Enfant de la SociétéS


Che Guevara

Écosse : bientôt un nouveau référendum ?


Commentaire : Et ils auraient bien raison, les Écossais, après s'être fait volé une première fois leur indépendance. Comme on a pu le constater, la fin du monde n'a pas eu lieu, avec le Brexit. Les politiciens hystériques se sont agités, les « spécialistes » économiques nous ont terrorisé, mais, incroyablement, et contrairement à ce qu'on nous avait dit, le soleil a continué de se lever à l'est, l'air d'emplir nos poumons, la vie, de suivre son cours.

Comme ça, en passant :

indépendance de l’Écosse
© Jane Barlow/AP/SIPADes milliers de personnes ont défilé en juillet dans les rues de Glasgow pour réclamer l’indépendance de l’Écosse
L' Ecosse indépendante ? Une option qui refait surface avec l'annonce par la dirigeante écossaise Nicola Sturgeon d'un nouveau projet de loi pour un référendum d'indépendance présenté la semaine prochaine. « Je suis déterminée à ce que l'Écosse puisse reconsidérer la question de son indépendance et ce avant que le Royaume-Uni quitte l'UE si c'est nécessaire pour protéger les intérêts de notre pays », a-t-elle lancé à l'ouverture du congrès de son parti SNP à Glasgow. Les nationalistes au pouvoir veulent à tout prix protéger la place de l'Écosse dans l'UE . Lors du référendum du 23 juin dernier, l'Écosse, qui dispose d'un gouvernement et d'un parlement régional, avait voté à 62 % pour rester dans le club européen. Deux ans auparavant, en 2014, les Ecossais, consultés par référendum, avait rejeté une sortie du Royaume-Uni par 55 % des voix.

TV

Êtes-vous l'esclave de votre télé, cette arme de destruction massive ?

Fléau des libertés, léthargie de la pensée, la grande servitude télévisuelle acceptée, digérée et désirée par le spectateur passif, génocide et asservit les populations. C'est la grande force et l'efficace outil du pouvoir que d'être parvenu à vous faire aimer les chaînes qui anesthésient vos raisonnements, masquent ou travestissent la réalité par des mensonges que vous acceptez comme vérité. N'avalez pas ce que l'on veut vous faire croire, réfléchissez, cherchez et testez le par vous-même. La télévision est l'apanage de la grossièreté, elle ne s'adresse pas à la raison mais aux passions, à l'émotion, au binaire.

tele
© GoogleScène de "Fahrenheit 451" (1966) de François Truffaut
On aime ou on n'aime pas mais, on ne réfléchit pas. Elle vous empêche de penser les causes en vous abreuvant des effets qu'elle vous impose. Elle vous donne sa vérité à croire comme la seule et l'unique. Ne cherchez pas à comprendre, les médias vous le disent, voyez cette publicité débile sur certains articles : « Vue à la télévision », croyez vous que ce soit un gage de qualité, d'honnêteté ? Le meilleur moyen de tuer la lecture, d'étouffer la curiosité, d'abandonner ses projets de voyages, de refuser de sortir entre amis, c'est d'allumer cette bonimenteuse.

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Eye 1

France : verrouillage ni vi ni connu de la liberté d'enseigner


Commentaire : Tout est fait pour supprimer les alternatives aux programmes de dressage de l'Éducation Nationale, et pour cause : les esprits les moins formatés sont toujours les plus susceptibles de remettre en cause l'ordre établi, les consensus, les idées reçues. La lutte contre les dérives sectaires, les extrémismes et le terrorisme sont les prétextes parfaits. Ces dernières permettent tous les contrôles sous couvert de bonnes intentions. Mais contre les intentions, en réalité, des quelques parents et enseignants qui voudraient faire comprendre aux enfants que la vie n'est pas qu'une compétition sans fin, que l'on peut s'aider les uns les autres, sans attendre de gagner et sans peur de perdre ; que la créativité ne se formate pas et doit s'exprimer librement ; que la connaissance objective de la réalité nous permet de prendre conscience que nous vivons dans une société basée sur le mensonge. Tout ce qui fait grincer les dents de ceux qui profitent d'un système malade qu'ils voudraient voir perdurer à tout jamais.

Un début de solution :
Q : L'école est-elle obligatoire ?

R : Oui. Elle l'est de 9 à 12 ans. Elle fournit les compétences de bases en écriture, lecture et calcul. Ensuite, de 12 à 18 ans, les jeunes testent les activités qui leur plaisent ET pour lesquelles ils sont doués. Cela se fait la plupart du temps par les stages et la pratique. Bien sûr, tout individu est libre d'étudier avant et après les périodes obligatoires. La relation tuteur/apprenti est privilégiée. Au delà de la présentation de faits et de données, le système éducatif est axé sur le profil des élèves : il encourage la curiosité, la pensée critique, la créativité, la confiance en soi, le partage en réseau. Remarquez aussi que le homeschooling (« école à la maison ») constitue une part importante du système éducatif. À nouveau, il met l'accent sur le rôle central joué par la famille et la communauté, toutes deux impliquées dans l'éducation et l'instruction des enfants.

L'environnement culturel stimule fortement l'impulsion d'apprendre, bien au-delà du cadre limité de l'école. La vie est une école, chaque expérience est une opportunité d'apprentissage lorsqu'elle est abordée de la bonne manière.

liberté d’enseigner
© Inconnu
Très discrètement, la ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé le 9 juin un cadre renforcé pour la création des écoles » hors contrat » et un contrôle plus strict des acquis des élèves. La décision est passée inaperçue, c'était en plein bac et juste avant les vacances. Pourtant elle touche directement au principe sacré de la liberté d'enseignement et de la liberté religieuse.

En tout cas, la modification du statut de l'enseignement privé hors-contrat avec des conditions nouvelles d'ouverture d'école est à l'ordre du jour. Jusqu'alors les établissements qui n'avaient aucun lien avec l'État avaient toute liberté dans la mise en œuvre de leur pédagogie. Á contrario, les établissements privés sous contrat - statut majoritaire dans l'enseignement privé catholique - étaient obligés de suivre les programmes officiels s'ils voulaient recevoir un soutien et une compensation financière de l'État pour la rémunération de leurs enseignants.

Aujourd'hui, les établissements hors contrat ne sont soumis qu'à une simple déclaration en mairie. On nous annonce qu'ils devront désormais faire l'objet d'une autorisation préalable émise par le préfet. Mais le projet liberticide ne s'arrête pas là puisqu'il comprend également un renforcement des contrôles des contenus enseignés avec des évaluations régulières des acquis des élèves. Par la même occasion, l'instruction à domicile est aussi directement concernée par ces changements.

Gold Coins

Depuis quand l'impôt, ça n'est plus du vol ?


Commentaire : Le problème de l'impôt n'est pas tant celui de devoir donner un peu de son argent pour la communauté que de savoir qu'il est collecté avec force et menaces par une administration aveugle, inhumaine, à la tête de laquelle sévit, depuis des siècles, les mêmes personnes, politiques, bureaucrates, hommes de pouvoir iniques que l'on sait profiter injustement d'un système opaque, s'y soustrayant même, bien souvent. Un système dont le citoyen ordinaire a bien du mal à comprendre le fonctionnement, l'équité, et qu'il subit sans avoir le choix.

Le bla-bla politicien sert d'enrobage à des manières de faire toujours plus insidieuses : c'est qu'on aurait presque de la chance de payer dorénavant nos impôts grâce au prélèvement à la source... Un début de solution, pour l'esquisse d'un nouvel ordre social :
Q : Y a-t-il des impôts ?

R : Oui. Le même taux d'imposition forfaitaire de 10% est appliqué aux entreprises comme aux citoyens. La plupart des pays occidentaux affichent des taux d'imposition progressifs, avec des chiffres bien plus élevés. On pourrait se demander comment un taux forfaitaire limité peut financer un État-providence ambitieux. Au-delà des chiffres officiels répétés à l'envi par les médias mainstream, la réalité est que les individus les plus riches et les sociétés les plus rentables ne paient virtuellement aucun impôt ! (paradis fiscaux, déductions d'impôts, évasion fiscale, « optimisation » fiscale...)

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© Renaud Camus – CC BY 2.0
Le processus de légitimation de l'impôt a été lent et difficile. Les nombreuses révoltes fiscales qui ont jalonné l'Histoire attestent une défiance à peu près universelle vis-à-vis de l'impôt, défiance qui s'est transformée et démocratisée.

Comment les États ont-ils réussi à inverser le sens des valeurs en faisant passer les impôts pour justes et nécessaires, alors qu'ils étaient historiquement et universellement vécus comme oppressifs et spoliateurs ?

La légitimité de l'impôt est aujourd'hui considérée comme une évidence, tout comme sa nécessité. Loin d'être considéré comme un mal nécessaire, l'impôt est même souvent associé à l'idée de justice. La fiscalité désigne l'ensemble des prélèvements effectués par voie d'autorité par un titulaire de la puissance publique. Cela consiste pour un souverain à s'accaparer nos ressources indépendamment de notre consentement pour financer ses dépenses. La capacité de quelques individus à s'affranchir de notre consentement est paradoxalement considérée comme indispensable au maintien d'un ordre civilisé.

Commentaire: Quand à la guerre au cash que déclare les institutions, on sait ce que cela cache et ou cela nous conduira :


Black Cat

Les clowns arrivent un peu partout : hystérie collective ou ... plus ?


Commentaire : Dans le folklore des clowns, il en existe deux sortes : le blanc, gentil et facétieux, le noir, méchant et quelque peu pervers. Le clown est double, il peut faire rire avec ses farces ou faire pleurer avec ses mauvais coups. Il peut donc faire réellement peur, parfois. En riant de ses blagues ou de sa perversion, la double nature du clown révèle aussi à la notre : masque du sourire cachant un rictus incertain... et vice-versa.


clowns
© GoogleUn clown très populaire : Pennywise, tiré du roman IT de Stephen King
Partout aux États-Unis, les apparitions de clowns, réels ou imaginaires, se multiplient. Un phénomène qui revient régulièrement et qui crée à chaque fois une atmosphère hystérique. Qu'en disent les psychologues ?

Commentaire: Le clown exprime-t-il une peur collective qui n'arriverait pas à se manifester différemment ? Une chose que l'on peut certes pointer du doigt mais qui reste obscure, une peur enfantine, instinctive et/ou inconsciente, qui ne se contrôle pas, balayant toute raison, nous prouvant par là-même à quel point nos comportements sont immatures, à quel point nous semblons ignorants de notre propre nature.

Lire aussi :


Video

Quand le cinéma est une fable sur la misère et le capitalisme : « Miracle à Milan » (1951) de Vittorio de Sica

Miracle à Milan (Miraculo a Milano), 1951, Grand prix à Cannes la même année (La Palme d'or n'existait pas de l'époque) est un film de Vittorio de Sica d'après un roman de Cesare Zavattini, Totò il buono de 1943. De Sica, comme réalisateur, et Zavattini, comme scénariste, ont réalisé ensemble plus de vingt films et font partie du néo-réalisme dont l'histoire s'étend de 1943 à 1955.
film
© GoogleMiracle à Milan
Pour Cesare Zavattini, un de ses théoriciens, le néoréalisme veut faire reconnaître l'existence et la peine des hommes, dans leur dure réalité, afin de correspondre à l'appel qui est fait par les victimes de notre égoïsme, appel qui rend toujours plus urgent la demande de solidarité.

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Trump et Poutine, du côté espagnol...


Commentaire : C'est qu'on croyait l'à-plat-ventrisme propre aux français ? Que nenni ! Il faut voir grand ! Hors de ses frontières ! Il faut voir européen.


autruche
Les grands esprits se rencontrent mais plus autant que les petits.

Un bon dimanche, en Espagne. Petit déjeuner en terrasse. Tiens, jetons un coup d'œil au journal du jour : il y a abc, le ringard canard bourgeois que l'on distribue gratis dans tous les cafés en Espagne, mais je choisis Ideal, du centre-gauche européiste, bien politiquement correct comme il faut. Tournons les pages, voyons les pages internationales, alors que le vent se lève à notre table automnale. Oh, comme c'est curieux, une page anti-Trump sur la page de droite. The Donald est encore accusé d'être un macho (ce n'est pas comme DSK ou Bill Clinton !), de dégoûter son parti républicain et d'être affreux. Heureusement, il baisse encore dans les sondages. Depuis le temps qu'il baisse dans les sondages, il doit être à -360%. Je ressors rassuré de ma lecture. C'est dans ce journal, Ideal donc, que j'ai lu il y a peu que l'électorat de Trump veut rétablir l'esclavage.

Je l'ai cru sur parole.

Page de gauche maintenant. Tiens, c'est curieux, une page anti-Poutine. Tout journal qui ne fait pas sa page russophobe quotidienne sera privé de subventions ; car qui achète encore ces torchons, à part quelques hôtels, les mairies et les bibliothèques municipales ? Poutine dictateur est ici encore accusé de relancer tout seul la guerre froide. Il est accusé d'accuser sans preuve les USA d'avoir mené l'OTAN aux frontières russes (alors que c'est faux, on le sait tous !) ; d'avoir mis en doute les origines sincères et les bénéfices du grandiose printemps arabe, d'avoir mis en doute la beauté plastique du lynchage de Kadhafi ou de la révolution orange en Ukraine, sans oublier les guerres civiles un peu partout, livrées comme on sait par des mercenaires bien rétribués. Mais quel parano tout de même !

Ma femme me demande si je plaisante ; je lui fais lire mon Ideal, quotidien bien nommé (il a quand même dit une fois que le salaire médian est de 650 euros dans la province). Je ressors quand même peu rassuré de ce brûlot car il semble bien que le journaliste (je dirais plutôt un agent maintenant, suite aux révélations de M. Ulfkotte en Allemagne) aux ordres ici ait peur des armes russes. Que va-t-on faire ? Encore une guerre mondiale pour protéger l'autoproclamé monde libre ? En page seize du même journal, le courageux éconoclaste Joseph Stieglitz dit tout le mal qu'il peut de la politique de Merkel, de notre euro, de leur Europe bruxelloise. Et vous voulez mourir pour ça ?

La réponse est naturellement oui.

Tel est le rôle de la presse en Espagne. Je ne sais pas qui la lit à part moi (et c'est juste pour rire), et je ne pense pas que le peuple ici ou ailleurs ait envie d'une guerre contre la Russie pour protéger Hillary et ses fondations. Cette presse était plus libre jadis, mais les concentrations, la crise de 2008, Obama (toujours lui), la dette immonde ont rendu tout le monde bien soumis. Citons un autre épisode. Dans la revue people Papel, un journaliste politiquement correct interviewe le champion du monde d'échecs - dans un gratte-ciel sans âme et cinq étoiles pour VIP. Il a vingt-six ans, il est norvégien (c'est un viking, dit l'article), il s'appelle Magnus Carlsen et il possède un beau QI de 186 qu'il entretient à coups de pizzas et de séries télé dans sa chambre d'hôtel.

Et voilà ce que tristement dit notre jeune génie (je traduis mot à mot) :

- J'ai dit un jour que je pensais du bien de Donald Trump ; que je le trouvais amusant ; qu'il n'utilisait pas d'arguments pour convaincre ; et que je trouvais étonnant qu'il nommât les choses par leur nom.

Aussitôt dit notre écolier se fit remonter les bretelles par la presse norvégienne et mondiale.

- Le lendemain, on annonce partout que Carlsen soutient Donald Trump... la pression est énorme... On ne peut plus rien dire à cause du politiquement correct. Je comprends pourquoi les grands sportifs espagnols refusent les interviews ou ne disent rien. C'est trop dangereux.

La liberté d'expression est en effet trop précieuse dans nos sociétés libres pour être tolérée. Quant aux petits esprits, ils se sont tellement multipliés grâce à la démocratie qu'ils ne peuvent que se rencontrer :Trump est foutu et la Russie doit payer. Eh bien on va voir.

Health

Les Haïtiens appellent à ne pas donner d'argent à la Croix-Rouge

Une enquête accuse l'organisation de bienfaisance de ne pas remplir ses engagements et d'enjoliver systématiquement les résultats de son activité. Des habitants et des ONG d'Haïti, où le nombre de personnes tuées par l'ouragan Matthew a dépassé la barre des 1 000, appellent à ne pas donner d'argent à la Croix-Rouge américaine. Bien qu'au moins 350 000 personnes aient besoin d'aide après cet ouragan dévastateur, les victimes de la tempête prient de ne pas virer les dons sur les comptes de cette organisation, informe The Independent.

Haiti
© GoogleNe pas donner des dons à la Croix-Rouge demandent les Haïtiens
« Dans les jours qui viennent, beaucoup d'entre vous vont m'écrire et me demander comment vous pouvez aider Haïti, a écrit une femme sur Twitter après l'ouragan. Ne donnez pas d'argent à la Croix-Rouge américaine. » Cette méfiance s'explique par une enquête menée par la radio NPR (principal réseau de radiodiffusion non commercial et de service public des États-Unis). Ses auteurs affirment que la Croix-Rouge américaine, après avoir collecté près d'un demi-milliard de dollars pour l'élimination des conséquences du tremblement de terre survenu en 2010, n'a construit que six maisons au lieu de 700 en Haïti. La NPR accuse également l'organisation d'enjoliver systématiquement les résultats de son activité.

Commentaire: Lire aussi :


Eye 1

Projet de loi « égalité et citoyenneté » : pour la « justice », faisons taire Internet


Commentaire : Les représentants du peuple ne représentent en fait rien du tout, si ce n'est leurs propres intérêts personnels. Donner aux gens la possibilité de pouvoir bâtir une carrière politique est une aberration : quel élu a la force morale suffisante pour rester honnête -étant entendu qu'il l'était à l'origine- tout en étant grassement payé et en profitant des avantages que son statut lui confère ? Qui donc ne serait pas affecté lui-même par la corruption du système ? Nous avons là des centaines de petits élus, plus ou moins anonymes, qui se battent, non pas pour améliorer la vie du citoyen, mais pour garder, au final, ce que ce dernier peut lui reprendre : l'argent, le pouvoir, la reconnaissance. Il faut donc étouffer les critiques, les contestations, les voix dissonantes et tenter de contrôler internet, seul média qui arrive encore à donner des sueurs froides aux politiciens menteurs. En passant des lois incompréhensibles nées de contorsions intellectuelles plus ou moins démentes, et qui existent pour empêcher le quidam de révéler quelques vérités, dans la presse, sur la toile.

Une solution ? Un début, pour le moins :
Q :Comment les représentants sont-ils élus ?

R : Il n'y a pas de campagnes, de meetings ou de discours politiques. La politique n'a rien à voir avec la popularité, mais a tout à voir avec la compétence et l'intégrité. Aux niveaux communautaire, étatique ou supranational, on propose aux 10 individus possédant le plus grand nombre de points communauté de se présenter (évidemment, ils peuvent refuser). Au niveau de la communauté, les citoyens votent pour les candidats dont ils ne veulent pas. Les candidats sont ainsi progressivement éliminés jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un. Le même processus a cours au niveau de l'État, mais là, ce sont les représentants de la communauté qui votent, au lieu des citoyens. Puisqu'il n'y a pas de campagne politique, les citoyens ne peuvent connaître tous les candidats aux niveaux national et supranational, par conséquent, ce sont les représentants de la communauté, qui sont habitués au milieu politique, qui votent.

censure
© Matteo Castelli (CC BY-NC 2.0)
Faire taire Internet ! On connaît ce rêve qui s'empare régulièrement des élus de la République, ces grands donneurs de leçons dont la bulle éclate régulièrement à cause de la liberté d'expression sur Internet. Il ne se passe pas une session parlementaire sans que le législateur ne tente une manœuvre pour pénaliser et criminaliser l'usage d'Internet qui déplaît tant. C'est encore le cas dans l'ubuesque projet de loi « égalité et citoyenneté » , un texte fourre-tout dont personne ne comprend ni le sens, ni la cohérence, ni l'unité.

Les amendements liberticides du Sénat

Le Sénat vient de durcir le texte adopté par l'Assemblée Nationale. Voici où nous en sommes :

Books

Comment la France a saboté son école

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En imposant le sacrifice d' une éducation fondée sur la mémorisation des contenus au profit de la « différenciation pédagogique », les intellectuels progressistes ont tué l'école française. Et accentué le fossé social qu'ils voulaient combler.

A 88 ans, E.D. Hirsch poursuit le combat de sa vie : réhabiliter l'éducation traditionnelle, fondée sur la mémorisation et l'apprentissage du contenu (content-based). Dans un livre tout juste paru, Why Knowledge Matters (Harvard Education Press), le célèbre professeur américain de sciences de l'éducation rappelle les mérites de « l'alphabétisation culturelle », seule à même de produire une société unie, et surtout de donner sa chance à chacun. E.D. Hirsch dénonce l'illusion progressiste consistant à enseigner des « compétences » (skill-based) : capacité argumentative, qualités sociales, esprit critique, faculté d'analyse, créativité individuelle, etc. En s'appuyant sur les sciences cognitives et sur la linguistique, il démontre que de telles compétences sont intrinsèquement liées à l'information mémorisée. Pour produire des individus autonomes et modernes, il faudrait donc, de manière contre-intuitive, rétablir un curriculum strict et classique.

Un pays démontre de manière exemplaire et documentée l'échec des méthodes progressistes : la France. E.D. Hirsch consacre un chapitre entier aux réformes de l'éducation dans notre pays, éloquemment intitulé « la débâcle française ». Le constat est douloureux : avec l'entrée en vigueur de la loi Jospin en 1989, qui met en place avec les meilleures intentions du monde la « différenciation pédagogique » (l'idée d'adapter l'enseignement à la diversité des élèves), la France a sacrifié une éducation réputée et un ascenseur social relativement efficace pour devenir en moins de trente ans le pays le plus inégalitaire de l'OCDE, selon le récent rapport du Cnesco.