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A peine annoncée, la liste Gilets jaunes aux européennes déjà décriée

Une liste Gilets jaunes aux élections européennes ? Certains y croient, d'autres dénoncent une trahison et une « grave erreu r». Les porte-voix emblématiques du mouvement semblent divisés sur la stratégie à appliquer dans la poursuite du mouvement.
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© MAXPPPIngrid Levavasseur
Alors qu'une liste Gilets jaunes a émergé le 23 janvier pour les élections européennes du mois de mai 2019, avec à sa tête Ingrid Levavasseur, sous le nom astucieux de Ralliement d'initiative citoyenne ( RIC, en écho au référendum d'initiative citoyenne, l'une des revendications phares du mouvement ), des voix discordantes se sont fait entendre, dénonçant une « trahison » et demandant des clarifications sur cette initiative.

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Qu'est-ce que la « Nuit jaune », nouvelle action voulue par certains Gilets jaunes ? ( INTERVIEW )

Répondant ce 23 janvier aux questions de RT France, Eric Drouet, figure du mouvement des Gilets jaunes, relaie un nouvel appel : la « Nuit jaune ». Le manifestant explique que cette idée est née sur les réseaux sociaux et qu'elle vise à mettre en relief les revendications des Gilets jaunes qui estiment que le gouvernement ne les entend pas : « Les Gilets jaunes ont le sentiment de ne pas être du tout écoutés. »
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© Capture d'écran FacebookL'une des figures des Gilets jaunes, Eric Drouet, a notamment relayé l'appel à la "Nuit jaune"
Certains Gilets jaunes préféreraient, selon lui, laisser les manifestations déclarées aux personnes « assez fragiles » physiquement, telles que « les handicapés » ou les « personnes âgées ». Les Nuits jaunes, organisées en parallèle de ces événements, pourraient durer 24 à 48 heures selon Eric Drouet qui insiste pour rappeler qu'il n'est pas organisateur, mais qu'il relaie simplement ce message issu de la Toile.

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« Macron démission », « Merkel doit partir » : huées pour les deux dirigeants à Aix-la-Chapelle

Emmanuel Macron et Angela Merkel se sont rapidement engouffrés dans la prestigieuse mairie d'Aix-la-Chapelle (Allemagne), ce 22 janvier, pour signer un nouveau traité franco-allemand. Plusieurs dizaines de manifestants, munis de sifflets et de vuvuzelas, ont accueilli les deux dirigeants avec des huées, criant « Merkel muss weg » (« Merkel doit partir ») et « Macron démission », comme l'ont constaté un de nos reporters ainsi qu'un journaliste de l'AFP.
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© LUDOVIC MARIN Source: AFPEmmanuel Macron et Angela Merkel arrive à la mairie d'Aix-la-Chapelle le 22 janvier 2019.
Plusieurs arboraient des gilets jaunes et le slogan allemand « Aufstehen » (« Levez-vous »), du nom d'un parti fondé en septembre par des anciens membres du parti de gauche Die Linke. Ils tentent depuis plusieurs semaines d'importer le mouvement français des Gilets jaunes en Allemagne et tiennent un discours musclé à l'égard de l'accueil de migrants.

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Les Gilets Jaunes - un signe de détresse jaune vif

Chaque voiture en France est censée être équipée d'un gilet jaune. Ainsi, en cas d'accident ou de panne sur une autoroute, le conducteur peut l'enfiler pour assurer sa visibilité et éviter de se faire écraser.
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© Inconnu
L'idée de porter votre gilet jaune pour manifester contre les mesures gouvernementales impopulaires s'est donc rapidement imposée. Le costume était à portée de main et n'avait pas besoin d'être fourni par Soros pour une certaine « révolution de couleur » plus ou moins spontanée. Le symbolisme était approprié : en cas d'urgence socio-économique, montrez que vous ne voulez pas être écrasé.

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« Qui est Juliette Binoche pour me dire ne pas manger de viande le lundi ? » Entretien avec le député LR anti-"lundi vert", Jean-Marie Sermier

Le lundi, ce n'est plus raviolis. Le 2 janvier dernier, un parterre de personnalités dont Juliette Binoche et Yann Arthus-Bertrand, l'ont décrété : elles ne mangeront plus ni viande ni poisson le lundi, et vous encouragent à faire de même. Le député (LR) du Jura, Jean-Marie Sermier, ne s'oppose pas au combat écologiste, mais à cet ordre déguisé venu d'une France d'en-haut étrangère aux difficultés des agriculteurs.

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© InconnuJean-Marie Sermier

Commentaire : Alors on décide, comme ça, que les lundis pas de viande, pas de poisson... On dirait un acte quasiment religieux. Fanatique, presque. Et on utilise des acteurs, des "stars", pour lancer cette idée saugrenue que tous nous devrions suivre. Pas de viande... Bien sûr derrière cette "disette" qu'ont décidé de faire ces vedettes se trouve tout ce mouvement d'extrême gauche écolos et protecteurs assidus de la terre, végétariens, vegans.... qui voudraient que nous suivions tous cette idée de ne plus manger ni de viande ni de poisson non seulement les lundis, que va! mais toujours. Tous les jours de la semaine, pour faire pénitence nous, humains, du mal que nous faisons à la terre. Ils oublient que les grands responsables de ce qui arrive sur la planète sont les grandes corporations ... Mais celles-ci bien sûr sont intouchables. Mais tout ceci est un mythe, celui de vouloir sauver la planète en mangeant de carottes.


Commentaire: Quel monde bizarre ! où n souhaite la mort de quelqu'un pour la simple raison qu'il mange un bon steak...

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Gilet jaune mutilé à vie : « Ce n'est pas normal de faire ça à un peuple »

Un Gilet jaune ayant perdu un œil à cause d'un tir de lanceur de balle de défense (LBD) d'un policier lors d'une manifestation s'est exprimé dans l'émission Les Terriens du dimanche le 20 janvier. Il est venu sur le plateau pour raconter sa haine et sa rage contre ceux qui visent leurs compatriotes. « Ce n'est pas normal de faire ça à un peuple! ».
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© InconnuLe flash-ball qui vise la tête
« Ce n'est pas normal de faire ça à un peuple! », déclaré-t-il. Ce jeune horticulteur explique ne plus être capable d'exercer son métier car la moindre poussière pourrait avoir des conséquences graves. « On dirait que l'on a donné des jouets à des gamins à Noël », lance-t-il.

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EN DIRECT. Les Gilets jaunes défilent à Paris pour leur acte 10 (vidéo)

Quelques jours après le lancement par Emmanuel Macron du «débat national», les Gilets jaunes se mobilisent pour leur acte 10, espérant dépasser les chiffres de leur manifestation précédente. Suivez le direct du correspondant de Sputnik à Paris, où le cortège s'est mis en branle depuis l'esplanade des Invalides.

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© Sputnik
Après le rebond de la mobilisation lors de l'acte 9, combien les manifestants seront-ils ce samedi ? Pour la dixième fois consécutive, les Gilets jaunes descendent dans les rues un peu partout en France dans un contexte de tensions toujours vives deux mois après le premier rassemblement du mouvement.

Oscar

Meilleur du Web: La maire de Montauban, sévérement burnée, face à Macron : « Il faut arrêter l'immigration massive. Les clandestins sont mieux traités que les Français. Il n'y a pas d'ONG pour les Gilets Jaunes »

Brigitte Barèges
Brigitte Barèges, maire de Montauban
Dans une prise de parole controversée, l'élue LR a opposé les droits des « gilets jaunes » à ceux des réfugiés.

(...) L'élue s'est illustrée avec une intervention musclée et anti-immigration, déplorant que les « gilets jaunes », eux, « n'aient pas d'ONG pour les défendre ».

L'ancienne députée UMP du Tarn-et-Garonne a développé : « dans la ville de Montauban [...] nous avons plus ou moins répertorié au moins 70 fichés S. Ce sont des sujets qui ne sont peut-être pas dans votre réalité mais qui sont préoccupants. Il y a un an, un événement tragique a secoué la ville : il s'agissait d'une grand-mère de 80 ans qui s'est faite agresser à son domicile. Et pardonnez-moi si je suis triviale, elle s'est faite sodomiser par un Algérien qui était en situation irrégulière, sous le coup d'une reconduite à la frontière et qui n'a jamais été reconduit à la frontière ».


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Gilets jaunes : un policier met en cause le gouvernement

Langlois
Alexandre Langlois est policier. Menacé par sa hiérarchie pour "déloyauté", il dénonce la gestion du maintien de l'ordre par le gouvernement dans le cadre du mouvement des gilets jaunes, l'instrumentalisation des forces de l'ordre par le pouvoir, et les conditions de travail difficiles dans un contexte de hausse des cas de suicides chez les policiers.


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Gilets jaunes : le point de non retour

Gilets jaunes, résitante
Marlène Lutz, gilet jaune à Brumath (Strasbourg).
Le témoignage d'une grand-mère Gilet jaune :
L'événement déclencheur, c'est quand j'ai vu à la première manifestation, je n'y étais pas, quand j'ai vu tous les gens allongés par terre qui était pacifistes, je me suis dit c'est pas possible, c'est pas possible, il faut plus de monde. Et j'ai trouvé le QG à Brumath, je suis allé deux trois fois pour voir ; si déjà c'était pas des délinquants rien, j'ai vu que c'était des gens, des travailleurs qui se relayaient à tour de rôle. Ils se relayaient, pour dormir là bas; ils ont fait des tracts, ils ont tout fait, j'ai vu que c'est des gens honnêtes et j'ai commencé à écouter de quoi ils se plaignaient. Et voilà, et je suis rentré dans ce mouvement.

J'ai dit écoute, la journée j'ai la petite mais le soir je suis pour aider pour faire des tracs, pour faire des opérations et je n'ai pas arrêté depuis. Il faut qu'ils nous écoutent, on n'est pas écoutés. On est dehors, on se fait taper maintenant. On parle on essaie de parlementer avec la police pour voir si eux ils peuvent aller plus haut, non il reste devant nous, et maintenance et les insultes qui partent. Les insultes, ils nous rigolent dans la figure, ils nous matraquent, ils nous gaz, même à genoux ils nous gaz. Il n'y a plus de liberté plus d'égalité plus de fraternité. Il n'y a plus de loi. La loi elle est devenue injuste, nous maintenant on peut dire le peuple français, nous on est la loi, parce que nous on reste, on est pacifiste, on avance pacifiste, mais on ne peut pas tout le temps tendre la joue. Quand tu vois les enfants qui sont gazés, je les ai vus samedi encore, un enfant de 2 ans, le petit garçon de 15 ans, des personnes âgées renversé dans une chaise roulante et laissé à terre. Où va le monde ? Et ce ne sont pas les Gilets jaunes. [...]

On marche et d'un coup j'entends « Voiture bélier ! ». Je me retourne, des voitures, mais à une allure je, écoute, impossible qu'ils aient roulé, moi je dis 80 à l'heure, facile. Et ils sautent des fourgonnettes et nous on - je voulais essayer de courir - un homme m'a tenu, un autre avec, pour que je puisse courir, trop tard. Trop tard ils nous ont matraqués, mais à fond la caisse, et c'est là que j'ai reconnu l'homme qui était déjà à la gare qui m'a insulté. Et lui il m'a dit « crève sale pute » et j'ai eu un deuxième coup par derrière là, et je ne peux pas dire de qui et je suis tombé j'ai plus rien vu. J'ai la haine en moi, là j'ai la haine, je ne me vois plus pacifiste dur. C'est impossible [que] je reste passif et ce que je vais déjà faire, c'est me protéger. Et je ne me laisserai pas enlever des protections, ils les ont enlevées à certaines personnes. [...]

Et après ils ont tout pris aux autres, tout. J'ai dit il faut avoir à oser avec eux. Faut oser. Parce que si on n'ose pas, si ils voient que quelqu'un est faible c'est là qu'ils en profitent encore plus. Et je n'ai pas peur, je dis honnêtement je n'ai pas peur, mais ce coup par derrière... si j'avais pu l'éviter je... mais quand on vient par derrière, si ils avaient été devant moi, je sais, j'aurais une autre réaction que... mais par derrière assommer quelqu'un, c'est des traîtres et le regard qu'ils ont...

- Et qu'est ce que ça a donné comme blessure ?

- Ca a donné, j'ai eu une fracture ouverte sur le crâne avec 11 points de suture et en dernier avec un y, ça m'a fait un y, je suis tombé dans les pommes, j'ai perdu énormément de sang et après il m'ont emmené à l'hôpital, les pompiers sont venus, ils m'ont emmené à l'hôpital. Et là hier j'ai eu un malaise encore, je suis tombé dans les pommes et je me suis ouverte tout le bras. [...]
La vidéo :