Commentaire : Le Décodex gardien de la Vérité, c'est un peu comme notre Macrothschild présidentiable qui veut se faire passer pour l'ami du peuple : impossible d'y croire une seconde. Il suffit en général de savoir d'où viennent les choses pour avoir une bonne idée de la direction qu'elles vont emprunter. À notre niveau. Au niveau des enfants, cible privilégiée des propagandistes, c'est par contre une autre histoire : une génération possiblement récalcitrante d'adultes est inévitablement remplacée par la suivante, domestiquée par les mensonges constants qu'elle prend pour une vraie composante de la réalité. La capacité de nuisance du Décodex n'est sans doute donc pas à sous-estimer puisqu'il s'est à présent infiltré dans les écoles, comme nous le dit l'article ci-dessous. Nous apprenons incidemment, en farfouillant un peu sur le net, que Google, chantre de la liberté, comme tout le monde le sait, aurait pondu le Décodex et l'aurait « proposé » au Monde. Le journal a choisi, sans contraintes on en est sûr, d'utiliser cette technologie soumise candidement, donc, par le Fonds Google - AIPG pour l'Innovation Numérique de la presse - FINP - , association Loi 1901, qui a « vocation à apporter un soutien financier aux projets innovants de développement numérique portés par les éditeurs de sites d'information politique et générale et de favoriser le développement sur le long terme de la presse en ligne d'information politique et générale en France ». En d'autres termes, par l'association qui file du pognon sous forme de subvention à une presse française moribonde qui n'a pas assez de lecteurs pour survivre, mais qui conserve une influence certaine sur les opinions du citoyen français moyen.
Ils n'ont pas tout à fait osé mais tout de même, ils l'ont fait. La formation du pseudo-outil scientifique, Décodex, se fera en interne par les inspecteurs et les formations ciblant les déradicalisations.
Dans le bulletin officiel de l'Education nationale, BO du 2 mars 2017, un décret apporte des modifications à la mise en œuvre pédagogique des travaux personnels encadrés, en classe de première des séries générales Or ces modifications sont loin d'être anodines car si les TPE sont souvent critiqués, ils demeurent le seul moment pédagogique vraiment critique autorisé par le système éducatif qui permet à l'élève de surfer librement. Mais voilà en lisant leurs productions, on a flairé le « politiquement incorrect ». Il importait donc de légiférer en insistant pour que la production de l'élève atteste d'un usage pertinent des nouvelles technologies de l'information et de la communication, qui nécessite de la part des élèves un travail d'analyse des sources auxquelles elles donnent accès.
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