OF THE
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Les atteintes à la liberté d'expression sont extrêmement nombreuses en France, davantage que dans les autres pays développés. Philippe Nemo[1] souligne que les lois Pleven, Gayssot, Taubira, etc. établissent une législation de censure comparable à l'Inquisition :
Ce que les nouvelles lois françaises de censure demandent aux juges, c'est de sanctionner des pensées en tant que telles (...) On leur demande donc quelque chose de très proche de ce que l'Église demandait jadis aux Inquisiteurs (...) On est fondé à dire que cet usage de la force d'État contre la liberté d'expression et le pluralisme relève du fascisme : la détestation du libre débat, la haine de la pensée qui suintent des nouvelles lois de censure s'apparentent à l'obscurantisme et à la misologie des sociétés fascistes historiques qui ont toujours brûlé les livres, persécuté les intellectuels et prétendu fonder le consensus social sur l'élimination violente de toute critique.
La première atteinte à la liberté d'expression fut portée par la loi Pleven (1er juillet 1972), législation antiraciste qui réprime « la provocation à la discrimination, à la haine, ou à la violence ». Condamnant les intentions et non les faits, elle donne au juge le droit de sonder les esprits. Dans les décennies suivantes, son domaine ne cessera de s'étendre pour donner satisfaction à toutes les minorités qui s'estimeront discriminées.
En comparaison avec les décennies passées, on assiste à une forte régression de la liberté d'expression en France. Ainsi, Jean Raspail publie en 1973 Le Camp des Saints, une uchronie qui joue autour du fantasme d'une invasion apocalyptique de l'Occident par les pauvres du Tiers-Monde. Dans sa réédition de 2011, l'auteur ajoute en fin de volume une liste des passages de son roman qui tomberaient aujourd'hui sous le coup des « lois Pleven, Gayssot, Lellouche et Perben »...
Commentaire: Comment se fait-il qu'avec les milliards d'euros que nos gouvernements dépensent en matériel nucléaire, en bombes, en armement sophistiqué, en technologie avancée... que nous ne puissions pas aider les habitants de Mossoul, victimes de la guerre, victimes de quelques djihadistes, victimes de l'avidité de l'Occident et que nous les laissions mourir de faim ? Peut-être que l'ONU devrait se mettre des batteries et bouger un peu pour aider tant de souffrance !
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