Enfant de la SociétéS


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Sous le regard impassible de l'occident : Moscou dit « preuve certaine » de l'utilisation par Kiev d'armes interdites dans le Donbass

Le Comité d'enquête russe a déclaré avoir reçu des preuves «solides» et «irréfutables» que les militaires ukrainiens avaient utilisé des armes interdites contre les civils dans l'est de l'Ukraine. «L'office du Comité d'enquête russe qui s'occupe des crimes liés à l'utilisation de moyens et de méthodes de conduite de la guerre interdits, a découvert et enregistré des preuves irréfutables que les Forces armées d'Ukraine avaient utilisé des armes destructurices, notamment des systèmes de missile tactique Totchka-U, contre les civils lors du conflit dans l'est de l'Ukraine», lit-on dans un communiqué publié sur le site du Comité d'enquête russe le 13 février.

missile
© InconnuMissiles Totchka-U
Le communiqué précise notamment que ce système peut lancer un large éventail de missiles, qu'ils soient conventionnels, non conventionnels, nucléaires et chimiques. «D'après les données de l'enquête, les militaires ukrainiens ont utilisé des missiles qui contenaient des engins explosifs à fragmentation et des armes à sous-munitions contre la population civile du Donbass», poursuit le communiqué, précisant qu'un missile balistique tactique d'une masse de deux tonnes pouvait produire 14 500 projectiles.

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#FaussesNouvelles : Décodex, Le Monde, Google ou la Nouvelle Inquisition vue par O. Berruyer


Commentaire : Internet est un outil formidable pour la liberté d'expression : il est normal que les dinosaures de l'information traditionnelle nous sortent l'artillerie lourde pour tenter de contrer l'influence d'un média permettant au citoyen de cultiver une indépendance certaine d'esprit et d'opinion. La cohésion de la réalité commune, réalité que nous savons être fausse puisque basée sur des mensonges médiatiques maintes fois éventés, mais qui est vraie, puisqu'elle influe en permanence, concrètement, sur le quotidien d'une nation endormie, est donc menacée. C'est bien sûr intolérable pour qui détient le pouvoir. Celui-ci est accordé, maintenu, profitable, tant que la population le permet, tant qu'elle consent à adhérer à cette vraie-fausse réalité fabriquée par les hommes politiques, les hommes d'affaires et les journalistes. Ceux-là donc qui nous proposent du Décodex à la petite cuillère et du Google préformaté pour un prêt-à-penser-et-à-comprendre obligatoire.

Être mis à l'index n'a sans doute pas d'importance : doit-on attendre une quelconque forme de reconnaissance et de légitimité de la part d'un Système dont on sait qu'il est, par essence, perverti ? Pointer du doigt le mensonge, l'exposer et tenter d'en analyser les mécanismes à l'aune de nos connaissances objectives, si modestes soient-elles, n'est-ce pas là le seul et unique moyen de le faire disparaître ? N'est-ce pas ce qui compte réellement ?

 Olivier Berruyer
© Inconnu
Indigné et inquiet de l'évolution de la liberté d'expression en France, Olivier Berruyer revient pour RT sur l'outil de classement (ou « de censure ») du Monde, Décodex, et sur la chasse aux « fake news » qui laisse Google choisir le vrai du faux.

RT : Le Monde a déclaré via son outil Décodex que votre blog Les-Crises.fr n'était pas fiable, l'accusant de diffuser des « fausses informations ». Pourriez-vous nous expliquer quelles sont les raisons de ces accusations ?

O. B. : J'anime l'un des plus grands blogs français sur lequel j'essaie de livrer une information critique des médias tout à fait sérieuse, la plus factuelle possible et évidemment non complotiste. Le journal Le Monde vient de lancer une opération à mi-chemin entre le maccarthysme et le ministère de la Vérité d'Orwell, qui vise à poser un label, non plus à l'information dans la chasse actuelle aux fake news, mais à l'ensemble des sites et sources en ligne. Ils ont expliqué que RT était une source moyennement fiable et que mon site ne l'était pas du tout. Pour justifier cela, il ont expliqué que je partagerais des théories complotistes sur l'affaire ukrainienne. J'ai effectivement beaucoup suivi cette crise mais pour étayer leurs accusations, les journalistes du Monde se sont appuyés sur un lien internet qui est une énorme fake news se basant sur un énorme mensonge, comme je l'ai démontré sur mon blog. C'est clairement une opération de calomnie visant à censurer mon blog. Je vais devoir arrêter mon blog, car je ne peux pas continuer dans ces conditions-là, face au journal Le Monde qui s'est lancé dans une énorme opération de diffamation.

RT : Pourquoi vos posts ont-ils attiré une telle attention et de telles réactions ?

Au début, mon blog était consacré à l'économie. J'ai beaucoup travaillé par exemple avec un ancien Premier ministre sur la réforme des banques. Tant que j'en restais là, il n'y avait pas de problème. Je me suis mis à traiter de géopolitique car je préside l'association française des amis de Noam Chomsky. J'essaie de faire un travail très chomskiste - évidemment avec pas tout à fait le même talent que lui. Je critique beaucoup les médias et je me suis intéressé à l'affaire ukrainienne. Depuis, Le Monde et un certain nombre de réseaux néo-conservateurs qui soutiennent le régime ukrainien, s'attaquent à moi.

Il figure toujours aujourd'hui sur leur site, trois ans après, une interview de l'envoyé spécial du Monde à Kiev, Piotr Smolar. Dans cette vidéo, qui a été réalisée une dizaine de jours après Maïdan, il explique très calmement que les manifestants à Maïdan n'étaient pas armés. Alors qu'évidemment, il y a eu des dizaines de policiers tués et des centaines blessés par balles. J'ai débattu plusieurs mois après avec lui là-dessus. Il maintenait sa position. Aujourd'hui, la vidéo est toujours en ligne sans aucun commentaire. Le Monde estime donc que cette information est de qualité, labellisée en vert, alors même que j'ai démonté tout cela sur mon blog, preuves à l'appui.

Handcuffs

La France et son état policier : chaque jour plus vrai


Commentaire: Le système démocratique nous donne une illusion de conscience, de pouvoir et d'action. Il nous fait croire que la vie du pays nous est connu, les évènements s'y déroulant, compris. Il nous donne l'impression que nous pouvons agir et que, en connaissance de cause, toute action entreprise en tant que citoyen sera suivie d'un effet allant dans le sens d'un progrès social à peu près constant, à peu près juste, et ceci, pour le bien de tous. Rien n'est plus faux. Le Système et son Administration sont en réalité opaques et incompréhensibles, quasi-inintelligibles pour le commun des mortels. Qu'il suffise de prêter attention aux textes amphigouriques, illisibles, des milliers de lois remplissant nos codes juridiques pour s'en convaincre. Bien concrètement, cela ne se traduit-il pas par le fait que nous venons de voter... sans le savoir ? Une loi pour se faire matraquer, voire tuer, plus facilement, plus légalement.

La nocivité et l'inanité d'un Système capable de rendre cela possible sont manifestes, évidentes. Si les alternatives sont difficiles à mettre en place et nécessitent de modifier notre façon de concevoir la vie en société, il y a malgré tout de l'espoir :


En pleine affaire de bavure à Aulnay-sous-Bois, le gouvernement socialiste s'apprête à faire voter une loi dont l'objectif est d'augmenter les pouvoirs de la police.
Manifestations
© Julien Tetart/Twitter
Anticipant sans doute les désordres que sa politique (et celle de l'exécutif suivant) ne manquera pas de provoquer, il vise officiellement à « renforcer l'efficacité de la mobilisation des forces de l'ordre pour la sécurité, [pour lesquelles] il apparaît nécessaire de prévoir des dispositions leur permettant d'être juridiquement plus assurées lorsqu'elles ont à faire usage de leurs armes ». En clair : à donner aux policiers un véritable permis de tuer tout en diminuant les droits des citoyens victimes des violences policières (qui ont d'ailleurs explosé sous la présidence Hollande). Le dernier fait d'armes du trio infernal Valls-Cazeneuve-Urvoas, totalement à rebours des engagements du candidat socialiste qui promettait de soumettre les contrôles d'identité à la délivrance d'un récépissé, ouvre un peu plus grande la porte à l'État policier.

Clipboard

Notes d'un voyage au bout de l'enfer : Alep, la douleur et la honte

Alep, capitale économique d'un pays en guerre. Alep, berceau de la civilisation, inscrite au patrimoine de l'humanité depuis 1986, se dispute avec Jéricho le titre de plus ancienne ville du monde. Alep, dès l'arrivée : des ruines. Pour s'y rendre depuis Beyrouth, il a fallu emprunter une route ouverte par l'armée contournant les zones toujours en conflit, traverser un désert peuplé de postes militaires et de villages abandonnés aux maisons éventrées, comme un avant-goût du spectacle de désolation à venir.

alep
© InconnuAlep
Alep, sans eau ni électricité puisque les djihadistes ont coupé l'approvisionnement à partir de l'Euphrate et plastiqué la centrale électrique. Vingt-cinq jours après sa libération, le bruit des roquettes et des missiles s'est tu et la vie tente difficilement de reprendre le dessus. Désormais, pour des décennies et pour des générations d'Alépins, il y aura un avant et un après la guerre, un avant et un après juillet 2012. C'est à cette date que des groupes armés divers et variés [1] venus des quatre coins de la planète, ont envahi puis occupé les quartiers Est et Sud et assiégé la totalité de la ville.

Life Preserver

Une vie brisée : « le gouvernement de Kiev a massacré ma famille »

Anna Tuv vient du Donbass. Lors de bombardements, elle a perdu son mari, sa fille et son bras. Soutenue par l'Ambassade de Russie et une association italienne, elle a été opérée en Italie pour avoir une prothèse. Aujourd'hui, Mme Tuv vit en Russie dans l'espoir que la guerre prenne fin. Elle révèle à Sputnik des détails de sa vie dans le Donbass.

ucraine
© InconnuAnna Tuv
Anna Tuv a toujours vécu dans le village de Gorlovka dans le sud-est de l'Ukraine, aujourd'hui en République populaire de Donetsk (DNR). Elle avait tout pour être heureuse: une famille avec un mari et ses enfants, une maison et du travail. La guerre est venue bouleverser sa vie en la transformant en un cauchemar.

Commentaire: Vous pouvez lire aussi :


Calendar

La révolution russe à travers l'art : comment certaines villes se préparent pour commémorer le centenaire

En novembre 2016 la plus grande galerie d'art contemporain de la capitale allemande, CFA Berlin, a organisé l'exposition "Café Pittoresque" en hommage au célèbre café artistique du quartier Kouznetski Most à Moscou, fondé par Vladimir Tatline et Alexandre Rodtchenko en 1917. Peintres, photographes et poètes futuristes favorables à la révolution se réunissaient dans cette "gare mondiale des arts".

revolution
© OTO. MOMA / ALEXANDER RODCHENKO
L'exposition du CFA comprend les Fenêtres Rosta (affiches de propagande) de Vladimir Maïakovski et de Mikhaïl Tcheremnykh, les travaux d'El Lissitsji, d'Amsheï Nurenberg, d'Alexandre Rodtchenko, d'Abram Chterenberg et des diplômés de l'école Vkhoutemas. Des peintres allemands contemporains dialoguent dans la galerie avec les avant-gardistes russes.

Fire

Explosion dans la centrale nucléaire de Flamanville : cinq blessés

Une explosion a eu lieu à 9h40 dans la salle des machines du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche). L'incendie a été maîtrisé, mais cinq personnes ont été légèrement intoxiquées, d'après la préfecture de la Manche. Les secours se sont rendus sur place.


Commentaire : La France pérore dans le monde entier avec son fameux « savoir-faire nucléaire » ; elle vend sa technologie mortifère à coup de « sureté nucléaire » inscrite dans ses gros contrats juteux . Un monopole et un pouvoir qui permettent tous les discours, celui notamment de la sécurité des procédés. A écouter le président de l'Autorité de sûreté nucléaire, on redescend vite sur terre. Une centrale défaillante suffirait à contaminer un pays, un continent. Nous en avons une cinquantaine. Quels esprits inconscients ou criminels peuvent encore promouvoir l'exploitation d'une énergie qui recèle en elle un tel potentiel de destruction et de pollution ?

Quelques articles concernant le nucléaire :

Centrale nucléaire de Flamanville
© Inconnu
Un départ de feu, entraînant une détonation, s'est produit dans la centrale nucléaire de Flamanville (Manche). L'incident a eu lieu ce jeudi 9 février à 9h40 dans la salle des machines du réacteur 1 de la centrale nucléaire site, indique EDF dans un communiqué. « Ce départ de feu a été immédiatement maîtrisé par les équipes de la centrale », assure le groupe.

La préfecture de la Manche déplore cinq blessés légers. Ces personnes ont été légèrement intoxiquées par les fumées, liées au début d'incendie.

Commentaire: Ce n'est pas le premier incident à Flamanville :

A Flammanville, sureté nucléaire et savoir-faire à la française, à tous les niveaux...
Un réacteur nucléaire de Flamanville s'est mis en arrêt
France : la sûreté nucléaire moyennement sûre...


Bell

Nouvelles de la guerre à Donetsk

Depuis le 29 janvier les Ukrainiens ont repris leurs bombardements massifs sur le secteur de Donetsk, de façon méthodique et exponentielle, tandis que leurs unités d'assaut reprennent des actions offensives à Yasinovataya, à la sortie Nord-Est de la ville, mais aussi au Nord vers Debalsevo et au Sud vers Kominternovo (voir les articles précédents).
ucrania
© AFPGuerre à Donetsk
Ce soir peu après 21h45, l'artillerie lourde de Kiev a tiré sur le quartier résidentiel près de la gare ferroviaire de Donetsk une demi douzaine d'obus de 152mm. Au moment des arrivées: sifflements, explosions et bris de verre se sont enchaînés pendant environ 1 minute, suivis d'un silence presque palpable et rapidement interrompu par des claquement de portes et des hurlements...

Commentaire: Lire aussi :


Bell

Selon une étude 55% des Européens veulent interdire aux musulmans d'immigrer en Europe

Une étude d'opinion menée dans 10 pays européens par la fondation britannique Chatham House montre que 55% des Européens ne veulent plus de colons musulmans en Europe et que le mécontentement social de l'immigration en provenance des pays musulmans ne se limite pas à l'électorat de Donald Trump.

refugiés
© InconnuLa peur des réfugiés en Europe

Commentaire : Le langage a changé : ce ne sont plus des réfugiés ni de migrants mais des « colons ». Voyons un peu la définition du mot colon par le Larousse :
« Personne qui a quitté son pays pour aller exploiter une terre, faire du commerce, etc., dans une colonie ; descendant de ces immigrés, installé à demeure dans ce pays et cohabitant avec les autochtones. » (Source)
Pourquoi employer le mot colon alors que ce sont des réfugiés qui fuient la guerre ? Les mots, comme tout le reste, sont aussi un outil de manipulation et de propagande. Est-ce le mot colon qui aurait été employé dans le questionnaire ?


Commentaire: Ces enquêtes, statistiques, questionnaires sont juste cela et nous savons pertinemment quel est un de leurs objectifs : manipuler l'opinion publique. Cependant ils peuvent nous donner un regard sur la perception que les gens ont des réfugiés, des peurs et des malentendus. Néanmoins, il est à constater que l'islamophobie gagne du terrain en Europe.




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Un magasin d'armes dévalisé et des dizaines de fusils volés en Isère

Est ce un banal cambriolage? Les vols d'armes se multiplient en Isère, d'autres braquages en perspective ou la préparation d'un malfaisant projet ? En plein état d'urgence, ne l'oublions pas, ces vols sont inquiétants. Pour le vol des armes militaires quatre personnes ont été interpellées.

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Ils ont fait main basse sur de nombreux articles du magasin. Dans la nuit de dimanche à lundi, une boutique de chasse et de pêche de Passins, en Isère, a été cambriolée. Le ou les malfaiteurs ont pénétré dans l'armurerie entre 2 heures et 3 heures du matin et ont dérobé des dizaines de fusils et de carabines ainsi que des milliers de munitions.

Une enquête a été confiée aux hommes des sections de recherches de Grenoble et de La Tour du Pin pour retrouver ces voleurs et éclaircir les circonstances de cette affaire qui n'est pas sans rappeler le vol d'armes survenu jeudi à la Verpillière, à une trentaine de kilomètres de Passins.
> A lire aussi : Isère: Des militaires se font voler des fusils d'assaut pendant leur pause déjeuner
Des armes volées jeudi à des militaires pendant leur pause déjeuner

Ce jour-là, alors que des militaires déjeunaient dans un fast-food, leur véhicule banalisé stationné sur le parking du restaurant, avait été fracturé. Les voleurs avaient alors dérobé deux fusils d'assaut Famas et des munitions laissés dans le fourgon, avant de prendre la fuite. Leur véhicule avait été retrouvé un peu plus tard dans un quartier de Villefontaine.

L'enquête sur ce vol, confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Grenoble, est toujours en cours.

Source 20Minutes