Les Maîtres du MondeS


Cowboy Hat

Révélations - La propagande anti-ukrainienne et les mystérieux snipers

La chaîne de télévision Russia Today a publié une interception du téléphone du ministre estonien des Affaires étrangères, Urmas Paet, dans lequel il indique que les mystérieux snipers de la place Maidan étaient liés à l'opposition pro-européenne.
Urmas Paet
© InconnuUrmas Paet
Sans prendre personnellement position, le ministre libéral téléphone à ce sujet à la Haute-représentante de l'Union européenne, lady Catherine Ashton, pour l'informer de ses doutes. L'authenticité de la conversation a été confirmée par les deux protagonistes. Elle date d'une semaine.

Le ministre, indigné, déclare avoir eu confirmation par le Dr. Olga Bogomolets (célèbre dermatologue impliquée dans les manifestations de la place Maidan) que des individus liés à l'opposition pro-européenne - et non pas des membres des forces de sécurité fidèles au président Ianoukovytch - ont tiré à la fois sur la police et sur les manifestants pour provoquer les émeutes et renverser le gouvernement.

Sun

Impérialisme occidental - Quand le soleil se couche sur la sublime ville de Sotchi, l'Occident jaloux monte en scène

Pour l'artiste états-unien Daniel Patrick Welsh, la crise ukrainienne révèle la vraie nature de l'Empire américain : contrairement au discours dominant, les fascistes ne sont pas un épiphénomène local, qui perturbent une révolution démocratique. C'est un élément central de la stratégie de puissance de Washington qui est précisément aux mains de personnalités extrémistes. Nous devons nous réveiller et considérer que notre plus grand ennemi, c'est le gouvernement fédéral des États-Unis.

John McCain avec le leader néo-nazi du Parti Svoboda Oleh Tyahnibok, Kiev, le 15 décembre, 2013
© InconnuJohn McCain avec le leader néo-nazi du Parti Svoboda Oleh Tyahnibok, Kiev, le 15 décembre, 2013
Tout d'abord , affranchissons-nous des petites formalités. Je suppose qu'on pourrait dire que ce n'était pas un coup fasciste pourvu que l'on ignore sa violence et sa nature ouvertement fasciste. Il doit être clair aux yeux de tous, ces pom-pom girls acclameuses de printemps arabes, ces libéraux, ces aficionados de la troisième voie et ces radicaux qui, pour paraphraser un ami , ont tendance à voir tout rassemblement de plus de 100 personnes comme un mouvement de masse et une excuse pour intervenir, suivant quiconque : « ou les socialistes , ou les fascistes, ou de grandes files d'attente aux toilettes ».

Mais le show ambulant des « changements de régime » se fait vieux, et certains d'entre nous n'ont pas été dupes. Soyons clairs lorsque nous utilisons ce slogan démuni de sens et vieillot du président des États-Unis : le problème n'est pas à propos de « certains fascistes » ou d'« éléments marginaux » ou de la présence « inattendues » de fascistes « dans les rangs » d'un « mouvement de protestation pacifique ». Désolé, je suis à court de guillemets. Le fait simple est que les fascistes sont désormais au pouvoir en Ukraine : les fascistes maintiennent des points de contrôle à travers Kiev, les fascistes gardent les bâtiments gouvernementaux, les fascistes prennent le contrôle des arsenaux militaires. L'Hôtel de ville de Kiev a été décoré avec une énorme bannière du héros nazi de Svoboda, Stepan Bandera.

Propaganda

Mensonges médiatiques - La propagande anti-syrienne et la cause des femmes

Selon Le Monde, en Syrie, le viol serait devenu l'arme de « la guerre secrète de Bachar el-Assad » contre les révolutionnaires. C'est du moins ce que prétend un long article d'Annick Cojean (photo) [1].

Annick Cojean
© InconnuAnnick Cojean
La journaliste insinue que la révolution, au départ pacifique, serait devenue violente par réaction aux viols de masse perpétrés par l'armée du régime. Elle s'appuie sur le témoignage d'une Syrienne réfugiée en Jordanie après avoir été emprisonnée : « Nous étions violées tous les jours aux cris de : « Nous les alaouites allons vous écraser. » »

Or, ce témoignage ressort la thèse classique de la propagande occidentale d'une dictature alaouite, alors que l'administration Assad est bassiste. Les alaouites sont une petite minorité religieuse, qui se réclame du chiisme et considère que la religion est une affaire de foi et non pas de rites. Si le président Assad est alaouite, la grande majorité des membres de son cabinet et des officiers de son armée ne le sont pas. Rien ne permet de parler d'un régime alaouite, sauf à adopter la vision wahhabite de l'islam. Le président el-Assad est aussi président du parti Baas, un parti politique laïque, socialiste et pan-arabe, dont l'idéologie s'inspire explicitement des Révolutions française et russe.

Quenelle

BHL se fait l'avocat de Goldman Sachs au Danemark

Lors d'une conférence récemment organisée à Copenhague, Bernard-Henri Lévy a taclé les centaines de milliers de Danois qui protestent contre l'entrée de Goldman Sachs dans le capital d'une entreprise publique.

Le sujet dont on parle le plus ces jours-ci, à Copenhague, c'est, hélas, l'affaire Goldman Sachs - c'est-à-dire l'entrée de la célèbre banque d'affaires américaine au capital de Dong Energy, la grande compagnie d'État danoise fournisseuse d'énergie.

On a beau dire et répéter qu'il s'agit d'une prise de participation minoritaire. On a beau rappeler, et rappeler encore, que Goldman Sachs était le mieux-disant en termes de savoir-faire autant que d'investissement.

Rien n'y fait. C'est comme si le diable en personne était entré dans le royaume. C'est comme si l'on voyait soudain poindre le visage même de l'Antéchrist. Et rien ne semble devoir arrêter le déferlement d'antiaméricanisme dans un pays qui passe pour vacciné contre cette passion rouge-brune. Autre signe des temps ? On se croirait en France - c'est tout dire.

Ces propos sont extraits de la tribune de Bernard-Henri Lévy parue jeudi dans l'hebdomadaire Le Point et relayée vendredi par le Huffington Post américain.

Bad Guys

Meilleur du Web: Un entretien téléphonique confirme que des snipers ont été engagés par le Maïdan, tuant des policiers et des manifestants



Les autorités estoniennes ont confirmé l'authenticité d'un entretien dans lequel le ministre des Affaires étrangères Urmas Paet aurait déclaré à la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton que les mêmes snipers inconnus avaient tiré à la fois sur les manifestants et les policiers lors des troubles à Kiev.

L'entretien entre M. Paet et Mme Ashton a eu lieu le 26 février, après une visite du ministre estonien dans la capitale ukrainienne. Selon un communiqué de la diplomatie estonienne, M. Paet a fait part de ce qu'il avait appris lors de ses rencontres à Kiev et a exprimé sa préoccupation au sujet de la situation en Ukraine.

On retient particulièrement un fragment de la conversation dans lequel M. Paet a fait état de snipers embusqués qui avaient tiré sur des gens à Kiev. Le ministre a déclaré tenir cette information du docteur Olga Bogomolets, médecin qui avait soigné les manifestants et les policiers blessés sur la place de l'Indépendance.
"Olga m'a dit qu'à en juger d'après les preuves dont elle disposait, les mêmes tireurs avaient abattu des policiers et des personnes rassemblées sur la place", a affirmé M. Paet lors de son entretien avec Mme Ashton.

Bad Guys

Ukraine : en route vers la guerre, abrutis, et tête basse

Résumons la situation : si un certain nombre de mécontents (en droit de l'être, d'ailleurs) prend d'assaut les bâtiments du pouvoir dans n'importe quel pays, les brûle et en prend le contrôle, ils doivent être félicités et encouragés.

C'est ce qui s'est produit ces jours-ci à Kiev, en Ukraine. L'Occident a, d'une voix unanime, chanté les louanges d'un coup d'État violent et sanguinaire, cherchant à faire passer un président élu dans des conditions régulières pour un « dictateur », de surcroit « sanguinaire ».

Mais tout cela ne change rien au contexte, que ce soit face à l'histoire ou aux faits réels.

À partir de cet instant, nous devons tous savoir qu'il n'y a plus aucune défense légale permettant de se prémunir de la subversion organisée de l'étranger contre un pays, quel qu'il soit. Que cela nous serve de leçon, à tous autant que nous sommes.

Tout cela est bien plus grave que l'époque, lointaine, où un président élu à la régulière était renversé et tué lors d'un coup d'État militaire. Il s'appelait Salvador Allende. Il avait remporté haut la main des élections démocratiques. Et il fut renversé, comme on le perçut immédiatement (mais comme cela ne fut prouvé que bien plus tard) par la CIA américaine. Mais à l'époque, la condamnation fut générale. Aucun dirigeant occidental d'alors n'eut le courage ou l'arrogance d'applaudir le général Pinochet.

Aujourd'hui, c'est le contraire : que de chemin parcouru ! Maintenant, on applique des techniques de « renversement de dictateur » élaborées par le grand maitre de la subversion démocratique, Gene Sharp , aussi surnommé, « le Clausewitz de la guerre non violente. »

Star of David

Israël : dans sa bulle de négations de la réalité

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La visite de 24 h en Israël, cette semaine, de la chancelière allemande Angela Melkel intervient au moment où les relations entre les deux pays sont au plus bas. Selon un article paru dans le magazine Der Spiegel la semaine dernière, Merkel et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont eu des mots très durs lors de leur discussion par téléphone à propos du processus de paix chancelant.

En dépit de leurs sourires devant les caméras au cours de la visite, la tension derrière les décors avait monté jusqu'à une engueulade diplomatique en début de ce mois quand Martin Schulz, président du Parlement européen, et lui-même allemand, a prononcé un discours devant le Parlement israélien.

Dans un chahut sans précédent, un groupe de députés israéliens a grossièrement interrompu Schulz, le traitant de « menteur », puis ce groupe, conduit par le ministre de l'Économie Naftali Bennet, a mis en scène sa sortie de l'hémicycle. Au lieu de présenter ses excuses, Netanyahu est intervenu pour vilipender le dirigeant européen pour avoir été mal informé.

Schulz qui comme Merkel est considéré comme un proche ami d'Israël, a profité de son discours pour s'opposer avec véhémence aux appels qui se multiplient en Europe pour un boycott d'Israël. Mais alors, comment a-t-il pu soulever une telle réprobation contre lui ?

USA

Stratégie du choc : après la Grèce, l'Ukraine

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Sur la scène médiatique : une pseudo-révolution. Dans les coulisses : un vrai coup d'État dans les règles de l'art. Financements généreux des organisations pro-occidentales, mise en place d'institutions parallèles, aide logistique aux insurgés, propagande massive, envoi de mercenaires... les grandes fondations nord-américaines et européennes n'ont pas lésiné sur les moyens apportés aux groupes anti-russes pour renverser un gouvernement pourtant légitime. La tactique, bien rodée, a déjà fait ses preuves lors des « révolutions colorées » pilotées par la CIA. Le pactole est dans le cas présent bien alléchant : l'Ukraine, le plus grand pays d'Europe, occupe une position géostratégique de pivot entre l'Est et l'Ouest et son intégration dans l'OTAN renforce considérablement le bloc impérialiste UE-USA au dépens de la Russie... sans parler de l'eldorado des matières premières, pain béni pour les multinationales (voir sur ce blog mon billetsur les raisons du coup d'État en Ukraine). En revanche, la pilule risque d'être amère pour les Ukrainiens : privatisations massives, réduction drastique des dépenses de l'État et de l'emploi public, remise en cause de la protection sociale et du droit du travail, mise à mal des libertés publiques et le tout avec l'appui logistique des milices paramilitaires néo-nazies. Faire table-rase des droits sociaux pour créer « un climat d'investissement favorable aux entreprises ». Ce programme a un air de déjà-vu et rappelle le précédent grec... mais aussi celui du Chili, l'un des premiers pays où la stratégie du choc fut appliquée il y a tout juste 40 ans.

Comment déstabiliser un pays souverain afin de le soumettre aux intérêts occidentaux ? La doctrine de la stratégie du choc a déjà fait ses preuves. Elle consiste à réduire à zéro le patrimoine public d'un pays, ses structures sociales et économiques pour y construire une nouvelle société. Privées de leurs points de repères, littéralement en état de choc, les populations victimes de ce traitement se sont vues spoliées de leurs biens publics (éducation, santé, retraites) et de leurs libertés par l'oligarchie et ses élites sans même pouvoir et vouloir se défendre. Les Chiliens sous la dictature de Pinochet ou les Argentins sous celle de Videla, les Russes victimes de la "thérapie de choc" de Boris Elstine, les Irakiens victimes de la campagne de bombardements intensifs américains de mars 2003 baptisée Shock and Awe (choc et effroi), le peuple de Louisiane victime du cyclone Katrina, les Américains victimes de l'escroquerie du 11 septembre et ses dérives liberticides, les Sud-Africains, les Chinois ou les Polonais victimes de la contre-révolution néo-libérale,... la liste est encore longue de tous ceux qui ont servi de cobayes à cette doctrine insensée née dans le laboratoire de l'Université Mac Gill à Montréal. La Grèce avec son patrimoine public réduit à néant était le dernier exemple en date (voir sur ce blog mon billetsur cette question) ... jusqu'au coup d'État en Ukraine.

Point commun des putschs made in CIA, en Amérique Latine ou ailleurs, le recours aux milices fascistes. L'Ukraine et ses bandes armées banderistes n'y font pas exception. Leur cible : les organisations progressistes, leurs militants et leur patrimoine historique. Le siège du Parti communiste ukrainien, de nombreuses statues de Lénine érigées en l'honneur des résistants au nazisme ainsi que d'autres symboles de l'ère soviétique ont déjà fait les frais de leur haine revancharde (voir ici la déclaration du Parti communiste ukrainien à ce sujet). Le but de ces saccages : laminer la mémoire historique et sociale du peuple ukrainien et décourager toute vélléité de résistance. Faire table rase du passé en coupant les individus de leurs racines nationales pour obtenir une "page blanche" sur laquelle écrire une nouvelle histoire, est l'objectif de la "stratégie du choc". Comme si tout cela ne suffisait pas, le gouvernement putschiste, par la voix du chef de file du groupe radical ukrainien Pravy Sektor, Dmitry Yarosh, a appelé en renfort les terroristes tchétchènes. La Russie compte déjà de nombreux réfugiés Ukrainiens fuyant la violence des nouveaux maîtres de Kiev.

Cult

Soupçonné de pédophilie, un proche de David Cameron démissionne

Un proche conseiller du Premier ministre britannique David Cameron, chargé de la lutte contre la pornographie en ligne, a démissionné après avoir été arrêté pour détention présumée d'images à caractère pédophile, a annoncé Downing Street lundi soir.

Patrick Rock, 62 ans, a été interpellé à son domicile londonien le 13 février par des policiers de l'agence nationale de la criminalité (NCA), avertie la veille par les services de Downing Street. "Le 12 février au soir, Downing Street a été informé d'un éventuel délit lié à des images à caractère pédophile", a indiqué le bureau du Premier ministre David Cameron dans un communiqué. "Le Premier ministre avait aussitôt été informé puis tenu au courant tout au long" de l'affaire, a précisé la même source.

Patrick Rock - chargé de mettre en place des filtres contre la pornographie en ligne, un des chevaux de bataille de David Cameron - a démissionné de son poste, a encore dit Downing Street. A la suite de cette arrestation, "nous avons autorisé la police à avoir accès à tous les systèmes informatiques de Downing Street qu'elle juge pertinents", a précisé le communiqué.

Chess

La Crimée se rapproche de la Russie

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© inconnu
Le Premier ministre de la République autonome de Crimée, Sergueï Aksenov, a envoyé au autorités russes une demande d'aide économique de 6 milliards de dollars, dont 1 milliard d'aide financière et 5 milliards d'investissements.

Le parlement ukrainien a accepté la demande de négociation de la Crimée afin d'obtenir une grande autonomie. Un référendum aura lieu le 30 mars sur l'extension de la souveraineté de cette région russophone.