Enfant de la SociétéS


Question

Où sont-elles ? La disparition de milliers de femmes autochtones au Canada

Après des années de mobilisation et d'enquête, la lumière commence tout doucement à se faire sur la disparition et l'assassinat de milliers de femmes autochtones au Canada. Leur nombre serait bien plus élevé que le chiffre avancé jusqu'ici, et pourrait s'élever à 4 000. Le nombre de femmes autochtones disparues ou assassinées est «bien plus grand» que 1200, a déclaré lundi la ministre des Affaires autochtones, Carolyn Bennett. La ministre des Affaires autochtones Carolyn Bennett et la ministre de la Condition féminine Patty Hajdu ont effectué une tournée partout dans le pays depuis le début du mois de décembre pour rencontrer les familles des femmes autochtones disparues ou assassinées, en vue de lancer la Commission d'enquête nationale commandée par le gouvernement Trudeau.

femmes
© GoogleAssassinat et disparition de femmes autochtones du Canada
Un rapport de 2014 par la GRC a conclu que 1017 femmes autochtones avaient été assassinées entre 1980 et 2012 et que 164 autres étaient considérées comme disparues. L'ancien premier ministre conservateur Stephen Harper a refusé à répétition de lancer une enquête sur le sort de ces femmes, argumentant qu'elles avaient besoin de voir des gestes concrets, pas d'autres études.

Arrow Down

Economie : Les bénéfices net d'Auchan en chute de 87,2% au 1er semestre

Supermarket
© Reuters
Le groupe français de grande distribution Auchan a publié mercredi un bénéfice net en chute de 87,2% au premier semestre, à 4 millions d'euros, tandis que ses ventes reculent de 3%, à 26,1 milliards d'euros, pénalisées par les changes.

Cow Skull

♫ Prom'nons-nous dans la forêt, génétiquement modifiée ♪

arbre
© AnRo0002
En Chine, aux États-Unis et en Suède, le procédé CRISPR est désormais appliqué aussi aux arbres forestiers. Selon Testbiotech, de premières demandes ont été déposées en Suède en vue de la dissémination de peupliers dont le génome présente plusieurs modifications touchant notamment la floraison, la croissance ainsi que le développement des branches, des feuilles et des racines. L'objectif est de créer des arbres à l'apparence nettement changée.

Jusqu'ici, l'UE n'a pas encore édicté de règles claires concernant l'importation et la dissémination de tels végétaux et animaux. « L'attitude hésitante de la Commission européenne risque de nous faire perdre le contrôle sur les disséminations d'OGM et leur importation. Il se pourrait bien que l'importation de plantes et d'animaux GM non étiquetés en provenance des Etats-Unis et de Chine soit d'ores et déjà une réalité. Les entreprises et les instituts de recherche européens pourraient en outre se sentir encouragés à diffuser ou à vendre de tels organismes sans autorisation », commente Christoph Then de Testbiotech. « Les arbres forestiers génétiquement modifiés constituent un risque particulier pour la diversité biologique, l'ADN artificiel pouvant se propager dans les écosystèmes fragiles », explique encore Christoph Then.

Les arbres forestiers sont en interaction constante avec leur environnement par le biais des mycorhizes, des insectes, des animaux sauvages et d'autres espèces végétales, autant de vecteurs susceptibles de diffuser le patrimoine génétique artificiellement modifié dans l'environnement. A la différence de plantes utiles comme le maïs ou le colza, le peuplier a une longue durée de vie. Du moment que les arbres transgéniques entrent en contact avec la population naturelle, il faut s'attendre à des croisements assortis de répercussions irréversibles sur le fonctionnement des écosystèmes.

La Commission européenne avait déjà annoncé la réglementation des nouvelles techniques de modification génétique pour fin 2015 ; la décision a toutefois été reportée à plusieurs reprises sans indication de date. D'après certains observateurs à Bruxelles, les négociations sur les traités de libre-échange TAFTA et CETA ne sont pas étrangers à cet état de fait. Aux Etats-Unis, il est d'ores et déjà possible de disséminer des plantes transgéniques sans règles claires quant à l'impact environnemental. L'accord de libre-échange pourrait entraîner une harmonisation des prescriptions en matière d'OGM entre l'UE, les Etats-Unis et le Canada, avec à la clé un affaiblissement considérable du principe de précaution tel que le pratique l'Europe.

Commentaire: La peste OGM continue sur sa lancée, et rien ne semble pouvoir l'arrêter. Une contamination pour nous, pour nos culture, pour la nature. Pollution, contagion, propagation : on pourrait presque créer une nouvelle rubrique sur Sott. Intitulée, par exemple, "Nulle part ou se cacher", ou "Impossible d'y échapper". Mais sommes-nous bêtes : n'est-ce pas déjà ce que nous pourrions mettre en exergue de toutes les catégories du site ?

Quand au "procédé CRISPR", voici un aperçu de son potentiel nuisible :


Stock Up

Après le Brexit, l'économie britannique s'épanouit, celle de l'Allemagne a le blues

brexit
Paradoxe : l'économie de la Grande-Bretagne post-Brexit fleurit, les ventes y étant au plus haut depuis six mois, alors que la croissance économique allemande est tombée à son plus bas niveau depuis décembre 2014.

Quelques mois après le Brexit, l'indice du volume des ventes du commerce de détail en Grande-Bretagne s'élève à +9, le chiffre le plus haut depuis février dernier. La confiance des consommateurs s'est en outre améliorée à un rythme jamais vu en trois ans et demi.

La progression des ventes sur l'année est de 5,9%. La plupart des secteurs sont concernés. Ainsi, les ventes de bijoux et de montres ont progressé de 3,1% par mois et de 16,6% par rapport à l'année précédente, premier pic positif de cet envergure depuis novembre 2014. Les magasins non-spécialisés ont vu leurs ventes augmenter de 3,9%, progression la plus importante depuis décembre 2013. L'agro-alimentaire a connu une hausse de 0,6% et le prêt-à-porter de 3,5%.

La confiance des consommateurs est perçue comme un signe du bon équilibre du Royaume-Uni face à la récession que prédisaient de nombreux analystes après le Brexit.

Attention

« Ne nous oubliez pas. » Un écho de la détresse au Yémen

Il n'a pas la verve tonitruante de certains messagers professionnels. Au téléphone, sa voix se casse plutôt sur l'indifférence qu'il perçoit. Le message d'Esam Almokhtar est simple : «Ne nous oubliez pas.» Un conflit aux ramifications complexes a déclenché dans son pays d'origine la pire crise humanitaire actuelle. Plus de 3 millions de personnes se sont déracinées, majoritairement à l'intérieur des frontières, pour fuir la violence organisée, qui a laissé près de 7000 morts et 33 000 blessés dans son sillage.

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© GoogleTragédie au Yémen
Le Yéménite de 42 ans est arrivé à Montréal en 2008 dans un tout autre contexte. Grâce à sa profession de dentiste, pour laquelle il peine encore à obtenir des équivalences de formation, il avait obtenu sa résidence permanente. En 2012, quand sa femme et ses trois enfants débarquent à leur tour au pays, ils prennent la décision de se diriger à Québec, « pour le français ». Il vient d'être papa pour la quatrième fois : « Cette fois, c'est une petite Québécoise. »

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Attention

Sur la ligne de front en Syrie : ces familles d'Alep

De violents combats se poursuivent entre l'armée et les rebelles qui se déplacent d'un quartier d'Alep à l'autre. La reporter de RT, Lizzie Phelan, a rencontré des personnes qui refusent de quitter leur foyer pourtant situé sur la ligne de front. Depuis quelques semaines, la partie sud de la ville d'Alep s'est transformée en un véritable champ de bataille. Quelque 1 070 immeubles d'habitation contrôlés par les forces gouvernementales font face à ceux qui sont aux mains des forces de l'opposition, composées principalement de militants des groupuscules Jaish al-Fateh, précédemment connu sous le nom de Front al-Nosra, la branche d'Al-Qaïda en Syrie.

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© GoogleRésilience et souffrance pour les habitants de Alep

Commentaire : Juste un petit rappel : ceux qui luttent pour renverser le régime de Assad ne sont pas des "rebelles" ou des simples "militants". Dans la guerre qui se déroule en Syrie, il faut utiliser les mots justes. Les soit-disant "rebelles" ou "militants" sont des terroristes, des psychopathes, des assassins et des mercenaires. L'utilisation de mots comme "les forces de l'opposition" donne une fausse idée de la situation. Dans le cas de la Syrie, ces terroristes ne sont pas l'« opposition » mais bel et bien une armée, payée par des forces étrangères, pour renverser le président Assad, pour détruire et tuer, pour "saigner" le pays tout entier. Cette "opposition" n'a pas été élue par les Syriens, elle est imposée par la force de la coalition.

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People

La question du burkini n'est en rien un débat sur la liberté de choix

burkini
burkini
Je ne voulais vraiment pas en parler, tant le sujet relevait pour moi de l'évidence. Apparemment, à part chez quelques individus et veilleurs indépendants, toute pensée un tant soit peu cohérente a été définitivement anéantie dans la sphère politico-médiatique.
La question du burkini n'est en rien un débat sur la liberté de choix, sur la tolérance de nos sociétés, sur « le droit à s'habiller comme l'on veut », comme j'ai pu le lire sous la plume de quelques ravis de la crèche néo-libéraux ou socialistes.

Placer la discussion sur ce terrain serait revenu à défendre en 1933 le droit aux fringants jeunes gens nommés les SA de porter ces jolis brassards ornés d'une croix gammée, comme s'il s'agissait d'un simple choix vestimentaire.

Le burkini n'est ni un choix vestimentaire parmi d'autres, ni un signe religieux, ni même un vêtement propre aux femmes d'une communauté. Le burkini est un uniforme, un vêtement de combat d'une armée totalitaire en ordre de bataille, ne rêvant que de faire la peau à l'occident et plus généralement d'écraser tous ce qui n'est pas eux. Qui plus est, ces rêves de destruction et de domination sont devenus leur seule raison d'être et le seul moteur de leur existence, sans qu'aucun accomplissement positif ne vienne s'y glisser.

Vader

Les atrocités de Daesh : exécution de plus de 25 jeunes hommes dans le nord de l'Irak

Des combattants de l'Etat islamique auraient exécuté un groupe de jeunes hommes dans la province de Kirkouk au nord de l'Irak, alors que les terroristes continuent de commettre des crimes dans diverses parties du pays en crise. Mohamed Tamim, un législateur de la ville de Kirkouk, membre du parti du Front arabe pour le dialogue politique, a déclaré à la chaîne arabe al-Sumaria que le 25 août, les terroristes avaient tué au moins 25 personnes qui étaient détenus dans en prison secrète dans la ville de Hawijah, située à environ 282 km au nord de la capitale, Bagdad.

Irak
© GoogleMais qui donc permet ces atrocités ?
Le responsable a ajouté que les victimes étaient des habitants des quartiers d'al-Abbasi, al-Zab et Riyad. Ils auraient été exécutés soit par un peloton d'exécution, soit par décapitation après avoir été accusés de collaboration avec les forces de sécurité irakiennes ou de tentative de fuite vers les zones sous le contrôle des forces kurdes Peshmergas.

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Attention

Fukushima : vers une contamination planétaire ?

Pièces à conviction
L'émission "Pièces à conviction" de France 3 a mené l'enquête sur l'impact à l'échelle mondiale de la catastrophe nucléaire de Fukushima.

Trois ans après la catastrophe nucléaire de la centrale de FukushimaDaiichi, une autre catastrophe se profile. Sanitaire celle là. Les premiers cas de cancer sont apparus. 26 déjà, tous chez des enfants de 0 à 18 ans. Plus d'une trentaine de cas sont suspects, et des dizaines de milliers d'enfants n'ont pas encore été testés. Le gouvernement tente de minimiser l'ampleur du drame. Mais les familles s'angoissent, et des mères sont en colère. La contamination s'étend, au-delà du Japon.

Tous les jours, des centaines de tonnes d'eau hautement contaminée sont déversées dans le Pacifique. Sur les plages de Californie les chercheurs, témoins de l'arrivée quotidienne de déchets du tsunami sur leurs plages, tentent par tous les moyens d'alerter les autorités. Les scientifiques du monde entier redoutent les effets incalculables sur la santé des populations si les poissons du pacifique continuent à être consommés sans aucun contrôle : un laboratoire d'analyses suisse vient de découvrir du césium 131 et 134 dans des barquettes de poisson dans un supermarché, ou dans du thé vert venant du Japon !!

Gingerbread

En Tunisie aussi, la bataille du burkini fait rage

burkini
Aux yeux des Tunisiens, ces dernières vacances d'été n'ont pas été des plus joyeuses.

Un été douloureux pour les nombreuses populations du sud tunisien privées d'eau potable pendant de nombreuses semaines avec une chaleur torride ! Certains disaient « même que sous Ben Ali nous n'avons pas eu ça, quatre années de sécheresse de suite. Elles n'ont pas provoqué la catastrophe de manque d'eau potable de cette année », bien qu'elle soit largement utilisée par les nombreux hôtels à un point de surconsommation !

La frange littorale de Hammamet au nord du pays, Sousse au Sahel, en passant par Zarzis et Djerba dans le sud - vitrine estivale mondialement réputée - a fait parler d'elle et a connu cette saison d'été au niveau des plages, un spectacle des plus navrants ; une lutte fratricide pour ne pas dire une cohabitation musclée entre certains hôteliers décidés d'interdire le port des maillots de bain des femmes voilées, connus aussi sous le terme « burkini », les femmes voilées revendiquant leur droit de disposer de leur corps, poussées et soutenues par des organisations radicales de mouvance Nahdaoui. Le tout sous les yeux du simple citoyen venant comme à l'accoutumée passer une journée ou quelques nuits quand le budget familial serré le permet ! Sans oublier naturellement l'heureux touriste qui vient découvrir la Tunisie, pays « de la révolution au Jasmin » et qui cherche le calme des plages et des piscines.