Enfant de la SociétéS


Megaphone

Bougez-vous ! Un danger nommé CETA est à nos portes

Pendant qu'on nous enfume avec la guignolade des « primaires de la droite » et que l'on mobilise notre potentiel d'indignation sur le sort des rebelles islamistes d'Alep, une sombre saloperie est en train de s'officialiser, horreur économique qui risque de sceller le sort de millions de citoyens européens ad vitam aeternam. Il s'agit du CETA.

ceta
© Google
Le CETA (acronyme globish pour Accord Economique et Commercial Global Union européenne-Canada) est le frère jumeau du très exécré TAFTA. Mais signé avec le Canada tandis que TAFTA concerne les États-Unis. Rappelons que le TAFTA est un projet de partenariat de libre-échange transatlantique, négocié depuis juin 2013 - dans la plus grande opacité - par l'Union européenne et les États-Unis.

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Bomb

La dette française ? Une bombe à retardement

L'INSEE a publié le 30 septembre les chiffres de la dette publique française à la fin du second trimestre 2016 : 2 170,6 milliards d'euros, en hausse de 31,7 milliards en un trimestre, à 98,4% du PIB. Nous empruntons à des taux très bas, en raison de la politique de la BCE, mais un jour les taux progresseront et ce jour-là, la bombe de la dette explosera. Et les dégâts seront d'autant plus forts que les réformes n'auront pas été faites.

En 20 ans, la dette est passée de 55% à 98,4% du PIB

Tous les discours sur la « maitrise des finances publiques » ou la « disparition du trou de la Sécu » ne résistent pas un instant face à la réalité que les chiffres de l'INSEE ne peuvent dissimuler : la dette publique française, au sens de Maastricht, continue sa course folle. Les graphiques ci-dessous en disent plus qu'un long discours. En pourcentage du PIB, on est passé en 20 ans de 55% à 98,4% du PIB. Depuis près de 15 ans, nous sommes au-dessus des 60% prévus par les traités européens. La course folle ne s'est en rien ralentie depuis l'élection de François Hollande (300 milliards de plus).

French debt
© Source : INSEEDette au sens de Maastricht des administrations publiques

Snakes in Suits

Parasitocratie à la française : nos élus coupés de la réalité


Commentaire : A la lecture de ce qui suit, on comprend mieux à quel point le système politique est irréformable. Allons-nous demander à ceux qui cumulent des mandats, des fonctions, des indemnités et des pensions de voter des lois allant à l'encontre de leurs intérêts financiers ? Ces politiciens parasites qui s'accrochent à leurs privilèges sentent confusément la colère du peuple. Pourquoi donc ne pas voter des lois qui restreignent toujours plus la liberté de ces citoyens qui leur font si peur ?

politiciens endormis
La "noblesse d'État" française vit dans un tunnel coupé des réalités. Bénéficiant du statut protecteur de fonctionnaire, elle peuple l'Assemblée et l'exécutif. Notre Parasitocratie finit toujours par imposer ses solutions étatiques étouffant la concurrence.

En parallèle à la "noblesse d'Etat" française s'est développé jusqu'à nos jours un système politique de plus en plus fermé.

Michèle Delaunay, cancérologue, députée socialiste de Gironde en 2007, et ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie dans le gouvernement Ayrault de mai 2012 à mars 2014, a dénoncé ce système dans son blog "Le tunnel, ou comment faire carrière sans mettre un pied dans la vraie vie".

La démonstration est magistrale.

Commentaire: Inutile de s'extasier sur Macron ; attendre du Système qu'il nous propose une solution hors-système juste et équitable, c'est sans doute perdre son temps.

Réflexion tirée de l'article Le postimpérialisme : esquisse d'un nouvel ordre social :
Le postimpérialisme est véritablement une société méritocratique. Mais ici, le mérite n'est pas basé sur des valeurs pathologiques/impérialistes comme le pouvoir, l'inconsistance, la richesse ou la domination. Au contraire, nonobstant les compétences de l'individu, ce qui importe véritablement, c'est sa contribution à la communauté. L'empathie, la générosité, la solidarité et la considération pour autrui sont les valeurs positives du postimpérialisme, et la hiérarchie sociale est fondée sur ces valeurs.

Ainsi les « points communauté » sont-ils attribués aux individus qui contribuent de façon positive à la communauté. Plusieurs droits, comme l'accès à des positions d'élus au sein de la communauté ou de l'État et autres professions critiques, la possession d'armes à feu, la liberté de léguer ses biens, etc. ne peuvent être accordés qu'aux individus qui possèdent un nombre suffisant de « points communauté ».

Tandis que les idéologies passées vénéraient un « dieu » unique (l'État, la race, l'individu) et y sacrifiaient tout le reste, le postimpérialisme offre une approche équilibrée entre individualisme et collectivisme. Ni l'un ni l'autre ne sont niés. Les points communauté sont l'un des mécanismes qui permettent de réconcilier intérêts individuels et intérêts collectifs. Par exemple, à chaque foi qu'un individu contribue positivement à la communauté, il gagne des points communauté qui augmentent ses droits individuels. Ainsi, en aidant les autres, ils s'aide lui-même.



Heart - Black

N'êtes-vous pas indignés ? Les enfants tués à Alep, grands oubliés des médias occidentaux

Sept écoliers ont trouvé la mort et dix autres ont été blessés jeudi dans une nouvelle attaque terroriste contre des quartiers de la ville syrienne d'Alep. Or, la plupart des médias occidentaux n'ont pas jugé nécessaire d'y prêter l'attention. Serait-ce dû au fait que cette attaque s'inscrit mal dans la théorie défendue par cette presse ? C'est à 8 heures du matin, l'heure où les gamins se rendent à l'école, que les terroristes ont pilonné au mortier le quartier de Souleymanieh. Plusieurs obus sont tombés à l'entrée de l'école. Sept écoliers sont morts sur place et dix autres ont été blessés.

enfants
© GoogleLes enfants de Syrie ignorés par les médias occidentaux
Les combattants extrémistes assiégés dans les quartiers orientaux de la ville pilonnent quasi-quotidiennement les quartiers du reste de la ville et les tirs augmentent lorsque l'armée intensifie son offensive contre leurs positions.

Suite à cette attaque, certaines familles ont perdu plusieurs enfants — les gamins se rendaient ensemble à l'école. Ainsi, une fillette est morte sur place, tandis que son frère a été grièvement blessé. Actuellement, les médecins tentent de le sauver.

Attention

Polémique : les Pays-Bas veulent étendre l'euthanasie aux non-malades

Une loi sur la légalisation du suicide assisté pour les personnes lasses de la vie est examinée au parlement.
Le gouvernement néerlandais élabore un projet de loi visant à légaliser l'euthanasie pour les personnes n'ayant plus d'intérêt pour la vie sans être nécessairement des malades en phase terminale. En 2002, les Pays-Bas sont devenus le premier pays à légaliser l'euthanasie, souvent appelée « aide au suicide » ou « suicide assisté », pour les patients souffrant de douleurs insupportables et sans aucun espoir de guérison.

euthanasie
© GoogleLa question de l'euthanasie est-elle hors-contrôle aux Pays-Bas ?
Cette fois, les ministres néerlandais de Justice et de la Santé ont adressé au parlement une lettre visant à légaliser le suicide assisté. Il s'agit notamment d'autoriser l'euthanasie pour les personnes « qui sont arrivées à la conclusion délibérée que leur vie est arrivée à terme et qui doivent avoir la possibilité, en vertu de critères stricts et rigoureux, de mettre fin à cette vie de manière digne », lit-on dans la lettre citée par Reuters.

Che Guevara

Écosse : bientôt un nouveau référendum ?


Commentaire : Et ils auraient bien raison, les Écossais, après s'être fait volé une première fois leur indépendance. Comme on a pu le constater, la fin du monde n'a pas eu lieu, avec le Brexit. Les politiciens hystériques se sont agités, les « spécialistes » économiques nous ont terrorisé, mais, incroyablement, et contrairement à ce qu'on nous avait dit, le soleil a continué de se lever à l'est, l'air d'emplir nos poumons, la vie, de suivre son cours.

Comme ça, en passant :

indépendance de l’Écosse
© Jane Barlow/AP/SIPADes milliers de personnes ont défilé en juillet dans les rues de Glasgow pour réclamer l’indépendance de l’Écosse
L' Ecosse indépendante ? Une option qui refait surface avec l'annonce par la dirigeante écossaise Nicola Sturgeon d'un nouveau projet de loi pour un référendum d'indépendance présenté la semaine prochaine. « Je suis déterminée à ce que l'Écosse puisse reconsidérer la question de son indépendance et ce avant que le Royaume-Uni quitte l'UE si c'est nécessaire pour protéger les intérêts de notre pays », a-t-elle lancé à l'ouverture du congrès de son parti SNP à Glasgow. Les nationalistes au pouvoir veulent à tout prix protéger la place de l'Écosse dans l'UE . Lors du référendum du 23 juin dernier, l'Écosse, qui dispose d'un gouvernement et d'un parlement régional, avait voté à 62 % pour rester dans le club européen. Deux ans auparavant, en 2014, les Ecossais, consultés par référendum, avait rejeté une sortie du Royaume-Uni par 55 % des voix.

TV

Êtes-vous l'esclave de votre télé, cette arme de destruction massive ?

Fléau des libertés, léthargie de la pensée, la grande servitude télévisuelle acceptée, digérée et désirée par le spectateur passif, génocide et asservit les populations. C'est la grande force et l'efficace outil du pouvoir que d'être parvenu à vous faire aimer les chaînes qui anesthésient vos raisonnements, masquent ou travestissent la réalité par des mensonges que vous acceptez comme vérité. N'avalez pas ce que l'on veut vous faire croire, réfléchissez, cherchez et testez le par vous-même. La télévision est l'apanage de la grossièreté, elle ne s'adresse pas à la raison mais aux passions, à l'émotion, au binaire.

tele
© GoogleScène de "Fahrenheit 451" (1966) de François Truffaut
On aime ou on n'aime pas mais, on ne réfléchit pas. Elle vous empêche de penser les causes en vous abreuvant des effets qu'elle vous impose. Elle vous donne sa vérité à croire comme la seule et l'unique. Ne cherchez pas à comprendre, les médias vous le disent, voyez cette publicité débile sur certains articles : « Vue à la télévision », croyez vous que ce soit un gage de qualité, d'honnêteté ? Le meilleur moyen de tuer la lecture, d'étouffer la curiosité, d'abandonner ses projets de voyages, de refuser de sortir entre amis, c'est d'allumer cette bonimenteuse.

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Eye 1

France : verrouillage ni vi ni connu de la liberté d'enseigner


Commentaire : Tout est fait pour supprimer les alternatives aux programmes de dressage de l'Éducation Nationale, et pour cause : les esprits les moins formatés sont toujours les plus susceptibles de remettre en cause l'ordre établi, les consensus, les idées reçues. La lutte contre les dérives sectaires, les extrémismes et le terrorisme sont les prétextes parfaits. Ces dernières permettent tous les contrôles sous couvert de bonnes intentions. Mais contre les intentions, en réalité, des quelques parents et enseignants qui voudraient faire comprendre aux enfants que la vie n'est pas qu'une compétition sans fin, que l'on peut s'aider les uns les autres, sans attendre de gagner et sans peur de perdre ; que la créativité ne se formate pas et doit s'exprimer librement ; que la connaissance objective de la réalité nous permet de prendre conscience que nous vivons dans une société basée sur le mensonge. Tout ce qui fait grincer les dents de ceux qui profitent d'un système malade qu'ils voudraient voir perdurer à tout jamais.

Un début de solution :
Q : L'école est-elle obligatoire ?

R : Oui. Elle l'est de 9 à 12 ans. Elle fournit les compétences de bases en écriture, lecture et calcul. Ensuite, de 12 à 18 ans, les jeunes testent les activités qui leur plaisent ET pour lesquelles ils sont doués. Cela se fait la plupart du temps par les stages et la pratique. Bien sûr, tout individu est libre d'étudier avant et après les périodes obligatoires. La relation tuteur/apprenti est privilégiée. Au delà de la présentation de faits et de données, le système éducatif est axé sur le profil des élèves : il encourage la curiosité, la pensée critique, la créativité, la confiance en soi, le partage en réseau. Remarquez aussi que le homeschooling (« école à la maison ») constitue une part importante du système éducatif. À nouveau, il met l'accent sur le rôle central joué par la famille et la communauté, toutes deux impliquées dans l'éducation et l'instruction des enfants.

L'environnement culturel stimule fortement l'impulsion d'apprendre, bien au-delà du cadre limité de l'école. La vie est une école, chaque expérience est une opportunité d'apprentissage lorsqu'elle est abordée de la bonne manière.

liberté d’enseigner
© Inconnu
Très discrètement, la ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé le 9 juin un cadre renforcé pour la création des écoles » hors contrat » et un contrôle plus strict des acquis des élèves. La décision est passée inaperçue, c'était en plein bac et juste avant les vacances. Pourtant elle touche directement au principe sacré de la liberté d'enseignement et de la liberté religieuse.

En tout cas, la modification du statut de l'enseignement privé hors-contrat avec des conditions nouvelles d'ouverture d'école est à l'ordre du jour. Jusqu'alors les établissements qui n'avaient aucun lien avec l'État avaient toute liberté dans la mise en œuvre de leur pédagogie. Á contrario, les établissements privés sous contrat - statut majoritaire dans l'enseignement privé catholique - étaient obligés de suivre les programmes officiels s'ils voulaient recevoir un soutien et une compensation financière de l'État pour la rémunération de leurs enseignants.

Aujourd'hui, les établissements hors contrat ne sont soumis qu'à une simple déclaration en mairie. On nous annonce qu'ils devront désormais faire l'objet d'une autorisation préalable émise par le préfet. Mais le projet liberticide ne s'arrête pas là puisqu'il comprend également un renforcement des contrôles des contenus enseignés avec des évaluations régulières des acquis des élèves. Par la même occasion, l'instruction à domicile est aussi directement concernée par ces changements.

Gold Coins

Depuis quand l'impôt, ça n'est plus du vol ?


Commentaire : Le problème de l'impôt n'est pas tant celui de devoir donner un peu de son argent pour la communauté que de savoir qu'il est collecté avec force et menaces par une administration aveugle, inhumaine, à la tête de laquelle sévit, depuis des siècles, les mêmes personnes, politiques, bureaucrates, hommes de pouvoir iniques que l'on sait profiter injustement d'un système opaque, s'y soustrayant même, bien souvent. Un système dont le citoyen ordinaire a bien du mal à comprendre le fonctionnement, l'équité, et qu'il subit sans avoir le choix.

Le bla-bla politicien sert d'enrobage à des manières de faire toujours plus insidieuses : c'est qu'on aurait presque de la chance de payer dorénavant nos impôts grâce au prélèvement à la source... Un début de solution, pour l'esquisse d'un nouvel ordre social :
Q : Y a-t-il des impôts ?

R : Oui. Le même taux d'imposition forfaitaire de 10% est appliqué aux entreprises comme aux citoyens. La plupart des pays occidentaux affichent des taux d'imposition progressifs, avec des chiffres bien plus élevés. On pourrait se demander comment un taux forfaitaire limité peut financer un État-providence ambitieux. Au-delà des chiffres officiels répétés à l'envi par les médias mainstream, la réalité est que les individus les plus riches et les sociétés les plus rentables ne paient virtuellement aucun impôt ! (paradis fiscaux, déductions d'impôts, évasion fiscale, « optimisation » fiscale...)

impot
© Renaud Camus – CC BY 2.0
Le processus de légitimation de l'impôt a été lent et difficile. Les nombreuses révoltes fiscales qui ont jalonné l'Histoire attestent une défiance à peu près universelle vis-à-vis de l'impôt, défiance qui s'est transformée et démocratisée.

Comment les États ont-ils réussi à inverser le sens des valeurs en faisant passer les impôts pour justes et nécessaires, alors qu'ils étaient historiquement et universellement vécus comme oppressifs et spoliateurs ?

La légitimité de l'impôt est aujourd'hui considérée comme une évidence, tout comme sa nécessité. Loin d'être considéré comme un mal nécessaire, l'impôt est même souvent associé à l'idée de justice. La fiscalité désigne l'ensemble des prélèvements effectués par voie d'autorité par un titulaire de la puissance publique. Cela consiste pour un souverain à s'accaparer nos ressources indépendamment de notre consentement pour financer ses dépenses. La capacité de quelques individus à s'affranchir de notre consentement est paradoxalement considérée comme indispensable au maintien d'un ordre civilisé.

Commentaire: Quand à la guerre au cash que déclare les institutions, on sait ce que cela cache et ou cela nous conduira :


Black Cat

Les clowns arrivent un peu partout : hystérie collective ou ... plus ?


Commentaire : Dans le folklore des clowns, il en existe deux sortes : le blanc, gentil et facétieux, le noir, méchant et quelque peu pervers. Le clown est double, il peut faire rire avec ses farces ou faire pleurer avec ses mauvais coups. Il peut donc faire réellement peur, parfois. En riant de ses blagues ou de sa perversion, la double nature du clown révèle aussi à la notre : masque du sourire cachant un rictus incertain... et vice-versa.


clowns
© GoogleUn clown très populaire : Pennywise, tiré du roman IT de Stephen King
Partout aux États-Unis, les apparitions de clowns, réels ou imaginaires, se multiplient. Un phénomène qui revient régulièrement et qui crée à chaque fois une atmosphère hystérique. Qu'en disent les psychologues ?

Commentaire: Le clown exprime-t-il une peur collective qui n'arriverait pas à se manifester différemment ? Une chose que l'on peut certes pointer du doigt mais qui reste obscure, une peur enfantine, instinctive et/ou inconsciente, qui ne se contrôle pas, balayant toute raison, nous prouvant par là-même à quel point nos comportements sont immatures, à quel point nous semblons ignorants de notre propre nature.

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