama avait lâché ses fonds vautours contre l'Argentine, ces pays qui ont vécu pendant des décennies sous la botte ont participé en masse au Sommet des BRICS de Fortaleza, qui leur a ouvert la voie à une politique de développement scientifique, technologique et infrastructurel.