Nice, le 14 juillet 2016. Le feu d'artifice célébrant la République vient de s'achever lorsqu'un terroriste arrache la vie de 84 personnes, dont 10 enfants, venues partager un moment convivial en famille sur la promenade des Anglais. A quelques pas, non loin de là, tourne un CHU en sous-effectifs dans un état dit "d'urgence" maintenu depuis plusieurs mois. Plan vigipirate, opération sentinelle... "Tout" a été mis en place, selon le gouvernement, pour faire face à la menace terroriste. Tout. Vraiment ? Mais qu'en est-il des effectifs et moyens alloués aux hôpitaux dont on attend une réactivité infaillible en cas d'attaque terroriste ? Une question que se posent les soignants. Dans une lettre ouverte adressée au Président de la République, Sylvain R. soulève de façon pertinente cette problématique. De son côté, Emmanuel Delporte interpelle directement Marisol Touraine car... "Messieurs et dames du gouvernement, il est plus que temps de vous reveiller !"
Monsieur le Président de la République,
Je suis infirmier D.E travaillant aux urgences de Nice, à l'hôpital Pasteur 2, et ce depuis 3 ans. Depuis plus de 6 mois, on nous impose des mesures de restrictions budgétaires tant au niveau personnels para-médical qu'au niveau matériels. Depuis plus 6 mois les absentéismes ne sont pas remplacés. Les démissions ne sont pas anticipés. Nous travaillons en sous effectifs au pole urgences tant au niveau infirmier qu'au niveau aide-soignant..
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