Enfant de la SociétéS


Eye 1

Souriez, vous êtes filmés, traqués, fliqués, suspects

Les caméras de vidéosurveillance sont partout sur le domaine public. Avec le terrorisme et le sentiment d'insécurité ambiant, elles rassurent une population qui, dans l'ensemble, les voit d'un œil bienveillant. Mais ce système de lutte contre la criminalité est controversé.
Surveillance globale
© InconnuOn se demande à quoi servent toutes ces caméras quand il s'agit de traquer les terroristes, c'est comme si elles n'étaient pas là pour eux !
On craint des atteintes massives à la protection de la personnalité, qui feraient que chacun de nos faits et gestes serait désormais épié, espionné. Ainsi à Genève, une expérience unique en Suisse, celle d'une surveillance en direct 24 h sur 24 h de tout un quartier, vient d'être terminée. Dans d'autres villes par contre, comme Thoune, on a fait ses comptes et finalement retiré toutes les caméras des rues !


Commentaire: Inutile d'espérer un possible retour en arrière : la majorité des citoyens n'est pas gênée par la présence des caméras de surveillance. À quelques exceptions près, on constate que la propagande sécuritaire fait correctement son (sale) boulot. Même s'il est prouvé que l'espionnage constant n'empêche absolument pas l'apparition d'accident, d'agression et de bombes qui explosent.

Une société qui s'érige en modèle de vertu et de liberté, mais qui se surveille elle-même, qui considère les éléments qui la constitue comme possiblement dangereux, suspects, coupables... Cette société peut-elle produire des individus psychologiquement sains, forts, indépendants, libres ? Évidemment non. Elle produira certainement une population consentante, soumise, effrayée, ou chaque nouvelle génération biberonné au numérique devient toujours plus dépendante du Système que la précédente.


Pistol

Assassinat ou suicide ? Un haut fonctionnaire de l'OTAN est retrouvé une balle dans la tête

Un haut fonctionnaire de l'OTAN, qui traitait des dossiers sensibles, a été retrouvé mort vendredi dernier à Andenne, dans la province belge de Namur. Sa famille écarte la thèse du suicide. Vendredi, Yves Chandelon, auditeur général de l'Otan, a été trouvé une balle dans la tête à Andenne qui se trouve à 140 km de son lieu de travail et à 100 km de Lens, près de Tournai, où il réside, annonce l'édition Sudinfo.

onuuu
© GoogleMonsieur Yves Chandelon
Selon les journalistes, ce décès est entouré de mystères, car le haut fonctionnaire était propriétaire de trois armes déclarées, mais c'est d'une quatrième, non déclarée, retrouvée dans sa boîte à gants que le coup mortel est parti.

Commentaire: Il est à noter que M. Chandelon est décédé vendredi dernier, il y a presque une semaine, et qu'il n'y ait pas un mot à ce propos dans aucun média de langue anglaise.

En date du 22 décembre dernier, les inspecteurs Belges ont mis à jour le rapport ici indiquant que M. Chandelon avait été retrouvé mort dans sa voiture. Le fusil qu'il aurait utilisé pour se tuer aurait été volé par lui-même chez son beau-père.

De plus, ont-t-ils dit, une lettre de suicide a été retrouvée dans sa voiture.

Il n'est pas surprenant que sa famille ne croit pas au suicide.




Info

Terrorismus à Berlin : à la poursuite du suspect

La police de Berlin a promis une récompense de 100 000 euros à quiconque fournirait des informations permettant d'arrêter le Tunisien de 24 ans suspecté d'être l'auteur de l'attentat qui a fait 12 morts et 48 blessés le 19 décembre en Allemagne.

berlin
© bka.deLe suspect
Dans un communiqué de presse, le parquet fédéral allemand a donné plus de détails sur l'identité du principal suspect de l'attaque d'un marché de Noël de Berlin au camion-bélier. De nationalité tunisienne et âgé de 24 ans, «Anis AMRI fait 178cm et pèse environ 75 kilos, a des cheveux noirs et des yeux bruns», détaille le communiqué, auquel est jointe une photo.

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Bullseye

« Leurs mains sont maculées du sang syrien».

Dans une interview accordée à Sputnik, le père Haddad, syrien et archimandrite de l'Église grecque-catholique melkite qui habite actuellement à Rome, a commenté la situation en Syrie, le rôle de la Russie dans le règlement du conflit syrien, la libération d'Alep et les récents actes terroristes en Europe.

haddad
© GoogleLa guerre en Syrie
En exprimant ses condoléances à la famille de l'ambassadeur Andreï Karlov, au peuple russe et au président Vladimir Poutine, le père Haddad, archimandrite de l'Église grecque-catholique melkite, explique que « l'ambassadeur représente son pays », voici pourquoi il qualifie son assassinat de coup de poignard dans le dos :

Commentaire: Les Syriens sont très fatigués de cette guerre qui dure depuis six ans. Qui ne le serait pas, après tant de souffrance et de lutte. Et ce ne sont pas les États-Unis ni la coalition qui appuie les terroristes qui vont les empêcher de dire les vérités et mettre les points sur les i. Les masques tombent et quand les masques tombent la peur tombe aussi. Partout on entend des voix qui expriment leur indignation devant cette guerre et de façon exponentielle. Et ce n'est qu'un début.


Take 2

La mort de l'ambassadeur russe, signe l'acte de naissance d'un nouvel empire

Andreï Karlov sera donc mort pour permettre le triomphe diplomatique des intérêts qu'il défendait si âprement.

Il ne se passe pas une semaine sans que la Russie ne vienne nous donner une leçon d'intelligence politique. Celle d'aujourd'hui est absolument magistrale. Au lieu de céder à ce qu'il aurait pu aisément concevoir comme une provocation, Vladimir Poutine prend immédiatement appui sur l'assassinat de son ambassadeur en Turquie pour officialiser une collaboration — tenue jusqu'à présent discrète — entre trois puissances majeures d'Asie centrale : la Russie, la Turquie et l'Iran.
Andreï Karlov
Andreï Karlov
L'assassin d'Andreï Karlov, souhaitait, tel une guêpe, piquer au vif l'ours Russe, or la guêpe est morte sans que rien de tel ne se produise.

Attention

« L'ordre congelé du monde » ou la guerre des médias est commencée

Depuis plusieurs jours, le torchon brûle entre RT (anciennement Russia Today) et de nombreux sites de presse traditionnelle français, en particulier leurs experts du fact-checking (vérificateurs de faits, en bon français). Par articles assassins interposés, chacun accuse l'autre de propagande. En substance, chacun scande : c'est celui qui dit qui l'est ! On se croirait dans une cour de récré !

medias
© GoogleLa guerre de l'information
Ce qui semble vraiment avoir mis le feu aux poudres, c'est la publication le 13 décembre par RT d'une vidéo qui s'est avérée virale, celle d'une journaliste indépendante, Eva Bartlett, qui dénonce les mensonges des médias occidentaux sur la guerre en Syrie. Son titre cogne : "ONU : une journaliste démonte en deux minutes la rhétorique des médias traditionnels sur la Syrie". A ce jour, elle a été vue plus de 700.000 fois sur YouTube, et plus de 3 millions de fois sur la page Facebook de In the NOW, nouvelle déclinaison en ligne de RT.

Commentaire: Lire aussi :


Che Guevara

Eva Bartlett - Les médias contre la réalité en Syrie ou pourquoi démoniser un vrai travail journalistique

La journaliste canadienne qui a critiqué la couverture médiatique de la crise syrienne lors d'un récent sommet de l'ONU, a déclaré à RT que ses rapports avaient été qualifiés de « partiaux » en faveur des gouvernements russe et syrien.
Eva Bartlett
© InconnuEva Bartlett : « Ceux que je cite sont des civils syriens que j'ai rencontrés en Syrie »
Eva Bartlett, journaliste indépendante et militante des droits de l'homme qui tient un blog sur RT.com, a récemment suscité une polémique en s'exprimant à l'ONU. Lors d'une conférence de presse organisée par la mission syrienne auprès de l'ONU, elle a qualifié d'« erronée » la couverture médiatique occidentale de la guerre en Syrie, affirmant que leurs sources de l'Occident n'étaient « pas crédibles » et même, dans le cas d'Alep, irréelles. Pour la journaliste, qui couvre les événements en Syrie depuis les années d'avant-guerre civile, bien qu'il y ait « certainement des journalistes honnêtes au sein des très corrompus médias d'establishment », nombreux sont ceux qui semblent tout simplement éviter la vérification des faits. La réaction sévère qu'ont rencontré ses critiques était tout à fait illégitime, selon elle.

« Certaines personnes ont contesté ce que j'avais dit parce que je critiquais la plupart des reportages sur la Syrie et, au lieu de digérer ce que j'ai dit et de critiquer en détails ce que j'ai dit, les gens ont opté pour la tactique habituelle, essayant de faire courir des rumeurs sur ce que je suis et de prétendre que je suis un agent de la Syrie ou de la Russie, ou des deux », a déclaré Bartlett, ajoutant qu'il avait été ouvertement dit qu'elle était salariée des gouvernements syrien et russe. Le fait qu'elle contribue activement à la section « opinions » de RT a également été évoqué un peu partout.

« Il semble qu'aux yeux de certaines personnes, le fait que je contribue à la section « opinions » de RT, soit compromettant. J'ai commencé à contribuer à [cette] section quand je vivais à Gaza, et ce n'était pas un problème pour les gens, qui appréciaient mes écrits », a-t-elle déclaré. La journaliste a également nié avoir été payée par le gouvernement syrien pour son intervention à l'ONU.

Commentaire: Voir aussi :


Cards

Effet du hasard ou propagande médiatique organisée ? L'assassinat de journalistes a permis aux « militants médiatiques » de dominer l'information

Comme nous l'avons souligné hier, une récente série de tweets du Club des Cordeliers a donné quelques indications intéressantes sur la campagne de propagande #StandWithAleppo.
Campagne propagande Alep
© Russia Today
La campagne « Stand with Aleppo » a été lancée aux États-Unis par Becky Carroll qui est membre du Parti démocrate et également PDG d'une société de relations publiques et « conseillère en affaires stratégiques » à Chicago.

Les Cordeliers ont aussi fait quelques remarques sur la propagande anti-syrienne. Elles portent sur la guerre d'information menée par les États-Unis depuis l'intérieur de la Syrie. Cela m'amène aux réflexions suivantes sur la guerre non conventionnelle menée par les États-Unis en Syrie et sur la façon dont elle pourrait être responsable de l'élimination de journalistes « neutres » sur le terrain.

Commençons par les remarques du Club des Cordeliers sur la campagne de vidéo qui sort de Syrie, et pour le moment surtout d'Alep-Est.

Le Département d'état étasunien forme ouvertement des « militants » syriens aux techniques de propagande dans les médias sociaux depuis 2012. Ambassade des Etats-Unis à Genève, 21 août 2012, L'opposition syrienne reçoit de l'équipement de de la formation des Étasuniens :
Le Département d'Etat dispose de 25 millions de dollars d'aide non létale qu'il peut consacrer à de la formation, et selon [la porte-parole du Département d'Etat Victoria] Nuland, « une large gamme de militants » en Syrie et dans les pays voisins bénéficient d'un entraînement « très actif » qui se focalise sur les Syriens qui n'ont pas quitté leur pays.

« La formation porte sur les médias libres pour lutter contre les techniques de contournement du gouvernement, tout ce qui concerne la loi, la justice et le fait de rendre des comptes, et la manière de traiter les crimes commis pendant ce conflit ; il y a aussi des programmes pour les étudiants militants qui encouragent les manifestations pacifiques sur les campus universitaires, [et] des programmes pour les femmes », a déclaré Nuland.

Elle a ajouté que le Département d'État travaille depuis des années avec les Syriens et d'autres sur les moyens de contrer la censure Internet, et au soutien des programmes syriens de droits humains et de justice.

Wolf

Si vous êtes pour la paix, c'est que vous êtes un agent russe

Puisque l'époque est aux « fausses nouvelles », le dernier numéro du National Enquirer, vendu aux caisses du supermarché, donne aux médias pressetitués une bonne longueur d'avance : « Confession de Castro sur son lit de mort : j'ai tué JFK. Comment j'ai manipulé Oswald. »

Libertée press, writing gun liberty
C'est presque aussi bon que la fausse nouvelle qui circule dans les médias pressetitués, comme les stations de télévision, le Washington Post, le New York Times et le Guardian - oui, même l'ancien journal britannique de gauche a rejoint les rangs des prostituées de la presse - disant que la CIA a conclu que « les agents russes ont secrètement interféré dans la campagne électorale, dans le but d'assurer la victoire du candidat républicain ».

Si la CIA est assez stupide pour le croire, c'est que les États-Unis n'ont pas d'agence de renseignement compétente. Bien sûr, la CIA n'a jamais dit et ne croit pas une telle chose. Les fausses nouvelles dans les médias pressetitués sont toujours fournies par des fonctionnaires anonymes. L'ancien ambassadeur britannique Craig Murray a décrit les articles avec précision : « Un tas de conneries ».

Commentaire: Pour rappel, SOTT est dans la liste des 200 sites de PropOrNot.


Gem

Petit hommage à la Russie

Tiens, le grand méchant ours ne va pas mettre son véto à une proposition française visant à sécuriser l'évacuation des civils et des terroristes d'un petit quartier d'Alep écrasé sous les bombes. C'est bien. C'est même très bien. Gargarise-toi François. Plus fort qu'Obama, t'as réussi à te faire entendre sinon écouter par Vlad-le-terrible, ce Poutine que la propagande ultralibérale affuble de tous les défauts et traite d'infâme dictateur liberticide. Pire encore : protecteur de Bachar el Aassad, suppôt de l'enfer !

russie
© GoogleLa Russie, notre soeur
Au fait, ce Poutine, élu en 2000, il va prendre en main un pays en pleine désintégration, saccagé par des oligarques avides cornaquées par des officines occidentales, surtout yankees ou allemandes, leur déléguant des « experts » préconisant des thérapies ultralibérales.