Feu dans le CielS


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Une belle comète découverte depuis le Maroc

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Cette photo montre la découverte de la comète. Les étoiles sont floues derrière en raison du mouvement apparent de l'objet pendant le prise de vue. Crédit : Michel Ory / Moss.
L'astronome amateur Michel Ory a découvert une comète grâce à l'observatoire de l'Oukaimeden, au Maroc. Cette 4ème comète débusquée depuis ce site sera visible à l'œil nu dans un peu moins d'un an.

Il n'y a plus de hasard. Mis en route fin 2011, le télescope MOSS de 500 mm installé à l'observatoire de l'Oukaimeden vient de débusquer sa 4ème comète le 15 novembre 2013. Elle est baptisée C/2013 V5 (Oukaimeden). L'astronome amateur Michel Ory était aux commandes du télescope, en le pilotant à distance depuis le Jura Suisse.

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La comète ISON, visible à l'œil nu

Cette photo d'ISON prise le 10 novembre montre que la comète commence à avoir plusieurs queues.
© Michael JägerCette photo d'ISON prise le 10 novembre montre que la comète commence à avoir plusieurs queues.

Le 13 novembre nous vous annoncions une forte hausse de l'activité d'ISON, celle-ci vient de marquer une nouvelle augmentation d'activité d'un facteur 10.


Dans la nuit du 13 au 14, Emmanuel Jehin et Cyrielle Opitom de l'Université de Liège ont poursuivi leurs observation avec le télescope Trappist basé à la Silla. Ils ont constaté un nouveau sursaut d'activité de la comète ISON. « Cette nuit la comète a pris pas loin d'un facteur 10 en quantité de gaz éjecté et de la poussière est aussi expulsée », rapporte Emmanuel Jehin.

Ce phénomène est normal lorsqu'une comète se rapproche du Soleil. Le rayonnement de l'astre du jour fait fondre sa glace. Mais dans l'espace, celle-ci ne se transforme pas en eau liquide ; elle se vaporise directement (on dit qu'elle se sublime). Ce faisant, elle libère dans l'espace des grains de roches - des poussières - qui forment une queue. Le gaz, en s'étendant dans le vide sur des millions de kilomètres, constitue la chevelure de la comète.

Plus la chevelure est dense et étendue, plus elle rend la comète facile à voir.

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La comète ISON se réveille

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La comète Ison approche. Elle promet un beau spectacle fin novembre, début décembre. ©D.Peach.
D'abord annoncée comme comète du siècle, Ison restait bien timide ; heureusement, son activité est franchement repartie à la hausse ces derniers jours.

ISON surveillée par Trappist

Depuis l'observatoire de La Silla, au Chili, le télescope belge Trappist suit activement la comète Ison. Le 5 novembre 2013, il a observé une première hausse de l'activité.

« Alors que l'activité est stable depuis environ un mois, la production de gaz augmente maintenant rapidement ! Elle a été multipliée par deux depuis le 1er novembre 2013, et principalement dans les dernières 48 heures », rapportait Emmanuel Jehin, chercheur à l'Institut d'astrophysique de Liège.

Le 12 novembre 2013, l'astronome annonce de nouveau une hausse de l'activité d'Ison : « Son flux lumineux à travers les filtre rouge et vert a doublé », indiquait Emmanuel Jehin.

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Quatre comètes à observer dans le ciel de novembre

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Quatre comètes remarquables à ne pas manquer aux dernières heures de la nuit !

Ce mois de novembre 2013 réserve aux observateurs de l'hémisphère nord, avant le lever du Soleil, de nombreuses occasions d'en avoir plein les yeux. Parmi le plaisir de parcourir les fins de nuits tapissées d'étoiles à la rencontre des constellations du printemps (visibles en cette saison à la tombée de la nuit !) et celui d'admirer Jupiter puis Mars (et aussi Mercure et Saturne aux la lueurs de l'aube ...), s'ajoute celui de suivre l'évolution de quatre comètes remarquables : ISON bien sûr, Lovejoy (surprenante), Encke et Linear X1. Il est assez rare d'en réunir autant, au cours d'une même période, dans l'écrin de la nuit boréale.

D'abord, il y a la fameuse comète ISON. Attendue depuis des mois, elle est sur le point de frôler notre étoile le 28 novembre prochain, à une distance de (seulement) 1,1 million de kilomètres. Si elle réchappe de ce flirt avec le brasier solaire, nous la reverrons les jours suivants toute étincelante et triomphante ! Cependant, les spécialistes préfèrent être prudents et ne pas s'emballer trop vite sur sa luminosité. Le spectacle peut être très impressionnant comme décevant. Cela dépend de la véritable taille de son noyau, de sa densité et si elle a été fragilisée par une collision dans le passé. Autant de paramètres encore mal connus qui empêchent de la caractériser avec précision et, par conséquent, de prédire son évolution.

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Un météore illumine le ciel de la région de la baie de San Francisco

Le 8 novembre 2013, un météore a été photographié dans la région de la baie de San Francisco.
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Le « superbolide de Tcheliabinsk »: si puissant qu'il a causé des coups de soleil

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Capture d'écran d'une vidéo montrant la chute d'une météorite en Russie, vendredi 1er novembre. | DR
Qu'il puisse y avoir un lien si étroit entre la qualité de la recherche en astronomie et les relations tendues qu'entretiennent les assureurs russes avec leurs clients n'allait pas de soi.

C'est pourtant, entre bien d'autres choses, ce que suggèrent les travaux menés par trois équipes internationales d'astronomes sur la météorite qui explosa, le 15 février au petit matin, dans le ciel de Tcheliabinsk (Fédération de Russie).

Les trois études, à paraître jeudi 7 et vendredi 8 novembre dans les revues Nature et Science mettent en effet à profit, entre autres, les vidéos enregistrées par des milliers d'automobilistes russes au cours de leurs trajets quotidiens, et censées être utilisées en cas d'accident et de litige avec les sociétés d'assurance.

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Les astronomes, choqués, découvrent un nouveau type de météore

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L'objet de ces photographies prises par Hubble n'est pas une comète. Selon la NASA, c'est « quelque chose » qu'aucun astronome n'a jamais vu avant. C'est un astéroïde avec six queues de comètes, mais qui ne se déplace pas comme une comète et qui n'est pas fait de glace. Il est juste... accroché là-haut, tournant comme un beau diable.

Selon le chercheur principal, David Jewitt, de l'Université de Californie à Los Angeles,
« Nous étions littéralement abasourdis quand nous l'avons vu [dans la ceinture d'astéroïdes du système solaire], complètement assommés. ».
La NASA quant-à elle, affirme que
« Contrairement à tous les autres astéroïdes connus, qui apparaissent simplement comme de minuscules points de lumière, cet astéroïde, P/2013 P5, ressemble à un arroseur de pelouse en rotation. Les astronomes sont intrigués par l'apparence inhabituelle de l'astéroïde. »
Jewitt et ses collègues ont tout de même une théorie, et précisément, un choc spatial. P/2013 P5 serait un fragment d'un astéroïde plus grand qui se serait disloqué dans une collision datant d'il y a environ 200 millions d'années. Ces météorites ne sont pas rares et ont une constitution particulière car elles ont été chauffées à 1500 degrés Fahrenheit pendant longtemps. Cela signifie que l'astéroïde est composé de roches métamorphiques et ne contient pas de glace comme toute comète qui se respecte.

Commentaire: A cause de leur vielles croyances, les astronomes semblent être incapables de voir que toutes les météorites peuvent être chargées électriquement dans un Univers Électrique ! Voir : The Apocalypse: Comets, Asteroids and Cyclical Catastrophes


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Un astéroïde de 19 km pourrait frôler la Terre au mois de juillet 2014

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Le 23 octobre 2013, le Catalina Sky Survey a fait une découverte inattendue. L'objet qui a reçu l'appellation provisoire 2013 UQ4 est en effet un NEA (Near Earth Astroïd) qui n'a rien à voir avec les objets du même type puisqu' il suit une orbite rétrograde très inclinée et va à contre courant des planètes et des autres astéroïdes. Les seuls objets stellaires qui suivent ce genre d'orbite sont les comètes, il est donc quasiment certain qu'il s'agit d'un astéroïde cométaire, c'est-à-dire une ancienne comète ayant perdu ses éléments volatils.

Ses paramètres orbitaux sont les suivants :
a = 63,11 UA
e = 0,983 (excentricité totalement cométaire)
i = 145,3° (inclinaison rétrograde totalement cométaire)
q = 1,079 UA (donc un NEA de type Amor)
Q = 125 U
moid = 0,104 UA (approche à l'orbite terrestre)
H = 12,8 (un diamètre de plusieurs km à coup sûr)

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Météorite de Tcheliabinsk : de nouveaux secrets percés grâce aux vidéos amateurs

En analysant les vidéos amateurs diffusées sur internet et montrant l'astéroïde qui s'est abattu sur la ville de Tcheliabinsk, des chercheurs sont parvenus à reconstituer sa trajectoire. Ils ont même réussi à calculer que cette météorite mesurait une vingtaine de mètres et pesait 12.000 tonnes.


Chaque jour, ce sont environ 100 tonnes de matières météoritiques qui s'abattent sur Terre. La grande majorité arrive au sol à l'état de poussière et, dans 85% des cas, elles s'échouent dans les océans. Il est donc rare qu'une météorite tombe sur une zone habitée et plus rare encore qu'elle blesse ou tue des individus. Pourtant, le 15 février dernier, une météorite s'est abattue sur la ville de Tcheliabinsk, en Russie.

Faisant plus de 1.500 blessés, l'incident n'a cessé de faire parler de lui depuis et les astronomes ont multiplié les études pour en savoir plus sur le mystérieux astéroïde. Trois nouvelles viennent tout juste d'être publiées. D'après les dernières estimations, la déflagration a émis une énergie équivalente à 500.000 tonnes de TNT lors de l'entrée de l'astéroïde dans l'atmosphère terrestre. C'est la force d'environ 30 bombes identiques à celles tombée à Hiroshima et 30 fois plus brillant que le Soleil à son maximum de luminosité.

Toutefois, l'astéroïde s'est semble t-il fragmenté avant impact, ce qui a déjà considérablement réduit les dégâts qu'il aurait pu causer. Ainsi, c'est davantage l'onde de choc de la désintégration que les fragments eux-mêmes qui ont provoqué des dégâts et fait des blessés.

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Les risques d'une chute d'astéroïde sur Terre seraient plus importants que prévu

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© Luchinina/AP/SIPATraces de la météorite au dessus de Tcheliabinsk
SCIENCES - Des scientifiques ont estimé qu'il y aurait dix fois plus de risques qu'un astéroïde s'abatte sur Terre que ce qu'ils pensaient auparavant...

Tous aux abris. Selon les scientifiques qui étudiaient l'astéroïde qui s'est abattu en février dernier sur la ville russe de Tcheliabinsk, les risques d'une chute seraient dix fois plus importante que ce que prévoyaient leurs derniers calculs. L'étude, publiée mercredi dans les magazines Science et Nature, donne une description détaillée de l'astéroïde de Tcheliabinsk: environ 19 mètres de diamètre pour une masse de 12.000 tonnes, renfermant une énergie équivalente à 500.000 tonnes de TNT à son entrée dans l'atmosphère terrestre.

Les scientifiques estimaient jusqu'à présent qu'un événement de type Tcheliabinsk ne se produirait qu'une fois tous les cent ans. Grâce à ces nouvelles observations, les spécialistes estiment que près de 100 tonnes de matières météoritiques s'abattent sur Terre chaque jour mais la plupart sont déjà réduites à l'état de poussière lorsqu'elles touchent le sol. Et dans 85% des cas, elles finissent leur course dans les océans qui couvrent la majeure partie de la surface terrestre.

L'astéroïde de Tcheliabinsk a fait plus d'un millier de blessés dans l'Oural, mais les dégâts auraient été bien plus importants si elle ne s'était pas fragmentée à plusieurs reprises avant de toucher le sol, ont réaffirmé les scientifiques.